Tout
va très, très vite et les synchronicités se succèdent offrant l'occasion de
revisiter le passé. Je viens de m’adresser à la jeune fille que j’étais au
moment où j’ai fait ma première tentative de suicide qui m’a amenée à choisir d'être libre, indépendante affectivement et de suivre mon cœur.
Je venais de vivre mon premier drame amoureux
et bien que je ne me souvienne plus trop de la conversation qui avait déclenché
mon désespoir et m’avait fait prendre des cachets et boire du whisky jusqu’à
m’évanouir, enfin jusqu’à me réveiller dans un hôpital aux urgences, je n'étais pas si affectée que ça.
Je fini par me demander si la consolation que j’émets maintenant n'est pas ce que je ressentais à l'époque, ce sentiment que tout est "correct", un genre de sérénité intérieure, une assurance que tout va s'arranger...?
J’avais
déjà absorbé des temesta ou du valium (qu’on avait trouvé dans des boites, dans
les poubelles de l’immeuble avec une gamine qui devait avoir 10 ans, et qu’on avait gobé avec une pomme, en se disant que c’était des bonbons !) vers
l’âge de trois ans et fini aussi à l’hosto mais je l’ai fait sans trop savoir
que je prenais des risques, bien que je soupçonne que ce geste ait été guidé par
une profonde désillusion générale et un évènement dont j’ai quelques vagues
souvenirs. Les problèmes avec mon père me semble remonter à cette époque (j’ai mémorisé des images d’un ami à lui, il faudra que je l’interroge à ce sujet) et
ma grande déception au niveau de l’école aussi puisque j’ai une image très
nette de moi, assise dans la classe de maternelle et une phrase qui m’a marquée ; « c’est ça qu’on nous
enseigne ? »
Le sentiment de déception était très fort, comme si j'espérais apprendre autre chose. Déjà à l'époque, des questions existentielles se posaient et elles ont constitué le fil rouge de mon chemin, ce qui m'a permis de m'accrocher à la vie malgré tout.
Les termes de la phrase n’étaient certainement pas cela et d’ailleurs
maintenant que j’y pense, j’ai dû recevoir une image concept comme celles qui me viennent de temps en temps ; un genre de constat évident qui n’est pas expliqué
par des mots enfin qui ne vient pas d’un raisonnement logique, d’une réflexion
intellectuelle.
C’est plutôt de l’ordre de l’intuition. Je ne parle pas de cela pour me faire plaindre puisque je "mesure" la valeur du vécu, son aspect lumineux derrière les apparences pathétiques et son caractère initiatique. C'est aussi le contraste immense entre une enfance dramatique et la progression vers la lumière, le bien-être actuel totalement opposé. La force et l'amour qui émergent dans ce jeu entre l'ombre et la lumière où l'un révèle et illumine l'autre; où l'ombre mène à la lumière et où la lumière révèle finalement l'aspect lumineux de l'ombre.
Maintenant que je perçois la
vie comme quelque chose qui se déroule dans le présent, simultanément, déjà, il
m’est facile et logique de parler aux versions de moi, à différentes
époques, et donc de restaurer le ‘passé’, les périodes traumatisantes.
D’ailleurs si je me souviens bien, avec du recul, je vois qu’à certains moments
de ma vie, j’étais portée par une assurance intérieure puissante qui me
guidait.
J’ai donc parlé à cette enfant de quinze ans, de mes découvertes mais
je lui ai surtout dit que je l’aimais, qu’elle avait de la valeur et beaucoup
de courage.
Je lui ai dit qu’elle vivrait de grandes choses et qu’elle devait
garder confiance, en elle-même, en son cœur, en la vie, en ce qu’elle pense, ses propres
valeurs.
Qu’elle était libre et que cet évènement douloureux amènerait beaucoup
de choses positives. Je lui ai aussi dit de profiter de la beauté, de la pureté
de la nature et d’être elle-même, de jouir de la vie.
De continuer d’aller vers
les autres et de se fier à son cœur, à ses idées, que je lui parlais depuis la
version d’elle-même à cinquante ans.
Qu’elle était bien plus qu’un corps
physique, que l’amour et la lumière étaient son essence, sa vraie nature et
qu’elle le reconnaitrait. Que tout ces choix m’amenaient, nous amèneraient à être qui nous sommes
aujourd’hui, qu’elle garde confiance en la vie…
Je ne sais plus trop ce que je
lui ai dit mais j’ai versé des larmes de joie, de compassion et ressenti une
immense tendresse pour cette version de moi de l’époque et pour celle que je
suis aujourd’hui.
Cette idée est venue après que j’aie reçu un coup de fil, hier soir, de
cet homme dont j’étais amoureuse à l’époque et qui m’avait complètement désillusionnée de mon rêve de prince charmant et m'avait ‘trahie’ quelques
jours après cette tentative de suicide.
Maintenant, je me dis que tout ceci a
participé à ma délivrance, ma guérison et que ça m’a préservée de vivre une vie
formatée, dans l’inconscience totale même si c’est passé par l’usage de la
drogue.
Ce drame a été un élément important, il m'a ramenée à la réalité de cette dimension et sortie d'un rêve totalement illusoire, d'une idée totalement faussée de l'amour que j'idéalisais façon Walt Disney et bien qu'il m'ait fait souffrir, il a été un déclencheur et a initié ma recherche de compréhension de l'amour, à un niveau beaucoup plus profond, divin, essentiel. Un besoin de connaitre, de savoir ce qu'est la vie, de chercher la vérité.
J’ai été très étonnée de l’entendre parce que je ne donne mon numéro de
portable à personne. Je n’aime pas le téléphone qui est trop intrusif, (enfin selon mon besoin d'intériorisation) et encore
moins le portable et ses ondes qui ne m’inspirent vraiment pas confiance. Je me
fous qu’on puisse entendre mes conversations téléphoniques mais j’ai l’oreille
qui chauffe au bout de dix minutes et ça n’est pas bon signe. Ceci dit, bien
que je voie des articles qui dénoncent les dangers de ces ondes, je ne les lis
pas. Non pas que je veuille faire l’autruche mais bien plus parce que je connais
la puissance des pensées émotions et celle de la focalisation.
Il ne sert à
rien de se focaliser sur les injustices, les malheurs, les scandales du monde.
Puisque nous percevons ce qui correspond à notre état d’être du moment et que
nous créons notre quotidien en fonction de cela, se nourrir de pensées
négatives, de peurs, croire que notre mal-être dépend de l’extérieur, nous prive de
connaitre notre pouvoir et de créer notre vie selon nos aspirations profondes.
Je préfère libérer les émotions qui nourrissent l’inconscience, les rôles de
victime, bourreau, et laisser ainsi émerger l’être divin que je suis afin
d’unifier tout mon être ; ma personnalité, mon corps physique, mes corps
subtils.
Les voir, les sentir alignés à la fréquence de l’amour lumière en moi,
à la volonté du vivant, de la source, du divin en moi, plutôt que de me croire
séparée, morcelée et soumise aux croyances du monde, celles qui considèrent l'individu comme un robot, un client potentiel, un numéro de sécu, de carte bancaire, une victime de
la société injuste, des puissants de ce monde…
Je
connais le pouvoir de transmutation des énergies, le pouvoir de l’amour
véritable de soi, de l’acceptation de ce qui est, qui rend libre et souverain et
même si j’ai encore du chemin à parcourir pour être totalement autonome, la
façon dont ma vie a progressé, en est la preuve flagrante, indubitable.
Mon état
d’esprit n’est plus du tout le même qu’il y a cinq ans (ou même de l'année dernière) où je pensais être
victime de mon passé, des injustices du monde, des manipulations extérieures et
parfois même des entités sombres. J’ai toujours eu du mal à croire que l’on
pouvait être manipulé par des entités à moins de le vouloir, de leur accorder
du pouvoir, du crédit.
