lundi 24 juin 2013

L’heure de la récolte...vidéo Isabelle Padovani: "Anges, guides spirituels, maîtres ascensionnés..."




Tandis que j’étais au jardin, je me disais que les insectes parasites sont vraiment chiants et que je ne savais pas trop comment m’en débarrasser, il m’est venu l’idée que tout comme les forces de l’ombre, au niveau du monde, ils ont leur place même si je ne sais pas « à quoi ils servent ». Puis j’ai pensé aux prédateurs, à la période où en Australie, ils avaient éliminé les renards et s’étaient retrouvés envahis de lapin qui bouffait les récoltes. Les asticots aussi ont leur utilité. Tout me ramène à la nécessité de trouver l’équilibre plutôt que de vouloir éliminer quelque chose. L’humanité passe son temps à vouloir se faciliter la vie en éliminant ce qui la dérange mais au bout du compte, on se retrouve sur une planète au bord de l’asphyxie ! Les forêts dévastées, les océans pollués, le climat perturbé, la nature qui ne peut plus être autonome dans certains endroits tant elle a été pervertie...On voit tous les jours l’échec de la volonté de contrôler la nature. Heureusement, de plus en plus de gens font confiance en la générosité et l’intelligence de la terre mère et utilisent de moins en moins de produits nocifs. Depuis trois ans que j’ai le jardin, à chaque fois que le voisin me proposait de mettre de l’engrais ou des produits qui tuent les parasites ou les maladies, je lui disais que la nature a toujours su fonctionner de façon autonome et que je préférais la laisser retrouver ses capacités naturelles quitte à avoir une production plus faible. Je lui ai beaucoup parlé d’amour au début, que je faisais les choses en étant convaincue que la terre a une conscience, une intelligence, une âme et qu’avec du respect, en me servant de mes mains et de mon cœur, elle me donnerait ce dont j’ai besoin.
 


C’est effectivement le cas, j’ai semé uniquement des graines des légumes, de fruits et de fleurs que j’aime pour que la récolte soit un plaisir, que ce jardin soit une histoire d’amour et pas seulement pour le fait de se nourrir ; j’ai tout ce qu’il me faut ! Des fraises en quantité, des framboises aussi, des salades, bientôt des tomates et des pommes de terre, des fleurs...En semant avec amour, je récolte du pur amour, du pur plaisir et de la joie. C’est d’ailleurs en ces termes que je béni mes repas !
C’est la même chose à l’intérieur de soi.
Le besoin de contrôle répond à la peur et ce qui se passe au niveau de la planète se vit aussi au niveau individuel. Tant qu’on veut éliminer des émotions ou des pensées négatives, on ne fait que les amplifier en créant en plus un conflit intérieur entre notre personnalité et notre âme. Tant qu’on cherche à modifier son comportement en force, ça ne marche qu’un temps.
A mon humble avis et par expérience, toute transformation se réalise par l’amour de soi, l’écoute et la compréhension.  Bien qu’au début, ça demande une grande vigilance qui consiste à libérer des fausses croyances et à observer comment on fonctionne afin de ne pas être dans le conflit intérieur, on finit par se déconditionner. Plus notre mental est puissant et plus il sera difficile d’accepter de lâcher prise. Mais, un mental fort, veut aussi dire une capacité à comprendre et à l’éduquer. Les visualisations et les affirmations font partie du déconditionnement. C’est un bon moyen d’augmenter sa fréquence vibratoire, par la pensée. Puis, ça devient de plus en plus efficace à mesure que le corps émotionnel se mets au diapason. On n’est pas obligé de comprendre exactement comment on fonctionne pour se libérer et pour guérir. Il suffit de se donner de l’amour, d’être en paix avec tous les aspects de notre personnalité. Il m’a fallu pas mal de temps pour trouver la paix intérieure parce que je suis quelqu’un de borné et méfiant. Ce n’était que l’expression de mon manque d’amour de soi. 


J’ai vraiment la sensation d’être née à nouveau cette année, de goûter les fruits de tout ce que j’ai semé pendant plus de 6 ans. Et encore, c’est toute ma vie qui a constitué un apprentissage même si je n’avais pas vraiment conscience du processus de guérison que je vivais, ni de ma véritable nature divine. 
C’est comme si j’habitais enfin mon corps, comme si j'avais enfin reconnu la beauté de ce temple. Le fait d'avoir nettoyé les pièces de la notion de bien/mal, du jugement, de l'auto-critique, me permet d'en voir la perfection. L'amour en est l'essence, la fondation.

