Ce
matin, je suis tombée du lit à 4h20 comme si quelque chose d’important était à
faire. D’habitude, je me recouche de suite mais là, l’envie de vivre, de
profiter de la vie m’a poussée à me lever.
Personne ne sait quand viendra le
jour de quitter la terre, de faire un autre voyage dans d’autres lieux. Alors
pour honorer le vivant, j’ai choisis d’utiliser "mon pouvoir" de vibrer et de
rayonner le monde dans lequel je veux vivre.
Sans
chercher à convaincre, sans chercher à prouver que j’ai raison et que les
autres ont tort, juste émaner ma propre vérité, maintenir ma fréquence sur ce
que je veux et pas sur ce que veulent les autres ou même sur ce qu’ils vivent.
Puis
rejoindre ainsi, par la loi d’attraction, de résonance tous les cœurs qui sont
sur cette même longueur d’ondes et amplifier la vague, inonder le monde
d’amour. Mais je ne choisis pas en quelle direction ira cette onde, tout comme le
soleil rayonne sur tous sans distinction, sans conditions.
Le
mental croit savoir qui a besoin d’amour ou même, qui mérite d’être aimé alors
que le cœur ne se pose pas la question, il sait que c’est le désir de tout
humain
Et que bien souvent ceux qui sont le plus agressif ont beaucoup d’amour
à offrir, croient en manquer alors que leur cœur brûle de passion. Ils se
laissent séduire par de belles paroles qui leur promettent un paradis futur et
ça n’est pas tout à fait faux mais cet espace est en soi puis la mort est un
retour à l’amour lumière que nous sommes tous.
La confusion peut-être grande
parce que le mental a beaucoup d’imagination.
Et
quand je dis ça, je m’inclus dans le lot parce que tout le monde vit selon des
croyances qui changent au fil du temps, des rencontres.
Tant
qu’on croit ses pensées, on va passer du rire aux larmes, de la joie explosive
à la tristesse profonde.
On peut se dire que c’est la vie, que nous sommes ici
pour vivre ça puis mourir.
Puis comme le dit Frédérique Rama, dans son message, on peut se lasser de cet effet yoyo et se poser
deux minutes pour respirer et sentir la vie qui nous anime, la paix qui est
toujours là quand on cesse d’écouter nos pensées.
J’ai lu ce message après avoir écrit ça et je l’ai publié en me disant qu’elle
formulait mieux les choses.Je
suis souvent freiné dans mon élan et mets ce que les autres écrivent en avant
par manque de confiance en soi.
La période actuelle pousse à changer véritablement
sa façon d’être, de penser, à lâcher tout ce qui n’est pas l’amour, tous les
faux semblants et à trouver le juste milieu, la tempérance.
Et
quand je vois combien de cœur s’ouvrent, manifestent leur amour, leur désir de
paix, je me dis que ceux qui sont passés de l’autre côté, tous les acteurs du
scénario ne sont pas partis pour rien.
Ils
ont donné leur vie, chacun à leur façon, pour que l’éveil de l’humanité puisse
se réaliser. C’est un point de vue que seul le cœur peut offrir, un cœur guérit
de ses propres blessures et par empathie justement parce qu’on sait ce qu’est
la douleur de la perte, mais aussi la souffrance que créé la peur, les
scénarios qu’elle peut imaginer lorsqu’on se croit seul et rejeté.
On sait que
lorsqu’on est coincé dans ses peurs on est capable du pire alors même que la
seule chose qu’on souhaite au monde, c’est de sentir l’amour, de vivre dans la
paix et l’harmonie.
Et si on laisse les pensées, les croyances de côté, on peut
sentir la différence, avec intensité, dans la sensation de paix qui émerge du cœur,
de la vibration alignée à la source de toute vie, à la joie de vivre.
On
connait alors les deux aspects de la dualité et la paix du cœur qui unifie les
deux.
Ça demande de la patience et de la persévérance parce que les vieux
réflexes continuent de s’activer mais en même temps à chaque fois qu’on revient
au centre et qu’on retrouve la paix, la foi grandit un peu plus et on se sent
bien.
Et
même si je sais que ça ne sont pas les mots à eux seuls qui suffisent à
manifester la réalité, je témoigne de ce choix parce que je suis tout comme
vous un être qui s’épanouit, dans le partage, la communication, l’échange, le
don et la réception. Même si je reste encore en mode « monologue » le
plus souvent, je me donne le droit de sortir de ma coquille selon le ressenti.
La
balade sur la page face de bouc m’a confirmée ce ressenti, la cohérence entre ma
foi, mes pensées, mes sensations et ce que porte mon inconscient, parce que je
n’ai vu que deux posts qui étaient dans la peur, la réaction.
Je
sais combien la peur et le désespoir peuvent amener à réagir par la violence,
l’auto destruction mais ce que je sais surtout c’est que tant que je suis ici,
tant que je suis en vie, c’est que l’étincelle divine, la Vie veut s’exprimer.
Alors
j’ai reconnu en toute humilité que je portais encore l’énergie de la peur qui
s’exprime par l’impatience, le désir que ça change radicalement, le masque du
sauveur.
Puis je me suis rappelé que l’amour n’a pas d’attente, qu’il est comme
la fleur qui s’ouvre en son temps.
Celle du cactus ne vit qu’une seule journée
mais elle donne toute sa beauté. Peut-être que ses piquants ne sont là que pour
enseigner la beauté du contraste, le fait que le cœur peut s’ouvrir même si les
apparences semblent montrer qu’il est fermé, protégé de toutes parts et
incapable d’offrir sa beauté.
Lorsqu’on
reconnait une peur, une faiblesse, un désir inassouvi, un manque, l’énergie en
soi s’équilibre, s’harmonise et la vie nous montre que tout est en soi, le beau
comme le laid et que derrière cela, l’amour et la lumière sont toujours à
l’œuvre.
La sagesse émerge de ce cœur
relié à l’amour, l’énergie de la vie, du désir.
On découvre la source en soi
lorsque les énergies sont ramenées au point zéro, perçues dans la neutralité.
On ressent la paix et la joie qui s’éveille, se répand en tout l’être.
Les
cellules semblent vibrer et le mental s’apaise, ne cherche plus de vérité
ailleurs que dans le cœur.
Il devient le sanctuaire, l’espace où l’on peut
venir se recueillir en toute sécurité et depuis cet espace harmonieux, les
corps s’alignent aux fréquences qui rendent heureux.
Je
n’ai pas senti le besoin d’afficher un drapeau parce que depuis toujours, je
sais que l’humain est universel, que je suis terrienne et céleste et que nous
le sommes tous.
Maintenant, j’essaie de me fier uniquement à ce qui en moi se
crispe et me contente de respirer pour que la détente revienne.
Je
me rends compte que la tension vient d’une pensée de peur, de colère, de déni
qui cherche à s’exprimer alors sans plus chercher à savoir son message, je
respire profondément et retrouve la paix, la détente.
Je ne me perds plus dans
les raisonnements parce que ma foi est vivante, vibrante, validée par
l’expérience. Je sais que tout se place au bon endroit quand je détends mon
corps physique et mon esprit en même temps, juste en respirant calmement.
Et
comme la paix s’est installée définitivement en focalisant mon attention sur ce
désir de vivre dans l’harmonie, je continue de porter mon attention sur cela et
en plus maintenant sur la joie, la liberté d’être, l’abondance.
Ces énergies
qui permettent l’épanouissement et le partage équitable, la libre circulation
énergétique, la fluidité du don et de la réception.
Si
je veux la paix, je la crée en moi, si je veux l’amour, je viens en mon cœur,
si je veux la joie, je l’éveille, la cultive et dans ce processus je deviens
libre et souveraine. Oui, l’univers répond à ma demande, mais il ne connait pas
le langage humain, il écoute ce qui vibre et renvoie cette combinaison
d’énergie de façon amplifiée.
Puis
comme j’ai la chance de pouvoir agir, d’avoir un corps et des membres, je les
utilise pour cocréer ce que je veux, amener jusque dans le geste, l’intention
choisie. Alors ce matin, je chante, danse, rit, je suis pleinement en vie.
Je me demandais pourquoi l’humain était si
fasciné par la peur, l’horreur et finalement je me dis que c’est la projection
de son monde intérieur et comme dans ce monde de contraste tout révèle son
contraire, je comprends mieux pourquoi certains ont besoin de vivre la
violence, ils se sentent peut-être puissamment vivants.
Tout
simplement parce qu’ils ignorent la puissance de l’amour du moins ils pensent
que c’est faiblesse et c’est très souvent parce que leur cœur est blessé,
meurtri.
Ils ne savent pas encore que l’amour est en eux parce qu’ils se sont
fermé.
Un
cœur blessé ou agité est coupé de l’amour en lui-même, il ne sait pas l’exprimer.
En
guérissant les corps émotionnel et mental, en accueillant ce qui est exacerbé
en soi, la paix s’installe et la tendresse qui s’en dégage révèle ce pouvoir
d’aimer.
Ce
qui nous empêche de le sentir, ce sont les pensées chaotiques, les sautes
d’humeur et pour cette raison quand on cesse de juger, quand on respire, quand
on se tait au lieu de réagir, quand on se centre au point zéro, dans la
neutralité, le silence apparait en même temps que la paix puis l’idée émerge
entrainant le mouvement, la créativité.
Il
n’y a pas à craindre de ne plus rien ressentir en venant au cœur de soi parce
que la vibration d’amour est puissante, elle élève la vision, relie les corps
qui sont alors portés par le vivant, la joie et la paix profonde.
C’est
puissant au point de donner de la force, du courage, de susciter le désir qui
va rendre le geste ‘parfait’, délicieux. On ne cherche même plus à obtenir un
résultat, à performer, on agit et on se réjouit de faire peu importe l’ouvrage.
Bon
je retourne à la cuisine finir ma galette. C’est un bon moyen de satisfaire les
besoins du corps physique, mental, de réjouir l’enfant en soi et je ne prends
pas de poids parce que lorsqu’on agit depuis la joie et la paix du cœur, tout
s’écoule naturellement de façon harmonieuse, équilibrée. Tout est facilité, le
transit, la digestion, le tri et l’élimination. Exactement comme au niveau
mental lorsqu’on cesse de résister, quand on fait confiance à la Vie, à ses
corps qui vibrent dans l’harmonie.
Je
parle de plus en plus à mon corps physique et m’épate de voir qu’il répond à
mes demandes. Comme s’il entendait la voix de l’amour et lui obéissait. Je ne
le commande pas mais lui demande sans jamais le forcer. Ça peut sembler bizarre
mais la conscience du corps physique est reliée à celle de la terre et
lorsqu’ils vibrent sur la même fréquence, c’est magique !
Je
ne vous dis pas cela pour vous épater mais me contente de témoigner de la façon
dont on peut amplifier l’amour en soi, le respect par l’écoute, le verbe. Et
c’est faisable avec tous les corps, très utile pour calmer le mental.
Mon
souhait n’est pas de durer, de résister à la mort mais de vivre pleinement en
conscience, de jouir de ce cadeau qu’est le moment présent. Ça n’est pas non
plus une volonté issue de l’ego seul, c’est inspiré par l’amour qui s’épanouit
en moi.
Chaque
croyance limitative offerte à l’amour, au point de neutralité en soi, est
harmonisée et libérée élargissant mes perspectives et mon potentiel mais je me
laisse guider par l’élan.
Une
voisine est venue me parler puis me donner des pommes et de l’herbe que son
fils à laissé chez elle. J’ai pris le truc juste pour voir comment ça
réagissait en moi. Et la surprise c’est que l’idée ne me vient même pas, je
n’en ai pas envie ! J’ai pensé l’offrir à une amie puis je me suis dit que
j’agirais selon l’élan comme pour toute chose. Parce qu’on ne peut pas vraiment
dire que ce soit un cadeau puis ce genre de produit est étroitement mêlé aux
trafics en tous genres.
Mais là encore, j’ai le choix, je ne veux pas agir par
peur, par culpabilité mais simplement en conscience. Je sais les
avantages et les inconvénients d’un tel usage et sans rien m’interdire,
sans forcer ou argumenter, je fais confiance à l’élan, à mes corps et leur
potentiel. Je sais que je peux vibrer la joie, l’amour, la paix, que tout ce
dont j’ai besoin est à l’intérieur alors j’apprends sereinement à utiliser mon
pouvoir créatif, à vibrer depuis le point zéro.
L’intention
associée à la pensée, aux émotions, créent mon état d’être et la vibration qui
se projette dans la matière, dans l’harmonie des corps et des énergies, suffit
à réaliser mes souhaits les plus chers. Et il me faut encore tempérer les
choses.
Je
me pose en mon cœur avant d’agir et constate que l’élan me porte exactement au
bon endroit, dans la joie d’être et de créer, le résultat est toujours à la
hauteur de la vibration sans même que j’ai eu besoin de l’envisager. C’est ça
qui rend la vie magique et pleine de surprise, libère de l’ennui et je me dis
alors que Tout est possible dans mon monde.
Et
si le résultat est à côté, je me dis juste que j’ai tout le temps de créer,
d’apprendre et de recommencer, que c’est en pratiquant qu’on atteint
l’excellence et en étant confiant que ça se réalise.
La galette est ratée cette
fois-ci, enfin la pâte a craqué et le mélange d’amandes, de beurre, d’œufs et
de sucre s’est étalé mais ça n’est pas mauvais. Je sais qu’il me faut apprendre
à, lâcher les attentes pas parce que d’autres le disent mais parce que je sens
bien combien ça me colle la pression, le stress et me pourrit la vie.
Mon
pouvoir de manifester la réalité comme je le souhaite est là, bien réel !
Chaque
peur, doute, révèle son contraire et m’invite à persévérer dans l’art de
manifester, de vibrer, de chercher l’équilibre.
Ça
devient un jeu ludique et créatif qui en plus m’éloigne de la misère du monde
Je ne deviens pas insensible mais j’apprends à canaliser mon énergie et à
rayonner ma vision.
J’ai
longtemps cru qu’il me fallait me protéger des autres, des vibrations lourdes
mais plus je le faisais et moins j’étais en sécurité. Par l’effet miroir, je
peux détecter ce que mon inconscient porte et lâcher les croyances qui ne me
servent plus. En même temps que je vibre la paix, l’autre ne m’agresse plus non
pas parce qu’il a changé mais parce que je n’entre plus en résonance avec sa
fréquence, je ne le croise plus sur ma route. Et si ça m’arrive, je reviens en
moi-même effectuer le grand œuvre alchimique qui me libère de toute violence,
de tout chaos.
Je
peux alors remercier l’autre pour le fait, qu’il m’apprenne à me centrer, à
utiliser mon pouvoir d’aimer.
Il
se peut même qu’il capte cette vibration et change son point de vue mais ça, ce
n’est pas mon histoire, ça ne m’appartient pas, lui seul peut capter ce qui
vibre en lui-même.
C’est
une frustration de ne pas pouvoir faire passer à travers les mots, tout ce
qu’on peut sentir de bénéfique lorsqu’on réalise la paix en soi mais d’un autre
côté, ça me rappelle la puissance d’aimer qui est en chacun et la souveraineté
de tous. Puis cette frustration vient de l'ego du besoin de sauver l'autre...
Je comprends aussi l’importance de la permissivité qui me rend libre. Ça me rappelle la chanson des Beatles « let it
be ». Puis la phrase de Jésus qui disait de faire à l’autre ce qu’on
voudrait qu’il nous fasse, de traiter l’autre comme on se traite. Et quand on
sait que l’autre est un autre soi-même, on comprend que le regard négatif
envers lui, est précisément la vision qu’on a de soi, de ce qu’il nous reflète.
Si
j’ai de la colère vis-à-vis des meurtriers, il me faut accueillir ma propre
colère, mon désir de vengeance ou celui de vouloir sauver, changer le monde.
Nous changeons le notre et c’est déjà
bien.
Et
on peut savoir qu’on n’est pas seul, que le monde change petit à petit et en ce
moment d’une façon explosive à l’image de ce que nous avons connu ces derniers
jours. Cela m‘invite à accueillir une fois de plus l’impatience, à lâcher les
attentes et le rôle de sauveur, persécuteur et de victime.
Maintenant,
quand je me rends compte que je courre, je rigole en me voyant faire et ça me
calme direct ! Un moyen de lâcher aussi la peur de la mort en intégrant la
paix infinie que je sens à l’intérieur quand je dédramatise.
En
fouinant par ci par là, je suis tombe là-dessus. Un petit voyage vers la
chaleur de cette langue, de ses rythmes, de ce pays que j’aime, le Brésil.
En plus le premier titre est une reprise illustrant l'harmonie possible entre deux nations tellement éloignées tant géographiquement que culturellement...
Baião
de Quatro Toques - ORDINARIUS
Ordinarius
- Água de beber
Thich
Nhat Hanh - La sagesse entre les mains.
Dans une autre façon d'aborder le thème de l'unité, cette petite vidéo m'a bien plu. Je n'ai jamais été attirée par les religions Indiennes ou asiatiques mais la sagesse est universelle.
Et pour finir, cet article m'a renvoyée à mes croyances à propos de l'âge, de mon âge. Je me suis sentie boosté par les vidéos des jeunes ces derniers jours mais je me suis aussi sentie dépassée, comme si mon temps était passé...Je fais cadeau de cette croyance à la source en moi...et ce "hasard" est aussi un clin d’œil de sa part...La vie a de l'humour!
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l’intégralité, l’auteur et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » http://lydiouze.blogspot.fr