10 12 Ce
matin, je suis encore dans la joie, la légèreté, la fluidité. La visite de mon
âmie hier soir, m’a fait du bien et maintenant que je sais mieux comment
fonctionnent l’humain, l’énergie, ce qu’est l’amour, j’ai encore appris. Savoir
que l’autre éveille quelque chose qui est en soi, que cela soit agréable ou
pas, nous aide à mieux nous connaitre et à apprendre à maitriser la vibration
qu’on émane.
Une
remarque de mon âmie à propos du blog et du caractère répétitif de ce que
j’écris, est restée en mémoire et comme j’ai pu en parler de suite au lieu de
me braquer, je peux approfondir le truc.
C’est clair que la forme de ce site,
le fait que ce soit un journal intime, qu’il retrace ce que je pense et vit au
quotidien, peut lasser puisque la progression vers plus de clarté, d’autonomie
est graduelle. Mais ceux qui vivent ce chemin de découverte de soi, de
libération, savent à quel point ça demande de la patience, de la persévérance,
parce que le fait de ramener son attention à l'intérieur lorsqu'on se sent troublé, n'est pas un "geste" habituel, il est même contraire à notre mode de fonctionnement courant.
Puis pour se déconditionner, ne plus s'identifier à ces mécanismes de projection vers l'extérieur de ce qui nous trouble à l'intérieur, ça demande de former le mental selon ses propres outils d'intégration qui agissent au niveau de la mémoire. En ce sens la répétition constitue une gymnastique mentale qui aide à rester conscient de ce qui se vit en soi, de ce que nous sommes et de ce que nous ne sommes pas.
Nous sommes tellement conditionnés, identifiés
aux personnages, aux pensées, aux émotions, attachés aux définitions communes
et par nature instables, que ce nettoyage des filtres mental/émotionnel, de la
mémoire, est un « travail » constant.
J’emploie le mot travail qui
n’est pas tout à fait approprié puisqu’il s’agit surtout d’être conscient de ce
que nous émanons, lorsque la paix intérieure est troublée. Je devrais dire que c'est l'amour à l'action, la conscience en mouvement.
De se tourner vers l'intérieur lorsque les émotions sont excessives afin de revenir à la paix, l'équilibre, en observant ce qui se passe, sans intervenir.
D’être capable de se voir en toute
transparence et de distinguer ce qui est superficiel, ce qui vient des
programmations inconscientes, du passé, ce qui est conditionné, automatique…de l’Être véritable. De se détacher des pensées émotions qui nourrissent les croyances obsolètes basées sur l'idée de séparation, la notion de bien et de mal, de mérite, de récompense, de sacrifice...
Ce
qui peut être troublant c’est que la surface révèle le cœur, les personnages,
les comportements, les croyances et les conditionnements, font partie de notre Être, c’est l’ensemble qui nous rend unique. Tout comme la fleur est constituée
de pétales et dont la graine, l'éternité, est contenue dans le cœur, c’est l’ensemble qui
fait sa beauté, tant la forme que le parfum, l’essence.
Nous
avons tellement défini ce qui est, ce que nous sommes, selon des critères
limités, en croyant ainsi nous protéger de l’ignorance, de la peur de l’inconnu,
que nous nous identifions au personnage, aux rôles et aux croyances communes.
Nous
définissons la vie comme une course, une quête visant à satisfaire nos désirs,
à trouver le bonheur pour échapper à la souffrance, à la peur, l’insécurité
face à la mort, l’inconnu.
On court après le succès que nous avons défini comme
l’objectif principal et le seul critère de valorisation. Nous vivons à moitié,
à la surface, par procuration, par projection, selon un cycle d’évolution qui va de la
naissance à la mort. Nous jugeons, nous évaluons l’autre et nous-même, selon
les critères de perfection définis par une élite elle-même ignorante de sa
nature véritable ou qui en connaissance de cause, choisit de mener la danse par
ce qu’elle pense être l’intelligence.
On croit que la domination est le pouvoir
extrême, qu’un QI élevé est un bagage nécessaire afin de s’affirmer mais on
utilise à peine 10% de notre potentiel intellectuel et on craint tous ce qui est intuitif. On suit la tendance, la mode, et on
tente de ressembler à ceux qu’on admire parce qu’on pense qu’ils nous sont
supérieurs.
Depuis
ma naissance, je me suis définie par rapport aux autres, par rejet, et je me
suis isolée de plus en plus en déprimant dans ma jeunesse, de ne pas trouver de
modèle à suivre. Puis j’ai rencontré le Christ et j’ai voulu suivre son chemin.
Un chemin tracé par des humains selon les mêmes critères basés sur la notion de
bien et de mal, de sacrifice, d’abnégation, de privation, de renoncement.
J’ai
procédé par élimination pour savoir ce que l’amour n’était pas et tenté de
vivre selon ma propre vision. Mais cette vision était axée sur un modèle que je
m’étais forgée selon des croyances, par comparaison, par élimination, un modèle
que je devais suivre pour atteindre le bonheur. Pour espérer être un jour
meilleure et donc heureuse.
Je
me disais que je m’aimerais quand j’aurais lâché toutes les addictions, quand
je ne serais plus dans la réaction, quand je pourrais être amour avec toute
vie.
Le
souci, c’est de projeter un idéal qui en plus ne sera jamais atteignable parce
que la joie ne dépend pas de ce que j’affiche, de mon comportement, l'amour s'exprime par l’acceptation totale de soi. Chaque fois que je veux définir ce que je suis
par comparaison ou selon un modèle, je ne suis pas moi-même et je nourris la
souffrance, le déni, le rejet de soi. Maintenant que j’ai confiance en la
source, en ce que je ressens, ce que m’inspire mon cœur, je simplifie les
choses et change les définitions.
Je
réfléchis comme un enfant de 4 ans dans le sens où je n’écoute pas les voix
conditionnées, les voix de la peur, mais le cœur. Tout ce qui est critique,
jugement, rejet, culpabilité, est contraire à l’amour et au lieu de croire ces pensées, je
reviens au centre, à la neutralité.
Je définis l’amour comme la vibration
source, l’essence de toute vie et le mouvement de la conscience. L’amour est
une force qui relie, motive, nourrit et vibre, c’est la force de la vie. L'amour c'est la joie de vivre, le désir de se mettre en mouvement, d'agir, de rêver.
Considérer les choses d’un point de vue vibratoire libère des croyances,
purifie la vision, le mental et l’émotionnel. Tout est mu et généré par
l’amour, le désir, les réactions, les stratégies, les comportements
inconscient, l’instinct de survie. Chaque geste est motivé par l’amour mais
très souvent c’est son contraire qu’on exprime parce que c'est notre inconscient qui mène la barque, le système binaire qui dicte le mode de pensée. Ou du moins les moyens utilisés
sont voués à l’échec, parce qu’on part du principe qu’on manque d’amour alors
on le cherche au lieu de le vivre.
On
pense qu’il faut le mériter alors qu’il faut juste se le donner, l’éveiller en
soi, le faire circuler sur tous les aspects de l’être pour qu’il puisse nous
combler.
Tout dépend de nous, de notre accord, de notre désir de manifester cet
amour envers nous-même. On a longtemps dit que c’était égocentrique mais ça
n’est que lorsqu’on est comblé de l’intérieur qu’on peut vraiment donner.
Oui
je me rabâche encore mais c’est tellement vrai, simple et tellement difficile à
vivre à la fois. C’est difficile parce que ça va à l’encontre de nos croyances
et conditionnements.
On nous a martelé sans cesse qu’il faut plaire aux autres
pour mériter le droit d’être aimé, qu’il faut être ceci, cela, selon le milieu,
les critères familiaux, culturels, religieux, moralistes.
En
considérant simplement le fait que l’amour est l’essence de tout être,
l’énergie vitale qui se déploie depuis l’espace du cœur, que c’est notre propre
matière première et qu’elle rayonne quand on l’autorise à le faire, la quête
est tout autre.
On ne cherche plus à combler un vide mais on purifie les corps,
on retire les voiles qui nous empêchent de le reconnaitre, de le sentir, de le
vivre, de l’être.
Je
vais encore me répéter mais c’est en laissant de côté tout ce qui n’est pas
notre vraie nature, notre être véritable, qu’on nettoie ces filtres et que
l’amour peut circuler librement. En cessant de juger, de critiquer, en osant
être vrai avec soi-même, en confiant à la source tout ce qui nous dérange, nous
incommode, nous questionne, on permet à la vibration d’amour et de lumière de
se manifester et de rayonner.
Il n’est plus nécessaire d’agir vers l’extérieur,
de vouloir plaire, de chercher à séduire, à gagner, à se valoriser, d’attirer
ou de rejeter, il s’agit d’être vrai pour soi-même, de se voir avec les yeux du
cœur. En reconnaissant lorsqu’on émane des pensées émotions sombres, on s’en
libère, on ne les croit plus, on ne les nourrit plus et lorsqu’on les confie à
la source, lorsqu’on ne s’y attache pas, lorsqu’on ne les considère plus comme
vraies, elles sont harmonisées naturellement.
La
plupart de nos pensées et de nos émotions viennent du passé, des
conditionnements et si on les observe on va constater que ce sont des voix de
nos parents qui continuent de résonner en nous comme des vérités.
En général
quand on s’en rend compte, on les rejette violemment et de cette façon on leur
donne une réalité, du poids, de l’intensité. On parle de la nécessité de
pardonner parce qu’au niveau énergétique, c’est libérateur. Dit autrement tant
qu’on a de la rancœur, de l’amertume, des regrets, on nourrit le passé, le rôle
de victime, on donne du pouvoir à ceux qui nous on fait souffrir, on reste liés
dans la douleur, attaché au passé qu’on revit indéfiniment. On ne
s’en libère pas en accusant l’autre d’avoir été bourreau puisque là encore, on
perpétue les jeux de rôles, on nourrit le passé, on porte la même vibration de
victime qui va continuer d’attirer des expériences similaires.
On ne peut nier
les faits mais on peut s’en détacher en arrêtant de nourrir les croyances, les
comportements, la vibration de victime.
Reconnaitre qu’une part de soi est en
souffrance et lui parler, ne pas la rejeter violemment en lui reprochant de
saboter notre présent, voir et ressentir cet enfant en soi depuis l’espace du
cœur, ressentir de la compassion pour qui on a été, libère le passé, la
victime.
Le fait de se confier à la source, c’est devenir conscient de ces
masques et de favoriser la connexion à l’âme, focaliser son attention sur le
cœur plutôt que nourrir la rancœur.
Quand on décide de ne plus se juger, se
critiquer, de confier à la source tout ce qu’on a sur le cœur, le lien avec
l’âme, la présence se renforce et devient l’ancre, la référence suprême.
On
peut en faire l’expérience à chaque instant, quand on cesse de bloquer sur quelque
chose, de focaliser sur ce qu’on juge inadéquat, la détente mentale,
émotionnelle et physique se manifestent immédiatement. Et on peut sentir aussi
que dès qu’on recommence à penser de façon négative, à se reprocher quelque
chose, la vibration redescend, le malaise apparait, la tension est présente.
En
prenant l’habitude d’observer les pensées, les émotions et de ne pas s’y
attacher, on verra à quel point on se martyrise, on se critique, on se
dévalorise, on lutte contre un aspect de soi, contre une pensée, une émotion,
une énergie.
C’est cette résistance, cette violence qui nous empêche de goûter
la paix, la joie, à chaque instant.
On a peur de s’aimer, de ne plus se juger
ou de ne plus avoir d’exigence envers soi parce qu’on pense qu’on deviendra mauvais,
qu’on sombrera dans l’orgueil, dans la flemme, ou dans la dévalorisation mais
ce sont des croyances et des conditionnements basés sur des fausses vérités.
Idem
quand on est addcit à quelque chose, on pense que pour s’en débarrasser il faut
se raisonner, se contraindre, faire des efforts, lutter contre soi, contre ce
qu’on appelle les côtés sombres.
Et c’est exactement cela qui nous éloigne de
l’amour parce qu’on entre dans le combat envers des aspects de soi qui ont des
besoins non reconnus, non nourris. On perpétue la souffrance, le drame, les jeux de rôle.
Par expérience, je constate qu'on se libère d'une addiction lorsqu'on est en paix avec elle et quand on reconnait qu'elle ne nous sert plus. Mais ça ne se fait pas dans la lutte, jamais, cela se réalise par l'acceptation, le lâcher prise, l'abandon du jugement, de la critique, de la culpabilité, de la honte.
L’enfant en soi s’exprime à travers les
émotions refoulées qui explosent pour être entendues mais cet être nous fait
peur parce qu’il semble incontrôlable.
On a peur de souffrir à nouveau mais la
peur est un leurre, elle vient de la mémoire de cette expérience.
C’est tout le
mécanisme de survie qui se met en branle. L’émotion est identifiée comme
mauvaise, on la bloque et ainsi on lui donne corps, les pensées associées s’y
ajoutent, la mémoire traumatique est réactivée et on s’identifie à cette vibration
qu’on tente pourtant de repousser.
Et plus on veut l’éloigner plus elle
grandit, prend de la place. Dans ces circonstances il sera difficile de ne pas
s’identifier au mal-être, à l’enfant en soi.
Si
on considère les choses d’un point de vue purement énergétique, l’enfant en
soi, c’est l’élan spontané, l’authenticité, il agit dans l’instant, sans
prévenir, au fil des ressentis internes. Il exprime tout ce qui a été mal vécu,
douloureux, tout ce qui a été vécu comme une injustice et dans l’isolement, donc
dans l’incompréhension, l’insécurité.
Le seul fait de laisser les pensées
émotions de l’enfant en soi s’exprimer librement, sans s’y attacher, sans les
contraindre, c’est comme si on accueillait l’enfant en soi, dans l’amour
lumière de la source.
On reconnait sa souffrance et le regard bienveillant
qu’on lui offre, le seul fait de l’accueillir, suffit à calmer les émotions, et
alors il pourra nous dire quelles sont ses croyances. Mais déjà dans l'accueil, la vibration du cœur, l'amour et la lumière, c'est plus d'amour et de compréhension, de paix et d'unité qui s'installent.
En ne bloquant pas
l’émotion, en la reconnaissant comme un souvenir qui appartient au passé, on va
pouvoir actualiser l’énergie, les croyances et changer la vibration.
On ne va
pas sauter de joie parce que lorsque l’enfant en soi est reconnu, il s’apaise
et le corps émotionnel se stabilise.
On va plutôt se sentir en paix, en communion
avec la source, dans une vibration d’unité, de compassion, de compréhension, on
se sentira soutenu, aimé sans conditions.
C’est
une sensation subtile indescriptible mais néanmoins tangible, réelle.
On a
tellement associé l’amour à la passion, à la souffrance même parce que
lorsqu’on aime on ajoute toutes sortes de peurs, de croyances qui donnent de
l’intensité aux émotions, à l’énergie, qu’on ne sait plus vraiment ce qu’est
l’amour.
Quand
on retire les peurs, les croyances, il reste une sensation de paix, de douceur
et il n’y a plus d’attachement envers untel ou une telle. On retrouve l’amour
impersonnel, celui de l’enfant qui va vers tous sans aucun à priori et avec la
joie suscitée par la rencontre avec un autre. Un autre qui est perçu comme un
autre soi, une autre forme, à la vibration commune, reconnu ainsi comme un égal.
Un
autre qui est aimé pour sa différence, sa singularité et la richesse de
l’échange qu’apporte la diversité.
L’enfant n’intellectualise pas cela, il le
vit naturellement, spontanément, dans l’instant. Nous pouvons retrouver cet état d'être,
ce même élan en permettant à l’amour de rayonner à l’intérieur en direction de
l’enfant en soi. Ce qui revient à porter un regard rempli de compassion pour
l’adulte qui a un comportement infantile.
Lorsqu’on peut sentir cette
compassion, ça n’est plus le mental qui observe et juge, c’est l’âme qui
regarde et embrasse. Peu à peu on va s’identifier davantage à ce regard
compatissant, à cette vision dépourvue de jugement et on pourra constater les
changements dans notre comportement, notre entourage, les situations du
quotidien.
Nous sommes l’âme mais pour le savoir il nous appartient de porter
ce regard bienveillant sur soi-même, sur tous les aspects conditionnés, forgés
par la vie, les autres. Même si cela se fait par la confidence envers cet
aspect de soi, chaque fois, la communion qui s’installe révèle la vibration de
la source, l’unité et la paix que nous sommes originellement et éternellement.
« Aimez-vous comme vous êtes » Jérôme
Matanaël
Voilà une métaclef qui résume l’essentiel et qui
comme toujours semble tout autant simple que compliqué d’un point de vue
mental.
S’aimer vraiment, ça veut dire quoi, comme il le dit, s’accueillir.
C’est de l’énergie dont il est question et peu importe comment on est dans la
joie, par quel moyen, ce qui nous élève, c’est ce qui nous rapproche aussi de
l’être véritable qui est joie d’être, paix et acceptation.
Tout ce qu’on ajoute
à cela n’est qu’une vision mentale qui nous éloigne de l’amour et de la
lumière. Qui fait qu’on ne vit pas sa vie, on projette au lieu d’être.
En ce moment, je libère les émotions du sauveur, de
l’esprit de vengeance qui n’est pas nécessairement exprimé par de la violence
envers les autres mais qui l’est toujours envers soi.
Lorsqu’on rejette ce
qu’on porte, ce qu’on pense de négatif à propos de soi, de son passé, on le
nourrit on s’y attache et on se fait violence.
Ce film de 6 heures est un bon
moyen d’observer les réactions et de les laisser s’écouler naturellement, sans
s’y attacher. Lâcher la joie ressentie lorsque le méchant est puni et sentir
aussi la compassion qui vient lorsqu’on suit le parcours de chacun, lorsqu’on
voit que chacun agit selon ses moyens, sa sensibilité, ses croyances, ses limites.
Comment tout être évolue, change et comment l'amour perdure. L'illusion de guérir par la vengeance et la puissance du pardon.
Puis ce choix de libérer le corps émotionnel, la mémoire traumatique, les jeux de rôles via les films est inspiré par l'âme qui sait que pour le cerveau la réalité et l'imaginaire sont une seule et même chose.
Le cerveau ne fait pas la différence entre un film et la réalité dans le sens où il va y réagir également, activer certaines émotions et à travers elle nous donner l'occasion de revenir à la paix, la neutralité.
Ce choix nourrit la légèreté d'être et libère de l'idée de sacrifice, de la croyance en la nécessité de souffrir pour se libérer du passé.
Les régressions dans les vies antérieures sont à mon sens une façon de nourrir les jeux de rôles, de s'identifier à l'ego, au passé ou à ce qui est superficiel, qui en plus ne nous appartient pas. On nourrit les mémoires traumatiques, on s'identifie à l'âme à travers la souffrance, on se prend pour un sauveur mais c'est encore une vision très égotique, duelle. Toute forme d'attachement nait de l'identification à l'ego qui se croit séparé et en danger. Même si le fait d'élever sa vibration impacte les émanations de l'âme, l'inconscient et la conscience collective, ça n'est en aucun cas l'ego, le mental, qui agissent, cela concerne l'âme. Le choix de suivre le cœur incombe à l'individu mais ce qui en résulte au-delà de sa propre sphère ne le concerne pas.
Il faut bien comprendre que les
conditionnements, les croyances et les stratégies de survie, sont des
mécanismes inhérents à l'humain auxquels on n'est pas obligé de se
soumettre. C'est ici que notre conscience et notre pouvoir créateur s'exerce.
L'âme ne souffre pas, elle fait des expériences pour connaitre, reconnaitre, et elle inspire l'individu à chaque pas. Elle ne juge ni ne condamne, elle s'exprime à travers la joie, le désir, elle aime de façon inconditionnelle. Elle guide, éclaire, accompagne, nous enseigne la sagesse en accord avec l'esprit, la conscience Unifiée.
LE COMTE DE MONTE CRISTO (1998) Gérard Depardieu
Développer l’indulgence, la tolérance envers soi, c’est s’offrir l’amour pur
dont on pense manquer. C'est faire acte d'humilité en reconnaissant que nous ne sommes pas infaillibles et lorsqu'on reconnait et qu'on accepte tout ce qu'on porte, on grandit dans la capacité d'aimer. On comprend alors que le principe créateur est régit par l'être véritable. Lorsqu'on lâche la culpabilité, la honte, les notions de devoir et d'obligation, on se libère de l'orgueil, de l'excès et de la souffrance, on se libère de la lutte, on va vers l'unité.
Je parle beaucoup de libération émotionnelle parce que
je peux constater combien je m’allège et trouve la stabilité, la paix durable,
dans cette fluidité, dans le fait de ne rien retenir. Une paix profonde et la
joie de se sentir libre, de s’autoriser à l’être. Le pouvoir de créer selon l'élan du cœur est porté par la vibration de la Joie d’Être.
La joie est un moteur de
création formidable et tout ce qui la nourrit favorise et facilite notre
croissance. C’est une énergie qui aligne tous les corps à la vibration de la
source et en un éclat de rire, le taux vibratoire s’élève. Le rire spontané et
joyeux, l’autodérision sans cynisme, sans jugement, sans mépris, a le pouvoir d’être
contagieux et d’élever tout le monde à la même hauteur.
Tout comme les larmes
détendent le corps physique et sont le signe d’un lâcher prise au niveau
mental, la joie, le rire, dilate la rate, ouvre le diaphragme, détend tout l’organisme
et l’onde qu’il propage atteint chaque cellule.
Ce sont deux états qui élèvent
le taux vibratoire, ouvrent l’esprit et le cœur, exprime l’humilité et la
gratitude à la fois. Quand on choisit le rire, on est libéré du drame, de l'illusion. Et quand on passe du rire aux larmes, c’est le signe que
le corps émotionnel se stabilise, que des libérations s’effectuent, que la
mémoire se vide et que ce corps subtil s’ajuste.
On crée alors non plus des drames, des "scénarii catastrophe" mais on est guidée par la Joie qui est notre nature véritable.
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr