6
octobre
La journée d’hier a encore été en dents de scie tout comme lundi !
Pendant le week-end, j’ai eu l’occasion à plusieurs reprises de réconforter,
d’aider. Ce n’est pas exceptionnel puisque je suis plutôt
empathique en général mais cette fois-ci, j’ai doucement glissé dans l’orgueil.
L'envie de devenir autonome financièrement et le fait de savoir que mon âme me pousse en ce sens depuis toujours est difficile à concilier parce que je ne veux pas le faire selon l'ancien modèle; par des stratégies marketing, les stratégies de l'ego... et il me faut donc lâcher le rôle de sauveur, innover, enfin faire confiance à la vie, au divin, à tout ce que je suis, pour y parvenir...
Je me suis identifiée au rôle du sauveur sans m’en rendre compte. Puis,
quelques détails apparemment insignifiants m’ont révélé ce comportement. Notamment
le fait que mon ton change dans l’écriture, en effet quand je commence à jouer
les ‘maitresses d’école’, c’est que je suis en plein dedans, identifiée à celle
qui sait…alors que je donne ma vision des choses, partage mon expérience, ma
vérité. D’un autre côté je suis convaincue de la valeur de mon intuition et
de l’interprétation des faits, c’est donc difficile de parler au conditionnel. Encore
une question de juste milieu, de centrage.
Toujours
est-il que j’ai dégringolé dans l’auto-critique, l’auto-accusation, je m’en
suis pris à l’ego, puis aux circonstances extérieures qui ont été chaotiques en
fin de semaine selon les infos que je ne regarde jamais habituellement. Sans
parler du temps qui passe de l’ensoleillement à la pluie, et inversement, sans
raisons naturelles. D’ailleurs, hier il y a eu des orages, et la nuit d’avant, il
faisait plus de 20° à 23h…
J’ai
pu vérifier la loi d’attraction dans la liste interminable de mes défauts, (de
tout ce qui est négatif dans ma vie), qui n’en finissait pas de
s’allonger !
Lundi, en fin de soirée, j’étais au plus mal malgré la
méditation et les efforts pour retrouver l’harmonie intérieure.
Il a fallu que
je reconnaisse que je manquais de compassion envers moi-même pour que je
retrouve la paix. Une fois que j’ai eu vidé mon sac, que je me sois pardonnée de
m’être identifiée au rôle du sauveur et que j’aie libérée la culpabilité, je
suis allée me prendre une bonne douche pour nettoyer toutes les énergies de
basses fréquences accumulées dans la journée.
J’ai
fini la soirée dans la joie, en regardant une comédie qui m’a montrée combien
j’avais dramatisé et m’a rappelée que le parcours de guérison, la levée des
voiles, était à prendre à la légère. L’intervention, bien que furtive, de Deepak
Choppra dans le film, m’a fait prendre conscience que j’étais encore convaincue
inconsciemment, que la sagesse s’acquiert par l’effort, l’abnégation de soi, la
souffrance…alors que c’est au contraire en lâchant prise, en abandonnant toute
attente, qu’on est à même de recevoir l’inspiration, d’être éclairé.
« Mon beau père mes parents et nous »
Tant qu’on
est dans le stress, c’est le cerveau reptilien qui est en mode hyperactif
empêchant toute possibilité de réfléchir sereinement, intelligemment en utilisant
la partie préfrontale du cerveau, celle qui permet le changement, la nouveauté.
Voir
qu’on s’identifie à l’ego, aux jeux de rôles et accepter cela aurait été
suffisant pour que je retrouve la joie mais comme je me suis tapée dessus, je
me suis identifiée au rôle du persécuteur en plus de celui de sauveur !
Ce
n’est pas tant le fait d’avoir compris comment j’avais baissé mon taux
vibratoire en me critiquant qui m’a permis d’aller mieux mais le fait de
« me pardonner ». D’accepter d’être un humain qui vit dans un monde
tant intérieur qu’extérieur, balloté entre peine et joie, calme et colère…
La
douche a été un moment de tendresse pour mon corps physique, et le film un
moment de détente pour le mental. Ces deux activités ont permis
la sécrétion d’endorphine d’hormone du ‘bonheur’ ; l’ocytocine.
Une
fois que j’étais sur des fréquences énergétiques un peu plus pacifiques, douces,
bénéfiques, que j’ai été plus indulgente envers moi-même, j’ai pris conscience
des exigences folles que j’aie à mon égard.
C'est pour ça aussi que le film a eu un effet bénéfique puisque c'est le genre de choses que je m'autorise rarement! Même un film moyen peut aider à devenir plus conscient puisque le mental est détendu. Évidemment passer sa journée devant la télé finit par abrutir, tout est dans le dosage...
Par
rapport à l’extérieur, aux conflits, aux injustices, aux abus, au climat
trafiqué, je me suis souvenue comment je réagis si je me trouve dans un endroit
où l’ambiance est agressive, où les gens sont ivres par exemple ou si je me
trouve dans un mouvement de foule déchaînée, et bien je m’en vais tout
simplement. Je n’essaye pas de ‘jouer les héros’, je pars non pas en courant,
par peur, mais simplement parce que je ne me sens pas en osmose.
Le
‘problème’, c’est qu’il est impossible de partir de la planète à moins de
mourir.
La
solution est encore dans le juste milieu, l’acceptation de ce qui est, qui
permet de réfléchir dans le calme et le sentiment de sécurité que je trouve en
étant dans le cœur.
Le film m’a aussi fait
rigoler quand l’ancien agent secret téléphone à ses services puis que son
interlocuteur après lui avoir refusé l’accès aux renseignements qu’il demandait,
lui a suggéré d’aller sur google…
Là
encore, on peut voir le changement de mentalités et prendre la chose de deux
façons. Soit en se disant que ça craint que les services secrets n’aient plus
qu’à se servir sur le net pour connaitre les moindres faits et gestes d’une
personne, soit on peut y voir une progression des mentalités puisque les gens
ne craignent plus d’étaler leur vie ; pas de secret ça veut dire plus de
transparence, de capacité à être naturel, spontané et authentique. J’y vois
aussi le fait que chacun ose de plus en plus vivre selon ses propres valeurs, ses
convictions et moins dans la peur et le besoin d’être comme tout le monde même
si les gens se regroupent par affinités.
Il
y a de quoi se demander si tout cela a un sens. Parfois, je me dis que
j’aimerais être un chien ou un animal sauvage, ne pas me poser de question, ne
pas chercher à comprendre et vivre tout simplement ! Au jour le jour,
selon l’envie du moment, sans attache, sans raison, parce que si on regarde les
animaux, malgré qu’on dise qu’ils vivent selon l’instinct de survie, ils n’ont
pas l’air ni de s’ennuyer ni de déprimer. À part les animaux domestiques, pas
un n’a de culpabilité, de honte, de peine et pourtant, ils éprouvent de la
joie, ils ont l’air de vivre pleinement leur vie. Ils ne tuent pas pour le
plaisir mais parce que l’équilibre de l’ensemble en dépend. On a vu le résultat
en Australie quand ils ont tué tous les renards, il y a eu une prolifération de
lapins qui ont englouti les cultures.
Au
moment où j’écrivais à propos de la culpabilité, l’écran est devenu noir,
l’ordi s’est éteint alors que les plombs n’ont pas sauté ! J’ai appelé la
source à équilibrer les énergies électriques et magnétiques en moi et
apparemment, c’est suffisant…
7
octobre
Le
fait d’appeler les corps à s’unir et de me connecter à la terre en lui
demandant de m’aider à faire monter l’énergie du désir et à la source de
faciliter sa circulation semble porter ses fruits puisque je n’ai pas arrêté de m’activer aujourd’hui !
J’avais
rendez-vous chez le toubib pour renouveler l’ordonnance comme chaque mois et j’ai
fait quelques courses en étant calme et énergique.
Je
commence à mieux structurer mon temps, à trouver le juste milieu entre l’activité
et le repos, et je suis sure que le fait d’appeler l’harmonie des corps et des
énergies régulièrement y est pour beaucoup.
Tant
qu’on veut forcer pour arriver à quelque chose, on s’épuise inutilement en plus
de se décourager. Je fais de plus en plus confiance à la vie, à mon intuition
et à mon mental, ma personnalité humaine tout autant qu’au divin ou à l’amour
lumière en moi. C’est un tout, il n’y a pas de hiérarchisation, les corps
forment une équipe qui lorsqu’elle est dirigé par l’amour ; la compassion
et la tendresse pour soi-même, fonctionne à son meilleur potentiel.
Le
fait de marcher à nouveau tous les matins impulse l’élan à agir. Il m’a fallu
lâcher la peur des chemtrails, puis la colère envers ceux qui les balancent
dans l’air pour profiter pleinement de ces moments de détente, d’activation de
mon potentiel et d’alignement aux fréquences de la nature, de ma vraie nature.
Je
devais revoir mon CV et l’envoyer par mail mais j’ai attendu d’être motivée naturellement
pour le faire. Du coup, en quelques minutes, c’était fait !
Je
suis allée au jardin jusqu’à la nuit malgré les nuages artificielles et je me
suis régalée à le remettre en ordre après que les orages l’ait abimé.
L’impulsion
à agir est de plus en plus naturelle, je retrouve l’enthousiasme de ma jeunesse
et l’audace que j’avais alors. Et il m’en a fallu pour parcourir les routes de France
en stop, seule, enfin avec ma chienne et mon accordéon pour seul moyen d’existence.
A l’époque, il n’y avait pas encore le Rsa et je ne manquais de rien !
Je
n’étais pas non plus intéressée par une carrière, un statut sociale valorisant
mais j’avais une personnalité bien affirmée, je savais ce que je voulais ;
être libre.
Maintenant,
c’est la même chose mais je sais que c’est à l’intérieur que ça se passe.
Et je
sais comment trouver la paix, l’amour, l’énergie du désir, celui de vivre selon
ses valeurs, ses aspirations profondes.
La différence avec ma jeunesse et aujourd'hui, c’est
que je sais que je peux concilier mon intuition et ma personnalité et vivre
dans le monde sans être obligée de suivre le mouvement ni d’être rebelle.
Je
peux vivre telle que je suis entièrement simplement en me donnant le droit d’être
ce que je suis.
Je sais que l’amour que j’ai cherché en vain à l’extérieur, est
en moi et qu’en aimant tout ce que je suis, la vie, la source, je suis comblée,
capable d’aimer tout le monde sans avoir besoin d’être avec quelqu’un de
particulier.
Je
peux contribuer en donnant le meilleur de moi-même, ce que j’aime faire, sur
quelle vibration j’aime être et trouver l’autonomie en même temps.
Donner et
recevoir librement, de façon équitable, équilibrée.
Ce
soir je vais regarder la suite des épisodes de Kaamlott. C’est un excellent
moyen de lâcher les rôles du Triangle de Karpman; victime, bourreau et sauveur !
Les jeux de pouvoirs sont montrés sous tous les angles d’une façon qui en révèle l’absurdité.
Et la meilleure façon de le faire, c’est de ne pas se critiquer ou
de s’en vouloir quand on se surprend à s’identifier à l’un d’eux.
Seul l’amour
véritable de soi, le lâcher prise permet de changer et d’incarner l’amour
lumière que nous sommes tous, dans la paix et l’harmonie de Tous les corps, les
aspects de l’être.
J’en
suis rendue au livre VI où on voit comment il monte en grade et part de Rome
pour devenir Roi de Bretagne. L'humanité n'a pas beaucoup évolué dans ce domaine...
C’est exactement l’énergie qu’il me faut en ce
moment, celle du changement et de l’action. La seule différence, c’est que s’appuyant
sur un dieu ou des dieux extérieurs, il joue les jeux de l’ego et ne trouve pas
le seul pouvoir véritable, celui de l’amour lumière en soi.
Pas étonnant que
cette épopée ait passionné bon nombre de lecteurs depuis des siècles et
continue de fasciner…
Si vous trouvez un intérêt à partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteur et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » http://lydiouze.blogspot.fr