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Depuis
hier, je suis remplie d’une immense gratitude pour la vie, pour tout ce que je
suis, pour toutes les personnes que j’ai croisées sur ma route. Que ce soient
mes parents, les amis, les « ennemis », les animaux, la source et
avant tout ma présence divine ainsi que tous mes corps, tous ont participé à
mon éveil. En constatant mon degré de paix et de progression, je ne
peux que les remercier sincèrement pour leur « travail » de miroir, d'activateur et de déclencheur.
Je ne situe pas cette progression par rapport aux autres mais bien par rapport
à moi-même, au passé et surtout selon mon degré de bien-être intérieur et d’éveil. Et ce sont effectivement ceux qui m’ont fait le plus souffrir, qui en
fait me révélaient mes parts les plus enfouis, qui ont accéléré le processus de
guérison. Le degré de souffrance était lié à ma résistance à prendre ma
responsabilité, à accepter le fait que c’est moi-même qui sollicitait leur
aide. Si je devais mourir demain, mon seul regret serait de ne pas avoir eu le
temps de transmettre les connaissances que j’ai appliquées et qui m’ont
délivrée de l’ignorance et de la souffrance.
Je vais
mettre à jour les pages de ce blog afin qu’elles correspondent à la réalité de
mon vécu et montrent clairement les points importants de mon parcours qui m’ont
amenée à l’éveil à soi-même et au bien-être.
Le pas
immense réalisé hier, c’est d’avoir pu enfin faire une méditation guidée en
entier et d’avoir pu ainsi contacter directement et sans aucun doute, le guide
intérieur qui n’est autre que ma présence divine ou la part éclairée, consciente. L’acceptation de mes
blessures, bien que celle de la victime m’ait plongé quelques heures dans la
stupéfaction tant je me suis reconnue dans le masque mais aussi dans les
qualités naturelles qui se cachent derrière, m’a ouvert les yeux et le cœur
comme jamais.
"Shaman tube" |
Le mail
d’une lectrice, celle qui a eu de la compassion pour mes moments d’errance, qui
me mettait en garde cette fois-ci, en me prouvant, articles à l’appui,
l’arnaque de la théorie de Lise Bourbeau puis de celle du complexe d’œdipe,
m’a permise de clarifier ma foi et de toucher ma présence divine comme jamais.
Le fait d’avoir donné mon point de vue et déjà de ne pas m’être sentie agressée
par ce que j’aurais pris avant pour une « critique », m’a permise de
résumer l’essentiel, sans m’appuyer outre mesure sur l’expérience ou le savoir
des autres.
Je trouve tant de résonance dans l’enseignement de Lise Bourbeau,
et ce, depuis la lecture de son livre ; « Ton corps dit :
aime-toi », dans la façon dont elle l’a construit et comment elle
le transmet, que j’en parle comme une référence, par honnêteté.
C’est la
conscience que nous créons notre vie à 100% qui m’a amenée à le reconnaître intellectuellement,
dans un premier temps, avec l’appui de mon ressenti et de le vérifier dans ma vie
de tous les jours. Puis, c’est en appliquant l’acceptation de tout ce que je
suis et de tout ce qui est, en le vivant concrètement au jour, le jour que j’ai
trouvé la délivrance, la guérison.
Je n’ai
jamais réussi à avoir suffisamment confiance en l’autre pour oser me laisser
guider lors d’une méditation, je restais crispée, méfiante et ne pouvait donc
pas en sentir les bénéfices. Comme ce comportement est un des traits
caractéristiques de la personne qui souffre de blessures au niveau de l’âme,
comme j’ai pu le reconnaître en moi, par le fait d’accepter cet état de fait,
dans le moment présent, une libération s’est opérée sans même que j’ai eu à le
demander. Cette petite expérience insignifiante, puisque non spectaculaire,
constitue une preuve supplémentaire de la réalité de la guidance de mon âme qui
m’amène à trouver ce qui me fera avancer, puis de la véracité du processus de
guérison par l’acceptation. Celle-ci étant la plus haute forme d’amour qu’un
humain puisse expérimenter, englobant le pardon à soi et à l’autre, en
conscience, dans la responsabilisation, apporte inévitablement la guérison,
déclenche l’amour divin, la source divine intérieure.
C’est la grâce du lâcher
prise, non par résignation mais par l’amour de soi. J’ai remercié, une fois de plus, tous mes
corps de m’avoir permis d’en être là, aujourd’hui et notamment mon ego, qui
mine de rien à effectué un travail de titan dans ce parcours.