Je me rends compte que les moments de la journée que je préfère sont ceux avant et après l’effet des cachets qui me donnaient de l’assurance. Je m'aime mieux quand je suis naturelle alors qu'avant il me fallait être dans des états seconds pour me plaire, pour me sentir à l'aise dans mon corps. J’ai de plus en plus confiance dans le fait que je serais délivrée de cette dépendance, facilement, simplement par l'acceptation.
J’arrive enfin à ne plus être déstabilisée par ce qui se passe à l’intérieur comme à l’extérieur. 
Je ne suis pas au bout du chemin de toute façon c’est sans fin, mais je sens que j’ai bien avancé dans la connaissance de qui je suis et la gestion de ce que je vis. Il y aura toujours des trucs chiants mais ma façon de les interpréter et de les vivre est totalement différente. Le regard que je porte sur ce qui est, change tout.
Même si les anges, les guides, et les maîtres n'étaient que des projections de l’ego spirituel, ou même de l’inconscient, je n'en serais pas affolée. Mais je sais qu'ils sont là, tout prêt et que s'ils ne se montrent pas, c'est parce qu'ils veulent que j'avance par moi-même. Ils se contentent de mettre sur ma route, des panneaux indicateurs, des personnes, des textes et me laissent user de mon discernement et de la résonance cardiaque pour avancer, merci la compagnie!



Me voilà rassurée, j’ai regardé la vidéo où Isabelle Padovani parle des guides des anges et des maître et je suis tout à fait d’accord avec ce qu’elle dit d’autant que je me suis déjà posé la question de l’intérêt de « voir » ou de contacter quelqu’un d’autre que sa propre lumière. C’est vrai, c’est un premier pas vers la connaissance des mondes invisibles, et donc du sien, une façon d’amplifier sa foi que de croire en ses êtres mais il faut rester vigilant et ne pas tomber dans l’adoration. Ne pas s’imaginer qu’ils savent mieux que nous puisque personne ne peut savoir mieux que nous-même ce qui est bon pour nous. Oui, ils peuvent nous guider, nous enseigner des vérités universelles mais nous sommes les seuls à pouvoir parler à nos parts blessées, à les écouter avec compassion et ainsi les guérir. Même quand on va voir un thérapeute, on n’est jamais suffisamment en confiance pour déverser totalement notre âme. 
On peut voir ce qui se cache dans l’inconscient d’une personne par son comportement, ses paroles, apporter de la bienveillance pendant un entretien mais aucun thérapeute même très « doué », ne sera là quand l’enfant intérieur manifestera une peine et qu’il aura besoin d’écoute et de compassion, en dehors de l'heure du rendez-vous. Surtout quand celui-ci se manifeste 24h/24. 
On peut conseiller, guider, témoigner, transmettre des outils, des méthodes mais pas faire le travail profond de guérison à la place de qui que ce soit, ni vivre pour lui l’expérience de la présence ou de la conscience. 
D’un côté, c’est une très bonne chose qui donne à chacun le pouvoir d’être autonome. Tant qu’on attend que quelqu’un d’extérieur prenne en charge notre enfant intérieur, on se met en danger. Celui de l’interdépendance. Tout ceux qui se positionnent en gourou se mettent aussi en danger parce qu’il est question alors d‘interdépendance. 
Mon désir initial d’accompagnement prend peu à peu la forme de « conseil ». Je suis toujours motivée par cette activité mais cette fois-ci, j’ajoute la conscience au cœur, dans la concrétisation de mon projet. Plus de lucidité et l’aide d’un conseiller juridique.

Je partage avec vous cette vidéo très instructive à propos de la guidance extérieure. Je me suis souvenue, après avoir été déçue de ne pas « voir » ma présence divine alors que je lui avais fait la demande et d’avoir pensé ensuite que c’était mieux ainsi. Je m'étais imaginé rester subjuguée par l'apparition d'un être de lumière, mon amour de soi était si bas à ce moment là, que je ne m'en serait pas relevée. Pour ce qui est de la conscience, on ne risque pas de la voir puisqu'elle est sans forme, en fait, elle est Tout. Je cafouille encore un peu dans les termes mais ça commence à venir.
Isabelle Padovani
"Anges, guides spirituels, maîtres ascensionnés"
Très instructif!

Photos de ma collec' que vous pouvez utiliser en citant la source: