jeudi 13 février 2014

"Connexion au divin"






J’ai encore le cœur et la tête pleins de l’envie de partager mon expérience. Non pour m’enorgueillir mais pour démystifier, donner un point de vue, le plus authentique possible, neutre bien que subjectif, qui puisse vous aider à mieux vous aimer, à vous voir depuis le cœur, la conscience christique que nous portons Tous en nous. Même si je ne peux nier que le fait de m’exprimer ici, participe grandement à mon épanouissement, mon éveil à tout ce que je suis et à ma guérison, je sais que c’est l’amour vrai de soi qui réalise le plus gros du « travail ». En cela, en cette reconnaissance, il y a plusieurs choses, déjà, le sentiment de "me taper le sale boulot", "de faire tous les efforts pendant que ma présence divine, mon âme, se prélassent dans des sphères paradisiaques", est effacé ! 
Cette croyance tenace a fait des ravages puisqu’elle était l’expression de ma vision du divin d’autrefois, qui nourrissait l’illusion de la distance, de la séparation entre l’aspect divin et humain que je suis. 
De ça découlait, l’idée qu’il me fallait être « obéissante, « parfaite », bref que je devais être quelqu’un d’autre que ce que je suis.  De cette croyance partagée par le collectif, naissait des rituels, des comportements, des devoirs, des obligations, donc des frustrations, du rejet, le refoulement des émotions et des parts cachées dans l’ombre.

Impossible de trouver l’harmonie tant qu’on divise ce que l’on est, tant qu’on croit qu’une part de soi est invalide et que c’est elle qui nous empêche de nous élever. De ce point de vue, seuls le conflit et la division persistent.


Anton Lomaev


Il ne s’agit pas de s’élever, de s’évader, de fuir l’incarnation, de rejeter son corps mais d’élever sa vibration, de l’aligner sur la fréquence du cœur, de l’amour. De ramener tout ce que nous sommes dans cet espace sacré, pur et divin.

Comment honorer l’esprit si on rejette le temple qui l’abrite, le porte et le chérit ?

Je reviens à ma première idée, au fait que ce blog participe à ma guérison. En effet, affirmer sa foi, c’est extérioriser sa lumière et par ce fait, la reconnaitre, la vibrer. En même temps, cette reconnaissance augmente la foi, la confiance en soi, en la proximité et la bienveillance du divin, au fait que l’humain et le divin soient indissociables, inséparables. La présence manifestée, ressentie, amplifie l’amour, cet amour ouvre le cœur et inversement. L’amour de soi guérit, élargit la conscience, situe au cœur de soi-même, dans l’amour inconditionnel, la vision change…
Puis, par le partage, l’échange, même s’il y a peu de retours, de commentaires, il y a tout de même une interaction qui restaure les conflits antérieurs, qui rétablit la confiance en l’autre à mesure que grandit la confiance en soi. L’effet miroir, dans les deux sens montre « l’évolution », la progression, le cœur qui s’ouvre en même temps que la conscience…

C’était un long préambule mais le thème que je veux aborder ici, c’est la connexion au divin. On en a prononcé des supplications, on a exprimé, pendant des éons des mensonges à propos de la séparation, du divin intouchable, inaccessible, infiniment loin mais c’était le but du « jeu ». L’expérience magnifique, l’aventure qui nous a permis ("s" ou "t", je ne sais plus) d’acquérir la sagesse, la connaissance dans la chair de ce que sont l’amour et la lumière, que nous sommes depuis toujours.   

Maintenant, aujourd’hui, nous nous réveillons de ce rêve qui fut parfois un cauchemar, de cette immersion totale dans l’oubli, de cette illusion de la séparation et les retrouvailles sont magnifiques. Le merveilleux prodige, le plan divin des plus judicieux, c’était de garder vivante l’étincelle et le feu, de notre vraie nature, cachés en notre propre cœur !

