Être, faire, avoir…De plus en plus souvent, je me pose pour
être, sentir mon être et la plupart du temps, cela suffit à réajuster tout en
dedans, à calmer le « je », aligner les corps et libérer les besoins,
les attentes.
La certitude d’exister au-delà des apparences, de la forme et du
temps vient combler le vide et tout devient très relatif. La douleur, la perte,
les besoins font partie de cette incarnation, personne n’y échappe mais nous ne
sommes pas tous égaux face à ces choses qui viennent rompre le train train, qui
nous sortent de notre zone de confort, de ce qui est connu. Très souvent, ces
événements que nous nommons "fausses notes", nous permettent d’ouvrir notre cœur
et notre conscience, elles nous subjuguent, nous obligent à tout arrêter, à nous
poser et interroger notre cœur, notre être profond.
D’un côté, on veut de la
régularité, de la constance et de l’autre on se plaint de s’ennuyer, on veut
progresser, mieux-être, mais on ne sait même pas être tout simplement.
Être
soi-même, sans chichi, sans artifice, sans fioritures…
Je viens d’écouter la conférence de Lise Bourbeau* qui
explique la technique du miroir. Je vais la réécouter en prenant des notes
cette fois-ci. J'apprécie de constater que je ne vois plus l'extérieur comme "supérieur", sachant mieux que moi, ce qui est bon pour moi et que je me fie de plus en plus en ma propre "sagesse".
Toutes les conférences au fond, expliquent la même chose, il est
toujours question d’apprendre à s’aimer vraiment. Que ce soit par le biais du
pardon, du miroir, de la capacité à être soi-même, il s’agit toujours de mieux
s’aimer, s’accepter.
Chaque génération nait dans un contexte où la mentalité
générale s’appuie sur des croyances, des modèles, des modes de comportement et
tous ceux qui sont venus depuis les années 60 jusqu’à maintenant ont pour « mission »
de casser tous ces schémas de façon à libérer l’être de sa carapace, de son
endormissement, de son costume de robot.
C’est un travail colossal parce que la lumière qui est envoyée par la source pour réaliser cette œuvre, est
détournée, utilisée par les forces involutives pour maintenir en place les
comportements accès sur la peur, l’inconscience. Ils ont des moyens matériels,
techniques, technologiques, chimiques, bref utilisent les « progrès »
de la science en tous les domaines pour contrecarrer
les plans de la source et il leur est facile d'amplifier la peur en chacun. la manipulation est insidieuse, par les postes de télévision, les publicités, qui matraquent continuellement des images qui conditionnent l'humain, le maintiennent dans l'inconscience la méconnaissance de sa vraie nature, le détournent de l'être, de la capacité et même de la motivation à agir. Mais nous avons un bouclier qui nous protège de tout
ceci : l’amour et la lumière.
Pour amplifier ces énergies, pour les rayonner, il nous
faut d’abord pacifier tous les aspects intérieurs, libérer l’idée d’un
quelconque ennemi en soi, du danger, de tout ce qui nourrit la peur.
C’est notre
premier obstacle que de porter cette énergie en la laissant guider nos pas.
Elle attire toute forme qui correspond à cette fréquence et tant qu’on n’en
fait pas une alliée, on ne peut voir ce qui est réellement. Et notre monde se matérialise selon nos projections.
Le premier travail consiste donc à la libérer, à déceler sa
présence et à l’accueillir afin que la charge énergétique soit absorbée par l’amour
et ainsi rééquilibrée, réajustée, replacée à l’endroit où elle agira pour l’évolution
de l’être. On aura toujours à faire à cette énergie mais si on la considère
comme une aide, si on apprend à la canaliser, elle devient un moyen de mieux se
connaitre et donc de pouvoir se recentrer, revenir au cœur.
Concrètement ça
veut dire accepter déjà d’être vulnérable, humain, faillible et reconnaitre que
notre plus grand pouvoir est celui d’aimer. Quand on cesse de se juger et qu’on s’observe
avec neutralité ou même avec bienveillance, ça ne veut pas dire qu’on va
encourager les comportements nés de la peur, comme l’agressivité, la colère, le
rejet, l’exclusion…On va plutôt avoir de la compassion pour soi et en même
temps plus de tolérance vis-à-vis de l’extérieur.
Une chose que j’ai retenue
dans le discours de Lise Bourbeau, c’est le fait de prendre conscience que le comportement
de l’autre est motivé par la peur et surtout la peur pour lui-même. Ce qui veut
dire que toute agression est un mode de défense qui cache une grande
vulnérabilité et c’est ce point qu’il est intéressant de retenir. Quand on
comprend ça et qu’on voit l’enfant apeuré en l’autre, on peut changer notre
réaction à son égard. On ne va pas non plus l’infantiliser mais au moins, on ne
le verra plus comme un ennemi dangereux, une personne de laquelle nous devons
nous protéger. En revenant en son cœur, en
son propre centre, on, trouvera les mots qui la toucheront parce que nous nous
situerons sur un pied d’égalité mettant en avant nos points communs.
Notre réaction détermine celle de l’autre et si dans un
conflit, nous sommes capables de faire une pause, de respirer 3 fois, le temps
de se centrer, l’effet ping-pong cesse.
L’énergie n’est plus la même, l’attitude
n’est plus sous-tendue par la peur, l’action-réaction mais par l’amour.
L’amour
de soi et de l'autre puisque nous sommes issus de la même source, va nous empêcher de réagir selon notre ego qui est là pour nous protéger et comme il n’y a plus d’ennemi en face mais un enfant apeuré, les réponses
seront plus douces.
Il ne s’agit pas non plus de s’écraser mais de se situer en
soi, à l'endroit où nous sommes capables de communier, de faire preuve d’empathie, de
compréhension.
En commençant par confier à l’autre notre ressenti dans la
situation, ce que ça suscite, éveille en nous, nous l’invitons à baisser la
garde et sans s’accuser d’être responsable du conflit, nous en sortons en
parlant à partir du cœur, en confiant nos blessures. Dire ce que l'on ressent, n'est
pas se dévaloriser mais expliquer honnêtement la façon dont nous vivons
la situation. Comme l'autre n'est pas accusé, il n'est pas en mode
défensif et peut s'ouvrir au dialogue.
Mais pour que ça ne tourne
pas au rapport de force, pour que l’autre ne se sente pas valorisé par notre
aveu, il nous faut voir beaucoup de compassion pour soi-même, avoir accepté
nos ombres, avoir reconnu que notre vulnérabilité est cette force qui nous permet de pouvoir communier. Si
ça n’est pas le cas, si nous rejetons l’aspect fragile intérieur, ça veut tout
simplement dire que notre enfant intérieur n’est pas pris en compte.
On utilisera alors la situation pour l'écouter, le connaitre, le comprendre et on
pourra commencer à guérir ses blessures, à savoir comment agir.
L’action se situe au niveau de l’accueil
des émotions, l’acceptation de ses faiblesses, de ses erreurs, la capacité à se
donner le droit d’être ce que l’on est dans l’instant.
C’est entre soi et soi
que se vit cet accueil.
Tant qu’on se sait fragile intérieurement, que les
peurs sont encore trop présente, il est bon de se prendre en main régulièrement,
d’être à l’écoute de soi, de détecter les émotions refoulées et ça peut se
réaliser sans entrer en contact direct avec l’extérieur. Nous avons beaucoup
de moyens d’utiliser la technique du miroir afin de connaitre ce qui se cache
dans notre inconscient. Un livre, un message qui fait écho, une synchronicité qui vient confirmer notre pensée inspirée, un film, je crois que le film est un bon moyen
parce qu’il est complet, il fait intervenir trois des cinq sens et l’image est
puissante pour révéler l’état de notre corps émotionnel, pour réveiller notre
moi profond, ce qui est intime et que nous essayons de cacher aux autres. Le fait de pouvoir s'identifier à un personnage du film et de vivre la même émotion que lui, nous permet d'entrer en contact avec notre corps émotionnel, avec un certain recul. La mise en situation est fictive pour le mental mais réelle pour le corps émotionnel ainsi on peut avoir un recul suffisant sur ce qui est vécu, ne pas être complètement submergé par l'émotion.
Derek Kind |
Ce
que nous réprimons quand nous sommes avec quelqu’un et parfois même quand nous
sommes seuls, ce sont les pleurs. Les larmes sont très souvent retenues parce qu’elles symbolisent
la tristesse, la faiblesse, l’effondrement. On ne voit pas qu’en fait, c’est
notre cœur qui s’ouvre, la tendresse qui se déverse, le lâcher prise physique,
émotionnel et mental, l’enfant intérieur qui s’exprime.
Le cœur ouvert permet à
l’énergie de la source de s’écouler, la lumière de s’infiltrer.
Quand elle viennent lors d'un conflit, elles attendriront l'agresseur, créeront un pont vers le cœur de l'autre.
Parfois, nous
sommes tellement durs avec nous-mêmes que lâcher prise est impossible, on a
peur d’être englouti, abattu, écrasé, submergé par l’émotion pourtant, cet acte
d’abandon nous ouvre en grand la porte du cœur, nous situe où la communion avec
le divin se réalise. Les larmes ont le pouvoir de laver notre corps émotionnel, notre système nerveux
et il est bon de les laisser couler. Même si elles révèlent nos blessures,
justement parce qu’elles le font, nous pourrons alors savoir ce qu’il nous faut
accepter en nous-même pour pouvoir changer, guérir.
Devenir conscient de ses blessures est un premier pas vers
la guérison. Tant qu’on est dans le déni, dans l’occultation, qu'on les laisse dans l'ombre, on ne pourra pas
percevoir ce qui nous rend malheureux, les autres nous renverront avec la même
intensité, la même force que nous utilisons pour nier notre vérité, ce qui est
distorsionné, enfoui, nié.
L’autre sera perçu comme l’empêcheur de tourner en
rond et tant que nous croirons qu’il est responsable de notre état intérieur,
nous n’aurons pas accès à notre propre lumière.
Comme je l’ai dit hier, accuser
l’autre, c’est affirmer notre impuissance, c’est remettre notre pouvoir entre
ses mains. L’étape du pardon permet de revenir au centre de soi, de se
réapproprier son pouvoir créateur, et donc de pouvoir agir, changer les choses.
Le pardon se vit surtout à l’intérieur et vis à vis de nous-même.
Dans une situation conflictuelle, la première
chose est de s’en extraire. Ça ne veut pas dire de fuir mais juste de céder
à l’envie de réagir de la même façon, dans l’agressivité. Puis quand on sait
que ce que l’on vit est justement ce qui nous permet de devenir conscient, dès
qu’on le réalise, l’énergie en nous change, nous ne sommes plus dans l’action-réaction mais dans l’observation, l'écoute. Comme le conflit n’est plus nourrit, l’autre
se calme naturellement.
La façon dont j’élabore sur le sujet m’incite à penser que
je vais avoir à l’expérimenter, à l’appliquer. Très souvent, pour ne pas dire
tout le temps, ce que j’écris est inspiré par mon âme mais il ne s’agit pas de
se poser en « moi je sais », de se croire éclairé pour les autres. La
lumière, notre propre lumière, les messages, sont toujours à notre intention.
Je doute fort que quiconque reçoive des messages pour un être en particulier.
Comme
nous fonctionnons de la même manière en tant qu’humain, selon les mêmes schémas comportementaux, ce qui est utile pour l’un,
l’est aussi pour l’autre mais nous l’appliquerons selon notre personnalité
unique.
En ce sens, il n’y a pas une façon d’avancer même s’il n’y a qu’un seul
chemin qui mène au divin, celui du cœur. Enfin si on veut élever sa conscience dans
le but d’être capable d’aimer et d’être aimé, sans conditions.
Antonio Javier Caparo |
La connaissance de l’être véritable, complet, ne se réalise
pas par l’ouverture du troisième œil. C’est un point de vue qui reste limité et
sans la dimension du cœur, la vision est froide, figée, tranchée, duelle.On ira loin dans la "vision" mais elle nous éloignera d'autant plus de notre centre, de notre cœur, créant en plus une distance avec les autres, des relents de supériorité qui ne font que palier le manque d'amour vrai de soi.
Bon aujourd’hui, j’ai prévu d’aller enfin au marché faire
des emplettes ! Je n’y suis pas encore mais l’envie est là. Commençons par
une bonne douche agrémentée de lumière dorée, un ancrage et un centrage. Mon
rituel quotidien de connexion à la terre lorsque je suis sur le trône, me permet
de m’ancrer à la terre mère, à l’aspect féminin et mon ouverture au ciel, à l’énergie
du père, du masculin, est un moyen de me situer humblement entre ciel et terre. J’appelle
toutes les dimensions de mon être à s’associer, mes corps à s’unir afin de créer
une journée épanouissante, dans l’amour, la joie, la liberté d’être.
Être
soi-même est difficile à réaliser quand on a vécu toute sa vie à se cacher à
soi-même mais c’est si enrichissant que ça vaut bien les petites claques reçues
par l’ego quand on découvre un aspect de soi moins reluisant.
Je suis
convaincue que tout ce que je reçois est proportionnel à ma capacité d’aimer.
De m’aimer moi-même et je ne me plains plus de manquer de quelque chose, en l’occurrence
d’affection puisque je sais qu’en ayant de la tendresse, de l’attention à mon
égard et en étant dans l’acceptation de tout ce que je suis, celle-ci se
déverse en moi et me remplit.
C’est aussi ce qui me permet de moins être en attente vis-à-vis
de l’extérieur, d’être moins exigeante envers l’autre, intransigeante.
Tout l’amour
que je me donne se répercute, rayonne sur l’extérieur, tout le monde est
gagnant dans l’histoire. Pour cette raison on ne peut pas parler d’égoïsme ou d’égocentrisme.
Puis si on est vraiment honnête avec soi, on se rend à l’évidence que nous faisons
toujours tout pour nous-même, avant toute chose. C’est naturel puisque nous
sommes le personnage principal de notre propre film, le réalisateur, le co-scénariste
avec le divin intérieur.
Ce qui devient très intéressant, c’est lorsqu’on
comprend l’objectif du divin intérieur et le but du scénario. Quand on
reconnait que tout ce que nous vivons est créé afin de nous rendre conscient,
tant de notre personnalité réelle que de notre aspect divin, on n’a plus la
sensation d’être manipulé, victime du hasard.
Et même si on ne comprend pas le
sens d’une situation sur le moment, en lâchant prise, c'est-à-dire en ayant
confiance dans l’issue de l’épisode, la lumière qui rayonne alors nous permet d’en
voir le sens profond.
Voyons ce qu’en pense mon inconscient. J’aime bien sortir
le lecteur windows puis cliquer sur play pour qu’une liste aléatoire de
chansons se constitue, c’est toujours le reflet de mon état d’esprit, de mon
inconscient.
Le divin intérieur nous parle sans arrêt, par effet miroir, que ce
soit dans nos rencontres, les situations du quotidien, le comportement de notre
entourage, les choses que nous voyons…
Tout dépend de notre façon d’envisager la
vie, de nos croyances mais tant que ça reste une croyance, l’interprétation est
aléatoire.
Quand l’expérience transforme la croyance en certitude, en
connaissance, ça devient ludique de voir les choses selon la foi en son pouvoir
créateur, par l’énergie que nous émettons.
Un piège dans le jeu de miroir, c’est
de croire que nous sommes responsables de l’attitude de l’autre. Il est
important de se souvenir que "je suis responsable uniquement de ce que j’émets"
et c’est là qu’est mon pouvoir.
Même si l’autre me reflète quelque chose qui
est en moi, cette connaissance m’aide à lâcher prise, à ne pas réagir avec
violence mais il n’est pas question de tomber dans l’extrême, de se
culpabiliser.
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci
*Conférence disponible jusqu’à ce soir 24h.