Ce
matin, je suis face à mes profondeurs, mes limites dans la relation à l’autre
et ça n’est pas évident ! La culpabilité, la peur de mal faire, d’être
trop directe et finalement de compliquer les choses, tout est en train de
remonter mais heureusement quelques connaissances de base m’aident à ne pas
être emportée par tout ça. Je remets beaucoup de choses en question et constate
une fois de plus que ce qu’on affirme avec force est souvent le reflet de ce
qui est déséquilibré en soi.
Au
sujet de l’amour, c’est un sujet tellement vaste et il a tellement de formes d’expression,
de façon de se manifester qu’il n’est pas toujours évident de savoir s’il s’agit
d’amour véritable ou de projections mentales et émotionnelles, de croyances.
Certainement un peu des deux.
Alors dans un premier temps, accepter de ne pas
comprendre, de ne pas se comprendre en profondeur et d’être faillible, c’est
déjà faire un pas vers l’enfant en soi. Puis
ne pas le rejeter, l’accuser, l’incriminer, ne pas nier ce qu’il exprime, oser
confier cela à la source en ayant confiance que tout va s’équilibrer, que la
clarté viendra.
On se dit alors que l’impermanence est une réalité de ce monde,
de la vie.
J’ai encore du mal à vivre ses mouvements d’humeurs, mais comme la
paix est malgré tout présente, je ne me laisse pas impressionner.
Malgré tout, je
suis encore impatiente de voir, de comprendre, d’avoir des réponses. Et plus je
suis dans l’attente, moins je peux capter les signes, infos, voir les
synchronicités. L’effet miroir est assez perturbant quand on ne voit plus ce
que la vie veut nous dire et dans ces cas là, la meilleure chose à faire, c’est
de maintenir la paix et la foi en soi.
Tant que les pensées émotions ne sont
pas harmonisées et donc vues et offertes à la source, on n’aura pas
suffisamment de recul, de clarté.
Alors
j’accueille en mon cœur sacré, la culpabilité, l’auto-critique, la lassitude vis à vis de ce jeu, j’appelle les
aspects internes qui nourrissent les jeux de rôle, les blessures ou distorsions,
à venir dans la lumière, à se laisser embrasser par l’amour de la source.
Je me focalise en mon cœur pour y trouver la paix et l'harmonie.
Accepter
d’être vulnérable et faillible, voilà qui demande de l’humilité et une grande
confiance en la source ! Peut-être que le fait qu’aujourd’hui, ce soit la
journée de la femme participe à cette sensation interne de fragilité
difficilement acceptée. La stupidité de cette célébration de la femme, une seule jour dans l'année, suscite de la stupéfaction et me donne la sensation de ne pas être de ce monde. Même si je sais que tout est en soi, ça n'entre pas dans ma conception de l'humain, ça n'entre pas du tout en résonance avec ma conscience, ma personnalité, mais je porte en ma mémoire, la trace des abus en tous genre, des jeux de pouvoirs égotiques et les ravages d'une société patriarcale dominante. Alors j'offre tout ça pêle-mêle à la source, à l'océan cosmique d'amour, d'harmonie...
J’ai
regardé un super dessin animé hier soir et malgré qu’il soit question de
guerre, d’injustice, j’ai pu constater que ça ne me troublait pas autant qu’avant.
Je n’ai pas fait de cauchemars et je n’ai pas zappé aux premières images
difficiles. Enfin difficile pour moi parce que ça résonne avec les blessures d’enfance mais bien que ce soit mon passé, ça ne fait plus tant écho.
En fait, plus ça va et plus je me dis qu’il n’y a pas à essayer de les annihiler
mais juste les accepter comme des énergies qui font partie de soi, et qui, dans
l’équilibre, apportent une certaine sensibilité.
L’empathie est un ‘problème’ si
on s’oublie complètement, si on souffre d’être submergé par les émotions parce
qu’alors, on s’identifie à la douleur de l’autre. C’est pour cette raison qu’il
est indispensable de se center, de revenir à la paix du cœur afin de prendre
suffisamment de recul.
Mon truc, c’est d’appeler mes corps à s’unir, à former
une ronde, ce qui revient à créer un bouclier énergétique, une limite qui fait
que les énergies extérieures ne viennent pas s’ajouter à celles qu’on porte. On
n’est pas insensible à ce que l’autre éveille en soi mais on peut distinguer,
voir justement ce qui est titillé et y poser un regard amoureux et lumineux. En
faisant cela, on se dissocie de l’émotion et donc de celle de l’autre aussi
tout en étant conscient du processus.
Ça peut sembler très abstrait mais en fait
c’est très concret. En général une image de cercle énergétique me vient, c’est
pour cela que je parle de corps qui se donnent la main parce que c’est le
symbole de l’unité, du respect et de la force qui réside en ce positionnement.
Ce n’est pas une bulle fermée mais un vortex qui laisse passer l’énergie
de façon verticale, donc qui marque la connexion au ciel et à la terre, dans l’équilibre.
La croix se forme à partir du centre illustrant la verticalité et l’horizontalité
dans des proportions justes, équilibrées. La verticalité étant la relation au
divin, à la source père/mère ; ciel/terre et l’horizontalité, la relation à l'humain, à la personnalité, ses multiples facettes et aux autres.
Et
là encore, je remarque que je le dis facilement mais je ne pense pas toujours à
le faire avant d’aller vers l’autre. Enfin pas encore systématiquement. Mais ça
viendra.
C’est
de cette façon que la confiance en soi, celle qui vient de la connexion
ressentie avec la source, peut grandir et garantir des relations saines avec
les autres.
Souvent,
je me dis que ma façon de voir l’amitié n’est pas très habituelle et parfois
même j’ai tendance à me juger d’être un peu trop distante. Selon ma vision, toute relation, interaction, demande
de la transparence, de la sincérité et la capacité à reconnaitre ses erreurs.
Personne n’est parfait, nous sommes tous en apprentissage ici et en l’acceptant,
on part sur de bonnes bases.
La transparence, la capacité à dire ce qu’on pense
et ce qu’on ressent n’est pas toujours bien perçue. Selon l’effet miroir, ça
indique aussi qu’on a tendance à refouler, à nier certaines de nos émotions. Les
blessures s’inscrivent dans l’inconscient et génèrent des comportements que la
relation à l’autre révèlent et quand on sait qu’il nous renvoie notre propre
image, on ne se focalise pas sur lui. On revient en soi afin de voir plus
clairement le processus qui s’est déclenché. Mais on peut rester bloquer à
cette étape, se morfondre, accuser notre enfant intérieur de nous montrer ce qu’on
ne voulait pas voir.
Ça semble bien compliqué et la meilleure façon de gérer
ça, enfin selon ce que je vis, c’est de s’en remettre à l’âme.
Parler à haute voix, s’interroger, entamer
un dialogue intérieur, est une façon de s’ouvrir à recevoir des réponses. Elles
peuvent venir de l’intérieur ou de l’extérieur. Mais avant toutes choses
revenir au centre, respirer calmement et profondément permet de trouver l’équilibre.
Je
viens d’en faire l’expérience et les couleurs que j’aie vues témoignent du
travail qui s’effectue en ce moment même. Du vert et du violet puis à la fin,
du orange, c’est l’image du processus interne de transmutation. La guérison ou la
libre circulation énergétique par le rayon vert et le nettoyage, la
transmutation par le rayon violet et finalement, la créativité, le désir d’être et de faire qui
en découlent.
Là
aussi, ce qui peut sembler abstrait est démontrable par les sciences qui savent
que les couleurs sont des fréquences et que chacune d’elle a une vibration
particulière dont les effets sont reconnus. Mais c’est en le vivant, en faisant
l’expérience directe que cela est perceptible parce que l’image, la vision
interne est associée au ressenti, à la paix, la décrispation et la vision de
soi qui change.
J’ai
prévu d’aller en courses et de payer le loyer depuis samedi déjà mais l’envie n’est
pas là et le besoin de m’intérioriser l’emporte à chaque fois. Ça peut
ressembler à une forme de repli sur soi mais là encore ça n’est qu’en l’acceptant,
en reconnaissant dans cette fermeture tant une stratégie de défense que l’occasion
de revenir à la paix, de lâcher prise dans cette prise de recul, que l’équilibre
s’installe.
Puis
l’empathie, la capacité à ressentir le collectif, les énergies des autres, à
sentir en soi les programmes inconscients et en cela l’inter-reliance entre tous,
relativise et permet de ne pas s’identifier à ce qui est en mouvement.
Il est
clair que tout ce que nos ancêtres ont vécu est inscrit en nous et en cela on
peut comprendre que beaucoup pensent avoir vécu plusieurs vies mais cette
vision n’aide pas à vivre dans le moment présent, à accepter qui on est aujourd’hui.
Je me fie à mon expérience et à l’observation pour définir ma propre vision des
choses et c’est donc subjectif. Les personnages qui sont venus me visiter en
décembre 2012, était l’image des énergies en moi, celles qui demandaient à être
accueillies, tant dans leur côté sombre que lumineux. Un reflet des multiples
aspects interne qui sont en résonance.
J’ai toujours ressenti la croyance en la
réincarnation comme quelque chose de vieillot, qui déresponsabilise, une forme
de déni de sa propre incarnation, une interprétation relative à la vision de la
conscience Une.
Il est clair que le mental est totalement incapable de traduire
de façon juste cette sensation de plénitude, cette sensation que la vérité est
ailleurs, au-delà des apparences et les découvertes scientifiques, la
connaissance de l’énergie, la notion d’espace et de temps relativisée, celle de
vide, de fractal, décrivent de façon plus appropriée ce qu’est la source mais c’est
encore fragile. Cependant ça permet de constater l’obsolescence de certaines
croyances. Et l’idée de réincarnation peut être réactualisée même si des
enfants témoignent avec précision de ce qu’ils sont censés avoir vécu
précédemment.
A mon avis, il s’agit plutôt de la capacité à percevoir les énergies, les êtres d'autres dimensions, de l'astral, des énergies qui viennent résonner avec ses propres blessures. Et
ces mêmes blessures à mon sens, sont celles de notre lignée, tout simplement.
L’idée
qu’une âme choisisse le parcours de vie de ses incarnations me semble juste
tout comme le fait que nous venons ici pour faire l’expérience dans la matière,
de qui nous sommes essentiellement mais la vision cyclique, répétitive, est
propre à la terre, à la dimension terrestre, où le temps est perçu comme
linéaire ; passé, présent, futur.
On
voit bien que nous sommes capables de nous projeter dans le passé et l’avenir
simplement par notre imagination, nos pensées émotions et en ce sens, ça
démontre la relativité du temps pour le mental, la psyché.
Bon
je m’embarque encore dans des réflexions à rallonge et ça c’est le signe que je
me cache quelque chose. Que je rejette l’incarnation, la matière, qu’il y a une
résistance à passer à l’action. C’est vrai que ce matin, le côté répétitif des
choses, la vaisselle dans l’évier, l’idée que c’est un éternel recommencement a
tendance à me gaver !
Et ça n’est que lorsque je me souviens que je suis
en période de sevrage des médocs, ce qui veut dire que les pensées émotions
refoulées font surface, que je me dis "c’est normal !" et en accueillant
ces pensées, la paix puis la joie de vivre reviennent parce qu’alors, je ne vois
plus les choses dans leur aspect ‘négatif’.
Je me dis que c’est au contraire, l’occasion
d’innover, d’agir dans la créativité tout en étant dans le détachement. Il
suffit de peu pour changer sa vision des choses, pour passer du négatif au positif puis à l’équilibre
et notre pouvoir est là, éternellement là.
Et
ce qui est très reposant, c’est que le positionnement dans le cœur permet de
sortit des raisonnements à rallonge du mental, on est alors dans l’instant
présent et dans l’action.
Je n’avais même pas remarqué que le ciel est tout
bleu ! Là aussi la vision enfermée
dans le mental, l’identification aux pensées sensations, rien de tel pour vous
plonger dans l’illusion et le mal être.
Revenir à l’action, se rappeler que cette
vie est courte et que nous sommes des êtres créatifs, venus ajouter notre
contribution, notre vision et la porter, la vibrer, la manifester, remet les
pendules à l’heure ! A ce propos, il serait temps que je m’active !
Je
vais essayer de faire les choses dans l’ordre cette fois-ci pour ne pas agir
dans l’urgence. Ne pas attendre le dernier moment pour agir dans la
contrainte parce que même si c’est un moteur d’action, c’est très épuisant pour
le corps physique !
Et en ce moment il a plutôt besoin de calme alors cher
mental, merci de mettre en action tes capacités d’anticipation, d’organisation.
Un petit centrage au cœur, la connexion au ciel et à la terre, un appel à l’harmonie
et les corps étant alignés au désir de vivre, à cette énergie sexuelle, créatrice,
vivante, vibrante qui s’associe à la volonté de l’âme, rien de tel pour bien
commencer une journée !
Je
vous transmets le lien du dessin animé que j’ai regard hier.
Même si au départ
on se dit que les sages sont un peu sectaires, rétrogrades, au fur et à mesure
on constate leur dons de visionnaire ! Et je vous rassure, la fin est
réjouissante.
Une façon de montrer la folie du pouvoir et la puissance de l'amour fraternel, la guidance, très joliment illustrées. Le
titre du film m’a aussi amusée parce que je sens beaucoup de résonance avec Adama
qui est connu pour être un prêtre d’une des cités de l’intra-terre et son
discours m’a toujours touchée. J’ai senti dès que j’aie lu ces messages
canalisés, que la solution, le remède aux souffrances, résidait dans l’unité,
le point zéro, la non dualité.
Il
me faut maintenant revenir au centre ! Ça risque d’être récurent aujourd’hui
et en le sachant, déjà, ça calme. Il semble que tous les repères anciens
deviennent obsolète, que tout s’écroule mais comme je sais que c’est pour faire
place à quelque chose de mieux, je laisse faire.
Il est clair que je porte
encore des croyances invalidantes, limitantes, mais je sais aussi que pour les lâcher, il me suffit de
revenir au moment présent, de scanner le corps et de relâcher toute tension
pour que le processus de destruction de ces croyances, se réalise de lui-même,
sans douleur.
Ça se traduit par une grande lassitude de tous ces jeux
de rôles, des pensées adressées à la source comme ‘montre moi qui je suis au-delà
des masques, qui "nous" sommes en vérité’ Même si j’ai une idée à ce sujet, ça
reste une idée. C’est sûr que ma foi ne s’appuie pas uniquement sur des
croyances et c’est ce qui me permet de lâcher prise mais il y a tant de
projection sur ce que devrait être le divin en soi, qu’il est nécessaire que
tout ceci soit absorbé dans l’amour, dans le vide, afin de passer définitivement
à autre chose.
Il ne s’agit pas non plus de brûler des étapes mais de voir les
choses avec beaucoup plus de simplicité, de confiance. Juste observer les
signes de l’ouverture, de la détente, comme le transit intestinal qui redevient
normal.
Il est clair que beaucoup de croyances à propos de l’énergie, du divin
ont besoin d’être lâchées parce que ça maintient dans l’illusion de la
séparation, la notion de hiérarchie.
Oui nous sommes guidés, inspirés, soutenus
mais dès que nous tentons d’enfermer cela dans des cases, des noms, c’est une façon d’affirmer la
séparation, de nourrir l’illusion, l’image et même s’il est utile de passer par
des "intermédiaires", d'apprendre à se reconnaitre par effet miroir, il arrive un moment où il est nécessaire de faire confiance
à la source en soi. De conserver en mémoire les seuls ‘outils’ nécessaires et
utiles, le retour au cœur, à la paix, la confiance en la grâce.
Rebelote,
retour au cœur, ça brasse ! Le vent qui se lève reflète bien ces
mouvements intérieurs. Là aussi, l'aspect positif du centrage, de l'ancrage et de la connexion à la source, c'est la stabilité dans l'impermanence. Je n'ai aucune idée de ce que je vais faire aujourd'hui mais déjà, les courses, c'est fait et les rares personnes que j'aie croisées m'ont renvoyé quelque chose de positif et fidèle à mon état d'être du moment. Finalement c'est assez réjouissant d'aller vers les autres en portant ce regard. Celui qui m'a bien plu, c'est un homme qui disait à une passante "je contemple juste le bleu du ciel"...
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l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr