« Le développement personnel est le résultat
d’expériences multiples, d’une série d’essais manqués et, plus rarement,
réussis. Nos échecs nous en apprennent autant que nos succès ».
C’est
la succession de nos échecs et de nos réussites qui nous conduit à la sagesse.
La façon dont les choses vont tourner n’est pas de notre ressort.
Parfois, nous
sortons victorieux d’une épreuve, parfois déçus.
Mais soyez sûr que les essais
manqués ne sont pas des « fautes », au sens moral du terme.
Ce ne
sont que des erreurs, inévitables et tout aussi riches d’enseignement, sinon
plus, que nos prétendus succès.
La
plupart des gens sont désappointés lorsque leur projet n’aboutit pas.
Ils lui
ont consacré une grande part de leur énergie, de leur temps et de leur argent,
et l’échec les remplit de regret et de colère.
Leur première réaction, en
général, est la culpabilité.
Ils ont le sentiment de ne pas en avoir fait
assez.
Une telle conclusion est un obstacle à leur progression, elle freine
leur processus d’apprentissage.
Au
lieu de considérer nos propres erreurs comme des fautes et celles des autres
comme des atteintes personnelles, pourquoi ne pas les voir comme des occasions
d’apprendre ?
Lorsqu’une situation ne répond pas à nos attentes, elle nous
permet d’évaluer nos sentiments et nos comportements.
Quand nous avons
l’impression que quelqu’un nous a fait du tort, c’est l’occasion de juger nos
réactions.
Qu’elle soit de notre fait ou commise par autrui, une erreur offre
le moyen de progresser sur la voie de la sagesse.
Si
vous cessez de voir les vicissitudes de l’existence – les déceptions, les
chagrins, les deuils, la maladie et toutes les tragédies qui nous menacent –
comme des obstacles, vous serez envahi d’une force nouvelle.
Vous pourrez
prendre la vie à bras-le-corps et relever les défis qui se présentent, au lieu
de vous sentir humilié, vaincu ou dépassé par les évènements.
La
compassion
« L’individu est
capable d’une grande compassion autant que d’une grande indifférence. Il lui
appartient de nourrir la première et de combattre la seconde. »
Norman
Cousins
Pour
parvenir à la compassion, il faut ouvrir son cœur.
Être capable de compassion
suppose que nous fréquentions le monde en baissant la garde sur le plan
émotionnel et en restant en permanence attentif à autrui.
C’est la compassion
qui nous permet de garder le contact avec nos frères humains et avec l’essence
de l’humanité.
Notre
cœur, pourtant, ne peut rester sans cesse ouvert aux autres ; la charge
serait trop lourde. Il est impossible de regarder le journal télévisé dans cet
état d’esprit sans être submergé par la misère du monde*. Se construire une
armure est souvent le seul moyen de se protéger des agressions extérieures**.
Apprendre
la compassion signifie que vous êtes à même d’ériger ou d’abattre les barrières
émotionnelles qui vous mettent à l’abri du reste du monde, à votre gré, si vous
souhaitez entrer en contact avec vos congénères.
Bien
entendu, vous pouvez également vous munir d’un arsenal propre à limiter l’accès
des autres à votre sympathie. Ce n’est pas forcément un mal. Vos jugements de
valeur vous permettent d’avancer sans risque à découvert, en choisissant les
convictions et les pensées que vous êtes prêts à recevoir du monde extérieur,
en sélectionnant ce qui vous semble bon pour vous. En l’absence de sens
critique, vous seriez exposés quotidiennement à des informations
contradictoires que vous seriez incapable de trier.
Il
est vrai que, parfois, vos jugements vous empêchent de manifester de la
compassion alors qu’elle serait nécessaire.
Si votre sens critique l’emporte
sur votre capacité d’empathie, vous vous éloignez de votre essence humaine, en
vous enfermant dans un carcan d’idées préconçues.
Un sentiment de supériorité
risque de vous couper du monde.
La seule issue à cette froideur est la
compassion.
Être capable de laisser parler son cœur, c’est pouvoir appréhender sa nature
essentielle, et celle d’autrui : la compassion ouvre toutes les portes.
La
première condition de la compassion est de savoir reconnaître les circonstances
au cours desquelles vous vous êtes laissé abuser par des idées préconçues.
Il
est très simple de le mesurer : soyez attentif au rythme de votre
respiration.
Si vous avez le souffle court, c’est que, selon toute
vraisemblance, vous êtes prisonnier de vos principes.
Votre moi conscient est
capable, lui aussi, de reconnaître le moment où la compassion est
nécessaire : si vous vous arrêtez au milieu d’un raisonnement en vous
demandant quels seraient les avantages de la compassion en de telles
circonstances, c’est qu’elle s’impose. Autrement, l’idée ne vous aurait pas
effleuré.
Comme
vous le savez depuis l’étude de la règle n°2, c’est à vous qu’il incombe de
décider, en votre âme et conscience, d’apprendre ou non les leçons qui se
présentent à vous.
Pour la compassion, c’est exactement la même chose.
Si vous
optez pour la compassion, vous passez du domaine rationnel au domaine
émotionnel. C’est la seule façon de vous mettre à la place de la personne sur
laquelle vous portez un jugement et de comprendre son point de vue.
La
compassion est aussi un sentiment indispensable à l’égard de soi-même.
Si vous
avez commis une erreur grave, si vous vous êtes conduit d’une façon qui vous fait
honte, si vous avez failli en quoi que ce soit, il est probable que votre
première réaction sera de dresser une barrière entre votre personnalité idéale
et cette partie de vous-même qui vous a déçu.
Et cette démarche risque d’être
tout aussi destructrice que lorsque vous jugez autrui.
Ne
soyez pas plus sévère avec vous qu’avec les autres. Laissez parler votre cœur.
C’est la meilleure façon d’ouvrir la porte au pardon et de vous débarrasser de
ce sentiment de culpabilité qui risque d’entraver vos élans les plus généreux.
Quelles
idées toutes faites devez-vous transcender pour apprendre la compassion ?
Le
pardon
« L’erreur est
humaine, le pardon divin »
Alexander
pope
Le
pardon consiste à effacer une dette émotionnelle. Pour passer de la compassion
au pardon, il faut ouvrir son sœur et entamer un processus conscient de la
libération de la rancune accumulée.
Ressentir les actions passées comme des
fautes implique la culpabilité et le reproche, et passer son temps à reprocher
quelque chose à quelqu’un ne débouche sur aucun enseignement profitable.
Il
existe quatre sortes de pardon.
Le premier est à l’égard de soi-même pour un
manquement véniel.
Il y a très peu de temps, je me suis perdue dans le métro.
J’avais rendez-vous avec une amie et j’ai pris beaucoup de retard. Elle m’a
attendue sous la pluie pendant près d’une heure. Je m’en voulais terriblement.
Mais tout à coup, alors que je venais de monter dans le train qui me ramenait
enfin dans le bon sens, je compris que j’avais fait de mon mieux et que je n’y étais
personnellement pour rien.
Bien sûr, je me suis excusée auprès de mon amie,
mais mon sentiment de culpabilité avait disparu.
La
deuxième sorte de pardon est le pardon à l’égard d’autrui pour un manquement
véniel. Par exemple, dans l’épisode du métro, mon amie aurait pu me faire une
scène terrible et me reprocher mon retard pendant toute la soirée. J’ai
d’ailleurs été étonnée de sa réaction. Elle a accepté mes excuses de bonne
grâce, sachant que je n’avais jamais eu l’intention de la faire attendre, encore
moins de la laisser prendre froid sous la pluie. Dans ces conditions,
ajouta-t-elle, pourquoi perdre un temps précieux en reproches et gâcher notre
sortie ?
Il
est possible que vous résistiez longtemps à ce type de pardon, parce qu’il est
souvent réconfortant pour soi-même de reprocher ses fautes à quelqu’un. On se
sent supérieur et parfaitement en droit d’en vouloir à celui qui a mal agi.
La
troisième sorte de pardon consiste à se pardonner à soi-même pour un manquement
grave, pour une mauvaise action qui vous remplit de honte.
Si vous commettez un
acte en violation avec votre morale et votre système de valeurs, vous créez un
grave déséquilibre entre les normes que vous vous êtes fixées et la réalité de
votre conduite, ce qui entame votre intégrité.
Dans ce cas il est nécessaire de
faire un gros travail sur soi afin de se pardonner et de se remettre en
harmonie avec ce que l’on considère comme sa vraie nature.
Ce qui ne veut pas
dire que vous devez faire taire la voix de votre conscience et vous absoudre automatiquement
de tous vos « péchés » pour restaurer votre paix intérieure, sans
regrets ni remords.
Mais il n’est pas bon non plus de ruminer éternellement ce
genre de sentiments négatifs. Continuer à se mortifier et à se punir ne peut
que contribuer à aggraver le déséquilibre et, par conséquent, à provoquer
d’autres actes du même genre.
Souvenez-vous que votre conscience n’est pas
votre ennemie : elle est là, au contraire, pour vous ramener sur le droit
chemin. Enregistrez le message, assimilez la leçon qu’il comporte et passez à
autre chose.
Le
dernier type de pardon est le plus difficile à conquérir. C’est le pardon à
l’égard d’autrui pour un manquement grave. Il nous arrive, à tous, à un moment
quelconque de notre vie, d’être blessé si gravement par quelqu’un que le pardon
semble a priori impossible.
Mais entretenir la rancune et les idées de
vengeance fait de nous, inévitablement, des victimes, et nous entretient dans
cet état ; jusqu’à ce que nous trouvions l’énergie suffisante pour
pardonner et effacer l’ardoise.
En
résumé voici les quatre types de pardon et la façon d’y parvenir :
1. Pardon véniel à l’égard
de soi-même. Soyez compatissant à l’égard de vous-même. Dites-vous que vous
avez fait ce que vous pouviez faire avec vos pauvres moyens, faites des excuses
et évacuez l’incident.
2. Pardon véniel à l’égard
d’autrui. Faites de votre mieux pour comprendre les motivations de la personne
concernée, témoignez-lui de la compassion et évacuez l’incident.
3. Pardon de soi-même pour
un manquement grave. Essayez de comprendre les raisons qui vous ont animé,
faites des excuses et essayez de trouver le courage de vous absoudre.
4. Pardon à l’égard
d’autrui pour un manquement grave. Laissez d’abord exprimer votre souffrance ou
votre colère afin de vous en débarrasser. Ensuite, faites tout ce qui est en
votre pouvoir pour considérer l’épisode comme un échelon nécessaire pour votre
propre construction.
L’éthique
« Il n’existe pas de
fautes, pas plus que de coïncidences. Tous les événements sont des bienfaits
qui nous guident vers la connaissance. »
Elisabeth
Kübler-Ross
Supposons
que vous ayez commis un acte répréhensible. Vous vous pardonnez à vous-même,
vous faites des excuses à la personne que vous avez blessée et vous tentez
d’effacer l’épisode de votre esprit.
Mais il reste une leçon à en tirer :
l’importance de l’éthique.
La morale exige que nous nous conformions à des
normes établies par la société à laquelle nous appartenons. Mais l’éthique ne
répond pas à des codes universels.
Il n’existe pas de règles valables pour
tous, et ce qui est admis dans certaines cultures peut parfaitement être
interdit ailleurs. Pour certains, l’éthique se définit en fonction des
préceptes religieux. Pour d’autres, la morale est ce qui résulte de l’éducation
reçue en classe ou en famille.
Dans notre civilisation, la majorité des gens se
fixent une règle simple :
« Traitez les autres comme vous aimeriez
qu’ils vous traitent. »
Au
niveau le plus élémentaire, l’éthique nous impose ce qui est bien ou mal dans
nos relations avec les autres. Nous cherchons constamment le moyen de choisir
le plus sûrement possible entre le bien et le mal. Au fond de nous-même nous
faisons parfaitement la différence, mais il arrive que certaines circonstances
compliquent la situation.
Dans la vie tout n’est pas forcément blanc ou noir.
Il subsiste des zones de gris.
Par exemple, lorsque vous étiez à l’école, vous
vous êtes peut-être demandé si laisser votre voisin copier sur vous était bien
ou mal. Votre camarade s’était mal préparé à l’examen en raison de difficultés
relationnelles au sein de sa famille. Dans l’absolu, c’était mal de tricher et
de laisser faire mais, dans le cas contraire, ses ennuis ne risquaient-ils pas
de s’empirer ?
Lorsque
vos actes sont en conformité avec vos convictions intimes, vous êtes en paix
avec vous-même et avec la morale. C’est ce qu’on appelle l’intégrité.
Et
l’intégrité est une vertu importante, parce que son absence crée un sentiment
de division et de conflit permanent.
Lorsque
vous dérogez à votre code moral, vous en êtes parfaitement conscient.
Vous en
éprouvez très certainement du remords, ce qui vous amène à comprendre que la
leçon de l’éthique reste à apprendre.
Que vous soyez pris ou non en flagrant
délit n’a aucune importance.
D’instinct, vous saurez que vous avez mal agi, et
c’est à vous seul que vous aurez des comptes à rendre. Mais notre conscience
n’est-elle pas un professeur hors pair ?
Le
sens de l’humour
« Il est extrêmement
important d’apprendre à rire de soi-même. »
Katherine
Mansfield
La
leçon de l’humour vous invite à saupoudrer de légèreté et de distance des
situations qui, autrement, seraient insupportables.
