Comme
chaque fois que je passe par des moments de lâcher prise et que j’y arrive, il
en résulte toujours une ouverture de cœur et de conscience, j’ai une patate d’enfer,
ce matin ! Je laisse les mots venir naturellement et celui –ci « enfer »
est posé pour exprimer le caractère puéril de l’interprétation que la majorité des
gens s’en fait. Il n’y a d’enfer que l’état d’esprit dans lequel on se situe
quand on se critique, quand on se juge, que l’on ferme son cœur à l’immense
amour inconditionnel dont la puissance est infinie. L’enfer, c’est la
matérialisation des peurs, des énergies lourdes que tant d’êtres humains aiment
à nourrir. Je ne blâme personne puisque j’ai passé les trois quarts de ma vie à
porter des énergies négatives, de basses
vibrations et ayant quelques éclairs de lucidité provoqués par le bien-être
physique induit par les drogues qui amène une forme d’ouverture de cœur. Bien
que celle-ci soit artificielle, elle m’a permise de trouver un équilibre
souffrance/plaisir pour maintenir mon envie de rester sur terre.
L’ignorance
de ce que nous sommes, nous plonge dans une obscurité telle qu’il devient
difficile de discerner la clarté dans ce que nous vivons. L’expérience et le
vécu revisité, le recul que nous prenons, nous permettent d’y voir que l’amour
possède des vertus extraordinaires et que même nos ombres ont constitué un
chemin qui nous a amené à ouvrir notre cœur et en même temps notre conscience.
Nous nous infligeons un parcours difficile alors qu’il suffit de retrouver l’innocence
de l’enfant pour renaître à notre véritable nature. Mais bien évidemment l’ego
qui se plait à se la jouer ne saurait se satisfaire de ce positionnement,
amenant toujours à inspirer des pensées du style : « tu es adulte, tu
ne peux pas te permettre de perdre la face », « tu dois contrôler tes
émotions », « tu ne peux te dévoiler »...mais que craint-il en
vérité ? D’être nu, de voir la noirceur intérieure ? L’ombre est
lumière mais cette connaissance est uniquement accessible à ceux dont le cœur est
rempli d’amour inconditionnel, ceux qui comprennent que tout être humain est aussi
divin et en recherche d’amour.
J’ai
douté de la légitimité de mes propos de ces derniers jours, à me dire que c’était
un peu égocentrique d’affirmer s’aimer à ce point puis comme je sais que c’est
ce qui peut guérir toute personne, toute âme, je me suis dit que j’avais bien
fait.
De même
que d’affirmer "communiquer" avec les défunts peut être interprété par la
majorité des gens comme une capacité douteuse. La mort est si taboue et elle
fait tellement peur que le simple fait d’en parler suscite toutes les
réactions.
De l’incompréhension, à la suspicion en passant par la jalousie,
toute la palette des émotions est ainsi étalée et il faut une certaine
assurance en soi pour se maintenir sur ses positions, ne pas être déstabilisé
par le doute. Mais comme rien n’arrive par hasard, en considérant que chaque "épreuve"
est une belle occasion de s’élever, le centrage dans le cœur éclaire de la
meilleure des façons remplaçant le doute par une certitude amplifiée. De même
que ceux qui réagissent à mes propos peuvent y voir par effet miroir, leurs
propres peurs, limitations et le signe d’un manque d’amour de soi.
C'est là où je me dis que toute réaction, qu'elle soit positive ou négative, a le pouvoir d'élever et en cela, tout échange est une aubaine. Chacun peut y trouver une occasion de grandir. En s'affirmant, on pousse les autres à faire de même et au bout du compte, chacun gagne en autonomie. Le pire serait l'indifférence.
La confiance en soi naît de l'acceptation de tout ce que l'on est et dès lors, il n'est plus question de crédibilité puisque chacun est dans sa vérité.
La
crédibilité est à revisiter. Bien souvent, dans l’ancien monde, on se contentait
de croire une personne qui affichait de nombreux diplômes, des formations
auprès des plus "grands", des plus reconnus qui eux-mêmes tenaient leur
crédibilité d’une certaine élite qui s’élisait selon sa lignée, son rang. Les
fils de médecins sont médecins, les fils de généraux seront comme papa...La
passation d’un savoir théorique sanctionnée par le culot de ceux qui se sont
octroyé le pouvoir.
Mais la connaissance intellectuelle est accessible à ceux
qui peuvent se la payer. Elle ne détermine pas l’intelligence mais elle est une
somme de connaissances approximatives qui ne font que légitimer des
comportements de dominance injuste.
Il en va
de même pour la connaissance dite "spirituelle". Ceux qui ont le courage
de leurs opinions signeront de leur nom, en gardant à l’esprit que l’erreur d’interprétation est possible
et que ceci permet de garder une certaine humilité qui préserve des pièges de l’ego.
De même que le fait de savoir que chacun possède les mêmes capacités, le même
potentiel amoureux, les mêmes attributs divins, permet de ne pas se sentir "spécial".
Ce n’est qu’une question de connaissance de soi qui ne demande que de vouloir être
soi-même et transparent.
Le besoin de se sentir extraordinaire n’est suscité
que par la peur de ne pas pouvoir justifier son salaire mais là encore, c’est
un manque de foi en l’univers et ses lois. L’abondance est partout, pour tous.
Ce n’est que la peur du manque et l’illusion de la séparation qui ont amené les
humains à créer des classes sociales.
Tout
être humain peut accéder à la connaissance universelle qui émane du cœur. L’ouverture
de ce centre garantit celle de la conscience qui capte alors les énergies de
lumière diffusées par les plus hautes sphères. La lumière étant de l’information,
elle se diffuse naturellement en chacun et pour cette raison, quand des vagues
arrivent sur la planète, elles touchent tous ceux qui ont suffisamment de
sensibilité pour y être réceptif.
Mais le cœur
ne suffit pas non plus. Il reçoit, certes mais c’est ensuite l’esprit qui
interprète et c’est là que ça se corse. Si la personne qui reçoit, manque de
confiance en elle née de l’amour inconditionnel de soi, l’ego va compenser cette
carence en interprétant les infos à sa façon.
Il est
essentiel d’avoir suffisamment de capacité à discerner si l’ego traduit le ressenti du cœur ou s'il cherche à s'affirmer, s'enfler. Pour ce faire, un regard honnête et lucide sur
soi-même est nécessaire. De plus qu’une confiance totale en l’univers et l’aspect
divin de soi.
Le doute
est un outil qui est à double tranchant. Il peut amener à élargir son cœur et
sa conscience tout comme il peut enfler l’orgueil. Il est le signe que nous entrons
dans une dimension de soi, jusqu’alors inconnue. Plutôt que de chercher à
comprendre par le raisonnement intellectuel, il vaut mieux amplifier sa foi en
lâchant prise, en laissant la vie se charger de nous confirmer ce en quoi nous
croyons, par des synchronicités et par le langage du ressenti physique.
Tout le
monde est sensible aux énergies mais comme la compréhension de celle-ci passe
par le mental, il est utile de se focaliser sur le cœur et de se cocooner dans
les moments de doute. Nous avons le libre arbitre et sommes maîtres de nos
choix.
Quand
les choses coulent telle une rivière, il n’y a pas de doute que notre âme nous
parle, qu’elle nous délivre des messages. Pour être sûr de l’origine de l’info
reçue, il faut regarder objectivement à quoi ça sert.
Si ce
que nous recevons sème la confusion, c’est que nous ne sommes pas prêts à
entendre et qu’il nous faut libérer des peurs. Si celle-ci nous amène à nous
sentir au-dessus des autres, c’est que notre ego l’a interprétée, qu'il veut se l'approprier. Si au
contraire, le cœur s’expanse et le bien-être s’installe, on peut alors
considérer que ce que nous ressentons peut être utile à nous-mêmes et aux
autres.
