J’ai encore le cœur et la tête pleins de l’envie de
partager mon expérience. Non pour m’enorgueillir mais pour démystifier, donner
un point de vue, le plus authentique possible, neutre bien que subjectif, qui
puisse vous aider à mieux vous aimer, à vous voir depuis le cœur, la conscience
christique que nous portons Tous en nous. Même si je ne peux nier que le fait
de m’exprimer ici, participe grandement à mon épanouissement, mon éveil à tout
ce que je suis et à ma guérison, je sais que c’est l’amour vrai de soi qui
réalise le plus gros du « travail ». En cela, en cette reconnaissance,
il y a plusieurs choses, déjà, le sentiment de "me taper le sale boulot", "de
faire tous les efforts pendant que ma présence divine, mon âme, se prélassent
dans des sphères paradisiaques", est effacé !
Cette croyance tenace a fait
des ravages puisqu’elle était l’expression de ma vision du divin d’autrefois,
qui nourrissait l’illusion de la distance, de la séparation entre l’aspect
divin et humain que je suis.
De ça découlait, l’idée qu’il me fallait être « obéissante,
« parfaite », bref que je devais être quelqu’un d’autre que ce que je
suis. De cette croyance partagée par le
collectif, naissait des rituels, des comportements, des devoirs, des obligations,
donc des frustrations, du rejet, le refoulement des émotions et des parts
cachées dans l’ombre.
Impossible de trouver l’harmonie tant qu’on divise ce que l’on
est, tant qu’on croit qu’une part de soi est invalide et que c’est elle qui
nous empêche de nous élever. De ce point de vue, seuls le conflit et la
division persistent.
Anton Lomaev |
Il ne s’agit pas de s’élever, de s’évader, de fuir l’incarnation,
de rejeter son corps mais d’élever sa vibration, de l’aligner sur la fréquence
du cœur, de l’amour. De ramener tout ce que nous sommes dans cet espace sacré,
pur et divin.
Comment honorer l’esprit si on rejette le temple qui l’abrite,
le porte et le chérit ?
Je reviens à ma première idée, au fait que ce blog
participe à ma guérison. En effet, affirmer sa foi, c’est extérioriser sa
lumière et par ce fait, la reconnaitre, la vibrer. En même temps, cette
reconnaissance augmente la foi, la confiance en soi, en la proximité et la bienveillance
du divin, au fait que l’humain et le divin soient indissociables, inséparables. La
présence manifestée, ressentie, amplifie l’amour, cet amour ouvre le cœur et inversement. L’amour
de soi guérit, élargit la conscience, situe au cœur de soi-même, dans l’amour
inconditionnel, la vision change…
Puis, par le partage, l’échange, même s’il y a peu de
retours, de commentaires, il y a tout de même une interaction qui restaure les
conflits antérieurs, qui rétablit la confiance en l’autre à mesure que grandit
la confiance en soi. L’effet miroir, dans les deux sens montre « l’évolution »,
la progression, le cœur qui s’ouvre en même temps que la conscience…
C’était un long préambule mais le thème que je veux aborder
ici, c’est la connexion au divin. On en a prononcé des supplications, on a
exprimé, pendant des éons des mensonges à propos de la séparation, du divin
intouchable, inaccessible, infiniment loin mais c’était le but du « jeu ».
L’expérience magnifique, l’aventure qui nous a permis ("s" ou "t", je ne sais plus) d’acquérir la sagesse, la
connaissance dans la chair de ce que sont l’amour et la lumière, que nous sommes
depuis toujours.
Maintenant, aujourd’hui, nous nous réveillons de ce rêve qui fut parfois un cauchemar,
de cette immersion totale dans l’oubli, de cette illusion de la séparation et
les retrouvailles sont magnifiques. Le merveilleux prodige, le plan divin des
plus judicieux, c’était de garder vivante l’étincelle et le feu, de notre vraie
nature, cachés en notre propre cœur !
Nous avons cherché au dehors ce qui est en nous de toute
éternité. Mais là encore, pas de regret parce que nous avons voyagé dans les
dimensions diverses et variées que notre constitution nous permet de visiter.
Nous
pouvons maintenant être adulte tant au niveau humain que divin.
Nous pouvons
être responsables de tout ce qui nous constitue et tout comme la source,
unifier tous nos corps, nos énergies, nos ombres et notre lumière.
C’est ce qui
nous permet d’être souverains, libres et autonomes.
Et de ne plus dépendre de
connaissances extérieures, même de celle de notre « Soi. Puisque lorsque
nous sommes UN, on comprend que le divin reçoit la perception de l’humain et
vice et versa, le tout étant d’unifier la vision à partir du cœur, d'unir amoureusement l'humain et le divin.
Le propos de ce jour, c’est de partager mon expérience de
ce matin, la connexion au christ intérieur. J’ai lu un message de Sandra Walter
que je publierais juste après un autre de Joéliah, qui parlent tous les deux de
la connexion aux dimensions de lumière.
Celui de Joéliah donne un point de vue
général aussi bien sur l’ancienne façon de considérer la chose que sur la
nouvelle. Sandra donne une "technique" d’approche très simple que j’ai
donc testée. Déjà, en la lisant j’ai pu reconnaitre certains signes et trouver une
raison possible de mes réveils nocturnes, suivis très souvent, de l’envie
irrésistible d’écrire.
De mon point de vue enfantin, je considère l’approche du
divin de façon familière, intime et naturelle, sans avoir besoin qu’on me dise
que c’est possible, mais comme je crois aux synchronicités, j’ai testé son
approche. Spontanément et en toute logique, je parle au christ, à Jeshua, à la conscience
christique à l’intérieur de moi-même et en Tous, sans avoir la certitude que je
reçoive de réponse ou sans même y penser.
J’insiste sur le "tous" parce
que c’est essentiel.
Je pourrais distinguer, diviser, hiérarchiser la création de
la source mais je considère vraiment que nous sommes Uns, tous légitimes, avec
les mêmes attributs divins, les mêmes potentiels. Même s’il existe des êtres totalement
déconnectés de leur cœur et de la lumière, ils sont avant tout des enfants de
la source et c’est tout ce qui compte.
J’ai donc décidé de tester la façon de faire de Sandra
Walter sans trop attendre un résultat particulier, en mettant de côté les idées
que je pouvais avoir à ce sujet autrefois.
Je n’ai pas cherché à savoir si ce que je recevais venait
de l’astral ou de plans "supérieurs" puisque la seule chose qui compte
finalement, c’est l’information qui est transmise et même si elle provient de
mondes moins éclairées, si elle peut ouvrir la conscience et le cœur, c’est
pertinent.
Ce qui me permet de savoir si c’est inspiré par l’amour, c’est tout
simplement l’effet produit par la connexion. Si je me sens élevée, si j’ai plus
d’amour pour moi, si j’ai plus d’espoir, d’enthousiasme…c’est que ça vient du cœur,
cet espace où nous nous rejoignons, où nous communions avec les dimensions de l’amour.
Même si certains affirment que l’astral est inférieur, nous
pouvons y puiser des connaissances à propos de nous même, contacter notre âme
afin de réaliser la guérison des blessures. C’est déjà une façon de se reconnaitre.
Une fois de plus, selon ma foi, tout a sa raison d’être et nous recevons ce qui
nous est utile, ce qui nous permet d'avancer, puisque notre présence divine
prépare le terrain, débroussaille le chemin qui nous amène au cœur.
Nous recevons tous et toujours et en fait c’est ce que nous
faisons de l’info qui détermine sa valeur et sa provenance n’importe plus. Il
est vrai que beaucoup reçoivent des messages venant de l’invisible et on peut
savoir en lisant si c’est de l’amour ou bien si c’est
issu de la peur. En se connectant à son propre cœur, on peut savoir si ça vibre
dans cet espace ou pas.
Puis par notre expérience d’humain, incarné maintes et maintes
fois, nous avons acquis la sagesse, la capacité de savoir ce qui n‘est pas de l’amour,
même si nous sommes loin d’avoir compris ce qu’est cette énergie.
J’ai donc ancré mes racines jusqu’au cœur de la Terre Mère
puis « ouverts mon cœur et ma couronne à recevoir, à canaliser l’amour de
la source. J’ai, par affinité, adressé cette demande au christ, à Jeshua, à la
conscience christique dans la certitude d’être entendue et la confiance que j’étais
dans l’amour de tout ce que je suis, que cette énergie est libre de circuler
entre tous mes corps et que le sentiment d’illégitimité fait partie du passé.
Ce que j’essaie de dire ici, c’est que nous recevons sans
même le savoir, sans nous en rendre compte. Chaque fois que nous avons un élan
de tendresse, c’est l’énergie de l’amour, du cœur, qui se manifeste. Celle-ci
étant la substance de la source, des êtres de lumière, c’est comme si nous
recevions le christ en personne.
Il ne faut pas s’attendre à voir un personnage,
si c’est le cas, c’est qu’il s’agit d’une vision de l’astral, une projection du mental, qui peut éclairer
mais peut aussi enfler l’ego de celui qui reçoit. Celui qui voit un ange peut
être subjugué, se sentir privilégié et en même temps diminué par rapport à l’être
dont il voit la splendeur. S’il a une piètre estime de lui-même, il peut alors amplifier
ce sentiment et au lieu d’ouvrir son cœur à l’amour vrai de soi, rejeter ce qu’il
appellera ses ombres afin de ressembler à l’image perçue. Il proclamera alors haut
et fort qu’il a vu un ange afin d’être estimé, reconnu, aimé.
Il en a toujours été ainsi, celui qui reçoit, se sent privilégié, élu, et se trouve encensé par
les autres humains qui se sentent si inférieurs, ont si peu d’amour pour
eux-mêmes, qu’il leur faut un objet, une image pour que celui-ci leur soit
renvoyé.
Le concept de maitre et de disciple éloigne de son propre pouvoir,
celui de s’aimer, d’aimer l’être tout entier, le soi et le Soi.
Comment ces
deux aspects pourraient-ils se "marier", s’unifier, partager un amour
véritable si l’un ou l’autre se sentait mal aimé ?
La conscience christique est une énergie qui, même si elle
est personnifiée en tous, se manifeste dans la vibration. C’est d’abord
une fréquence, une conscience unifiée. Si le contact remplit le cœur, s’il y a
résonance à ce niveau, c’est alors un "signe" que la conscience christique
en nous s’éveille, que nous sommes à l’endroit où elle s’exprime.
Chaque fois que nous accueillons une émotion, que le calme
revient, que la paix est en soi, nous sommes connectés au divin, mais nous le sommes
en tout temps et seuls notre doute ou la peur nous empêchent de le constater.
Le silence intérieur, mais aussi les éclats de rire, tout
élan venant de notre cœur, tout ce qui ne vient pas de la peur, nous situe en l’espace
où le divin est en communion avec l’humain.
J’ai écris ce texte afin de vous donner l’envie de vous
observer de l’intérieur et de pouvoir constater que l’amour véritable de soi vous
relie à la source.
Nous sommes toujours inspirés à notre insu et en prenant
conscience de ce contact divin permanent, le doute devient certitude.
En commençant par écouter les messages qui nous sont livrés
par le corps physique, le corps émotionnel, la vie elle-même, dans les retours
de nos émanations énergétiques, nous pouvons apprendre à reconnaitre la
présence divine. Puis quand les masques forgés par la peur sont ôtés, on
découvre peu à peu notre être véritable qui est présent éternellement.
C’est ce que j’expérimente au fur et à mesure que j’accepte
ma vie telle qu’elle est, maintenant, que j’aime tout ce que je suis. La peur obscurcit
la vision et par l’amour inconditionnel, nous retrouvons la vue.
Je publie tout de même les messages dont je parle plus haut
puisqu’ils peuvent vous aider à vous reconnaitre. Toute expérience qui permet
de s’ouvrir est toujours bonne à prendre à condition de ne pas oublier de se
demander pourquoi nous voulons établir le contact. Dans la réponse honnête,
nous aurons déjà une vision de ce qui nous stimule et derrière ça, de ce qui
nous manque pour nous sentir comblé.
Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter
l’intégralité et de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la
source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces deux lignes. Merci