Le
fait que j’aie mes règles à nouveau alors que rien ne venait depuis plus de six
mois, me laisse penser que des guérisons du chakra sacré sont en cours. Déjà au
niveau de ma façon de considérer le travail, l’aspect créatif, l'échange, la contribution personnelle, la participation à la vie sociale, mais il semble
qu’aujourd’hui, mon âme ou ma conscience divine m’invitent à réfléchir à la
question de la sexualité, de l'épanouissement dans la relation intime. Je n'ai pas non plus acheté par hasard le manuscrit de Marie Madeleine...
J’ai de plus en plus envie de m’adresser au divin en moi, sans
distinction, mais plutôt comme à un ensemble, un tout cohérent et harmonieux.
Puisque nous ne sommes pas séparés d’avec la source, d’avec la Terre, l’énergie
du père, de la mère et de l’enfant, du christ intérieur et qu’ils forment l’être
multidimensionnel, ça semble logique et ça correspond à ma foi, mon désir
d’unifier tout ce que je suis.
La
voie de l’acceptation de ce qui est, me permet de changer en profondeur et
d’asseoir la confiance en soi par l’amour vrai, inconditionnel de soi alors je
fonce !
Enfin j’avance sur cette route avec détermination tout en lâchant
prise sur ce qui se manifeste en moi.
Le
‘hasard’, les synchronicités m’amènent aussi sur ce chemin, constituant le
signe que ça me correspond tout à fait.
De toute façon il faut qu’on prenne
conscience d’une chose, qu’on la valide mentalement pour que celle-ci nous
apparaisse dans sa vérité, sa globalité, dans notre quotidien, nous permettant
ainsi de la valider par l’expérience, de l’intégrer en profondeur.
Pour le
moment, c’est l’heure d’aller embrasser 'l‘arbre', de remercier la rivière de
prendre mes pensées émotions énergies, quelles qu’elles soient et de les amener au cœur
de la Terre Mère afin que celle-ci les recycles comme elle le fait pour toute
forme qui meurt.
Hier matin, c’était la gratitude, la joie, l’espoir revenu et
la veille, la tristesse, l’amertume.
Je commence à moins me braquer, à accepter ces
brusques changements d’humeurs bien que ce ne soit pas vraiment confortable.
Je me suis
encore mise en colère hier soir, à cause du système d’irrigation à nouveau obstrué.
Ce qui m’agace le plus c’est que quelqu’un met des pierres juste devant
l’entrée du canal qui amène l’eau jusqu’aux bâtiments. Un muret a été
construit alors qu’il y avait avant un large passage et le fait que ce soit
bouché régulièrement perturbe toute la tuyauterie puisque ça créé des bouchons comme le flot est interrompu.
Enfin, tout ceci doit être lié au flux de l’énergie, au masculin et au féminin
qui ont besoin d’être purifié des croyances passées…J’ai engueulé le divin en
moi de ne pas me laisser de répit, de ne pas faire de pause !
Je suis
disposée à me laisser transformer par la source mais du repos, de la détente et
surtout plus de joie, seraient bienvenus !
On ne peut pas dire que ce soit
la tristesse mais c’est épuisant tout ce travail dans les profondeurs !
C’est aussi pour ça que j’ai commencé la journée en parlant à l’ado que j’étais
afin de préparer le terrain, de me placer sur les fréquences de l’amour, de la
grâce. C'est vrai qu'on pense que la tristesse est quelque chose de négatif, on associe les larmes au malheur, à la dépression mais ce que j'ai ressenti tout à l'heure en parlant à l'ado en moi, ressemblait vraiment à l'amour. Une énergie douce, légère, sereine.
Une bonne chose, c’est le fait que le dosage de médicaments ne change
pas malgré toutes ces remontées émotionnelles, je perds le geste systématique
de gober un bout de cachet préférant me tourner à l’intérieur, puiser dans mes
propres ressources.