Si vous êtes décidés à
considérer vos malheurs comme des leçons et comme des erreurs riches
d’enseignement, vous en aurez besoin à tous moment.
Si vous savez rire de vous-même,
vous aurez fait un grand pas pour dédramatiser toute situation et pour
comprendre l’absurdité de certains comportements humains, à commencer par les
vôtres !
L’humour
et le rire jouent aussi un rôle très important dans les relations humaines.
Rire ensemble dénoue bien des conflits.
Source:
“Si la vie est un jeu, en voici les règles”, Chérie Carter-Scott, éditions
Michel Lafon http://www.michel-lafon.fr/
Les
règles N°1 et N°2 sont ici
Je ne sais pas quand ce livre a été écrit mais il semble que ce ne soit pas récent étant donné le vocabulaire employé. Je le découvre en le publiant, comme je le fais pour les textes longs que je divise en plusieurs parties afin de ne pas passer tout mon temps devant l'ordi et ne pas accaparer le votre non plus puisque la sagesse s'apprend dans le réel, au quotidien, dans les échanges, l'action et l'introspection, la présence attentive à soi-même, au moment présent.
C'est déjà rempli de sagesse et ça résonne en moi dans l'ensemble.
Apprendre à lire et à discerner ce qui nous est utile, ce qui résonne ou non, que ce soit écrit par un humain ou reçu en channeling, permet de développer son intuition lorsqu'on lit avec les yeux du cœur, d'accéder ainsi à sa propre sagesse, de mieux se connaitre et de se faire confiance...
*Le
plus simple à mon avis, est encore de ne pas avoir de télé ou d’utiliser le bouton stop de
la télécommande (la télé commande…) Là aussi, c'est une occasion d'apprendre à reprendre son pouvoir, à définir ses priorités, à s'écouter et à se faire confiance. Ce n'est plus vraiment d'actualité puisque les ordinateurs remplacent progressivement les écrans de télé mais le problème reste le même, il faut savoir doser...Et en écoutant son corps physique, en apprenant à reconnaitre son langage; les raideurs, les tensions, les engourdissements, sont autant d'invitation à bouger, à s'activer...
**Se
construire une armure autour du cœur fait qu’on se coupe de l’énergie d’amour
de la source, du moins on ne la ressent pas aussi fortement qu’on le pourrait,
mais c’est un réflexe automatique, inconscient qui peut nous sauver la vie.
Accueillir
ses émotions, avoir de la compassion pour soi-même, restaure l'amour en soi, on peut le ressentir, notre cœur s’attendrit.
Apprendre
à amener ses pensées émotions dans notre cœur, les confier au divin intérieur nous
redonne force, confiance en soi, celle-là même qui nous permet d’aller vers l’autre
d’un cœur ouvert sans pour autant se laisser envahir.
L’amour inconditionnel de soi permet de
savoir poser des limites mais ça n’est plus nécessaire puisqu’alors, le
comportement des autres ne vient plus nous agresser, quand on a accueilli son
ombre. On n'attire plus de personnes qui vont nous montrer violemment, par effet miroir, ce qui est dans notre inconscient.
Voir
le résumé du livre de Debbie Ford : « La part d'ombre du chercheur de lumière » (le premier article de ce résumé en 11 partie, est au bas de la page et la suite en remontant).
L'harmonie intérieure est ce qui nous permet d'être intègre et donc de ne plus sentir le besoin de se protéger puisqu'il n'y a plus d'ennemi en soi, la vie s'écoule facilement et paisiblement.
C'est un chemin long et pas toujours joyeux mais la présence tendre de la source est un soutien indéniable qui permet de garder le cap, de conserver l'enthousiasme nécessaire et de ressentir ce qu'est l'amour au-delà des émotions, d'être en paix malgré tout.
C'est très souvent par le contraste et au travers d'un cœur brisé, ou plutôt attendri, ouvert, qu'on ressent le plus intensément l'amour en soi et qu'on peut voir au-delà du jugement, des apparences.
C'est très souvent par le contraste et au travers d'un cœur brisé, ou plutôt attendri, ouvert, qu'on ressent le plus intensément l'amour en soi et qu'on peut voir au-delà du jugement, des apparences.
Merci
de laisser les références, les liens, ainsi que celui qui mène au site de
l’éditeur, si vous souhaitez diffuser cet article dans son intégralité et de mentionner
aussi ce blog (http://lydiouze.blogspot.fr )
afin de respecter le travail, l'investissement de chacun.