Auteur inconnu |
Encore
réveillée à 3h, je n’ai pas pu me recoucher tant je commençais à réfléchir, en
reprenant les événements d’hier puis en les revisitant, avec le recul favorisé
par une courte mais néanmoins, régénérante nuit de sommeil. Je constate que plus
on s’ouvre à la lumière, plus on élargit son cœur et plus on en reçoit. La
source agit toujours de la même façon et l’humain divin y réagit selon son
degré de conscience et sa capacité à l'accueillir. En général, les gardiens intérieurs, ces parts de nous qui
font en sorte de préserver un semblant de paix, empêchent que la lumière
soit trop violente et on peut les remercier d’avoir ce réflexe. En effet,
recevoir et intégrer la lumière de la source, n’est pas sans effet, ça peut
produire un choc puisque qu’on voit tout ce qui est en soi. Tout comme le
soleil de midi qui s’infiltre par la fenêtre révèle le voile de poussière sur
les meubles, qui était invisible la veille au soir, la lumière de la source
révèle les ombres que nous nous efforçons de dissimuler ou de refouler
inconsciemment ou volontairement. Ce qui est magnifique avec cette lumière
divine, c’est qu’elle est chargée d’amour et lorsqu'elle s'infiltre par le cœur,
les prises de conscience se réalisent alors en douceur. Plus nous ouvrons notre cœur par l'acceptation de ce qui est, et plus nous avons de facilité à l'intégrer.
L’humain,
lorsqu’il veut ouvrir la conscience des gens, s’y prend très souvent de façon agressive pensant que l’impact sera plus fort donc plus efficace; Le
drame, c’est qu’il n’en est rien, au contraire ceux qui reçoivent des infos
assénées avec violente, par réflexe naturel, érigeront un mur afin de se
protéger. Les uns comme les autres, étant fragiles émotionnellement, les
réactions sont forcément tranchantes de part et d’autre. Il s’en suit des
conflits, des discussions à n’en plus finir où chacun affirmera ses convictions
avec fermeté puisque c’est justement celles-ci qui constituent la base de leur
personnalité.
"Facebook TransLight" |
Lorsqu’on agit à partir du corps émotionnel c’est bien souvent
parce que celui-ci est à fleur de peau, blessé et la raison ne peut alors jouer
son rôle de manière efficace. Un corps émotionnel à vif, c’est l’expression
d’une douleur profonde, c’est l’expression d’un enfant intérieur blessé, qui
crie au secours face aux multiples injustices du monde. Sa souffrance est telle qu’il
réagit automatiquement à tout ce qui va réveiller sa douleur et l'amplifier. Ses
gardiens interviennent alors en défenseurs voulant légitimement
le préserver, en usant de stratégies basées sur l'instinct de survie.
Le
problème, c’est que tant qu’on n’est pas en son cœur, tant qu’on n’a pas guéri
en partie cet être fragile que nous sommes tous en dedans, tant qu’on ne
sait pas accueillir ses émotions, on ne peut réfléchir de façon sereine et nos
cris, notre révolte amplifieront les douleurs au lieu de les atténuer. Puisque le nombre d'injustice sur terre est immense et croissant, c'est une lutte vaine, constante et fastidieuse qui très souvent nous amène à constater que nous sommes impuissants.
La seule
révolution qui en vaille la peine, qui soit efficace, c’est le mouvement qui
consiste à se tourner vers l’intérieur.
Selon ma
façon de prendre parti, de réagir, de me révolter, je peux connaître l’état de
mon enfant intérieur, savoir ce qui le fait encore souffrir tout comme je peux voir
comment je gère mon corps émotionnel.
La révolte et la provocation, sont des
modes expressifs de l’enfant dont les blessures ne sont pas guéries puisque dès
qu’on accepte de regarder ses émotions en face, qu’on cherche à guérir nos
blessures considérant que nous sommes responsables et capables de le faire, le
point de vue sur l’extérieur change à mesure qu’on libère les masques qui nous
maintenaient dans des rôles. Ces masques étant des protections, ce n’est qu’en
ayant beaucoup d’amour pour soi, d’indulgence pour nos fragilités, nos
douleurs, que l’on peut changer sa vision, guérir et les délaisser sans crainte. Quand on prend conscience
que notre perception est directement liée aux déséquilibres internes, aux
blessures, que nous sommes créateurs de notre monde, que nous avons le
pouvoir de nous guérir, et que c’est notre unique mission sur cette terre que
de prendre en charge notre être intérieur, on cesse d’accuser les autres.
Lee Harris |
L’acceptation
de ses propres ombres, de sa colère, de son injustice envers soi-même, de toute
émotion issue de la peur et du manque, permet de relativiser les choses et de
comprendre que tout en nous cherche l’équilibre. Nous avons un grand pouvoir
sur nous-même, c’est celui d’aimer tout ce que nous sommes puisque
l’acceptation de l’ombre permet automatiquement la révélation de la lumière.
Ainsi, celui qui accueille ses émotions, qui a de la tendresse pour l’enfant
intérieur, vivra des expériences magnifiques d’ouverture de cœur et de
conscience qui lui permettront de connaître sa véritable nature divine et de
reconnaître la connexion permanente et éternelle avec la source.
C’est la seule
révolution qui soit bénéfique et utile. Il n’est pas question de violence
envers soi, tout au contraire, il s’agit d’être dans son cœur de se voir à
partir de ce centre qui permet de considérer que tout en soi est légitime et que
le chaos nait de la peur. Le fait de s’aimer vraiment, de choisir de vivre à
partir du cœur plutôt que de la peur, de l’instinct de survie, amène la
guérison et la compréhension.
J’ai pu
constater, en allant sur Facebook, que chaque fois que je réagissais en
écrivant un commentaire révolté, que je
nourrissais l‘esprit de confit, ça révélait un conflit interne et en cela, c’est
un bon moyen de mesurer que les masques sont encore utilisés de temps en temps.
Je me tourne alors vers l’enfant intérieur et tente d’établir le dialogue.
Je
ne force rien parfois même je me contente de respirer calmement et profondément
afin de libérer la charge émotionnelle et de pouvoir ainsi réfléchir de façon
neutre. Je me rends compte que j’ai encore du mal à ne pas me révolter dans
certaines circonstances mais comme je sais que c’est loin d’être la solution,
puisque ça ne fait qu’entretenir l’esprit de lutte et de division, je reviens au centre et retrouve la paix.
La force des
gens de pouvoir, c’est de maintenir le peuple dans l’illusion de la séparation
en les divisant en catégories et en faisant en sorte de les opposer. C’est
une tac-tic qui ne date pas d’aujourd’hui puisqu’elle est très efficace. J’avais
publié un article qui décrivait le plan de manipulation des masses en 10
étapes. Mais ce processus se vit aussi à l’intérieur de soi et tant qu’on
continue de ne pas vouloir prendre en charge son corps émotionnel, tant qu’on
est dans le déni, le refoulement, on ne peut que se laisser manipuler par
l’extérieur et tomber dans le piège.
Tant qu’on est divisé intérieurement, on
le vivra aussi dans le monde et plus on sera en révolte contre l’extérieur plus
ça sera le reflet de notre monde intérieur. Réaliser l’unité intérieure par
l’acceptation des forces complémentaires permet d’unifier le divin et l’humain,
le masculin et le féminin, de devenir complet, autonome et responsable. Les
enseignements du Christ sont clairs même s’il utilisait beaucoup de métaphores.
Quand il dit qu’il n’y a pas d’ennemis, il parle aussi et avant tout du monde intérieur.
Quand il dit de cesser de juger, d’accuser, il le dit en connaissance de cause.
Lorsqu’on juge, c’est que quelque chose en soi est rejeté, détesté ou ignoré.
Keptelenség.hu |
Retrouver
son vrai pouvoir, celui d’aimer sans conditions, s’applique avant tout à
soi-même. Lorsqu’on comprend que la notion de bien et de mal est une stratégie
qui créé la séparation dans le but de trouver l’équilibre, on peut alors avoir
une vision plus claire des choses. La stratégie consiste à ériger un mur autour
de l’enfant intérieur, autour de son cœur, afin de se préserver de la douleur.
Se couper des émotions est aussi une façon de se protéger. Mais c’est aussi ce
qui nous empêche d’être complet, d’accéder à notre essence divine, de connaître
notre véritable nature et notre pouvoir divin. Puis quand on voit que ces
stratégies nous ont tout de même permise d’être debout et même si nous avançons
alors avec œillères et béquilles, on se contente du fait d’être tout simplement
en vie et capable maintenant d’ouvrir les yeux, de connaître la vérité sur soi
et sur le monde.
Les
énergies de la source sont puissantes en ce moment et chacun les intègre selon
sa capacité à aimer, à s’accepter et à choisir l’amour plutôt que la peur. Nous
fonctionnons intérieurement soit à partir du cœur, soit à partir de la peur.
Chacun de ses « positionnement » nous amène sur deux voies totalement
distinctes créant une vie magique ou totalement chaotique.
Notre choix est là,
le libre arbitre s’exerce ici à ce carrefour.
Je constate qu’en choisissant
l’amour, ma vie est beaucoup plus douce, mon monde intérieur est en paix, les
stratégies de division, d’opposition laissent la place à l’unification et je me
sens de plus en plus puissante.
Mais c’est par l’acceptation que je retrouve ma
souveraineté, non en ayant raison par rapport aux autres ou même en cherchant à
imposer mon point de vue, à argumenter jusqu’à gagner le "combat". Je sais qu’il
est inutile de vouloir convaincre, que seules les prises de conscience
permettent à un individu de s’ouvrir à sa vraie nature aimante, que chacun est
maitre, souverain dans ses choix et que personne d’autre que lui, ne peut
utiliser son libre arbitre.
Vouloir éveiller les consciences est possible quand
on est dans la paix intérieure, quand on sait que notre pouvoir sur l'extérieur est très limité
et que très souvent c’est l’exemple qui est le plus parlant. Mais tout ceci
n’empêche pas d’informer. Ce qui es délicat, c’est de savoir le faire sans
susciter la colère, la révolte, sans éveiller la peur et la culpabilité chez la
personne qu’on tente d’éclairer. Pour ces raisons, j’ai choisi de témoigner de
ma foi, de la façon dont l’humain fonctionne, du potentiel de chaque humain
divin, de sa liberté d’être et de choisir...
Quand une personne trouve sa
lumière, quand elle comprend qu’elle est souveraine de ses choix, elle peut
alors devenir responsable de sa vie et créer dans la paix, l’amour et la joie.
Là se trouvent la liberté, la joie, l’épanouissement.
Accuser
l’extérieur, c’est une stratégie de défense du mental qui détourne le regard
pour ne pas dévoiler les gardiens de l’enfant intérieur. Il fonctionne à partir
de la peur, de façon instinctive, réflexe, comme s’il était programmé ainsi et
tant que nous sommes inconscients, ça nous maintient en vie.
Plus on sort de
l’inconscience, de l'illusion et plus on peut agir sur ces réflexes, en décidant de reprendre les
rênes de notre vie. Puisque le choix c’est de décider de se laisser guider par
l’inconscient ou de devenir responsable de soi, conscient.
Félix Baumgartner prêt à s'élancer dans le vide, photo de Wolfgang Luif |
Je
radote ! L’image d’un rond point me vient, avec deux voies de sortie et
tant qu’on ne fait pas le choix, on tourne en rond. Nous sommes le conducteur
de notre véhicule, le passager à côté, ne peux pas tourner le volant à notre
place mais il peut nous dire où mènent ces deux routes. Il faut qu’il ait lui
même parcouru les chemins pour nous en indiquer le sens et la destination.
Il peut nous raconter son voyage, nous donner envie de faire un choix plutôt
qu’un autre mais ne peut pas s’engager à notre place.
Il n’y a donc aucun
sauveur, seulement des copilotes, des guides dont le pouvoir est limité. C’est
une très bonne chose parce que ça garanti à chacun son droit à la liberté, sa
souveraineté. Croire qu’on peut sauver quelqu’un ou choisir à sa place,
reviendrait à ce que le copilote s’asseye sur les genoux du pilote. Le résultat
serait très périlleux ! Les deux
risqueraient de se manger un mur, de ne plus distinguer les voies. Le pilote
perdrait le contrôle de son véhicule et le copilote serait dans l’abus de
pouvoir. Or pour conduire, il faut avoir la vue dégagée, utiliser ces deux
mains, en même temps que ces pieds et les mouvoir dans la cohérence afin
d’avancer.