Nous avons cherché au dehors ce qui est en nous de toute éternité. Mais là encore, pas de regret parce que nous avons voyagé dans les dimensions diverses et variées que notre constitution nous permet de visiter. 
Nous pouvons maintenant être adulte tant au niveau humain que divin. 
Nous pouvons être responsables de tout ce qui nous constitue et tout comme la source, unifier tous nos corps, nos énergies, nos ombres et notre lumière. 
C’est ce qui nous permet d’être souverains, libres et autonomes. 
Et de ne plus dépendre de connaissances extérieures, même de celle de notre « Soi. Puisque lorsque nous sommes UN, on comprend que le divin reçoit la perception de l’humain et vice et versa, le tout étant d’unifier la vision à partir du cœur, d'unir amoureusement l'humain et le divin.






Le propos de ce jour, c’est de partager mon expérience de ce matin, la connexion au christ intérieur. J’ai lu un message de Sandra Walter que je publierais juste après un autre de Joéliah, qui parlent tous les deux de la connexion aux dimensions de lumière. 
Celui de Joéliah donne un point de vue général aussi bien sur l’ancienne façon de considérer la chose que sur la nouvelle. Sandra donne une "technique" d’approche très simple que j’ai donc testée. Déjà, en la lisant j’ai pu reconnaitre certains signes et trouver une raison possible de mes réveils nocturnes, suivis très souvent, de l’envie irrésistible d’écrire.
De mon point de vue enfantin, je considère l’approche du divin de façon familière, intime et naturelle, sans avoir besoin qu’on me dise que c’est possible, mais comme je crois aux synchronicités, j’ai testé son approche. Spontanément et en toute logique, je parle au christ, à Jeshua, à la conscience christique à l’intérieur de moi-même et en Tous, sans avoir la certitude que je reçoive de réponse ou sans même y penser. 
J’insiste sur le "tous" parce que c’est essentiel. 
Je pourrais distinguer, diviser, hiérarchiser la création de la source mais je considère vraiment que nous sommes Uns, tous légitimes, avec les mêmes attributs divins, les mêmes potentiels. Même s’il existe des êtres totalement déconnectés de leur cœur et de la lumière, ils sont avant tout des enfants de la source et c’est tout ce qui compte.

J’ai donc décidé de tester la façon de faire de Sandra Walter sans trop attendre un résultat particulier, en mettant de côté les idées que je pouvais avoir à ce sujet autrefois.
Je n’ai pas cherché à savoir si ce que je recevais venait de l’astral ou de plans "supérieurs" puisque la seule chose qui compte finalement, c’est l’information qui est transmise et même si elle provient de mondes moins éclairées, si elle peut ouvrir la conscience et le cœur, c’est pertinent. 
Ce qui me permet de savoir si c’est inspiré par l’amour, c’est tout simplement l’effet produit par la connexion. Si je me sens élevée, si j’ai plus d’amour pour moi, si j’ai plus d’espoir, d’enthousiasme…c’est que ça vient du cœur, cet espace où nous nous rejoignons, où nous communions avec les dimensions de l’amour.
Même si certains affirment que l’astral est inférieur, nous pouvons y puiser des connaissances à propos de nous même, contacter notre âme afin de réaliser la guérison des blessures. C’est déjà une façon de se reconnaitre. Une fois de plus, selon ma foi, tout a sa raison d’être et nous recevons ce qui nous est utile, ce qui nous permet d'avancer, puisque notre présence divine prépare le terrain, débroussaille le chemin qui nous amène au cœur.






Nous recevons tous et toujours et en fait c’est ce que nous faisons de l’info qui détermine sa valeur et sa provenance n’importe plus. Il est vrai que beaucoup reçoivent des messages venant de l’invisible et on peut savoir en lisant si c’est de l’amour ou bien si c’est issu de la peur. En se connectant à son propre cœur, on peut savoir si ça vibre dans cet espace ou pas. 
Puis par notre expérience d’humain, incarné maintes et maintes fois, nous avons acquis la sagesse, la capacité de savoir ce qui n‘est pas de l’amour, même si nous sommes loin d’avoir compris ce qu’est cette énergie.
J’ai donc ancré mes racines jusqu’au cœur de la Terre Mère puis « ouverts mon cœur et ma couronne à recevoir, à canaliser l’amour de la source. J’ai, par affinité, adressé cette demande au christ, à Jeshua, à la conscience christique dans la certitude d’être entendue et la confiance que j’étais dans l’amour de tout ce que je suis, que cette énergie est libre de circuler entre tous mes corps et que le sentiment d’illégitimité fait partie du passé.

Ce que j’essaie de dire ici, c’est que nous recevons sans même le savoir, sans nous en rendre compte. Chaque fois que nous avons un élan de tendresse, c’est l’énergie de l’amour, du cœur, qui se manifeste. Celle-ci étant la substance de la source, des êtres de lumière, c’est comme si nous recevions le christ en personne. 
Il ne faut pas s’attendre à voir un personnage, si c’est le cas, c’est qu’il s’agit d’une vision de l’astral, une projection du mental, qui peut éclairer mais peut aussi enfler l’ego de celui qui reçoit. Celui qui voit un ange peut être subjugué, se sentir privilégié et en même temps diminué par rapport à l’être dont il voit la splendeur. S’il a une piètre estime de lui-même, il peut alors amplifier ce sentiment et au lieu d’ouvrir son cœur à l’amour vrai de soi, rejeter ce qu’il appellera ses ombres afin de ressembler à l’image perçue. Il proclamera alors haut et fort qu’il a vu un ange afin d’être estimé, reconnu, aimé. 
Il en a toujours été ainsi, celui qui reçoit, se sent privilégié, élu, et se trouve encensé par les autres humains qui se sentent si inférieurs, ont si peu d’amour pour eux-mêmes, qu’il leur faut un objet, une image pour que celui-ci leur soit renvoyé. 
Le concept de maitre et de disciple éloigne de son propre pouvoir, celui de s’aimer, d’aimer l’être tout entier, le soi et le Soi. 
Comment ces deux aspects pourraient-ils se "marier", s’unifier, partager un amour véritable si l’un ou l’autre se sentait mal aimé ?

La conscience christique est une énergie qui, même si elle est personnifiée en tous, se manifeste dans la vibration. C’est d’abord une fréquence, une conscience unifiée. Si le contact remplit le cœur, s’il y a résonance à ce niveau, c’est alors un "signe" que la conscience christique en nous s’éveille, que nous sommes à l’endroit où elle s’exprime.

Chaque fois que nous accueillons une émotion, que le calme revient, que la paix est en soi, nous sommes connectés au divin, mais nous le sommes en tout temps et seuls notre doute ou la peur nous empêchent de le constater.
Le silence intérieur, mais aussi les éclats de rire, tout élan venant de notre cœur, tout ce qui ne vient pas de la peur, nous situe en l’espace où le divin est en communion avec l’humain.

J’ai écris ce texte afin de vous donner l’envie de vous observer de l’intérieur et de pouvoir constater que l’amour véritable de soi vous relie à la source. 
Nous sommes toujours inspirés à notre insu et en prenant conscience de ce contact divin permanent, le doute devient certitude.  

En commençant par écouter les messages qui nous sont livrés par le corps physique, le corps émotionnel, la vie elle-même, dans les retours de nos émanations énergétiques, nous pouvons apprendre à reconnaitre la présence divine. Puis quand les masques forgés par la peur sont ôtés, on découvre peu à peu notre être véritable qui est présent éternellement.
C’est ce que j’expérimente au fur et à mesure que j’accepte ma vie telle qu’elle est, maintenant, que j’aime tout ce que je suis. La peur obscurcit la vision et par l’amour inconditionnel, nous retrouvons la vue.
Je publie tout de même les messages dont je parle plus haut puisqu’ils peuvent vous aider à vous reconnaitre. Toute expérience qui permet de s’ouvrir est toujours bonne à prendre à condition de ne pas oublier de se demander pourquoi nous voulons établir le contact. Dans la réponse honnête, nous aurons déjà une vision de ce qui nous stimule et derrière ça, de ce qui nous manque pour nous sentir comblé.


Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité et de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces deux lignes. Merci