Tant qu’on
reste dans la dimension de la dualité, croyant fermement aux notions de bien et
de mal, tant qu’on est dans des rôles de sauveurs, on peut douter de l'intérêt
des infos reçues. Si ce que nous percevons divise, sépare, catalogue, exclue et
nous maintien dans la croyance que nous sommes élus, que nous sommes des êtres
spéciaux, au dessus de la majorité, on peut se dire qu’on est la proie de
quelque plaisantin de l’autre monde qui se plaît à se sentir exister en semant
le doute. Celui qui est prisonnier de ses propres croyances restrictives et
limitatives, qu’il soit dans le monde des vivants ou celui des esprits, fera
tout pour avoir du pouvoir sur les êtres qui sont sur la même fréquence afin de
ponctionner leur énergie.
La
lumière et l’amour sont des énergies vivifiantes, revitalisantes et l’état du
corps physique est un bon indicateur. Si on se sent "vidé", c’est que nous
avons eu affaire à quelque entité dépendante de l’énergie d’autrui.
Pour
cette raison, l’autonomie affective préserve de ce genre de vampirisation. De même
que la confiance en soi, la capacité à discerner par le cœur, protège de toute
intrusion.
Une
chose essentielle, est de ne pas vouloir accéder à la connaissance du monde ou
des mondes, avant de se connaître soi-même. C’est par la connaissance honnête
de soi que l’on donne la possibilité à notre aspect divin de se manifester.
Celui
qui se regarde sincèrement et arrive à aimer tout ce qui l’habite, aura la même
vision de l’extérieur et recevra l’inspiration de son cœur tout naturellement.
Une
information mal interprétée peut être destructrice. Elle peut amener celui qui la
reçoit à s’éloigner de son centre et à rester coincé en périphérie, dans la zône
de l’ego. Il est important de rester humble tout en étant sincère. Notre âme connaît
le choix de notre incarnation et nous guidera en fonction de celui-ci, révélant
le chemin, à mesure que nous intégrons l’unité intérieure et que nous
comprenons que l’humanité est UNE.
Tant que
nous croyons être victime, impuissants, inférieurs, supérieurs, plus
intelligents, plus éclairés...Nous sommes dans un schéma duel qui nous
maintient dans l’ignorance de notre vraie nature. Nous restons dans la troisième
dimension condamnés à passer du rôle de victime à celui de bourreau puis celui
de sauveur, selon la force de notre ego.
Pour
sortir de ce cycle, l’amour inconditionnel est l’unique voie qui demande la
neutralité. Mais la neutralité n’est pas le fait de se laisser écraser par
ce qui nous entoure. Elle naît de l’association équilibrée du cœur et de l’ego,
de la reconnaissance que les énergies apparemment opposées, sont en fait
complémentaires et créent le mouvement de la vie.
Bon, je
recommence à radoter !
J’ai
prévu d’aller voir une voisine qui est en clinique depuis le début de la
semaine. Connaissant ma "sensibilité" naturelle aux énergies extérieures,
j’ai attendu d’être capable de les diriger, de ne pas en être le jouet. Je ne
dis pas non plus que je maîtrise la chose mais je suis beaucoup plus apte à ne
pas me laisser envahir.
Il n’est
pas question de se protéger puisque ce serait exprimer la peur d’être agressée
mais plutôt de changer son regard sur ces phénomènes.
La
connaissance de la loi d’attraction et de la puissance des pensées ajoutées à
celle de la suprématie du cœur et de la loi du libre arbitre sont nécessaires.
Être capable de se dire que l’on n’est jamais à l’abri de l’erreur permet de se
tourner vers son cœur en cas de doute.
Photo trouvée sur MSN la chaîne verte.