10/11 Il
est clair que plus le monde semble chaotique, plus l’extérieur est troublant,
plus ça demande de faire la clarté en soi, de se positionner dans ses choix, de
s’ancrer dans sa réalité. Moins on s’éparpille, moins on se projette vers l’extérieur,
mentalement et émotionnellement et plus on se sent serein, puissant, confiant, malgré ce qu’on peut percevoir dans le monde.
Et d’ailleurs comme le mental ne peut pas être à la fois focalisé sur le cœur et
sur l’extérieur, lorsqu’on vient au centre de l’être, l’extérieur ne suscite
plus de réaction. Peu à peu, à mesure que le mental émotionnel se stabilise, s’équilibre,
ce que vit le monde ne nous touche plus.
Ce
n’est pas une fuite non plus mais plutôt la conséquence d’une évidence, la
vision depuis le cœur est claire, on sait où se situe notre responsabilité,
notre potentiel et notre champ d’action.
Notre potentiel se déploie depuis
cette reconnaissance de qui nous sommes et la conscience que c’est la part
divine, éclairée, beaucoup plus vaste, qui agit, qui crée, qui a tous pouvoirs.
Le premier, c’est d’apaiser la personnalité et d’éclairer sa vision.
Les
outils sont la transparence envers soi, la capacité à se
positionner dans le centre et à choisir à chaque instant la paix et l’unité.
La
transparence permet de voir en soi, de distinguer les rôles, les personnages,
de l’être véritable.
Nous avons le réflexe de projeter vers l’extérieur, par
instinct de survie, ce que nous ressentons en nous-même, ce qui nous dérange.
De ce fait nous nous éparpillons et nourrissons l’illusion, l’illusion de
l’impuissance, du pouvoir et des jeux de rôle.
Mais
quand on sait que l’extérieur nous invite à poser un regard sur soi, un regard
bienveillant, éclairé, ça change tout. L’extérieur, les autres, n’ont plus
d’emprise sur nous. Ils deviennent des révélateurs de nos mondes intérieurs et
lorsqu’on se tourne vers le centre de l’être, dans la paix et l’unité de la
source, on rassemble ses énergies, on devient plus fort, centré, ancré.
Il
est clair que nous sommes seulement au début de l’éveil ou que nous prenons
conscience peu à peu des mécanismes de la psyché, des systèmes internes qui
régissaient le vivant, l’énergie de vie et qui l’ont fait pendant des
millénaires à l’échelle de l’humanité.
Nous sommes seulement au début de l’ère de la transparence, de la
période où l’humain découvre sa vraie nature, où nous acceptons de prendre en
charge nos propres blessures et de se fier à notre propre ressenti plutôt que
d’accuser l’extérieur.
Nous pouvons voir dans la paix du cœur, que ce que nous
croyons nous appartenir, les croyances, notre histoire même, est la répétition
chronique des schémas humains, des comportements basiques, est issu de l’inconscient
collectif, inscrit dans notre mémoire.
L’humain a besoin de s’accrocher à ce
qui lui semble vrai, à des croyances qui en fait sont faussées dès le départ
puisqu’elles se basent sur l’idée que l’humain est séparé du divin.
On peut
voir l’effet d’une croyance et penser que c’est la vérité simplement parce qu’on
la nourrit de notre intention, de nos attentes, de nos peurs, de nos espoirs.
On est tellement identifié à la souffrance, la peur et nos blessures, qu’on
voit tout à travers cet angle de la victime impuissance.
La
façon dont nous voyons ce qui est, dont nous interprétons les faits est
toujours emprunte de jugements et d’à priori mais dans le silence et la paix du
cœur, la lumière et l’amour restaurent l’ordre, l’équilibre, la paix. Les
écailles tombent de nos yeux et on comprend où se situe notre pouvoir
véritable.
On sait que le mental et l’émotionnel sont des outils de perception
qui demandent à être purifiés afin de trouver la clarté. Il ne s’agit pas de
voir l’avenir mais d’être tranquillisé à ce sujet.
On sait que tout se passe
ici et maintenant, que notre pouvoir réside dans le fait de se centrer dans le
cœur lorsqu’on est bousculé en dedans. La capacité du mental à se projeter dans
le passé ou l’avenir n’est que l’expression de la peur et du doute et quand on
revient à l’instant présent dans le désir de paix et d’unité intérieures, dans
le simple ressenti, le silence, le calme et la détente, il n’y a plus de
pourquoi mais une action déterminée. Une action consciente dans le présent.
Les
réflexes conditionnés de survie sont naturels et automatiques et le seul fait
d’en être conscient nous en libère.
Nous avons tout misé sur l’intellect, la
capacité à penser et nous nous sommes identifiés à notre mental.
Malgré le fait
que la société semble plus avertie, plus intelligente, plus civilisée et plus
libre, le monde continue de vivre des guerres qui utilisent des armes de plus
en plus sophistiquées. Plus sournoises, plus invasives, à travers les médias,
dans les manipulations psychiques, les pollutions diverses qui touchent tous
les éléments, les règnes et qui modifient notre métabolisme. Son environnement
aseptisé, la nature bridée et contrôlé, étouffe sous les pesticides et malgré
la hausse du pouvoir d’achat dans les pays dits civilisés, il n’y a jamais eu
autant de dépressifs, de suicides et de souffrance individuelle.
Mais ce qui
est dans la matière, commence dans l’éther, nait de la vibration, des
fréquences que nous soutenons à chaque instant et c’est là que se situe notre
pouvoir, notre champ d’action.
La
façon dont les choses évolue dans les extrêmes, le chaos, les caricatures, nous renvoie à nos
propres contradictions, notre identification au mental et son besoin de
contrôler.
Cette
période est délicate parce que toutes les croyances passées sont perçues comme
illusoires et c’est l’occasion de chercher et de trouver la vérité en Soi.
De
s’affermir dans sa propre vision, son ressenti, sa foi et ainsi de trouver la
puissance de l’être. Utiliser le chaos extérieur, l’effet miroir pour revenir à
soi, au centre, nous fortifie dans notre puissance, celle qui vient de l’unité
intérieure.
A
chaque critique, à chaque fois que nous réagissons, nous pouvons offrir à la
source tout ce que nous ressentons dans l’instant et retrouver la paix, la
puissance d’être soi, d’être vrai, d’être Un ou entier.
Une
critique ramenée au cœur et harmonisée génère un geste de tendresse envers soi,
une action déterminée qui nous affermit dans l’amour vrai de soi.
Plus
le monde est chaotique et plus nous devons nous positionner, nous affermir dans
nos choix et c’est de cette façon qu’on intègre la puissance qui vient dans la
connexion à la source, le ressenti particulier de cette essence originelle.
Bien
entendu, le réflexe premier consiste à accuser l’extérieur mais peu à peu en prenant
l’habitude de revenir au centre, la confiance en soi, en la vie, augmentent à
mesure qu’on est plus conscient et présent à l’intérieur.
La
confiance qui s’appuie sur la vibration d’amour et de lumière, de paix et
d’unité avec la source, vaut tous les trésors du monde, tous les pouvoirs
illusoires de ce monde.
Elle nous ramène dans notre pouvoir cocréateur, dans la
capacité de créer son propre bien-être sans avoir besoin de l’extérieur juste
en nous alignant sur la vibration de la source.
Cette
assurance me donne la force ou juste la conscience d’affirmer chaque jour ma
détermination à lâcher les masques, les rôles, les béquilles, juste en étant
plus consciente de ce que je porte et de ce que je suis en essence.
Le
désir de ressentir cette paix, cette joie d’être soi, d’être vrai, de laisser
la source de vie, l’énergie du désir être orchestrée par le divin intérieur,
par l’âme, me donne la force de persévérer.
C’est une période transitoire et
magique parce que c’est excitant de se découvrir au-delà de la peur, des
croyances et des conditionnements.
Je retrouve l’entrain de ma jeunesse,
l’enthousiasme à créer, et les capacités personnelles que j’avais laissées en
attente.
En
attente de meilleures circonstances, dans l’espoir d’être sauvée par
l’extérieur, par le divin, alors que tout est dans cette reliance intime à soi,
dans la perception de tous les aspects de soi, dans la transparence et la
bienveillance.
Les
circonstances extérieures ne seront jamais meilleures tant que je crois être
limitée ou contrainte de subir la vie, les autres, elles m‘amènent juste à me
positionner en la puissance de l’être, à prendre conscience de ce pouvoir
intérieur.
Ce pouvoir ne peut pas être contraint, forcé, commandé, c’est à la
personnalité de s’y aligner, aux corps subtils de s’y rallier en nourrissant le
désir de paix et d’unité.
J’ai
senti l’effet des égrégores relatifs aux élections étasuniennes mais je ne m’y
suis pas identifiée ou attachée. Demain, ce sera l’armistice qui résonne autant
les fréquences de la paix que celles de la guerre.
Prendre
parti pour l’un ou l’autre, se positionner mentalement d’un côté ou de l’autre
maintient l’illusion de la séparation, le conflit intérieur et nourrit les
égrégores correspondant tout en m’y attachant.
En
choisissant la paix, non pas de façon seulement intellectuelle mais en venant
la ressentir à l’intérieur, en n’écoutant pas les pensées qui émergent de façon
automatique, en offrant à la source les émotions qui jaillissent, l’harmonie
s’installe.
Le
combat entre les deux candidats aux élections représente la lutte entre le
féminin et le masculin qui s’opère en chacun. Le fait que la femme se présente
sous l’étiquette démocratique et l’homme sous celle des conservateurs est
encore la projection de ce qu’on vit à l’intérieur et des rôles attribués aux genres. Mais en fait c’est l’expression
de nos croyances puisqu’on pense que la femme est plus sage, apte à prendre
soin de l’autre, moins égoïste, on confond le rôle et l’essence.
On limite les
êtres à leur genre, leur apparence, le rôle qu’on leur impose en conséquence et
contre lequel ils pensent devoir lutter ou agir à l‘opposé pour se sentir libre
et souverain.
La
femme essaie d’être considérée comme l’égale de l’homme en utilisant les mêmes
armes, les mêmes comportements dominateur, les mêmes stratagèmes, en utilisant son pouvoir de
séduction, de ruse, de manipulation.
Et l’homme sensible qui ne se
reconnait pas dans le portrait du macho, revendique son droit à vivre librement
sa sexualité en pensant qu’il devient libre de cette façon alors qu’il ne fait
qu’entrer dans une nouvelle catégorie, une nouvelle case, un nouveau rôle.
Le
masculin c’est l’action, le mouvement vers l’extérieur et le féminin, c’est le
pouvoir d’accueil, d’intériorisation et ils sont complémentaires au niveau
énergétique, en chaque individu.
Les
rôles attribués aux hommes et aux femmes selon leur genre sont remis en
question par le nombre croissant d’homosexuels qui font voler en éclat les
masques rigides d’autrefois. Il y a toujours eu des homosexuels mais le fait
que ce soit mieux accepté ne change pas le fond du problème.
Enfin problème,
disons plutôt qu’on s’attache à la forme au lieu de voir le fond, le fait que
les circonstances tous comme les genres soient des opportunités de grandir en
sagesse, en capacité d’aimer.
On admet que l’amour ne se limite pas au genre
mais si on observe ce qui amène les êtres à trouver une attirance vers le même
sexe, c’est souvent l’expression de l’incompréhension, du rejet et du manque
d’amour vrai de soi.
Un manque de connaissance de soi et de reconnaissance de
ces énergies qui animent toute vie ou une interprétation faussée, limitée par le filtre du mental, des croyances.
C’est souvent un choix de l’âme pour
comprendre le caractère universel de l’amour, pour intégrer la tolérance,
l’acceptation de ses différences et cela impact tant l’individu que son
entourage.
Ce n’est pas sous un angle moralisateur que j’aborde de thème mais
plutôt d’un point de vue énergétique selon le postulat initial que chacun est
complet.
L’amour ou la reconnaissance de l’autre ne peut pas combler les
carences affectives.
Seule l’acceptation entière et inconditionnelle de tout ce
que nous sommes peut amener à savoir de l’intérieur que nous sommes entier,
complet, potentiellement autonome et souverain.
Et c’est toujours en venant en
soi qu’on peut percevoir l’unité et l’harmonie que révèle l’accueil des pensées
émotions excessives, réactionnelles.
Le pouvoir véritable réside dans
l’association des contraires, l’unité et l’alignement des corps à la source. Il
se situe pour l’humain dans la capacité à laisser la source harmoniser les
corps, à consumer les anciennes croyances, à tomber les masques, à absorber dans
l’amour et la lumière, les rôles et les conditionnements, à s’en détacher.
Alors
l’humain se trouve nu, allégé de tout le poids de la souffrance que génère l’illusion,
délesté du superflu.
La notion d’infini ou d'illimitation est à mon sens le fait de se libérer
des croyances relatives à la personne, au genre, de lâcher les étiquettes qui
tentent de définir un être. Chaque étiquette nous enferme dans un rôle, dans
une croyance avec le comportement qui en découle et nous limite dans nos
perceptions, nos actions que nous ne choisissons pas puisqu’elles sont
conditionnées, automatiques.
Pas étonnant dans ces circonstances de se sentir
limité, impuissant et manipulé.
11/11 Comme hier j’ai accueillies pas mal de pensées
émotions relatives à ces croyances faussées par la peur et l’ignorance, j’ai eu
envie de regarder quelque chose de léger, et suis tombée sur le dessin animé ‘la
reine des neiges’.
« La reine des neige »
Tout y est, c’est le reflet de ce que nous vivions
actuellement, la puissance du cœur, la capacité de guérison, de libération, en
embrassant l’enfant en nous qui est en souffrance. Celui qui a souffert d’être
différent, rejeté, abandonné, ignoré, raillé…trouve la guérison dans l’union
avec l’âme, la source, dans la paix du cœur.
La guérison ne vient pas en une
seule embrassade mais en répétant ce geste chaque fois que les émotions sont
excessives, chaque fois que les pensées en lien avec les blessures et les
stratégies adoptées afin de les refouler, se manifestent à travers la plainte,
le jugement, la critique, l’accusation.
Le petit miroir qui révèle le cœur de chacun est aussi très symbolique parce que c'est la capacité à voir avec son cœur, dans la neutralité, à voir l'amour lumière en soi, en chacun, au-delà des apparences.
Dans un dessin animé on peut voir la
façon dont les personnages sont caricaturaux et c’est à peu près la vision du
mental, ça correspond à sa façon de considérer les autres, de classer les
individus dans des catégories, des cases. Il associe la personne à ses traits
de caractère et il fait la même chose à l’intérieur, il classe ce qu’il juge
bon ou mauvais afin de laisser paraitre ce qu’il pense être la meilleure
version de lui-même.
La meilleure version d’un être, c’est la source qui s’exprime
librement à travers lui, dans la transparence et l’harmonie, l’unité. Elle est
meilleure non pas par rapport aux autres mais parce que l’unité intérieure avec
la source procure la joie de vivre, d’Être.
L’image caricaturale du nouveau
président américain amènera peut-être les personnes qui voient en ce pays, en
ce rêve américain, le modèle de société idéale, le summum de la civilisation, le
pays de la liberté où chacun peut gagner, le caractère illusoire et cauchemardesque
de ce mythe.
On ne gagne pas la liberté en adoptant la nationalité américaine,
ni la richesse en spéculant en bourse.
On
confond l’énergie et la manifestation ou la projection mentale de celle-ci.
Quand l’énergie de vie est filtrée/interprétée par le mental, ça s’appelle
sexualité, domination, jeux de rôle, appétit, besoin de conquérir, de séduire,
de se goinfrer, d’avaler le monde, pour combler le vide apparent. Même le divin
est associé au pouvoir dominant.
On s’identifie à la forme, à la manifestation
dans la matière alors que tout commence dans l’invisible, et la forme est la
projection de nos croyances.
C’est le système de croyance lui-même qui nous
enferme et nous limite en nous identifiant à la forme plutôt qu’à l’essence. C’est
là le piège parce qu’en se limitant aux apparences, on se sent incomplet, divisé,
impuissant, limité, contraint.
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l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr