mardi 23 septembre 2014

« Qu’est-ce qui vous définit ? » vidéo conférence de Lizzie Velasquez






Bon, la journée commence bien, mon rendez-vous avec l’assistante sociale est reporté pour la deuxième fois ! Le soulagement que ça m’a procuré trahit quelques peurs et croyances obsolètes telles que le sentiment d’illégitimité. 
Quand je débusque une peur que j’ai déjà traitée, la première pensée « normale » c'est « il me faut encore travailler là-dessus! » Puis une fois calmée, comme je ne veux plus tourner en rond dans le mental, je laisse tomber les interprétations et les causes possibles de ces rendez-vous ratés. Ce problème sera résolu quand j'aurais acquis suffisamment de confiance en mes capacités et qu'ainsi je pourrais accueillir cette peur comme si je prenais un petit animal ou un enfant dans les bras pour le consoler, sans éprouver le besoin de parler et sans faire de première réflexion désagréable.
J’ai enfin pris rendez-vous chez le coiffeur et j’avoue que je suis un peu traqueuse à l’idée de me faire patouiller ! Il est un peu tard pour aller au jardin mais comme le soleil est voilé, je pourrais y aller dans la journée. Je dois me rappeler que la meilleure façon de commencer la journée, c'est d'aller au contact de la terre mère afin de m'ancrer dans la réalité de la nature et par la même occasion de pouvoir être authentique par "contagion".

L’inconvénient quand on travaille sur ses émotions c’est qu’en allégeant le corps émotionnel, elles sont moins fortes, visibles et je constate que certaines d’entre elles sont systématiquement refoulées sans même que je m’en  rende compte. Un inconvénient relativisé par le fait que c'est aussi l'occasion d'affiner ses perceptions, de mieux connaitre les corps...


Ce qui m’a mis la puce à l’oreille, c’est la lecture de l’article publié hier qui parle de la gestion de l’ombre. Il est clair que le mental et le corps émotionnel ont pris des habitudes en près de cinquante ans qui ne sont pas si faciles à repérer. 
Comme je ne ressens plus de violents symptômes et comme je m’habitue à ressentir les émotions, je m’emmêle un peu les pinceaux et je me mens sans même m’en apercevoir ! Enfin je me mens, c’est vite dit puisque c’est inconscient. Les rendez-vous reportés semblent confirmer ce refoulement.
Moi qui comptais sur cet entretien pour avoir un retour, un autre point de vue, il semble que ce soit aussi quelque chose qui soit à assumer seule. Le bilan de ces derniers mois est à faire avec le plus possible d’objectivité et je ne suis pas certaine de pouvoir le faire même si j'arrive à avoir un certain recul.

Bon, je m’en vais accueillir le stress avant d’ingurgiter mes cache-émotions (médocs) ! Finalement, j’ai pu trouver deux choses qui me montrent que je refoule certaines peurs enfin disons plutôt que j’évite de les regarder en face parce que je n’ai pas de réponses à leur donner. Celle de m’assumer financièrement semble se manifester par des douleurs aux poignets, comme si j’étais ligotée et par le fait, incapable de faire quelque chose de mes dix doigts. 
Il semble que je doive distinguer le faire de l’être et apprendre à m’aimer sans le « mériter », c'est-à-dire pas uniquement quand je fais quelque chose. Ce qui est loin d’être évident puisque généralement, c’est de cette façon qu’on se reconnait, qu’on se valorise à ses propres yeux.
Voyons ce qui se passe si je vais chez le coiffeur avec juste la moitié de la dose de cachet quotidienne. Après tout, le changement peut s’effectuer en douceur et de cette façon, comme un jeu et non un enjeu, il en sortira peut-être quelque chose de nouveau.

Me voilà avec une coupe qui me rajeunit et cet acte qui est en plus symbolique, marque mon désir de changement. Il faut bien commencer par quelque chose et même si ça semble dérisoire, c’est un premier pas qui initie le mouvement. 
J’ai pu vérifier que le dosage était suffisant puisque je n’ai ressenti aucune sensation de manque, pas d’angoisse et j’ai même apprécié le massage du crâne ! 
Je me suis détendue totalement sur le fauteuil en respirant calmement et cette petite séance de relaxation a été bien agréable. Quand je pense qu’avant, je sursautais quand on me touchait ! C’est ce genre de petit détail qui me montre que je me déleste, que la libération émotionnelle, l’écoute bienveillante de l’enfant intérieur portent leurs fruits.

J’ai fait les courses dans le calme, sans courir et je me suis offert une plante d’intérieur pour appuyer ma décision d’habiter à nouveau l’appartement. C'est comme si je devais réemménager. C'est l'occasion de faire du tri, d'installer les meubles de façon à disposer d'un espace bien dégagé! La surface est limitée et il faut ruser pour optimiser les lieux.

Depuis que je suis revenue, c’est comme si des aspects de ma personnalité avaient du mal à faire le deuil de la relation. Puis comme je perds beaucoup de repères en éliminant des fausses croyances et que la motivation n’est pas toujours là, ça ne facilite pas la mise en place d’un nouvel emploi du temps. 
C’est peut-être ce qui est le plus difficile à gérer quand on veut changer ; le besoin de temps. Non seulement ça demande d’avoir la foi en la vie, en soi, au divin mais en plus ça nécessite d’être patient, sans être dans l’attente. 
C’est une position inconfortable mais heureusement, la présence du divin intérieur permet de se détendre. C’est une condition indispensable au bien-être et à la réceptivité. Puisque les tensions révèlent des blocages énergétiques et que leur dénouement s’obtient par la relaxation qui les dissout, savoir se décontracter est primordial.  

Bon, je vais finir de nettoyer les framboises au jardin puisque le ciel est encore couvert. 
J’ai beaucoup de colère à libérer par rapport aux épandages chimiques et les images du ciel coloré et même les aurores boréales m’apparaissent comme des conséquences naturelles de ces expérimentations. Comme si tout le surplus se regroupait et les belles couleurs n’étaient autre que la manifestation de ces produits qui se répandent dans l’atmosphère et viennent se mélanger aux éléments naturels, à la chimie de l'air. 
On a vite fait de s’émerveiller devant certains phénomènes qui semblent jolis alors qu’ils sont peut-être la manifestation de ces manipulations. 



Et non, ce n'est pas un tableau, ce sont des dunes, en Namibie!*


Se fier aux apparences est trompeur et il se pourrait bien que nous soyons victimes de notre naïveté. Remettre tout en question en ayant un regard neutre relève de l’exploit puisque nous sommes équipés d’un cerveau qui traite l’info de façon sélective et ça demande de voir avec les yeux du cœur. 
J’en suis à revenir à la base de mes connaissances à propos du corps humain afin de lâcher les croyances passées et de garder l’essentiel. Une mise à jour de la page concernant les chakras me semble bienvenue. Depuis quelques jours, l’idée me trotte dans la tête et j’ai pu voir que je n’étais pas la seule à revenir à la base, à l’humain dans sa constitution énergétique. Ce qui me dérange, c’est le fait que ce soit encore trop imprégné de religion mais comme la science commence à tenir compte de cet aspect essentiel de l’humain, d’ici quelques temps, cette vision sera libérée de tout dogme, pourvu qu’on ne fasse pas de la science une nouvelle religion. 
Là encore, piocher des infos, les recouper et en faire une synthèse cohérente, dépourvue de toute connotation n’est pas évident mais absolument nécessaire. Dans ce cas, un de mes défauts, la suspicion, une fois libérée de la peur s’avère très utile puisque le discernement nécessite un esprit critique, non dans le sens de jugement ou d’évaluation mais dans la capacité à remettre en cause ce qui est entendu, à ne pas croire aveuglément. 

La croyance se base sur des interprétations d’enfant, à une période où le discernement n’existe pas du tout. L’enfant reçoit tout comme La vérité et nous trainons ces croyances toute notre vie, qu’on en soit conscient ou non. A moins de les revisiter, elles vont déterminer notre comportement d’adulte et se manifester quand nous lâchons le contrôle. Comme la personnalité associe la maturité à la capacité de contrôler ses pensées et ses émotions, l'individu va passer son temps à feindre la maitrise, le bien-être et l’équilibre en affichant une façade correcte qui correspond au modèle social conventionnel qui détermine l’identité d’une personne selon son genre, sa fonction et sa productivité. 

Je suis tombée sur cette vidéo qui une fois de plus révèle le soutien du divin par la synchronicité. Son message m’a touché jusqu’aux larmes. Un cadeau puisque les larmes sont la marque du cœur qui s'attendrit, qui s'ouvre. Pour ceux qui se demandent comment le divin intérieur se manifeste, c'est une combinaison de plusieurs choses. Une lecture, une vidéo, une rencontre, bref un message qu'on reçoit à un moment précis qui vient comme la réponse à une question, à une prière selon la façon dont on communique avec le divin. Des mots qui vont nous toucher, ouvrir notre cœur, faire couler des larmes,le genre d larmes qui amènent un sourire au final. Voyons comment vous y réagirez.



How do you define yourself ? Lizzie Velasquez (comment vous définissez vous) C'est sous-titré en français, il suffit de cliquer sur le rectangle en bas à droite du lecteur vidéo.
 




On peut déjà observer notre première réaction à l'image! Elle pose la question essentielle, existentielle de base : comment vous définissez vous, quel est votre identité, à quoi ou à qui vous identifiez-vous ? Elle a su utiliser son handicap à son avantage et continue de créer sa vie en transmutant tout ce qu'elle reçoit de l'extérieur. Elle montre le processus qui consiste à canaliser et à diriger l’énergie une fois que le cœur à rétabli l’équilibre. 
Qui que nous soyons, nous en sommes tous à nous poser cette question de l'identité véritable et de plus en plus nombreux à constater que sans la gestion des émotions, rien ne peut changer dans notre vie.

J’ai arrêté mon ouvrage au jardin à cause de la chaleur et parce que ça pique ! Je ne peux pas travailler la terre avec des gants, j’aime sentir ce que je fais. 
La chienne m’a collé la pression en aboyant. C’est sa façon de faire ses demandes, quand madame veut rentrer, elle gueule ! Quand elle a faim, elle se plante devant la porte du placard. Elle n’a pas l’air d’avoir des petits malgré les nombreuses tentatives des deux mâles du village de mon ami, dont l’un était âgé et l’autre peut-être un peu trop jeune. 
Elle a un caractère très spécial et pour un chien, elle est plutôt indépendante. Remarque je la traite comme un humain sans l’obliger à quoi que ce soit. Je ne l’ai pas dressée j’ai préféré lui parler, lui expliquer les choses comme si elle comprenait mon langage et mettre des limites sur la base du respect mutuel. 
Je la traite comme une personne et pas comme un enfant de quatre ans. Même si je n’ai pas d’enfant, c’est un choix et comme il n’y a pas de manque puisque je m’occupe de mon enfant intérieur, je n’ai pas besoin de compenser même si la compagnie des animaux répond au besoin de communier, de partager l’amour. 

Le fait d’avoir des animaux permet de faire circuler l’énergie d’amour et d’apprendre aussi beaucoup de soi-même par effet miroir. Leur amour inconditionnel dépourvu d’émotions, équilibré au niveau de l’attachement, est un exemple à suivre. On peut tout à fait rendre un chien dépendant affectivement par la nourriture et une attention excessive mais selon ce que je pense, ça n’est pas de l’amour, c’est une façon de s’approprier un être pour combler ses carences. 
Là encore, l’équilibre est à trouver ; apprécier la présence d’un animal, lui donner de l’affection par le fait de le respecter, sans être sans arrêt collé dessus. Respecter son rythme, ses besoins plutôt que de l’infantiliser avec des jeux qui le fatigue beaucoup comme de lancer un bâton ou pire encore, le faire courir derrière la voiture! 
On s’imagine qu’un chien a besoin de courir, d’être à fond mais en fait c’est très égoïste parce que si on regarde de plus près, c’est le « maitre » qui est flatté d’avoir un chien bien musclé. Le chien cherche juste à jouer, à être en interaction.
Tous les gens, dont je fais un peu partie, qui ont des animaux ont tendance à projeter leur envies, leurs rêves inaccessibles, leurs frustrations, leur manque et leur besoin sur leurs animaux de compagnie. 
C’est plutôt récent et c’est déjà mieux que de ne voir en eux que de vulgaires outils comme autrefois mais on va trop loin dans notre façon d’interpréter leurs actes et de vouloir toujours les humaniser. 
La relation de l’homme et l’animal est très représentative de notre relation à ce côté instinctif, animal, sauvage, naturel, vrai et spontané. Ils sont des miroirs fidèles qui nous renvoient un reflet authentique de nous-même. J’avoue que je suis assez admirative devant leur capacité à être vrai, évidemment quand ils n’ont pas été trop dénaturés. Ils s’adaptent avec une telle facilité à leur environnement qu’ils sont des exemples dans ce domaine. La chienne m’épatait d’être tout à fait à l’aise chez mon ami.

C’est dingue comme le fait d’avoir bougé ce matin m’a redonné la patate ! Merci mon âme de m’avoir inspiré et pour les petits frissons ressentis tout le long de la colonne vertébrale, au moment de la connexion sur le trône!


Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci

 *J'aurais pu illustrer mes propos avec une photo d'aurore boréale ou de chemtrails mais je ne veux pas nourri certaines énergies. J'ai préféré la dérision, l'humour qui ramène au cœur et à la raison.