La
fraicheur matinale me permet de récupérer de l’énergie. Pour une fois, j’ai eu
l’impression de « travailler » cette nuit. Nous sommes bien
trimballés en ce moment, dans les hauteurs et les profondeurs mais d’un autre côté,
bien que ça puisse être épuisant, il y a comme un enthousiasme et une
excitation à vivre ses mouvements qui ne laissent aucune place à l’ennui. Pas
le temps de souffler que les énergies reçues amènent à s’ancrer afin de
profiter de chaque opportunité de s’élever en accueillant les émotions
suscitées par les rayonnements énergétiques. Se caler sur le cœur exige une
souplesse d’esprit et la recouvrance de sa responsabilité qui seule peut amener
la souveraineté de l’être réunifié. La stabilité émotionnelle est à trouver.
Parfois, l’équilibre semble précaire mais en s’abandonnant en confiance à notre
propre lumière, tout se stabilise et amène un large sourire né de la joie
subtile mais profonde du cœur soulagé, guéri. Se souvenir à chaque creux de
vague, que le mouvement perpétuel de la vie amènera naturellement à remonter à la
surface, voire à s’élever au-delà du flot, permet de rester serein. Comme nous
sommes amenés à épurer le corps émotionnel et que celui-ci porte la vie dans
ses extrêmes violents, avoir purifié le mental de la notion de bien et de mal permet
de surfer sur la vague parfois avec délice. Merci mon âme, merci la vie d’avoir
libéré ces fausses croyances qui créent le jugement, l’auto-critique, d’avoir
libéré l’idée que l’amour inconditionnel de soi est un mouvement égotique et de
m’avoir permis de comprendre dans la chair, par expérience qu’au contraire, c’est
la base de la souveraineté qui ouvre le cœur à un amour pur, à la capacité d’aimer
l’autre sans retenue, sans attente, sans restriction, sans projection et sans
peur.
Merci aussi pour ces moments de fraicheur extérieure qui donne l’occasion
de se poser, de faire un bilan et de compter les nombreuses marches montées
lors des vagues ascensionnelles. Ce petit état des lieux motive à continuer de
se laisser porter dans la spirale de ce mouvement qui ressemble à un cyclone
par sa puissance. Mais en même temps, pour s’élever, il est nécessaire que la
force soit conséquente. Pour le faire avec légèreté, il est nécessaire de lâcher
du leste. Tous ces poids que représente l’amour distorsionné.
Par moments je
dis pouce, en levant les doigts comme le font les enfants, appelant ma présence
à filtrer les énergies reçues. J’appelle la grâce à faire son œuvre, je passe
le relais à ma présence divine en partenaire de cœur. Hier soir, après avoir
été fatiguée d’entendre mon mental se complaire dans le rôle de la victime, j’ai
demandé à ma présence de prendre en charge ce corps, de le calmer, le consoler.
Je me suis couchée tôt et la nuit a été effectuée d’une traite. C’est dans la
matinée que j’ai travaillé, que j’ai visité des âmes sœurs afin de leur faire part de mes "découvertes". Bien que ça puisse paraître prétentieux, c’est le souvenir que j’en
ai. De toute façon comme c’est réalisé de nuit, le mental ne peut pas se l’accaparer.
L’utilité de ce souvenir, c’est de me rendre compte que la conscience s’élargit,
et que si je m’active de nuit, c’est qu’il me reste à épurer l’ego. Cette
connaissance me permet de continuer de fortifier ma foi, de ne pas douter.
Il m’arrivera
peut-être encore de douter mais avec toutes les expériences vécues,
les ressentis, le contact intime avec l’âme et le fait d’avoir senti à nouveau
l’essence de ma présence, ça sera plus l’occasion de faire la liste des « preuves »
qu’autre chose.
Direction
le jardin avant que ça ne soit trop chaud.
Je me
suis gâché les deux heures au jardin à me faire un film ! Le chat qui m'y
rejoint habituellement, n’est pas apparu. Là, les questions se sont
enchainées. J’ai essayé de calmer mon mental en vain puisque chaque interrogation
était « crédible ». J’ai interrogé mon cœur, essayé de ressentir si j’avais
des raisons de me faire du souci mais je n’ai pas eu de confirmation. Je suis
entrée à la maison pour me poser et j’ai commencé par supplier mon âme de ne
pas me faire revivre un drame, de ne pas créer de scénario catastrophe pour
apprendre le détachement affectif. Puis, je me suis dit que mon mental ou mon
inconscient était en mode « peur » et j’ai donc laissé cette énergie
s’exprimer dans mon corps physique. Le plexus s’est contracté puis s’est peu à
peu détendu après quelques respirations profondes. Un peu plus rassurée, je
suis allée derrière la haie pour le chercher puis je l’ai trouvé sortant d’un
sommeil profond.
Cette
expérience m’a amené à comprendre que le sentiment imprimé dans l’enfance et même
au-delà, était encore actif en moi et que je devais le libérer. L’idée de ne
pas « mériter » l’amour, de ne pas être digne d’être aimée, est
quelque chose qui me poursuit depuis longtemps. Hier soir, j’ai repensé à la
dureté de cœur de ma famille, à ce que j’ai vécu enfant qui m’a amené à
privilégier le contact avec les animaux, m’éloignant des humains. Ma foi en la réincarnation
et la certitude que l’âme choisi les parents et les conditions dans lesquelles
on naît, me permettent de sortir de l’état de victime mais c’est inscrit dans
mon âme depuis bien des vies. Il y a la peur de la perte d’un être cher à lâcher
mais aussi ce sentiment d’indignité. Enfin c’est la « leçon » que
je pense devoir apprendre dans cette expérience.
Je suis
assez contente de constater que malgré tout, j’ai un peu avancé. La supplication
n’a duré que le temps de le dire et j’ai opté pour la responsabilisation, l’accueil
des émotions plutôt que de m’en remettre à l’aspect divin de qui je suis. Même
si c’est une part essentielle de ma personnalité, l’appeler au secours est un peu
une façon de nier mon pouvoir de créer, nier ma capacité à utiliser mon cœur et
ma conscience associés, afin de traiter le problème. Comme la façon de
communiquer de l’âme passe en grande partie par le ressenti, les sentiments, j’ai
eu l’occasion de voir que je pouvais m’y fier. Que mon discernement s’affinait.
Je me
suis adressée à l’âme de la voisine et à celle de son fils, afin de leur dire
que j’étais en paix par rapport au drame de la mort Maya même si une grande
part de ma personnalité humaine, restait très affectée.
Elle est venue me
demander si j’avais besoin de laver du linge parce qu’elle utilise le fil
pratiquement tous les jours. On se parle mais je tiens une certaine distance. Je
n’ai pas envie qu’elle vienne encore me raconter sa vie, se plaindre, critiquer
sa famille...Je ne me sens plus obligée de l’écouter et surtout de sentir ces
énergies négatives. De toute façon la solution, c’est de continuer de libérer
tout ce qui constitue « la victime » intérieure. De cette manière, même
si elle continue de se plaindre, ça n’aura plus d’impact sur moi.
La dernière
fois que j’ai reçu la visite de ma sœur, il m’a fallu trois jours pour m’en
remettre, cette fois-ci, l’appétit est revenu en 24h. La persévérance commence
à « payer » ! Je commence à vraiment apprécié la façon dont je
gère ma vie, mon mental, mon corps émotionnel. Même si les affirmations amplifient l’espérance
et la confiance en la vie, la gestion de ses corps permet de mieux vivre concrètement,
sur le terrain, d’être présent à soi-même sans avoir besoin d’échappatoire. Je pense
que c’est la façon la plus efficace de se libérer de toute forme de dépendance,
définitivement. Bon, c’est l’heure de se reposer. Le pigeon et la chienne
roupillent ! La chaleur impose un temps de pause à tout le monde !
Une envie
d’embrasser la vie, de m’éclater m’a prise au réveil ! J’ai mis la musique
bien fort pour danser, chanter, tapoter sur le clavier en ajoutant ma petite note
personnelle aux morceaux de musique que j’écoute. J’ai un programme qui permet
de jouer 128 sons sur un clavier de trois octaves et trois notes. Bien que je
ne connaisse pas le solfège, je m’amuse à trouver le ton et suis à peu près la
mélodie. Parfois, je prends la flute ou le djembé (je ne suis pas sûre de l’orthographe).
Bref, je m’éclate toute seule ! Mais quand même, je me fais bien c...D’un
autre côté, où aller ? Les bars, le centre ville des fois qu’il y ait de l’animation...pas
évident de trouver un endroit où m’amuser à ma façon. Danser sans choquer, sans
attirer les regards gênés des hommes et la jalousie des femmes. Je suis assez
extravertie en public mais ça n’est pas toujours perçu comme je le voudrais. Il
est temps que j’aille à la rencontre des humains. Peut-être que j’ai trop d’à
priori, encore des peurs qui déforment ma vision.
La spiritualité éloigne de la
réalité du monde et ça n’est pas toujours facile de se mêler aux autres sans
cogiter. Sacré mental ! Il va bien falloir vivre, partager, apprendre à
faire confiance, à ne pas se sentir trop différent.
Ce
matin, j’ai appelé l’énergie de vie à monter en mes chakras ! J’avais
oublié ce détail important. C’est bien joli mais si c’est pour rester enfermée,
ça n’est pas très utile.
Je crois que j’ai trop mis de côté le plaisir de la
vie, celui des rencontres, la sexualité.
Inélia Benz dit que c’est « normal »
de ressentir du désir quand on est en « travail d’ascension », que c’est
l’amour de la source. Je ne sais pas ce que j’ai au juste mais je me sens comme
une ado qui veut croquer la vie à pleine dents. Je n’arrive pas à me décider à
sortir. Trop de blocages viennent freiner ma spontanéité. Déjà, la coupe de
cheveux que ma sœur m’a faite, un vrai massacre à la tronçonneuse, un carré qui
remonte bien, me faisant un casque, genre Mireille Mathieu ! J’avoue que
je n’ai pas encore digéré le truc mais quand la colère monte, je la laisse
s’exprimer et guette l’endroit où elle se cristallise. C’est presque devenu un
jeu.
C’est
marrant mais il semble logique de ressentir des choses physiquement puisque
sortir du mental, c’est aussi revenir à ses sens. Comme je travaille à libérer
le corps émotionnel, c’est normal que des sensations émergent puis l’amour
divin est à partager, à rayonner.
Pas seulement pour « aider » la
planète, guérir ou élever le taux vibratoire. Il doit circuler en soi puis
autour de soi, s’exprimer de différentes façons, à travers tous les corps.
Il
est l’heure de vivre !
Ce n’est pas
plus mal que je sois freiné dans mon élan. J’ai tendance à vouloir foncer et me
prendre la tête dans le mur. Si c’est pour boire histoire d’oser, ça n’est pas
la peine. Je n’aime pas l’alcool et j’ai horreur de la gueule de bois. Par contre
le côté désinhibition est tentant. Là, la confiance et l’amour de soi sont
encore à amplifier.
Photos de ma confection que vous pouvez utiliser à condition d'en citer la source: http://lydiouze.blogspot.fr