A ce propos, une personne a partagé un lien qui permet de
voir le film qui m’avait beaucoup impressionné:
« le ventre notre deuxième cerveau » en plus ça répond à ma demande,
celle que j’ai adressée à mon corps physique de me raconter son histoire, ce
qu’il est véritablement. C’est marrant de voir les limites des scientifiques
qui continuent de diviser le corps humain en morceau afin de l’étudier mais le
côté positif de la chose c’est qu’ils constatent l’intelligence de cette
conscience incarnée dans la chair, de cette chair branché sur le divin, la vie
éternelle…On parle de plus en plus de cerveau du cœur, du ventre, on reconnait l'intelligence de chaque système interne et l'inter-reliance, l'interaction, la coordination...
Plutôt
que de me mettre en colère parce que je passe trop de temps à arroser le jardin
du voisin et à cause de ça, je ne peux pas repiquer de salade,
betterave…puisque j’ai beaucoup de mal à supporter la chaleur et ne peux y
aller qu’à partir de 20h, j’ai décidé de n’arroser le sien qu’un jour sur deux.
Après tout, il n’y a pas de raison que je m’emmerde, que je néglige mon propre
jardin alors qu’ils sont en vacances. Même en y passant trois heures le matin
et deux le soir, je n’avance pas assez. Ils auraient pu s’organiser pour partir
en février puisqu’ils sont à la retraite et ont les moyens de se payer des
voyages dans les pays de leur choix.
Là encore, il va falloir que j’aie une
conversation sérieuse avec moi-même et peut-être aussi avec eux. Les gens ne
manquent pas de culot ! J’y passe près d’une heure par jour et comme son
frère ne vient pas du tout alors qu’il devait gérer l’histoire, si je ne fais
rien tout sera perdu !
Déjà, il me faut accueillir avec tendresse l’aspect
intérieur qui se porte toujours volontaire pour aider les autres. Ce n’est pas
une mauvaise chose si on assume ses propres besoins. Il y a encore des choses à
éclaircir et à lâcher dans ce domaine !...
La
balade matinale m’a fait du bien mais des montées subites de colère ainsi que
des douleurs dues aux règles perturbent mon état d’être. Je sais que ce qui se manifeste est en train de se libérer si je ne retiens pas, ne refoule pas et ne juge pas.
C’est suffisant pour calmer le mental, pour qu’il n’en rajoute pas.
J’ai encore
une chanson en tête, c’est une invitation à mettre ma main dans celle du
Christ, un gospel des années soixante dix tout à fait à propos ! Une jolie version qui résonne parfaitement avec tout ce que je suis:
THE East Coast Anthem: « Put Your Hand in the
Hand » by the CBC Music All Star Choir :
Il semble
clair que ce qui a besoin d’être mis à jour en moi, depuis les profondeurs de
l’inconscient, ce sont les croyances concernant le masculin, la puissance,
l’audace…
Et cette énergie a besoin de se fondre avec le féminin intérieur afin
de trouver l’équilibre, l’harmonie, ça, c’est la théorie.
Maintenant reste à
vivre ces pensées émotions, à les laisser être…sans s’identifier au chaos, aux
mouvements internes, mais en essayant de percevoir tout ceci depuis le cœur, l’espace
infini de paix.
Je sais où il se situe et comment "y accéder", ce qui est déjà
immense !
Puis avoir de la patience envers le fait que j’ai déjà pris
conscience du déséquilibre, des croyances faussées, que j’ai ‘travaillé’
là-dessus au niveau mental.
C’est une certitude maintenant ; ça n’est pas
suffisant, il faut aller au cœur du problème, à la racine, donc laisser émerger
les pensées émotions énergies coincées, celles qui sont inscrites dans l’inconscient.
Déjà, au niveau physique, j’ai entouré mes reins de la ceinture de laine vierge
tricotée par mes soins justement pour faciliter le travail des reins pendant
les règles. La chaleur et l’attention tendre à cet endroit spécifique est une
façon d’accueillir le féminin sacré, d’honorer cet aspect de l’être qui a été
trop longtemps méprisé puisque cette énergie est rejetée, bafouée, dans la
société.
Raison de plus pour en prendre soin et réaliser aussi une mise à jour
à ce niveau. Le contact avec la Terre Mère, au jardin, avec les éléments, la
nature sauvage, favorise l’intégration et l’harmonisation de cette énergie.
Enfin, l’intégration, disons plutôt sa circulation fluide et naturelle.
Nous
portons tous en nous, nous sommes tout, ce qui crée de la souffrance, c’est de se
croire divisé intérieurement, à l’image de ce que nous voyons dans le monde. Le
monde qui est la projection de nos croyances communes, collectives,
inconscientes et conscientes.
On n’est pas obligé de s’identifier à cela, d’en
faire sa réalité ou même de lutter contre ce point de vue en revendiquant des droits bien que
ça permette aussi l’élévation des consciences.
Il me semble, enfin je suis
certaine que la meilleure façon de changer le monde, c’est déjà de considérer
que notre seule responsabilité, c’est de vivre dans notre monde intérieur,
selon nos aspirations et convictions profondes, réelles, sans tenir compte de
ce qui se passe à l’extérieur.
Vouloir changer le monde est non seulement très
prétentieux mais aussi abusif, ça flatte l’ego, nourrit les rôles, les archétypes
et nous éloigne de notre vraie nature, de notre cœur conscience, de notre
propre responsabilité. C’est comme vouloir nettoyer le miroir taché en espérant
que disparaissent nos taches sur le visage.
Cependant, en changeant son monde
intérieur, en le pacifiant, en vivant sur les fréquences de l’amour, en étant
dans l’harmonie, nous émanons alors les énergies de l’unité, de la Source et
ceci impacte, influe directement sur l’inconscient collectif, les égrégores, les
éthers de la planète.
C’est déjà moins égocentrique, plus réaliste et efficace
que de vouloir sauver le monde.
La planète est intelligente, autonome et n’a
pas ‘besoin’ de l’humain pour exister.
Notre collaboration passe par
l’intérieur, dans la reliance sacrée, la conscience de ce qu’elle est réellement;
la mère de notre corps physique, des éléments communs qui nous constituent et l’expression
matérielle de l’énergie de la Mère divine, de l’aspect féminin de la source.
Elle est la co-création de la conscience. Une des étincelles issues de la source
père mère que nous sommes tous et de la Source de toute vie elle-même.
Bien que
ça paraisse compliqué et incroyable pour un esprit humain, lorsqu’on est en son
cœur, en connexion consciente avec notre essence, ça apparait comme une
évidente réalité.
Bon,
je vais aller palper, toucher, grattouiller cette réalité, continuer de
désherber, observer comment ça pousse, voir ce qui a besoin de soin, d’eau, si
une image est à immortaliser, parler avec le vivant et à travers ce contact
aimant, restaurer ma vision de moi-même, dans l’amour inconditionnel.
La taupe
continue de brasser la terre mais pour le moment, elle ne fait pas trop de
dégâts. Un merle, enfin une merlette vient picorer les vers qui remontent à la
surface quand j’arrose le soir et j’établis le contact petit à petit. Déjà, le
fait que je ne l’effraie pas est plutôt rassurant. Féliz, "mon" chat "préféré" est à nouveau dans les
parages, il fait le clown, me câline et je suppose qu’il ressent mon besoin
d’affection, d’échange, de circulation de l’énergie d’amour entre nous. La
chatte quant à elle n’est plus si présente, je m’agace moins de les voir se
chicorer.
Là aussi, ça met en évidence ma difficulté à accepter le conflit, à
dramatiser un peu trop le truc…
J’appelle tous mes corps à s’unir, à être
solidaire, à se soutenir mutuellement, mon mental à se souvenir de lâcher
prise, d’éviter d’exercer un contrôle sur ce qui a besoin de s’exprimer…
Pas
d’Internet ce matin, on verra plus tard, j’ai besoin d’être immergée dans la
réalité, d’être dans l’action.
Cette
fois-ci, j’ai bien avancé, je suis contente de moi. Ce qui est assez rare, j’ai
plutôt tendance à voir "ce qui cloche" ! Satisfaite tant au niveau du travail au jardin
que dans la relation aux autres puisque comme par « hasard », le
frère du voisin de jardin qui était sensé s’en occuper, était là ce matin !
Alors qu'il devait venir au moins trois fois par semaine, c'est seulement la troisième fois qu'il vient en un mois...
Et l’autre voisin aussi était présent, celui avec lequel j’ai eu quelques soucis.
J’ai dit au
frère que je saturais qu’il serait temps qu’il assume ses responsabilités, sans
m’énerver, sans lui faire de reproches mais juste en le ramenant à la réalité
de la situation et la façon dont j’étais coincée dans un rôle que je n’étais pas sensée assumer.
J’aurais pu laisser tout à l’abandon mais je ne peux pas voir des
plantes dépérir par l’inconscience humaine, l'indifférence ou le mépris. Il y a sûrement quelque chose à libérer là aussi...
J’ai semé trois rangs de haricots verts, repiqué de la salade, des
betteraves, bouché les trous dans le semis de poireaux. Il a fallu préparer le
terrain puisque je fais tout au fur et à mesure afin d’éviter la sécheresse et
de travailler en tenant compte du fait que la nature est autonome. Bon, il y a
aussi des ajustements à faire parce que le juste milieu est à trouver entre ne
pas laisser la terre nue et maitriser le désherbage, arracher l’herbe avant
qu’elle ne monte en graine. On a vite fait d’être débordé sinon et ça me fait
penser aux émotions, au travail intérieur, il y a beaucoup d’analogie ! Le
fait que je n’aie pas pu avancer à cause du système d’irrigation qui n’est pas
fonctionnel me ramène au déséquilibre énergétique, masculin féminin, aux
blocages émotionnels qui faussent tout tant que ça n’est pas révisé, à la
nécessité de prendre les problèmes à la racine, au niveau de l’inconscient, de
la mémoire cellulaire, musculaire, physique…
Ce n'est pas non plus par hasard qu'une taupe fait des galeries souterraines dans le jardin cette année. C'est la première fois depuis quatre ans que j'ai la jardin, que ça arrive au moment où je sonde mes profondeurs...
La vie enseigne au quotidien, dans les choses simples et naturelles, il suffit d'observer, d'être ouvert pour en percevoir la résonance, constater le pouvoir de projection de la pensée, la co-création avec la nature, l'inter-reliance avec le vivant...
L'école véritable, celle que j'espérais trouver dans les classes...celle qui demande de faire "l'école buissonnière"...belle image...
Tout le travail effectué ce matin, la conversation avec les deux hommes, sans avoir éprouvé le besoin de rentrer pour prendre le reste
de cachet; (les deux tiers de la dose quotidienne) et avec une seule pause
cigarette en deux heures, amplifie ma foi et mon enthousiasme à poursuivre dans cette direction !
Je suis convaincue qu’en libérant les énergies,
en réalisant l’unité, la paix en soi, en nettoyant les filtres mental émotionnel
et l’inconscient, ces gestes instinctifs d’auto-destruction seront totalement
obsolètes, sans forcer, sans être dans le contrôle mais par l’acceptation.
Ce
qui m’attire le plus c’est la réalisation de l’unité intérieure parce que je
ressens fortement qu’il est possible et même souhaitable de vivre la foi en l’humain
divin de façon concrète, de sacraliser le quotidien, l’aspect matériel,
tangible et logique, de vivre à partir du cœur 24h/24, en soi, mais aussi et
surtout avec l’extérieur.
Et pas en tenant des discours, en enseignant des
principes, mais en étant simplement vrai, ancré, centré et conscient de ces deux
réalités apparemment contradictoires mais qui finalement se complètent et se ‘valorisent’
mutuellement.
Associer l’abstrait et le
tangible qui de toute façon sont indissociables mais en être le témoin vivant,
le vivre, le sentir et le manifester.
Je retrouve ma raison d’être, celle qui
me porte depuis l’enfance; la liberté d’être et la joie d’expérimenter l’incarnation,
de vivre des expériences afin de les transcender et de témoigner de cela en
toute authenticité, simplicité, malgré la complexité et le côté extraordinaire
du processus, de la réalisation de l’être, la rayonnance de l’amour lumière en
soi. La transmutation des énergies, la transfiguration même du corps physique
qui en découle naturellement.
J’ai vraiment la sensation et le sentiment que le
fait d’avoir parlé à l’adolescente que j’étais enfin que je suis encore, m’a
non seulement fait le plus grand bien, a été guérisseur mais c’est comme si je
retrouvais cette énergie, comme si une vague de jeunesse m’envahissait !
Je
pressentais qu’un jour viendrait où il me faudrait revisiter cette période
difficile de l’adolescence et que de cela dépendait mon équilibre, ma
créativité actuelle.
On ne peut pas renaitre sans refaire le chemin du passé en
l’actualisant, sans contempler son vécu depuis le cœur et ainsi lâcher toutes les
croyances erronées qui génèrent des comportements réflexes, inconscients qui
en plus, nourrissent la souffrance.
C’est
vraiment toute la beauté de la période que nous vivons ; pleine de potentiels,
de guérison, de libération, de renouveau, d’harmonisation, de réunification, de
réalisation.
La
pensée du jour de Neale Donald Walsch :
En ce jour de votre vie, je crois que Dieu souhaite
que vous sachiez …
qu’avoir « raison » n’a aucun sens.
qu’avoir « raison » n’a aucun sens.
L’idée selon laquelle vous avez « raison » est
l’idée selon laquelle quelqu’un d’autre a « tort ».
La solution que vous appelez « parfaite » est la solution que quelqu’un d’autre va appeler
« infaisable ».
La solution que vous appelez « parfaite » est la solution que quelqu’un d’autre va appeler
« infaisable ».
La position qui vous semble inattaquable est la position que d’autres vont attaquer.
Qu’est-ce qui va résoudre tout ça ? Pas l’attaque,
c’est sûr.
Et la défense non plus. Alors que reste-t-il ?
Et la défense non plus. Alors que reste-t-il ?
Le simple amour humain.
Le genre d’amour qui dit : « Peu importe qui a tort ou raison.
Ce qui compte c’est que tu ne sois pas blessé.
Et que nous puissions tous les deux en bénéficier.
Tous les vrais bénéfices sont communs. »
Tous les vrais bénéfices sont communs. »
Avec tout mon amour, votre ami …
Neale
Neale
En
allant sur le site pour copier coller le lien, je suis tombée sur ce qui suit :
« En ce jour de votre vie, je crois que Dieu
souhaite que vous sachiez …
que la vie va se résoudre dans le processus de la vie elle-même.
que la vie va se résoudre dans le processus de la vie elle-même.
Laissez l’instant se jouer. Essayez de ne pas
changer le cours de la rivière.
La Vie sait ce qu’Elle a en tête.
Ayez confiance en la Vie. Elle est de votre côté.
Vous savez comment je sais cela ? Vous êtes
toujours là.
Que vous faut-il de plus comme preuve ? »
Que vous faut-il de plus comme preuve ? »
Avec tout mon amour, votre ami …
Neale
Neale
Je parcours en ce moment un site où je trouve des enseignements traduits de l'anglais, d’auteurs avec qui je suis en parfaite résonance, ce qui est tout à fait logique selon la loi d’attraction. J’en publierais régulièrement puisqu’ils m’aident à me recentrer, à garder le cap. La cap de Bonne espérance...Humour...
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci