vendredi 20 novembre 2015

« Il y a les faits et il y a ce que j’en fais » & « Vice-Versa » dessin animé






Comme la sagesse populaire le dit, « la nuit porte conseil ». J’ai fait l’erreur hier de parcourir la page d’accueil de face de bouc qui liste tous les posts de mes amis et mon taux vibratoire a baissé peu à peu en voyant que les stratégies de manipulation de masse mènent la majorité des gens. 
Il y a ceux qui sont dans la révolte et c’est bien naturel quand on a un cœur sensible, qu’on rêve de paix et d’harmonie. Puis il y a ceux qui nourrissent le désir de vengeance qui veulent résoudre la situation par la violence. D’autres dont j’ai tendance à faire partie quand j’oublie qui je suis en vérité, qui sont dans la tristesse et perdent un peu l’espoir de voir enfin ce monde vivre dans la paix et l’amour.

Ça peut sembler tellement utopiste mais en même temps, quand on sait et ressens le pouvoir de la paix et de l’amour en soi, on ne doute pas que ce soit possible.
On comprend alors que ce sont nos attentes qui nous font souffrir, le fait de vouloir convaincre l’autre à tout prix et même la violence qui réside dans le fait de vouloir que le monde se conforme à notre volonté.

Il est bien difficile d’admettre notre pouvoir parce que ça nous demande de prendre la responsabilité de notre monde intérieur, de notre ressenti et que c’est en nous même que nous devons vivre selon notre vision, nos rêves de paix et d’harmonie. 
Alors, je reviens en mon cœur, dans l’intimité de la connexion à la source, à l’amour lumière en moi et ma vision tout comme ma vibration changent.


Je me souviens alors qu’on ne peut pas acquérir la sagesse par la contrainte, l’obligation, la terreur ou les théories idéalistes qui si elles ne sont pas vécues de l’intérieur, restent sur le papier, dans le mental. Et ça créé tant de frustration, de chaos intérieur qu'on va croire que les autres sont responsables de notre mal-être.
On projette ce désir de paix et d'harmonie dans un futur hypothétique mais totalement incertain si on se limite à ses raisonnements logiques. 
Alors oui en ce sens c’est une utopie tant qu’on ne le vit pas en soi-même, on aura du mal à y croire et on fera porter le poids de la responsabilité sur les autres, les conditions de vie en continuant de nourrir le personnage de la victime intérieure.

Le but du mental n’est pas de procurer la paix, c’est un outil de conception, d’élaboration de la pensée, de projection, d’interprétation.
Ses stratégies pour obtenir la paix, sont le refoulement, l’évitement, la projection ; le retour dans le passé et l’anticipation, le voyage vers le futur. Mais cette paix est superficielle et au moindre stimulus elle disparait totalement.
Le mental ego est un instrument de positionnement dont le rôle principal est de nous ramener dans le cœur après avoir goûté à l’instabilité, l’impermanence, des pensées émotions.
Mais pour faire ce voyage intérieur, il faudra tourner en boucle, se rendre compte que ses stratégies ne mènent pas à la paix ni au bonheur mais qu’au contraire, elles nous maintiennent dans des schémas répétitifs et douloureux, des circonstances, des situations récurrentes.

A l’image du monde qui depuis des siècles solutionne les crises par des conflits, il apprend la sagesse par l’expérience, la comparaison, la confrontation, jusqu’à ce qu’il en vienne à se dire que la seule solution qui serait équitable pour tous, serait d’envisager la paix et de vivre dans l’harmonie, le respect de chacun.

Le monde est le reflet de la façon dont chacun gère son propre monde intérieur. En ce sens c'est un outil de connaissance, d'introspection, de découverte de sa nature et de son potentiel. 

On tente de remplir la sensation de vide en consommant à outrance, que ce soit des aliments, des distractions, des gadgets, des appareils technologiques qui nous plongent dans un monde virtuel où on perd la notion de ce qui nourrit l’humain véritablement; les contacts qui sont vécus en présence, au travers de tout notre être, totalement conscient à soi-même et à l’autre. 
On essaie de répondre à nos besoins vitaux par des raisonnements, des déductions logiques, qui nous font accepter les pires injustices dans le monde. 
On répond à la violence par la violence, on fait tout pour ne pas voir la réalité en face, notre réalité, celle de nos crispations internes, de nos comportements terroristes vis-à-vis de nous-même.
On cherche à obtenir la paix en occultant nos peurs, nos blessures profondes en les anesthésiant soit par l’évasion dans le monde virtuel soit en se faisant prescrire Le produit miracle, en usant de psychotropes, en étant scotché devant son ordinateur. Autrefois, on refaisait le monde dans les bistrots autour d’un verre entre amis puis on se réveillait au matin avec la gueule de bois, dégrisé et désillusionné.
Et pour cause, le mental, même en se projetant dans les mondes de l’imaginaire, dans l’astral, n’a pas La solution.
Comme je l’ai dit, ça n’est pas son rôle que de mener au bonheur mais il est là pour nous permettre de faire l’expérience de la réalité, de nous positionner, de grandir en sagesse, en faisant des choix.
Et encore une fois, le positionnement qui libère des illusions, des fausses solutions, c’est en soi-même qu’il se trouve, au centre de l’être, en notre cœur, notre âme et conscience.
Et finalement, je me dis que ma tristesse vient de mes attentes, de mes illusions.
Ça n’est pas parce que j’ai trouvé cet espace de paix en moi que je doive obliger les autres à y venir aussi. Ça n’est pas parce que je sais que c’est l’ultime rencontre, celle avec l’instant pleinement vécu et accepté tel qu’il est, qui nous libère de toutes souffrances, que je doive l’imposer aux autres. C’est encore une forme de violence que de vouloir que l’autre adopte mon point de vue.
Alors ce que je peux faire, c’est ce que je fais ici, témoigner inlassablement de la métamorphose qui s’opère quand on se fie à son cœur, à son intuition, son âme et sa conscience associées.
Et lorsque je sens du découragement, me souvenir qu’en accueillant l’impatience de l’enfant que je suis, je libère peu à peu la violence intérieure, les illusions à propos de l’amour, de la vie, de la mort, de toutes les croyances basées sur la peur et l’impuissance qui nait du pouvoir dominateur, la pression que je me colle à vouloir changer en force, de la même façon que le monde agit depuis des millénaires.

Ça n’est pas l’éducation qui nous ouvre à notre être, elle nous en coupe en nous formatant, en tentant de faire de nous des moutons dociles mais ça aussi, c’est une occasion de s’affirmer, de se positionner, de faire des choix, celui de s’écouter, de nourrir sa vision et de suivre son cœur quoi qu’il arrive autour de soi.

Pour que l’humain comprenne la valeur des choses, il doit en faire l’expérience et vivre les conséquences de ses choix pour connaitre, pour savoir intimement ce qui est vraiment bon pour lui dans le respect des autres.
Et pour ce faire, l’école de la vie, le contexte de la dualité et l’illusion de la séparation sont des outils formidables. 
En connaissant le chaud et le froid, il cherchera le juste dosage, en connaissant les extrêmes il sera ramené en son centre et trouvera l’équilibre.
La vie ici-bas est un apprentissage, un moyen de devenir conscient et d’élever sa conscience humaine dans l’amour et la lumière. Mais pour qu’il puisse le faire, il lui faut goûter l’amertume, la nuit, la douleur, toutes les émotions et c’est de cette façon qu’il acquiert la sagesse, le détachement et se responsabilise. 




Un enfant n’a pas conscience des conséquences de ses actes et il devra voir son frère pleurer quand il le mord pour comprendre la valeur de ses limites, son pouvoir et pour que son cœur se développe, pour que la compassion le guide. 
Lorsqu’il voit son frère pleurer, il pleura à son tour et apprendra ainsi le respect de l’autre et en même temps sa force qu’il apprendra doser. Puis de cette façon son cœur s’ouvrira et il connaitra l’empathie, la compassion, il ressentira profondément la valeur de la vie, du respect et la joie de partager, d’échanger. 
Et pour qu'il apprenne à marcher, à être autonome, il faudra que ses parents lui lâche les mains, fassent confiance à la vie tout comme la source nous laisse libre à chacun de nos pas, dans cette vie où nous avons l'impression d'être séparé d'elle. 
Cette illusion de séparation est nécessaire à notre accomplissement mais ça n'est pas une fin c'est le début d'une nouvelle aventure. 
Nous pouvons maintenant avancer en confiance en sachant que nous sommes nous-même la source, l'origine, le mouvement et le retour. 

Tout ce que nous vivons, que ce soit au niveau individuel ou collectif, dans la joie ou la douleur, nous permet de nous connaitre intimement, en profondeur, de développer les vertus en ressentant l’effet des extrêmes. 
C’est ainsi que la vie, la terre, l’autre, nous enseignent parce qu’il est évident que jusqu’ici nous avons visité en long, en large et en travers, tout ce que la dualité pouvait nous offrir en étant dans notre unicité, en tant qu’individu séparé de la source et des autres.

Tels des parents remplis d’amour inconditionnel, de sagesse et de permissivité, le ciel et la terre nous offrent un terrain d’expériences multiples afin que la sagesse émerge en nous et s’installe définitivement. En tant qu’enfant de la source, notre devenir est la création consciente et délibérée. Tout l’univers fonctionne de façon harmonieuse, dans l’équilibre entre les forces cosmiques, le flux du don et de la réception, de l’échange qui nourrit chacun.
Ainsi la terre nous enseigne les lois de l’univers, de l’harmonie, de la paix, de la joie de créer, de se renouveler, la force de l’unité, la puissance des éléments, la loi de l’attraction, la diversité qui magnifie la beauté, enrichit l’ensemble…Les autres nous montrent l’intensité de nos blessures nous invitant à les reconnaitre et à les embrasser.

Tout est là sous nos yeux, en notre centre cœur, au point de neutralité et si nous écoutons la voix silencieuse de la sagesse intérieure, nous sommes alors guidés et soutenus.

On peut s’inspirer de la nature pour savoir comment gérer notre monde intérieur.
On voit que la vie nait de la fusion des principes masculin et féminin, de l’association harmonieuse des forces magnétiques et électriques, d’un subtil équilibre des éléments, que l’épanouissement se nourrit de l’échange.
L’univers en expansion se contracte et s’expanse continuellement tel une respiration cosmique et à l’échelle individuelle nous progressons aussi dans un mouvement de contraction et d’expansion, entre l’intérieur et l’extérieur.

L’extérieur nous stimule afin de nous amener à venir en nous-même et ainsi à découvrir qui nous sommes en vérité, quel est notre potentiel et notre raison d’être.
Dans ce parcours, on apprend à devenir conscient de tout cela et à connaitre les matériaux, les énergies, les vibrations qui définissent, qui forment la matière.

Nous apprenons à créer en conscience en voyant la manifestation dans la matière, de nos pensées, nos émotions associés à notre intention. Puis en chemin on comprend que le sens de tout ça est une expérience qui nous apprend la maitrise de nos pensées émotions énergies afin de manifester en conscience et pour le bien de tous. Que notre meilleur maitre, c’est la sagesse innée, la force essentielle de l’amour et tous ses modes d’expression.  
On comprend que le pouvoir et l’affirmation de soi dépendent de l’harmonie intérieure, de l’unité des corps, de l’équilibre énergétique. Que la souplesse, l’acceptation, la fluidité permettent l’abondance et nourrissent la joie de vivre.

Par le jeu de miroir nous saisissons le sens de l’interconnexion entre toute vie, ce qui nous relie profondément, nos aspirations, notre être. Nous voyons que les autres nous guident vers notre être intérieur, nous invitent à prendre notre pouvoir, à nous réaliser et a à atteindre la souveraineté par la responsabilité de son propre monde, de ses choix, de ses actes.
Chacun porte en lui le même rêve ; l’amour, la joie, l’harmonie, la liberté d’être et la paix. La seule chose qui diffère, ce sont les chemins que nous empruntons pour les réaliser. Depuis notre unique perspective, nous traçons le chemin selon nos préférences, notre propre vision et en cela, nous sommes toujours à la juste place, en notre propre vérité.

Alors en refermant la page face de bouc, j’ai écouté les pensées émotions avec le cœur, c'est-à-dire que j’ai laissé l’amour me montrer sa vision et une fois de plus, j’ai constaté que tout est parfait, que je suis au bon moment au bon endroit et que l’harmonie intérieure est mon guide, mon soutien, ma raison d’être.
Que tout dépend de ce choix de paix intérieure et d'harmonie qui détermine la qualité de la vibration que j'émets et que la matière se conforme à ce rayonnement. Qu'elle élargit la vision et change peu à peu mon comportement, les situations du quotidien.

J’ai vu les illusions que je continuais de nourrir, les attentes qui me plongeaient dans la peur, le doute et la souffrance, j’ai ramené mon attention en l’espace intérieur qui ouvre sur l’infini potentiel. Retrouvant la mémoire que tout ceci n’est qu’un jeu non pas de pouvoir mais un terrain d’expérience et de réalisation de soi.
J’ai goûté la paix en ce lieu et offert mes peurs, mes regrets, mon amertume, ma tristesse, à la source d’amour en moi. J’ai senti une fois de plus que la force est en cette présence silencieuse, cet observateur neutre, ce "Je suis ce que je suis".

Puis j’ai été invitée à regarder ce dessin animé qui m’a ramené sur la fréquence de la joie et de la paix, qui viennent du lâcher prise, de l’acceptation de ce qui est. 
« Vice-Versa »




J’ai commencé par le regarder en essayant de voir où ils voulaient en venir avec ce scénario puis j’ai lâché tout raisonnement mental pour me laisser porter par l’enfant en moi, adoptant son regard, son positionnement, celui de l’instant présent, la joie de se laisser porter dans le monde imaginaire, de sentir les émotions que ça éveillait.
J’ai voulu le regarder jusqu’à la fin sans me soucier de l’heure tardive en me souvenant que pendant la nuit, mon esprit fait le tri, que mon âme agit, actualise les données, ce qui a pour effet de libérer le mental de questions obsolètes, de croyances qui ne font plus sens. L’inconscient, La conscience et le subconscient se rejoignent se superposent et s’harmonisent sans que l’ego n’interfère.

La nuit a été longue et je garde quelques souvenirs de ce travail intérieur qui m’amène à faire encore plus confiance à tout ce que je suis.
A garder en mémoire que je n’ai qu’à offrir à la source tout ce qui en moi est en souffrance, les incompréhensions, les questions inutiles, casse-tête, à maintenir ma fréquence à hauteur de ma vision, celle du cœur et de mon intention; Manifester ma vie en conscience en me laissant porter par l’intuition, l’élan qui émane de la paix en moi.

C’est ainsi que j’affirme qui je suis, en portant en  moi-même, les vibrations que je souhaite porter, nourrir, rayonner et voir se manifester peu à peu dans ma vie.
Ce petit à petit est une chance, parce qu’il faut bien admettre que je suis un apprenti, que ma personnalité a juste à apprendre la confiance et que c’est en moi qu’elle doit s’installer. 

La patience est nécessaire sur ce chemin parce qu’elle permet de lâcher les croyances basées sur la peur, l’urgence, le besoin de bien faire, elle libère des attentes envers soi-même et du besoin de changer l’autre. La patience qui s’installe à mesure que la paix en moi demeure, que la joie se manifeste naturellement par ce nouvel état d’être confiant. Cette permissivité dont fait preuve la source, la vie.

Il a fallu maintenir cette intention de paix, focaliser mon attention sur ce désir pour qu’elle s’ancre en moi définitivement. Enfin pour que je sois consciente qu’elle est un des aspects de mon être essentiel, qu’elle est toujours là et n’attend que mon attention pour se révéler. Exactement comme l’amour et la sagesse ; La tendresse et la force qui se manifestent naturellement dans le fait de ne pas avoir d’attente, d’être d’accord pour faire confiance à la vie. 




Maintenant, l’objectif, la "prochaine marche", c’est de maintenir la vibration de la joie en restant alignée intérieurement, connecté à la paix du cœur.
La culpabilité libérée restitue la liberté d’être et l’innocence de l’enfant qui fait confiance à la vie sans chercher à anticiper mais en étant conscient de son potentiel qu’il découvre pas à pas.
Cet état d’innocence n’est pas dépourvu de conscience, c’est la conséquence du choix délibéré de lâcher tout ce qui n’est pas ma vraie nature, de laisser la sagesse du cœur guider l’enfant que je suis.

Le désir de rêver, de manifester ma vie selon ma propre vision du monde n’est pas non plus une fuite, une échappatoire mais la manifestation du désir d’être responsable de mes créations, de ma vie, de l’acceptation de créer en conscience, d’utiliser les outils de création qui sont à ma disposition. 
De faire confiance à mon imagination et de suivre l’élan sans douter. 
D’oser agir depuis ma propre vérité selon la volonté de tout mon être unifié, accordé à la source, ancré à la terre et en sécurité en mon cœur.
Ça n’a plus rien à voir avec le fait de tirer son pouvoir de la domination ou même d’utiliser la peur comme un moteur d’action. 
Même si les émotions sont des outils de connaissance et de créations essentiels, le mental ne peut pas les commander, il n’a pas le mode d’emploi pour créer l’harmonie puisque son rôle c’est de montrer les choses d’un point de vue particulier, unique et séparé. 
Et quand il se laisse inspirer par le cœur, il devient son associé et plus chef des armées !

Reconnaitre que nous sommes des enfants au niveau des corps émotionnel, mental, de l'ego et accepter de se laisser guider par la sagesse en soi, mène à la paix du cœur, le courage d’être soi et la joie de se sentir aimé, soutenu, guidé, en toute circonstances. 
Cette reconnaissance révèle notre puissance (d'aimer sans conditions) et permet à la conscience Une, la source, la présence, de nous élever. 

Le positionnement au centre de soi ou dans le cœur sacré, c'est celui de l'observateur neutre. Ce seul "acte" ramène à l'équilibre, l'harmonie et la paix. La joie peut alors donner l'impulsion à agir...
Finalement, je ne regrette pas du tout d'avoir parcouru les posts de facebook parce que j'ai pu sentir la paix profonde que le retour au centre, l'accueil des pensées émotions, révèlent et amplifient...Tout est là!

Si vous trouvez un intérêt à partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteur et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » http://lydiouze.blogspot.fr