Depuis
ce matin, je recommence à courir ! C’est comme si j’avais plus de
capacités dans l’urgence ! Je ne sais pas trop d’où ça me vient mais en
remontant dans l’enfance, sans chercher, juste en étant ouverte à une réponse,
je pourrais éventuellement connaître la cause de cette course permanente après
le temps. Je me suis répétée plusieurs fois la phrase, « Je Suis éternelle ;
il n’y a rien à gagner mais juste à être » histoire de calmer le rythme. J’attends
souvent le dernier moment pour faire certaine chose, comme le rendez-vous
téléphonique avec la personne du conseil général. Comme si le fait de ne plus
avoir le choix m’obligeait à prendre mes responsabilités. Car derrière le choix,
il y a la peur d’être responsable, de se planter, donc la peur de se punir. Ce
genre de comportement me ramène à une ou même deux blessures de l’âme. La
blessure d’injustice étant la plus forte et me ramenant souvent à l’état de
victime. Enfin, je dis souvent, c’est de moins en moins le cas.
Je suis
déjà contente de ne pas culpabiliser d’avoir toutes ces blessures et suis prête
à les traiter du mieux que je peux. La première chose, c’est d’en être
consciente, de voir quand et comment, dans quelles circonstances elles sont
ravivées, en se rappelant l’Essentiel ; Je suis « responsable »
de tout ce qui arrive et Accepter la situation c’est la guérison assurée.
Être responsable, comme le dit Lise Bourbeau, c’est assumer ses choix et leurs
conséquences. En parallèle, je continue d'écouter et d'honorer mes vrais besoins.
Alors, depuis
que je suis sortie, j’ai tenté de jouer au jeu du miroir et de voir ce que l’extérieur
me reflète. Ce n’est pas si évident ! Là encore, je dois me donner le
temps d’apprendre à observer les faits. Plus comme je le faisais avant, comme
un flic qui guette le moindre faux pas, mais plutôt comme un journaliste qui
fait son boulot. Tout en sachant que je suis l’auteur de ce qui arrive. Le
scénariste, mon âme ou ma présence divine, créé une situation que ma personnalité
humaine lui transmet au travers des vibrations du moment. Ensemble nous créons
des situations afin d’y voir plus clair. Ma présence divine me guide vers plus
d’amour, cherche à élever ma fréquence et ma personnalité humaine en vivant les
conséquences de ses choix (réaction de peur ou d’amour), apprend à choisir ce
qui lui procure du mieux-être. En choisissant l’amour, je m’élève toujours plus
près de mon aspect divin jusqu’à réaliser la fusion, l’unité. C’est assez
caricatural mais j’essaie juste de poser les choses de façon simple.
Bon j’ai
faim et je n’ai rien prévu ! Une fois de plus, me voilà à devoir agir dans
l’urgence ! Il doit y avoir derrière ça, la croyance que je serais dans
mon plein potentiel, l’idée que je doive me trouver en manque pour agir. Et si
je m’y prenais autrement ? Si je demandais à mon corps physique ce qui lui
ferait envie quand la faim arrivera ? Peut-être que je crois que j’ai
besoin d’avoir faim pour être inspirée ? Ce n’est d’ailleurs pas peut-être,
c’est la réalité. Il est temps que j’ouvre le dialogue avec mon corps physique
plutôt que d’attendre qu’il soit obligé de se manifester en force. Une fois de
plus, j’allais dire que c’est à cause des cachets que je ne ressens pas la faim
naturellement. Comme ils me coupent de la sensation physique, il me coupent des
messages de celui-ci. C’est bien joli de constater un effet « indésirable »
du fait de prendre des cachets mais je fais comment pour arrêter ?
Déjà,
ne pas culpabiliser d’en être là puisque je ne sais pas comment faire autrement
pour combler la peur du vide, du manque affectif. Mais j’apprends
à m’aimer autrement, vraiment.
Alors excuse moi, cher corps physique de ne pas
te traiter mieux que ça. Je te demande de me pardonner de te donner tant de
travail et de bouleverser ton fonctionnement naturel par la prise de ces
médicaments. J’ai confiance dans le processus de guérison par l’acceptation de
ce qui est. Et même si je préférerais ne pas avoir besoin ou plutôt ne pas
croire que j’ai besoin de cachets pour me sentir bien, c’est ce qui est pour le
moment.
Peu à peu, je vois plus les inconvénients de ce choix, de cette
croyance et en changeant celle-ci, je suis certaine que je n’en aurais plus
besoin. Me voilà encore en train de donner de l’énergie à cette fausse croyance !
Faisons les choses autrement, imprimons l’idée réelle que je suis un être d’amour
et de lumière capable d’autonomie affective.
Bon
malgré les 7 heures de sommeil de cette nuit, le sommeil m’appelle. Juste au
moment où les portes commencent à claquer ! Serait-ce parce que je
culpabilise de tant dormir ?
Je viens
d’apprendre que mon père avait remis le nez dans l’alcool. Je constate déjà que
je ne suis plus autant attristée qu’avant à ce genre de nouvelles. Non que ça
me laisse indifférente mais plus que j’y vois un appel de son âme à regarder ce
qui doit être changé en lui. En me parlant de ce qu’il vivait au quotidien, j’avais
remarqué qu’il agissait pour plaire à sa compagne, la suivant dans des vides
greniers avec pour seule enthousiasme, l’envie d’être en sa compagnie. Je lui avais
dit : « pourquoi ne lui dis-tu pas que ça te gonfle ? »
Il m’avait répondu qu’au moins, il était avec elle et que ça le sortait un peu.
Grosse erreur ! On se conforme au désir de l’autre un peu plus chaque jour
jusqu’au moment de la révolte. Quand on n’en peut plus de se renier, on
explose. Lui, c’est avec l’alcool qu’il ose dire les choses mais sa colère
envers lui-même et l’autre est telle, qu’il devient agressif et fait en sorte
de casser net la relation.
Un mélange de culpabilité d’oser dire ce que l’on
veut vraiment, de peur que l’autre nous rejette, de colère face à l’autre qui
abuse à trop imposer ses désirs en niant les nôtres. Il serait pourtant si simple
de dire les choses au fur et à mesure, d’oser affirmer son propre désir sans
craindre la réaction de l’autre.
Ce serait simple si on était habitué à s’aimer,
à se faire passer en premier, à reconnaître ses vrais besoins et ainsi à ne pas
dépendre de l’amour des autres.
Cette
fichue croyance qu’il faille aimer les autres avant soi-même, fausse tout. Merci
l’église catholique ! Ouais disons plutôt que les fausses croyances qu’on
nourrit grassement individuellement et collectivement puisque nous sommes tous
reliés, nous ont poussés à créer des dogmes, des idéaux complètements à l’opposé
de la réalité.
Chacun est le centre de son propre monde. Chacun est responsable
de lui-même, de son bonheur. Chacun est responsable de ses choix et de leurs
conséquences et c’est ainsi qu’on grandit, qu’on avance, qu’on trouve sa
puissance et qu’on peut comprendre en vrai, que la seule voie qui mène au
bonheur est celle de l’amour. Tant qu’on reporte ces besoins, tant qu’on les
ignore, qu’on les nie ou qu’on attend que les autres les comblent, on est mal. La
seule issue à ces scénarios souffrants, c’est de s’aimer soi-même, de répondre
à ses propres besoins vitaux.
Je
rabâche encore mais c’est tellement essentiel et la solution à toutes les
souffrances dans les relations à soi-même et aux autres que je ne peux m’empêcher
de le répéter, de le souligner, encore et encore. Si l’entourage me le reflète
et si je le vis aussi, ça n’est pas par hasard.
Même dans notre relation au
dieu intérieur. Quand nous croyons que nous devons adopter une attitude particulière,
quand nous croyons avoir une mission, oui, nous en avons bel et bien une, celle
de nous aimer.
C’est plus glamour, sexy, valorisant de dire que notre mission,
c’est d’être un phare pour l’humanité, de servir son prochain, d’aimer tout le
monde...Comment pourrions nous aimer véritablement les autres si nous ne savons
pas nous aimer nous-mêmes ?
On ne peut donner ce que l’on n’a pas !
Qui est
égoïste ? Celui qui prend ou celui qui donne ? Les deux mon général,
l’un comme l’autre, il y a de l’attente, il y a un vol énergétique. Celui qui
donne attend en retour même et surtout s’il s’en défend et celui qui reçoit
attendra toujours qu’on lui donne. Chacun est enfermé, dépendant du
comportement de l’autre. C’est ça l’amour ?
Si on n’est pas rempli d’amour
en soi, ce qu’on donnera sera ôté de notre réserve, celle qu’on a constituée en
recevant. Alors que si on se rempli d’amour, en faisant circuler l’énergie en
tous nos corps, de notre cœur à notre cœur, tel un vortex, on n’a même pas
besoin de le donner, il rayonne de lui-même.
Ainsi quand on agit, on le fait
avec joie et enthousiasme, conscient qu’on le fait pour nourrir sa joie, sa
raison d’être, sans culpabilité.
Faire
circuler l’amour en tous nos corps, c’est répondre aux appels qu’ils nous
envoient sous la forme de sensations,
telles que la faim, la soif, le sommeil.Bon, dodo!
J’ai été
réveillée par Allister, le voisin de 11 ans, qui est venu me montrer son bras dans
le plâtre ! Qu’est-ce qui a bien pu le pousser à créer cette situation ?
Serait-il déjà en train de vouloir attirer l’attention en voulant se faire
plaindre ? Il a capté que d’être ainsi lui permettrait de ne pas aller à l’école.
Il doit avoir une rentrée difficile. Je l’ai un peu envoyé baladé enfin je lui
ai dit qu’il m’avait réveillée. Je sors la chienne et vais lui accorder un peu
d’attention. Sans oublier de ne pas chercher à jouer les sauveurs même si l’envie
de lui parler de l’âme me démange !
Il n’est
pas dehors et ça n’est pas plus mal. Je veux arriver à calmer mes envies d’enseigner
tout le monde tant que ça n’est pas suffisamment intégré en dedans et que je
puisse le voir au travers de mon propre comportement. J’ai commencé à réfléchir
comment lui expliquer les choses simplement puis devant ma difficulté à pouvoir
résumer, j’ai laissé tomber. On prend vite la tête des autres ! Puis
chacun est responsable de soi. S’il voit qu’il s’ennuie du fait d’être
immobilisé chez lui et si sa mère s’agace d’être obligée de laisser le boulot
pour s’en occuper, les choses pourront peut-être changer.
Tout le monde a
besoin de prendre conscience qu’il trouvera l’amour en lui. Je me recolle à l’écoute
de la conférence de Lise Bourbeau qui parle de la responsabilité.