Outre les
stratégies déployées pour limiter la souffrance, sa participation active, son
avidité à vouloir comprendre et le fait qu’il suive les inspirations de mon âme
ont créé en moi un flot de larmes de gratitude. L’entêtement de ma personnalité
humaine à vouloir connaître, sa capacité de me préserver du pire, prostitution,
suicide, soumission...sont des preuves non seulement de sa capacité d’aimer
mais aussi de sa bienveillance à l’égard des parts plus fragiles de mon être.
Il a su me protéger et laisser mon âme me guider même quand je n’avais pas
conscience de son existence. Il n’a pas fait barrage. Il a pu accepter des théories
qui lui faisaient perdre son hégémonie, sans opposer trop de résistance. Il m’a
poussé à expérimenter la théorie afin de la valider, veillant à ce que je ne
tombe pas dans la naïveté, l’illusion. Il a tenu ferme pour que l’influence
extérieur, les contradicteurs ne me déstabilisent pas.
Maintenant
que je libère les masques créés dans l’enfance afin de me protéger de la
souffrance, je peux voir clairement sa bienveillance, son utilité et lui
demander avec la certitude qu’il sera « docile », d’emprunter le
chemin à partir du cœur, de marcher main dans la main avec lui.
Le
sentiment d’avoir retrouvé l’unité de tout ce que je suis, par l’acceptation de
ma responsabilité, me plonge dans un état de grâce qui ne m’a pas quitté depuis
hier soir. Accepter ce que je suis, au moment où je vois un aspect faussé de
moi-même, a le pouvoir de diluer le masque et de révéler ma vraie nature.
Cette
énergie de grâce est si puissante, qu’elle me laisse toute molle. Je ne force
plus rien du tout et me confie en elle. Je comprends mieux pourquoi j’ai eu
tant besoin de sommeil ces derniers jours. Il fallait que les infos soient
digérées, intégrées en profondeur, que les masques puissent tomber en douceur
de façon à ne pas retomber dans la culpabilité.
Nous sommes réellement des
êtres parfaits, totalement équipés pour nous élever dans l’amour et la lumière.
Chacun de nos corps a une fonction bien particulière qu’il remplit à merveille,
même ces personnages intérieurs qui jouent les gardes fous et nous guident vers
notre propre lumière. La reliance permanente entre eux, l’unité de ces corps,
une fois la croyance en la notion de séparation libérée, se manifeste comme une
évidence !
Merci
mon âme d’avoir choisi de mettre le paquet, de vouloir libérer toutes tes
blessures dans cette vie. De pouvoir en prendre conscience. D’avoir saisi
l’opportunité que la période spéciale d’ascension offrait ! Une fois de
plus même si nous ne parvenons pas à toutes les guérir, le simple fait de
connaître le processus de guérison est déjà un acquis, une connaissance que
nous emmènerons avec nous dans l’éternité !
Je ne crains plus la mort, je
ne crains plus de vivre, je ne crains plus la peur ni la souffrance, et ça,
c’est immense !
J’ai
encore une envie de pleure qui monte ! Les larmes chaudes de gratitude
sont une guérison pour le corps et l’âme. C’est une libération du système
nerveux, une ouverture de cœur qui libère l’énergie de la source ;
l’énergie de vie, de guérison. Je me répète, je sais, ça fait partie du masque
du rigide, de la personne ayant souffert d’injustice. A ce propos, voici la
suite du résumé d’hier.
Mais avant, je tiens à préciser que le fait de ce reconnaître dans un de ces tableaux, (voir l’article d’hier http://lydiouze.blogspot.fr/2013/09/les-5-blessures-de-lame-dapres-lise.html#more ) provoque inévitablement des réactions. Notre ego voudra continuer de nous faire porter les masques afin de nous préserver de la souffrance, de la culpabilité que peuvent engendrer ce constat.
Le propos
n’est surtout pas de se critiquer, se punir, de s’en vouloir mais d’accepter que
nous ayons construit ses masques parce que c’est la seule chose que nous
pouvions faire à l’époque et que ceci n’est pas non plus à diaboliser puisque
ça nous a effectivement protégé de trop de souffrance. Nos corps cherchent coûte
que coûte à trouver l’équilibre et c’est parfait ainsi. Devenir conscient et
accepter ce qui est, c’est la guérison assurée.
Même si
l’ego peut en douter, en faire l’expérience amènera celui-ci à oser y croire et
il participera ensuite activement au processus.
Il ne faut pas oublier que son
rôle, c’est de nous protéger.
Quand il apprend à le faire adéquatement, il
devient un facteur d’individualité magnifique. Je consacre un chapitre
important à cette blessure parce que je pense que nous en souffrons tous à
divers degré. La blessure de rejet engendrera aussi le sentiment d’injustice,
tout comme celle d’abandon, de trahison et de l’humiliation puisque tant que
nous n’acceptons pas le fait d’être responsables, créateurs de nos vies, nous
aurons toujours le sentiment de subir l’extérieur.
La
guérison étant dans le fait d’accepter d’être humain, tous ceux qui se tournent
vers le spirituel, ont besoin d’accepter cette notion puisque c’est bien
souvent le rejet de la vie quotidienne qui nous pousse à chercher la vérité
ailleurs. Là encore, c’est une bonne chose puisque finalement nous trouvons nos
origines divines, nôtre âme et pouvons ainsi ouvrir notre cœur et notre
conscience.
Maria Luise Bodirsky* |
La
blessure d’injustice : La guérison : Accepter d’être un humain
Ce qui
caractérise la personne qui souffre de cette blessure, c’est son grand souci de
perfection. Elle aura été amenée à avoir des parents très exigeants, rigides.
Elle sera elle-même très rigide et tentera de montrer l’inverse par un
comportement très aimable afin de ne pas être comme le parent du même sexe qui
aura activé cette blessure. Elle ne se donnera pas le droit à l’erreur, sera
très travailleuse afin de ne pas être prise en faute, oubliant ces propres
besoins vitaux. Elle sautera facilement des repas, se privera de temps de
pause, de sommeil...Sa froideur due au fait de se couper de son ressenti,
l’empêchera d’ailleurs de les connaître. Elle pensera se protéger en ne sentant
pas se qui se passe intérieurement parce que c’est quelqu’un d’hypersensible
qui ne sait pas gérer cette état. Son perfectionnisme la poussera à être très
exigeante envers elle-même et les autres, l’empêchera de déléguer. Elle
manquera toujours de temps parce qu’elle s’attachera trop aux détails. Lorsqu’elle
voudra expliquer quelque chose, elle se répétera souvent de peur que l’autre ne
la comprenne pas, sans même vérifier si c’est le cas. Elle supportera très mal
la critique, croyant qu’on rejette son être ; elle mélangera le faire et
l’être. Elle nourrira beaucoup de fausses croyances pour ne pas voir la vérité
en face, pour ne pas voir ses défauts. Elle se sentira obligée de toujours
montrer de l’enthousiasme, dira que tout va bien alors que c’est le contraire.
Elle sera très critique envers elle et aura beaucoup de colère vis-à-vis
d’elle-même lorsqu’elle fera une erreur ou quand elle ne finira pas une
tâche...
La
guérison sera visible lorsqu’elle lâchera le masque du rigide et toutes ces
caractéristiques. En se donnant le droit de faire des erreurs, d’être
vulnérable, de s’accepter telle qu’elle est, elle libérera ses capacités et
dons naturels :
Elle
sera performante sans oublier ses propres besoins qu’elle saura enfin
reconnaître. Elle pourra gérer son temps efficacement, sera bonne gestionnaire.
Pourra voir les détails, être perfectionniste sans perdre la vue d’ensemble.
Elle saura expliquer de façon claire, précise, faire la synthèse et simplifier
les choses. Son ressenti avec les autres se développera, lui permettant entre
autre, de trouver les bonnes personnes à qui déléguer les tâches. Elle sera
capable de garder son calme dans les situations difficiles. Elle pourra demander
l’avis des autres, recevoir la critique afin de progresser. Et se donnera le
droit à l’erreur et celui de ne pas faire ce qu’elle a planifié.
Je me
reconnais tout à fait dans ce portrait, que la voisine ne cessait de me refléter, et mesure mon degré de guérison par
rapport aux talents qui se révèlent au fur et à mesure. Une fois de plus, on
peut constater qu’en toute chose, il y a un pôle positif et un pôle négatif et
lorsqu’on est en amour, dans l’acceptation, on fini par se situer au centre, en
son cœur puisque c'est notre vraie nature que d'être dans l'harmonie. Avec du recul, je peux voir que tout ce que j’ai écrit confirme cette
théorie. Chaque texte qui montrait la nécessité d’accepter l’état d’humain, que
ce soit dans la faiblesse, vis-à-vis des aspects charnels de celui-ci ou de ses
limites, constituait un acte de guérison.
Je
voyais ce qui m’amènerait à guérir, ce que je devais changer mais tant que je
n’acceptais pas la situation en l’état, dans le moment présent, je tournais en
rond.
"Facebook Birds" |
L’intérêt
de savoir ces choses, c’est de devenir conscient de sa façon d’être, de mieux
comprendre les autres afin de mieux s’aimer et de mieux aimer l’autre.
Bien que
ce soient nos parents qui activent nos blessures, c’est nous qui les choisissons
dans cet objectif. Il est donc inutile de leur en vouloir éternellement.
Cependant, il est nécessaire de vivre la colère, de l’accepter afin de pouvoir
passer à l’étape du pardon. Là encore, accepter d’être un humain qui vit des
émotions, est primordial et constitue en soi une étape de la guérison.
Il n’est
pas facile d’accepter l’idée que nous créions notre vie, que nous choisissions
nos parents nos « ennemis », ceux qui nous dévoileront à nous-mêmes,
cependant c’est la seule voie qui permet de retrouver son pouvoir d’agir, de
créer sa vie en conscience.
Le seul
fait d’accepter sa responsabilité, libère la capacité de s’aimer. La phase la
plus importante réside dans l’acceptation de nos créations, la reconnaissance
qu’elles sont pertinentes et c’est ainsi que nous trouvons la part divine qui
est en nous.
Sa manifestation nous permet de réaliser l’unité, de voir combien
nous sommes parfaits jusque dans nos imperfections. Nous disposons de tous les
outils pour guérir, pour nous connaître dans toutes nos dimensions et pour
réaliser notre propre bonheur. Celui qui correspond réellement à nos vrais
besoins.
La liste
des êtres à remercier serait incomplète si j’oubliais de citer mes compagnons à
quatre pattes qui participent activement à ce parcours de guérison. Je me rends
compte que même le fait que je m’autorise à préférer mon chat Féliz, est un
acte de guérison. Puisque pour lâcher les masques, il convient de s’autoriser à
faire ce que l’on s’interdisait jusqu’alors. Cette petite
« injustice » a son sens et disparaitra quand elle ne sera plus
nécessaire. La peur d’être injuste est une façon de nourrir la victime en m’y
autorisant je cesse de l’entretenir.
Mais c’est « valable » parce que
je n’ai rien planifié consciemment. Il ne s’agit pas de se dire, je vais
m’autoriser à faire l’inverse de ce que je faisais jusqu’à maintenant, c’est
encore vouloir contrôler et nourrir une autre blessure, celle de la trahison.
C’est seulement par l’acceptation que l’alchimie se réalise.
image trouvée sur Facebook TransLight |
Seule la guérison
à partir du cœur, est réelle, effective et définitive.
Je ne culpabilise pas
non plus puisque je sais que les animaux ont un amour inconditionnel pour eux-mêmes
et pour toute vie qui les préserve de toute souffrance. C’est ce même degré d’amour
que je vise, le seul qui permette d’aimer l’autre vraiment, sans aucune
attente. Merci mes chatons et Cra, la chienne aussi. D’ailleurs, la pauvre, je
ne l’ai toujours pas sortie !
Voyons
où j’en suis aujourd’hui ? J’ai déjà bien senti le progrès immense à l’intérieur
mais maintenant c’est par l’effet miroir que je vais voir ce qui continue d’être
activé en moi.
La nécessité d’être soi-même, de s’autoriser à l’être, permet
d’aller encore plus vite dans les prises de conscience puisque c’est par
celles-ci que nous nous connaissons et pouvons évoluer.
Même nos
blessures ont un effet positif puisque celles-ci nous poussent à trouver l’équilibre
et constituent des moteurs. Le fait de souffrir de manque d’amour entraine la
recherche de celui-ci et même si nous nous « égarons » dans des
chemins de traverse, tout ce que nous expérimentons nous enseigne et nous guide vers l'amour pur.
Le
jardin est resplendissant de beauté ! La pluie bienfaitrice, nourrissante,
a comblé le fait que je n’ai pas pu arroser hier, puisque le canal été coupé.
Cette pluie est l'illustration de la grâce qui se déverse en moi, débordant dans les larmes de gratitude.
Merci la vie, merci l’univers, merci la terre de prendre soin de toi-même et
ainsi montrer que l’autonomie est possible. Merci de prendre soin de moi et de me montrer chaque jour notre lien éternel et ma place légitime sur la planète.
Merci de montrer la reliance et l’intelligence
de toute chose !
Photos de fleurs de ma confection que vous pouvez utiliser à condition d'en citer la source: http://lydiouze.blogspot.fr