On ne peut avancer en accélérant et en freinant en même temps mais
c’est très souvent ce que l’on fait. La meilleur façon de se faciliter le
voyage, c’est de ne pas se crisper au volant, de se laisser porter par le
véhicule dans la confiance qu’il répondra toujours à la direction que nous
choisissons de prendre. Notre seul pouvoir sur notre véhicule, c’est d’en
prendre la direction et de choisir son mode de conduite. De même qu’il nous
incombe de l’entretenir en essence, en huile et en eau afin qu’il nous mène
sans risquer de tomber en panne ou de s’user avant l’heure. Nous devons
surveiller les niveaux et s’assurer que l’apport d’essence, d’eau et d’huile
permette au moteur de fonctionner correctement. Ainsi, tous les éléments du
moteur constituent nos corps subtils, les liquides ; la nourriture dont
l’essence est l’amour et l‘électricité peut représenter l’énergie de lumière,
de l’esprit, de la source qui donne l’impulsion.
Je
reçois les vidéos d’Isabelle Padovani dès qu’elles sont mises en ligne parce
que je me suis abonnée à sa chaîne sur Youtube et ces derniers jours, j’ai
refusé de les regarder puisque trop souvent, elle suscitait le trouble en moi. Puis, hier, considérant que mes convictions et ma foi étaient suffisamment
ancrées, j’ai regardé les trois d’un coup. Finalement ça m’a confortée dans ce
en quoi je crois de plus en plus, à savoir, la capacité d’auto-guérison en
chacun. Un passage du nouveau testament revenait régulièrement ; "il vous sera
fait selon votre foi". En effet, nous recevons selon nos convictions profondes et si
quelqu’un est persuadé de pouvoir guérir en unifiant tout ce qu’il est, il le
peut.
J’ai tellement vécu dans la peur enfant, que ça a créé une méfiance
instinctive envers les humains. Je me suis naturellement tournée vers les
animaux, beaucoup plus spontanés et ce lien m’a permis de nourrir l’amour
intérieur tout en développant la relation à mon âme. J’ai bâti ma personnalité
selon mes propres rêves et suivi mon cœur en toutes circonstances, au mépris de
la raison commune dans bien des cas.
Auteur inconnu |
Ce "positionnement" m’a permis
d’acquérir de la force, et de forger une personnalité individualisée. Le danger
aurait été de me fermer au monde et c’est ce que j'ai fait pendant trente ans,
en me coupant de mes émotions, afin de ne pas être sensible à celles de
l’extérieur en même temps.
La foi en l’humain divin et plus particulièrement au
christ intérieur m’a guéri de deux hépatites ce qui m’a permis de savoir que je
pouvais réaliser des miracles par l’amour. J’ai compté sur la force de ma foi
et l’assurance d’être constitué d’amour et de lumière, en affirmant la
connexion à l’âme, au cœur.
Depuis
deux ans, j’ai enfin reconnu les blessures de l’enfant intérieur et une
connexion s’est établie. A mesure que j’accorde de l'attention, de l'amour, de la tendresse à
tous les aspects qui me constituent et plus particulièrement que j’apprivoise
mon enfant intérieur, les guérisons affectives, psychiques, émotionnelles, énergétiques se
succèdent.
Même si
parfois, c’est difficile, le fait de guérir de l’intérieur me permet
d’acquérir plus d’autonomie et sur ce parcours de guérison, j’acquiers ma
souveraineté.
Le
gardiens de l’enfant intérieur n’ont jamais accepté le dialogue avec quelqu’un
de l’extérieur mais se laissent influencer par ce que je peux leur dire. Plus
ils voient ma bonne disposition à prendre en charge l’enfant et plus ils
abandonnent la garde. Quand ils "sentiront" que je suis suffisamment compétente, il pourront se détendre, lâhcer prise à leur tour.
Là où je ne suis pas d’accord avec Isabelle Padovani,
comme je l’ai déjà dit, c’est que je suis convaincue de pouvoir dialoguer
avec tous les personnages intérieurs et de les faire « évoluer » en les reliant ensembles et à ma présence divine. Je
suis aussi persuadée que l'enfant intérieur peut devenir mature à mesure que
je le traite avec amour et que la fusion de réalise.
Ce n’est pas uniquement la foi qui me pousse à y
croire mais aussi le constat que toute vie est naturellement en expansion, que
tous dans l‘univers est en perpétuel évolution, transformation et s’éloigne de
la source originelle pour mieux y retourner.
Selon ce même mouvement, tout en
soi est amené à évoluer, à grandir. La mort n’est qu’un passage naturel qui
participe à ce même mouvement éternel.