Ce
matin, c’est comme si j’étais face au vide, comme si mon mental était un espace
attendant l’interaction pour sonder l’inconscient. Comme si le fait d’intégrer
l’idée de l’autre qui me reflète ce que j’ignore de moi-même, me mettait en
position d’attente de contact. Puis d’un autre côté la sensation d’avoir gravit
une marche de plus, en moi-même, ces derniers temps, me place sur le pallier où
la sensation d’ennui pointe son nez. Plus je sonde les profondeurs et plus l’impression
d’être arrivée au bout de quelque chose me perturbe. Ce qui me rassure, c'est de savoir qu'il n'y a pas de limites à la connaissance de soi, nous sommes tellement vastes! Comme mes découvertes
m’amènent toujours au même point, à la même nécessité, au besoin primordial de
s’aimer entièrement, un genre de lassitude arrive me faisant espérer de ne pas
créer un drame pour « donner du piment » à ma vie. J’ai souvent eu ce
sentiment une fois la tempête passée, d’avoir provoqué une situation pour tuer
l’ennui. Comme si l’ego avait besoin de matière à réflexion ou d’histoire à
raconter ou à se raconter. Comme si mon corps émotionnel avait besoin de vibrer
pour pallier le manque de sexualité, pour se sentir exister. Peut-être que
l’écoute de la conférence qui aborde le thème de l’orgueil a vexé mon ego qui a
pu se reconnaître en quelque situations évoquées. Le fait de refuser de l’aide
ou de ne pas oser en demander, c’est de l’orgueil. Tout comme dire « il me
semble » serait une formule qui appellerait l’approbation extérieure. Et d'autres comportements qui sont de l'orgueil mais dont je ne garde pas le souvenir. Je dois écouter plusieurs fois les conférences avant de bien les intégrer.
C'est comme pour chaque lecture, les nouvelles infos, je les reçois et les intègre selon mon degré de conscience et mon ouverture de cœur, dans le moment présent. Je découvre toujours de nouvelles choses à la deuxième, troisième ou quatrième lecture.
Je
dois dire que je ne me suis pas reconnue autant qu’au travers de l’écoute des 5
blessures que je vais tenter de lister. Chacun peut se reconnaître dans au
moins un de ces masques mais mon propos n’est pas de vous démoraliser, loin de
là. L’éveil consiste à prendre conscience de ce que nous sommes et de ce que
nous vivons afin d’agir, de créer non plus en réaction, en victime, mais en
être responsable et créateur de sa vie. Ces masques sont appelés à se
désagréger et à dévoiler l’être lumineux qui se cache derrière. Nous avons tout
à gagner à devenir lucide. Notre âme nous appelle toujours à nous aimer totalement.
La
connaissance des lois universelles, de la loi d’attraction n’est pas donnée
pour continuer de rêver seulement sa vie, d’espérer avoir en main une baguette
magique. En connaissant le processus de création, nous pouvons mieux décider
comment nous comporter de façon à attirer à nous quelque chose de plaisant,
d’heureux.
Tant que
nous ne nous connaissons pas vraiment, nos créations sont aléatoires et ne
correspondent pas à notre souhait du moment. Ce que nous vivons aujourd’hui est
le résultat de ce que nous avons semé hier. Pour cette raison, vivre de plus en
plus dans le moment présent est important. Si nous vivons en nous référant sans
cesse au passé, nous ne faisons que répéter les mêmes scénarios. Mais tant que nous
ne comprenons pas ce qui en nous créé notre présent, nous en restons « victime ».
Nous avons l’impression d’être totalement impuissant, pourtant, tout à un sens.
Les
connaissances de base qui permettent de trouver la raison de ce que nous
vivons, sont essentielles :
Je crée
tout ce que je vis ; là est ma puissance créative, la preuve de mes
origines divines
Je suis
responsable de ma vie, en tant que cocréateur, avec ma présence divine, donc
accuser l'autre est un leurre
Tout ce
que je vis me dit : aime-toi vraiment
J’ai
toujours le choix de ma réaction, soit dans l’amour soit dans la peur.
Soit
j’accuse l’autre de mon malheur auquel cas je lui donne mon pouvoir
Soit je
me dis que j‘ai créé la situation pour m’aimer mieux et en choisissant
d’accepter ce que j’ai créé, je retrouve ma puissance de changer.
En
reconnaissant mon aspect divin, je lui donne les rênes, je l’autorise à me
guider et j’active mon pouvoir de guérison en choisissant de m’aimer sans
conditions.
Même si
je ne sais pas quand j’ai semé ce qui me revient aujourd’hui, en faisant
confiance au fait que j’en suis l’initiateur, le créateur, je serais guidée et
soutenue pour me délivrer de vieux schémas basés sur la peur.
Chaque
fois que j’accepte ce qui est, je laisse l’énergie d’amour circuler en tous mes
corps et guérir tout ce qui a besoin de l’être.
Si je
vis un drame, je libère toutes les émotions qu’il suscite, sans culpabilité, de
façon à y voir plus clair. Les émotions me révèlent ce qui en moi nécessite
d’être vu afin d’être libéré. Je ne peux changer mon comportement si je
continue de fonctionner à partir de mes peurs. En les refoulant, en les
ignorant, je les nourris.
En les
considérant comme des messagères, des révélations intimes, elles perdent leur
aspect monstrueux et seront accueillies sans crainte lorsqu’elles se
manifesteront à nouveau.
Les 5
blessures de l’âme selon Lise Bourbeau
Ceci est
un tableau sommaire et vous pouvez trouver la description complète dans ces
livres : « Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même »,
« Ton corps dit : aime-toi », « Écoute ton corps »,
« Qui es-tu ? »...
Précision
essentielle, il faut se souvenir que ceux qui activent ses blessures, ne font
que répondre à l’appel de notre âme. Nous avons choisi nos parents, afin de
vivre les situations qui nous permettront de voir ce qui cherche à être vu,
aimé, c'est-à-dire, accepté et ainsi être libéré, guéri. Idem pour nos
conjoints, nos enfants...avec qui nous avons a guérir les mêmes blessures. Nous pouvons nous reconnaitre en ces tableaux et "mesurer" notre degré de souffrance selon la quantité de traits qui nous ressemblent. De la même façon, nous pouvons voir comment et combien nous guérissons, au fuir et à mesure que nous lâchons certains de ces comportements. L'objectif commun c'est l'amour véritable de soi.
La
blessure de rejet : La guérison : s’accepter tel que l’on est.
Elle se
manifeste par de l’angoisse, de la panique, on ne se donne pas le droit d’exister,
on ne s’accepte pas. Cette blessure sera activée par le parent du même sexe.
Notre âme cherche à nous montrer qu’il est grand temps de nous accepter
entièrement afin de guérir. Nous avons ce sentiment de rejet, avant tout envers
nous-mêmes, que ce soit nos parts d’ombres ou la difficulté à reconnaître notre
valeur, notre lumière. Elle nous poussera à créer le masque du fuyant. Nous
bloquerons sur les détails sans importance, la peur de se tromper nous
empêchera d’agir, nous serons aux aguets, guettant nos faux pas et ceux des
autres...Nous aurons naturellement de la rancune vis-à-vis du parent qui
aura eu cette attitude envers nous. Accepter de vivre ces émotions nous
permettra de faire un premier pas vers la guérison. Puisque c’est le parent du
même sexe qui éveille la blessure, nous aurons tendance à rejeter cette part en
nous-mêmes.
La
guérison permettra de libérer les talents qui se cachent derrière cette
blessure :
La
capacité de réfléchir à une situation avec lucidité, de gérer l’imprévu, une imagination très
créative, une grande capacité de concentration...en seront les fruits
La
blessure d’abandon : La guérison : Accepter sa force
On a
l’impression qu’on n’a pas eu assez d’affection, d’attention, de
reconnaissance. On a peur de la solitude, on se montrer faible afin d’attirer
l’attention, que ce soit effectivement le cas ou non. On sera dépendant des autres, on se dévalorisera, on ne saura pas
reconnaitre nos talents, on aura des buts mais le besoin de soutien sera
handicapant. On demandera de l’aide en se plaignant en croyant ne pas être capable d’y
arriver seul. On attendra que l’autre devine nos besoins. On développera des
dons de comédiens pour obtenir ce que l’on veut... Les plus grands comédiens
portent cette blessure, la plupart du temps.
On aura
tendance à fusionner avec les autres, à ressentir leur souffrance et à les écouter pour parler de nos
problèmes. On se créera ainsi le masque du dépendant
La
guérison de cette blessure révèlera des talents artistiques, on saura
reconnaître nos besoins et arriver à nos fins en demandant de l’aide sans
craindre un refus. On sera capable de trouver cette aide en persévérant. Nous
attirerons beaucoup d’amis par notre joie de vivre. Notre hypersensibilité aux
émotions des autres nous rendra apte à les aider sans plus en souffrir, sans se
sentir envahi et nous le ferons par amour et plus par besoin de reconnaissance. Nous pourrons développer nos capacités psychiques, celles du
troisième œil. Nous serons capables d’être seul et de faire preuve de
persévérance.
La
blessure d’humiliation : La guérison : Accepter sa sensualité
Elle se
manifeste par la culpabilité, la honte d’être sensuel, le rejet de la sexualité,
la peur d’être libre et de ne pas savoir bien la gérer, la peur de l’excès.
Elle peut être vécue avec les deux parents et surtout celui qui critique, nous
reproche notre sensualité. On se créé le masque du masochiste. Refusant de respecter
ses vrais besoins, on voudra à tout prix aider les autres, on se sentira
responsable de leur bonheur, obligé d’être un médiateur. On aura de la culpabilité
à ne pas aider les autres. La honte de notre apparence physique nous empêchera
de recevoir des compliments. Comme nous rejetons notre sensualité, nous
refuserons d’avoir une vie sexuelle et ferons tout pour ne pas être attirant.
En grossissant par exemple.
La
guérison nous permettra de reconnaître et de respecter nos vrais besoins. Nous
pourrons aider les autres à dédramatiser les situations. Être un bon vivant
sans culpabiliser, généreux sans s’oublier. Nous deviendrons fier de notre
corps physique, peu importe son apparence et digne de recevoir
La
blessure de trahison : La guérison : Accepter son importance
Elle est
vécue ou activée par le parent du sexe opposé qui ne garde pas sa parole. Un
père que l’on juge irresponsable, par exemple. Elle engendrera un grand manque
de confiance en soi et le besoin de contrôler. La personne aura beaucoup
d’attente et aidera dans ce sens. Elle se créera le masque du contrôlant. Elle
paraitra prétentieuse, orgueilleuse, sûre d’elle, n’écoutera pas les conseils
des autres, et donnera l’impression de tout savoir. Sera capable de mentir pour
se valoriser. Elle parlera fort, prendra beaucoup de place en public. Elle
protégera et aidera en vue de se faire valoriser, contrôler, flattera et
complimentera pour manipuler.
La
guérison révèlera des qualités de dirigeant, capable de donner une direction
sans forcer. Elle aura une forte personnalité, rassurante, lorsqu’elle aura
honoré son besoin de reconnaissance. Elle sera un bon orateur, qui sait capter
l’attention quand c’est utile...
Je n’ai
pas encore fini d’écouter ce qui concerne la blessure d’injustice et ce n’est certainement pas, par « hasard ».
C’est celle qui m’affecte le plus, du moins qui est la plus handicapante pour
moi, bien que je la guérisse peu à peu. Alors, simplement je me donne le droit
d’y consacrer tout un article et de prendre tout le temps nécessaire pour le
faire. Je peux néanmoins en tracer les grandes lignes.
La
blessure d’injustice : La guérison : Accepter d’être un humain
Je me
reconnais tout à fait dans ce masque du « rigide » mais peu à peu, il
se désagrège par l’acceptation de mes « défauts », la compréhension
que ceux-ci ont des « secrets » à me révéler et qu’en les
accueillant, ils libéreront un grand potentiel amoureux.
Les caractéristiques sont les suivantes, on ne
se donne pas le droit à l’erreur, on se justifie, on fait tout pour être
aimable...Notre plus grand souci est celui du perfectionnisme qui bien souvent
sera un frein nous empêchant d’agir par peur de se planter. Elle est vécue avec
le parent du même sexe et nous poussera à rejeter cette part intime. Nous adopterons alors le masque du rigide
Bon, la
suite, au prochain numéro ! Pour l’heure, j’ai faim et envie de
sucré ! Même si je sais que le fait
de manger du sucre, du moins d’en abuser, est une façon de combler le manque
affectif, je m’autorise à céder à la tentation. Là encore, je peux voir à quel
point la blessure d’injustice est bien active puisque je me sens obligée de
bien faire, ou carrément d’être parfaite ! Je ne suis pas du tout en surpoids, 55kg pour
1,60m, c’est tout à fait correct ! Je n’ai pas de problèmes de diabète, je
consomme du lait bio, du beurre bio, du pain noir, aux céréales, du chocolat en
poudre bio, éventuellement de la confiture maison que j’aime en marmelade, peu
sucrée...C’est vraiment le souci de perfection qui m’amène une culpabilité qui
n’a absolument pas lieu d’être !
Un signe qui me montre que je guéris
effectivement à ce niveau, c’est que j’arrive à en rire ! Pas un rire
jaune, un rire forcé, commandé parce que je sais que l’acceptation de ce qui
est, permet de guérir, non, un rire spontané. Il n’est pas non plus l’expression
d’un mépris ou encore une provocation.
Fais toi
plaisir mon corps physique, au travers de mes papilles, réjouit toi mon enfant
intérieur, vivons dans la joie et l’acceptation ! Il me suffit d’être
attentive au ressenti pour doser afin de ne pas tomber dans l’excès et créer
des souffrances supplémentaires.
Le ciel couvert me donne le loisir de prendre
mon temps, tout comme le fait que « les autres » soient en week-end.
C’est bien agréable de mettre de la douceur dans ses gestes, de prendre le
temps de savourer chaque instant, qui ne reviendra plus.
Goûtons ce plaisir
d’être, ici et maintenant !
Photos de ma confection que vous pouvez utiliser à condition d'en citer la source: http://lydiouze.blogspot.fr