Mandala de Louise coloré par Hadas64 |
Encore une journée sous le signe de la guérison. C’est une
chose magnifique de pouvoir se prendre en charge affectivement. J’ai écouté une
conférence de Thomas d’Ansembourg avec quelques difficultés mais cette fois-ci le
blocage est venu au moment où il a parlé d’enfants abusés. J’ai pu ainsi
identifier des émotions refoulées que j’ai vite accueillies en parlant
directement à mon enfant intérieur. C'était très subtil et plutôt que de me dire que je devrais avoir "réglé" le problème, j'ai laisser monter la sensation...
Ce matin l’image m’est venue, une fois de
plus, de considérer les personnages intérieurs comme une famille, comme la
famille dans laquelle j’aurais voulu grandir.
J’ai donc parlé aussi à ces
aspects intérieurs de la personnalité, sans les distinguer mais simplement en
leur réitérant mon souhait de vivre dans le respect mutuel, de les accepter
tels qu’ils sont et d’écouter leurs besoins en leur demandant d’œuvrer
ensembles afin de donner les moyens à l’unité
que nous formons ensembles, de réaliser son chemin de vie avec joie.
Si je
commence à les nommer, l’envie de les critiquer ou de les accuser vient
généralement en même temps que cette distinction. En écoutant une vidéo de Jean
Marie Muller, j’ai eu une vision négative de l’ego, du moins j’ai commencé à
penser qu’il était responsable de mes problèmes, qu'il m'empêchait d'accéder au bonheur.
Le piège quand on accuse l’extérieur
ou une part de soi, c’est que ce seul fait nous positionne en victime et lorsqu’on
endosse ce rôle, on en est prisonnier, on affirme alors notre impuissance.
On
nie notre pouvoir d’agir sur nos émotions, notre monde intérieur. Pourtant l’énergie
de la source st à notre disposition mais il nous faut le reconnaitre. On ne
peut s’affirmer victime et « dieu » en même temps. En ramenant les
choses au niveau de son monde intérieur, sachant que nous sommes constitués de plusieurs
corps, dimensions, on simplifie les choses et on se situe alors comme un
médiateur, celui qui peut choisir comment il voit les choses et comment il
réagit à ce qui se manifeste.
Nous avons en nous, les énergies du père et de la mère, de
l’enfant et de l’adulte, et ces entités peuvent tout à fait cohabiter, se
prendre en charge mutuellement tout comme les différents aspects de notre
personnalité. Chacun d’eux et accompagné de son opposé et ils peuvent dans la paix,
se soutenir, se compléter.
J’ai dis à mon
enfant intérieur que je l’autorisais à me confier ses peines, à les
extérioriser et que je les accueillerais, les offrirais à la lumière christique.
La douce et profonde sensation de chaleur qui s’est manifestée dans mon ventre
m’a confirmée que mon message avait été entendu et je n’ai pas éprouvé le besoin
de crier ou de pleurer.
C’est un immense progrès parce que lorsqu’il m’arrivait
d’entendre des gens évoquer des situations d’enfants abusés, sans que j’en sois
avertie, la plupart du temps, ça éveillait un grand malaise. Quand le sujet été
traité en conscience, quand je témoignais ou en parlais en ayant eu le temps d’y
réfléchir, des mécanismes internes, des parades, se mettaient en place, l’adulte
d’aujourd’hui prenait les choses en main en empêchant l’enfant intérieur de
réagir. Ce n’était pas conscient mais ce qui me laissait croire que tout n’était
pas libéré ce sont des situations surprises telles qu’aujourd’hui, qui laissaient échapper des émotions désagréables.
Puis depuis que j'applique la "technique" d'accueil des émotions qui viennent au fur et à mesure en n'importe quelle situation, la charge émotionnelle a considérablement diminué.
Cette fois-ci, j’ai
juste eu envie de témoigner de la compassion à cet aspect intérieur et de le
traiter avec douceur. La paix qui me remplit depuis, me confirme que les
blessures cicatrisent.
Mais une fois que les traumas sont guéris, ça ne veut pas
dire que la douleur, la tristesse, la colère ou toute émotion de ce genre n’apparaitra
pas. La vie elle-même, l’extérieur, amèneront toujours à réagir
émotionnellement.
La souffrance dans le monde, les injustices, la maltraitance,
les inégalités, toutes ces choses auront toujours un impact sur moi, mais comme
j’ai appris à, accueillir mes souffrances intérieures, je saurai exprimer mon
ressenti sans être happée par l’émotion, vivre la douleur, sans y ajouter de
souffrance.
La sensibilité nous rend humain et en sachant gérer notre monde
émotionnel, en étant capable d’accepter ce qui est, de vivre nos émotions du
moment sans retenue, la douleur est minimisée, elle dure le temps de la vivre,
de l’extérioriser.
La vie sans cesse en mouvement amènera d’autres situations,
d’autres émotions à vivre. Ce qui ajoute à la douleur, c’est soit de la
contenir, de ne pas s’autoriser à avoir de la peine, soit de se juger, de se
reprocher d’être trop ceci ou pas assez cela.
Puis dans cette accueil, la lumière et l’amour
intérieurs, qui sont là en permanence, viendront tempérer les choses, les
équilibrer.
Quand notre personnalité arrive au bout de ses capacités, de ses
limites, quand elle lâcher prise, le divin intérieur se charge de ramener la
paix puis la joie, puis une solution, une idée, une nouvelle situation…
Quand nous pouvons retrouver la conscience de qui nous
sommes réellement, de tous les personnages qui nous habitent, du plus sombre au
plus lumineux, la paix s’installe et le sentiment d’être puissant, complet et
autonome, de ne jamais être seul, comble les vides apparents, les lacunes. Le
sentiment d’incomplétude, de manque, d’impuissance s’estompent à mesure que cette
conscience prend place.
Pour ceux qui sont intéressés par le sommet de la
conscience voici le lien pour l’inscription : (attention au volume, ça démarre en musique)
La conférence de Lise Bourbeau, c’est ce soir à 20h et la
rediffusion jusqu’à demain 24h. Si vous avez la possibilité de l’écouter dans l’après
midi, c’est moins surchargé et donc plus facilement accessible.
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci