Ce
matin, je chante, je danse, je clique sur les pages Youtube des flash mobs.
Je vis seule mais je me sens profondément connectée à l’humain, à tous ceux qui
manifestent le désir de communion, d’harmonie mais aussi tous ceux qui
expriment leur singularité, fièrement, sans craindre le qu’en dira-t-on.
Pas
facile mais tellement excitant et épanouissant !
Bien que ces rencontres
soient initiées par des groupes publicitaires, des banques…c’est l’expression
de la passion commune aux humains, le désir d’exprimer sa singularité dans l’unité,
l’harmonie, la paix, la joie que l’art cultive, exprime.
Nous sommes tous
artistes, cocréateurs, sans le savoir. Nous cocréons en permanence selon nos choix, nos fréquences et lorsqu'on se connecte à la source intérieure, nous devenons artisans de lumière, tisserands d'amour.
Mais
quand on sait cela, la vie devient joie, découverte, explosion de couleurs, de
saveurs, de sons, qui nourrissent les sens et font émerger le meilleur de l’humain.
Alors
oui, il y a des guerres, des injustices, des horreurs mais il y a aussi le
contraire et selon notre point de focalisation, on nourrit l’un ou l’autre.
Puis
on peut choisir de manifester l’harmonie, l’unité, en soi-même et avec toute
vie.
Nous avons toujours la liberté de choisir l’objet, le sujet de notre
attention.
Là
sont les pouvoirs véritables, ceux qui rendent la vie belle ; la liberté, la beauté d’être, de manifester,
de créer, d’imaginer, d’innover, de goûter, de partager.
Nous
portons tout en nous, la paix et le chaos, le beau et le laid, la tendresse et
la puissance, tout et son contraire.
Nous
avons le choix d’aller d’un extrême à l’autre puis celui de venir au centre de
l’être et en y trouvant la paix, de plonger au cœur de nos cellules, de
retrouver la mémoire de nos origines, de la source, de sentir l'onde de vie nous parcourir.
Tout
est question d’équilibre, le bien-être, le bonheur, selon ma foi, mon vécu et
mon présent, viennent de l’ordre, du juste milieu ; de la rectitude, de l’harmonie.
L’ordre
divin, celui qui rend à chacun des corps, chacun des chakras, sa fonction
originelle.
Le malheur et l’injustice, la disharmonie viennent de l’excès, du
parti pris, des à priori, des jugements arbitraires mais lorsqu’on vient au
centre de soi, avec le désir intense de manifester notre pure essence divine, l’amour
lumière qui sont au-delà de la notion de bien et de mal, lorsqu’on laisse le
divin en soi faire le ménage, tout retrouve sa juste place, sa fonction originelle et se conforme à la
géométrie sacrée de chaque Un, fractale du Un, expression unique de la source
de toute vie.
La
nature nous montre continuellement, le rythme, les cycles, l’harmonie, l’élévation
qui nait de l’ancrage à la Terre, du centrage en son cœur, entre terre et ciel,
et de la connexion au tout.
Le
processus de création de la pensée est manifesté dans le végétal qui nous
montre que la semence plantée, croit, se tourne vers la lumière et s’élève à
mesure qu’elle trouve sa force dans l’enracinement à la terre.
Puis la graine
mise en terre bénéficie des forces telluriques et cosmiques qui se chargent de
la diriger, de la nourrir.
Dans un juste équilibre et dans l’ordre des choses,
elle croit sans effort, attirée tant vers la lumière que vers les profondeurs
de la terre.
C’est dans ce juste équilibre qu’elle s’épanouit, fleurit et donne
du fruit, se recréant d’elle-même.
L’humain
est une extension de la source et trouve son reflet dans tout ce qui est, il
est régit par les lois naturelles Et divines, animé, nourrit par les forces cosmo-telluriques, tout comme la plante, l’arbre...
Le
jardinier qui plante une graine sait qu’elle grandira et qu’elle donnera du
fruit.
Il fait confiance à la terre qui, dans le cœur de ses entrailles donne l’énergie
de vie qui va fendre la graine et permettre à la pousse de craquer la croûte
terrestre.
C’est
une énergie puissante qui s’associe à celles des éléments, une cocréation qui
nous montre comment faire. Puis la graine se sent irrésistiblement attirée par le soleil, la lumière et la pluie va la nourrir, l'aider dans son élévation, lui donner l'impulsion.
Être un humain divin conscient de sa véritable nature mène à l’humilité parce
qu’on sait que la création est une collaboration, une communion.
Dans
le processus de création nous pouvons agir selon notre ego apeuré, à partir de
nos peurs et nous créons des situations de façon inconsciente, c'est-à-dire inconnues
de notre conscience humaine mais tout a fait synchrones avec l’âme, le
subconscient.
Elles visent à nous permettre d’apprendre, de comprendre ce que
nous sommes et ce qui nous entoure.
L’humilité
vient dans le constat que même lorsqu’on connait son pouvoir, on ne maitrise
pas du tout les forces qui participent à la création. Puis de cette
façon, on fait confiance à la source puisqu’on sait que c’est dans l’invisible
que se réalise la manifestation dans la matière.
Nous
recouvrons à peine la mémoire de nos origines et dans le processus de création
nous voyons que non seulement on ne maitrise rien mais que la création à partir
de l’ego qui se croit seul sur terre, est devant notre nez dans ce monde qui
reflète cet état d’esprit vaniteux. Les notions de pouvoir sont interprétées
depuis la peur et on voit le résultat.
L’homme a cru que le pouvoir était de
dominer l’autre, de le manipuler, de le séduire, d’étendre son espace vital en
cassant tout sur son passage.
Tout ceci nous a permis d’apprendre, de
comprendre les lois universelles et divines.
En allant au bout du processus
nous savons maintenant qui nous sommes véritablement, nous savons que nous
sommes co-créateurs, nous connaissons le caractère précieux Et éphémère de la
vie.
Nous savons que nous existons sur plusieurs plans de conscience et que le
jeu maintenant, c’est de les unifier en faisant confiance à l'intelligence qui régit l'univers et notre propre monde d'une façon beaucoup plus sage que notre intellect.
Ceci
se réalise dans l’abandon à la source en soi, l’écoute des corps et l’acceptation
de ce qui se manifeste, révèle et indique la direction à prendre.
Et c’est
toujours la même, revenir au centre de l’être.
Revenir à la paix en
soi et laisser la source harmoniser les corps, les énergies.
De là, l’élan qui
se manifeste nous conduit vers le meilleur, pour nous, dans l’instant.
Ce
meilleur reste à définir pour chacun mais quand on fait confiance à la vie,
quand on se laisse guider depuis l’espace serein du cœur on cesse de vouloir
autre chose que la paix intérieure. On sait que la source intérieure nous guide vers notre plus haut potentiel.
La
personnalité a juste besoin de faire confiance au divin et de savoir qu’elle
est ici pour apprendre, pour prendre conscience de l’amour lumière qui l'anime, de
la sagesse infinie qui l’habite. Et de s’en remettre à cette énergie dans
chaque décision.
On
voit alors que le libre arbitre se situe uniquement dans le choix de la peur ou
de l’amour, dans celui de rester aveugle ou celui de faire confiance à la
lumière intérieure.
Accepter
ce qui est ne veut pas dire de ne plus agir, avoir de préférence, mais c’est une
façon de se laisser guider par l’intelligence qui émerge lorsque le calme revient.
Avec
du recul, je vois que tout ce que j’ai vécu m’a enseignée guidée, portée et
préparée à vivre de mon plein gré, ce retour au cœur essentiel. J’ai appris ce
qu’est l’amour, comment celui-ci se manifeste et selon le point de vue, à
partir d’un corps ou de l’autre, comment il est vécu dans la matière.
Je
n’en ai certainement pas saisi toutes les formes d’expression mais finalement,
je me rends compte que chacun l’exprime à sa façon, que c’est toujours ce qui
motive un être et qu’il le vit selon son degré de conscience.
Chacun
se fait sa propre opinion, selon ses croyances, ses peurs et les limites qu’elles
créent. Qu’il soit manifesté depuis son absence ou sa présence, c’est toujours
cette énergie qui anime chacun.
Je sais surtout en fait, ce qu’il n’est pas pour
moi, mais je peux voir aussi qu’il est en toutes choses, en tout être, en tout
acte. Il sous-tend tout ce qui est.
Le
malheur vient du fait qu’on croit qu’il nous manque, que nous en sommes privés
alors que cette essence est partout.
Je sais, ça peut sembler fou de dire ça
mais c’est parce qu’en général, on a une idée de ce qu’il devrait être, limitée
à la relation entre un homme et une femme.
Mais à mesure que les mentalités
changent et même si on peut soupçonner une forme de manipulation derrière les
propositions de loi comme le mariage gay, la société élargit sa vision à propos
de ce qu’est l’amour. On reconnait aussi qu’il peut exister en dehors du cadre
de la relation homme femme par les témoignages d’hommes et de femmes qui entretiennent
un lien affectif avec des animaux, des plantes…Je ne parle pas de zoophilie
mais du fait qu’on voit en l’animal autre chose qu’un objet de consommation, un
meuble, un faire valoir…
Idem
pour la relation à la Terre Mère. De plus en plus de gens deviennent conscient
que c’est un organisme vivant et intelligent, une conscience à part entière qui
s’exprime au travers de sa création.
Les découvertes scientifiques au niveau de
l’ADN mettent en évidence la relation étroite entre tout ce qui vit, l’origine
commune des être quels qu’ils soient.
Il y a encore quelques années, on parlait
de sang bleu puis de races inférieures.
Chaque branche de la science, de l’étude
du vivant démontre déjà la volonté de connaitre qui anime chaque Un et voit que
tout est relié, interdépendant, que chaque unité qui constitue l’ensemble, est
à sa juste place, que tout est magnifiquement orchestré.
Même
ce qui apparait chaotique a sa raison d’être. C’est une chose difficile à
concevoir pour le mental humain, pour un individu identifié à l’ego et à la
notion de division, de bien et de mal. Mais depuis l’espace neutre du cœur, on « voit »
que tout est parfaitement ordonné, équilibré, harmonieux.
S’éveiller
selon moi, c’est voir clairement, au-delà de la peur et des croyances, c’est
reconnaitre en soi, cette harmonie, cet équilibre permanent entre vie et mort,
ombre et lumière, masculin et féminin, c’est sentir qu’on est Un et multiple,
une étincelle de la source et voir en l’autre un frère, une sœur, un soi, un
autre moi.
Bon,
je vais au jardin profiter des dernières fleurs. Ces êtres magnifiques qui
rayonnent la beauté du vivant, témoignent de l’éphémère Et de l’éternité. Qui
manifestent la géométrie sacrée, les principes et la source de toute vie.
La
nature nous révèle à nous-même. Elle nous enseigne, nous offre l’énergie de la
vie, nous parle de la Terre Mère, du Divin, de l’essentiel ; la joie et la
beauté d’Être.
Elle
nous montre l’illusion à laquelle nous nous accrochons, elle nous aide à
comprendre le jeu de la dualité qui envisagé depuis le cœur devient
complémentarité, contraste, miroir révélateur.
J’ai
sélectionné quelques vidéos qui m’ont dressé les poils, décollée de l’écran et
levée de ma chaise. Manifester la joie et se laisser porter sur les fréquences
divines, libère de la peur et de l’ennui.
Même si parfois il faut la susciter en
focalisant l’attention sur ce qui nous réjouis, c’est une façon d’exercer son
pouvoir dans le respect de toute vie ! Un choix conscient à faire qui
révèle le caractère magique de la vie, la vérité de notre pouvoir de créer et
son efficacité.
Ce que j'aime dans ce genre de manifestation, c'est la surprise qu'on peut lire sur le visage des gens, le fait qu'ils se regardent, que ça créé du lien...La première m'a épatée par le nombre hallucinant de chanteur et l'unisson. Le boulot que ça représente et la "force" du chef d'orchestre !
10000 singing Beethoven - Ode an die Freude _ Ode to
Joy
Historic flashmob in Antwerp train station, "do ré mi" chanson du film "la mélodie du bonheur", remastérisée
TAKE THE FLOOR Flashmob Dublin Airport
Flashmob "we are one" Gare Lille Flandres
par Eric KOLOKO
Je vais aller chercher deux carottes pour le repas
de midi enfin pour celui de la mi-journée…Je suis toujours émerveillée par le
jardin, les légumes qui poussent par magie et font de chaque récolte un cadeau !
On considère le « travail » de la terre comme quelque chose d’ingrat
mais c’est selon moi, un art, une activité des plus nobles, qui nous connecte à
la vraie vie, au ciel et à la terre.
Cette année elle a souffert des épandages massifs et
constants mais malgré tout, chaque fois qu’une fleur s’ouvre et s’épanouit, mon
cœur s’ouvre aussi et baigne dans la gratitude.
Maintenant que je ne doute plus du tout de mon
pouvoir de cocréer, je me fais une joie de l’exercer en conscience et dans la
légèreté, l’insouciance confiante de l’enfant unie à la sagesse de l’adulte,
la tendre puissance du masculin et du féminin sacrés unis dans une danse, un
hymne à la joie d’Être et de faire.
Si vous trouvez un intérêt à partager ce texte, merci d’en
respecter l’intégralité, l’auteur et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » http://lydiouze.blogspot.fr