Nous avons le choix dans la façon de considérer,
d’aborder chaque situation de notre quotidien et faire que ça devienne soit un
calvaire, soit une opportunité de s’ouvrir et de grandir.
La plupart du temps,
nous réagissons selon des croyances collectives qui se passent de générations
en générations, comme des tares physiques qu’on croit inévitables.
Oui nous
portons des gènes, des programmes et sommes conditionnés par les croyances et
conditionnements liés aux rôles, au genre, à l’âge, à la position sociale, mais
ça n’est pas une fatalité.
L’humanité a évolué au fil des siècles en faisant
plus de place à la joie, au bien-être, à la liberté, au fur et à
mesure. Il a fallu aller dans l’excès pour comprendre la force de l’équilibre,
de la paix, du juste milieu, de l’égalité et de la fraternité.
On peut
constater que cela s’est fait en abandonnant les dogmes et la morale fondée sur
les religions culpabilisantes, ce qui est très éloigné du message christique,
de sa pureté originelle.
Nous sommes imprégnés de croyances fondées sur la
peur et celle-ci est considérée comme une ennemie à combattre. A mon avis, le
problème ou ce qui nous enferme dans des croyances avilissantes,
culpabilisantes, limitantes, dans la souffrance, c’est la vision qu’on a de la
peur, des émotions dites négatives.
On s’identifie à nos pensées en rejetant
les émotions que le système de croyances a jugées mauvaises.
Ainsi, on vit à
l’intérieur dans une lutte perpétuelle entre les pensées et les émotions, entre
le cœur et la tête, entre l’ego et l’âme, entre l’esprit et le corps. Dans cet
état divisé il est naturel de ne pas sentir la paix, le bien être, la confiance
en soi, l’amour ni la source ou ce qu’on appelle "dieu", l’âme, la présence.
On sait que les émotions dites négatives engendrent
des blocages énergétiques, des sécrétions hormonales qui sont des vrais poisons
pour le corps, comme le cortisol par exemple.
Alors on pense qu’on va guérir en évitant de
"mal penser" mais on n’a aucune prise sur ce qui émerge dans l’instant. On n’a
pas le pouvoir de contenir indéfiniment les émotions douloureuses ou sombres.
Mais on peut déjà agir sur notre mental et par
l’abandon du jugement, changer nos croyances, notre vision, notre perception et
donc notre état d’être.
Le mode de fonctionnement du mental consiste à
sélectionner les émotions et à refouler celles qui éveillent des souvenirs
douloureux.
Que ces souvenirs soient inscrits en nous depuis des générations
via les gènes ou dans notre inconscient, notre personnalité actuelle, ne change
rien à l’affaire.
Ce qui compte plus que tout c'est ce qu'on va en faire.
Ils sont de toute façon inscrits dans l’âme, la mémoire physique, l'inconscient, en tant
qu’expériences incomprises et chercher une solution par la compréhension intellectuelle nous maintient dans la lutte, la résistance donc la souffrance.
Le mécanisme de survie va maintenir enfouies ces
mémoires jusqu’à ce que la conscience de l’individu soit prête à les considérer
avec un nouveau regard, à les assimiler, à les accepter, afin d’en comprendre le
sens, d’en intégrer l’essence.
J’ai été guidée à écouter cette conférence de Magali
qui est en parfaite résonance avec ma vision et mon expérience. Malgré quelques
points de vue qui différent un peu, elle exprime précisément ce que je ressens
ajoutant ainsi de l’eau à mon moulin.
Les messages du corps à travers la
douleur nous aident à mieux prendre soin de nos besoins vitaux, immédiats, à mieux nous connaitre
et à apprendre à reconnaitre les voix internes, les énergies, à développer nos
facultés sensorielles et extra sensorielles.
"Conférence les effets physiques de
l'évolution/l'ascension" Magali Magdara interviewée par Carolame
Je
n’ai pas osé publier le commentaire qui suit (vu la longueur, lol) sur la page youtube mais comme ce
blog est mon espace d’expression je l’ai copié collé ici. Toujours pas de possibilité d'intégrer la vidéo directement ici mais vous pouvez la voie en cliquant sur le lien.
"Merci
parce que ça rejoint ma vision et c'est un soutien...
Pour la nourriture on a un
super système pour savoir ce dont le corps a besoin, il y a la salivation. Ce
liquide est un message qui vient de notre ventre et qui éveille notre
curiosité, suscite du désir par rapport à un aliment bien particulier, à un
moment donné.
Et même si c’est le besoin de sucre, d’antidépresseur via le
magnésium qu’on trouve par exemple dans le chocolat, même si donc c’est un
besoin généré par le mental, le système de survie, selon l’intelligence du
corps, de systèmes qui visent à maintenir l’équilibre, en permanence, seules
nos peurs et croyances peuvent rendre mauvais un aliment.
"Ce n’est pas ce qui
entre dans la bouche qui est mauvais mais ce qui en sort" disait Jésus Christ.
En ce sens, nos paroles et donc l’énergie qui les porte a un impact plus fort
que les aliments qu’on ingère. Ce sont aussi des énergies, des fréquences
vibratoires et lorsqu’on mange dans le stress, la culpabilité, on se nourrit de
ces énergies là.
La puissance des pensées, des émotions et des croyances peut se
vérifier dans ce domaine. Je mange de la mousse au chocolat maison à tous les
repas depuis plus d’un an et je n’ai pas de problème de poids ni de foie.
Simplement parce que je déguste ces moments entièrement, ce sont des petits
rituels où je me délecte de chaque cuillerée, où je prends plaisir à ingérer
cet aliment qui contient du magnésium et qui fait du bien à l’enfant en moi.
Je
sens bien que j’en suis dépendante mais pas autant que les cachets et en
portant ce geste, cette compensation, sur la fréquence de la joie, je lâche
aussi la peur du manque, je change mon regard à ce sujet.
La prise de cachet
initialement permettait de créer l’équilibre entre les souffrances passées et
le plaisir procuré par ces molécules chimiques, ces endorphines. Le fait d’en
diminuer les doses progressivement a engendré cette envie de chocolat afin de
compenser l’équilibre intérieur.
Le
système de survie répond au besoin de plaisir et trouve des moyens de
l’obtenir.
Même si ces stratégies sont destructrices, l’intelligence des
systèmes internes est ici démontrée et le souci de cohérence, d’équilibre est
tout de même préservé.
Ce
qui créé des interférences, des déséquilibres, ce sont les jugements, le stress et la
culpabilité qui émergent aussi naturellement lorsqu’on est conscient de l’effet
des produits chimiques sur l’organisme. Ceci dit ils sont considérés comme néfastes par le jugement mental mais cela créé tout de même l'équilibre intérieur.
On sait maintenant aussi que le stress
est un poison pour le corps et il se déverse autant par la peur, la
culpabilité, la honte, la résistance, la lutte et la division interne.
L’énergie
des pensées, de l’intention et des émotions est aussi puissante que celle qui
se trouve dans la matière ingérée, sinon plus.
Mais nos pensées sont autant
raisonnées qu’automatiques et concernant celles quoi sont instinctives, issues
des croyances, on n’a pas le pouvoir de les arrêter.
Ce n’est qu’en les
observant d’une nouvelle façon qu'elles vont changer et déjà le fait de vouloir le faire créé une
rupture dans le système automatique.
C’est en ce sens que la prise de
conscience ou la lumière qu’on amène sur ces mécanismes inconscients, peut les désactiver peu
à peu.
Nous avons le pouvoir de regard sur nos pensées, de les croire, de les
nourrir ou pas.
Et si ça peut sembler moindre, c’est immense parce que
lorsqu’on maitrise le mental, on maitrise son état d’être intérieur.
Mais il
faut savoir comment ça fonctionne pour acquérir cette maitrise.
On sait que ça
ne marche pas en contrôlant les pensées puisqu’alors, c’est le mental qui lutte
contre le passé, l’inconscient, les croyances.
La lutte entraine la perte, la
division et ne résout rien du tout.
Ce sont des stratégies violentes
et guerrières, des énergies de ce type qui continuent de vibrer en nous et donc
de tyranniser l’enfant en soi, le féminin, maintenant par la même une vision de
l’autorité, du divin, du masculin, totalement faussée et négative. On sera
d’autant plus identifié à la victime puisqu’on sentira la puissance du mental
qui cherche à contrôler la vie en soi et privé de la connexion à la source, au
féminin, à l’âme, on se sentira impuissant.
Tout
jugement est limitatif et amène à enfermer l’énergie dans un des pôles ou
empêche la libre circulation de l’énergie, l’équilibre et l’harmonie. Lorsqu’on
cesse de qualifier ce qui est, de bon ou de mauvais, lorsqu’on s’ouvre, l’énergie circulant librement
à l’intérieur et la paix régnant, on va pouvoir entendre la voix de l’âme,
sentir sa présence ou pour le moins élargir sa vision.
Pour
l'usage de médicaments, quand j'entends la liste des symptômes, je sens que je
les ai tous eu (et certain encore puisque ça semble cyclique) mais les douleurs
ont été atténuées grâce aux cachets...sachant comment je trouillais encore face à la douleur, je
comprends mieux pourquoi je suis inspirée à diminuer les doses aussi lentement,
progressivement, selon le ressenti, la capacité d’adaptation.
Là
encore, au sujet de la douleur, on est rempli de préjugés, d’à priori, de
croyances et de conditionnements. La religion a proclamé que la souffrance
était méritoire, qu’elle nous offrait un
passeport pour le paradis, qu’il fallait passer par là pour s’élever.
Comme
toujours, dans notre monde dirigé par le mental et dans le contexte de la
dualité, il y a du vrai et du faux en toutes affirmations.
Il est vrai que la
douleur nous oblige à nous tourner vers l’intérieur, à être présent, à porter
l’attention sur le corps physique au lieu d’être enfermé ou baladé dans le
mental entre le passé et l’avenir. Mais une fois qu’on lâche prise, qu’on se
met à l’écoute de celle-ci, sans la juger ou l'étiqueter mais juste en l’observant
objectivement, elle diminue déjà considérablement.
Les pensées qu’elle fait
émerger sont aussi celles qui nourrissent les fausses croyances et c’est
l’occasion de les confier à la source en soi afin de les pacifier, de les
neutraliser, non pas en les rejetant mais en n’étant pas identifié à elles, en
cessant de les croire, et ainsi donc de les nourrir.
Lister
les symptômes physiques liés à l’ascension ou à l’ouverture de conscience, de
cœur, comporte le risque de passer à côté de l’essentiel.
Ce qui est à
considérer ici, c’est que le symptôme est un message intime, unique, qui nous
amène à nous intérioriser, à nous connaitre intimement, à apprendre à pacifier
nos pensées, nos émotions et ainsi à prendre confiance en soi, en tout ce que nous
sommes.
Il s’agit ici, dans cette incarnation, de s’individualiser dans le sens
de se connaitre et d'effectuer des choix personnels, ceux qui viennent de notre
être tout entier, qui ne sont pas influencés par l’extérieur.
L’extérieur nous
renvoie l’image de ce que nous portons, l’énergie que nous vibrons et en ce
sens il nous guide.
Il y a une grande différence entre subir l’influence
extérieure et voir en l’autre un maitre ou un ennemi.
Déjà
parce que chacun est unique et chaque expérience de la conscience qui anime
tout être, est particulière, de par le contexte de naissance, la famille, les
gènes, les modèles, les épreuves, la constitution physique, les modes de
pensées, les talents, les potentiels exploités ou non…le degré de sagesse de
l’individu, la somme d’expérience de l’âme…l’environnement physique,
énergétique…on ne peut pas avoir exactement la même vision des choses.
C’est
l’image qui m’est venue hier alors que je m’interrogeais au sujet de la
différence de point de vue entre Magali et moi. Nous sommes très proches dans
notre vision mais comme nous n’avons pas les mêmes bagages ni les mêmes
expériences, ni la même compréhension de ce que nous vivons ou avons vécu, nous
avons des points de vue éloignés par moments. Puis chacun a un chemin tracé par l'âme qui est unique et en lien avec les préférences, aptitudes, sujets d'étude choisis puis avec la façon particulière de vouloir contribuer à l'ensemble.
Et
dans un sens c’est tout à fait logique que la conscience Une qui
s’individualise, le fasse dans la diversité de point de vue puisque la notion
d’individu n’aurait aucun sens si nous devions vivre exactement les mêmes
expériences.
Et même lorsque c’est le cas, les nombreux facteurs précités font que
l’interprétation de la réalité sera subjective et intime.
Même s’il est vrai
qu’on peut établir des statistiques, trouver des similitudes au niveau de la
structure des corps, des outils de perceptions, des systèmes internes, le sens
ou la direction donnée par un symptôme, c’est avant tout le centre de l’être, la
connaissance intime et complète de qui nous sommes.
L’objectif premier à mon
avis, c’est d’établir le contact avec l’âme, la source en soi et se construire
à partir de cette intimité, reconnaitre l’aspect divin qui nous anime, nous
guide, nous unis intérieurement et avec les autres.
J’ai
tiré plusieurs messages de la douleur aux reins dont le premier était d’être
plus présente à mon ressenti et réflexe naturel, j’ai essayé de comprendre avec
l’intellect la raison de celle-ci. Même si je tiens compte de l’aspect
métaphysique en considérant que la maladie est un message de l’âme, chercher
une réponse de cette façon est une forme de résistance, une approche qui va
engendrer de nouvelles stratégies d’évitement, de fuite, de déni.
Au bout de
quelques jours, par le fait de lâcher prise, d’accepter cette douleur dans un
premier temps, c'est-à-dire d’arrêter d’y ajouter des pensées, de raisonner
dessus, les émotions refoulées qui avaient entrainé cette réaction physique, on
été peu à peu exprimées et accueillies dans l’amour lumière, c'est-à-dire sans
les rejeter, sans les juger.
Le
premier geste inspiré fut de boire de l’eau dès le réveil et de le faire en
conscience, en « disant » à mes cellules que je leur offrais cette
eau purificatrice en signe de soutien et de reconnaissance pour leur activité
constante à maintenir la vie, l’amour à l’intérieur par leur
intercommunication.Même de toutes petites gorgées avalées dans cet état d'esprit, participent au mieux être et déjà, le fait de vouloir accompagner le mouvement, c'est de l'amour pour, de la gratitude, la reconnaissance de l'intelligence vivante du corps physique, de ses mondes microscopiques.
Magali
explique très bien le pouvoir de l’eau comme Nassrine Reza qui en démontre les effets
sur l’organisme, les cellules, ce qui est vérifié scientifiquement.
Notre corps
physique est constitué de milliards de cellules qui communiquent en permanence
entre elles et la qualité des messages qu’elles se transmettent définit notre état d’être,
de santé.
Étant constitués de 70% de molécules d’eau et l’eau étant
conductrice, véhiculant les messages, boire de l’eau est donc essentiel dans le nettoyage des mémoires, des corps subtils, des chakras tout autant que dans la régénération cellulaire.
C’est
une façon de fluidifier les messages, de les porter avec plus d’aisance et
d’aider les cellules à se régénérer.
C’est très complexe mais on sait déjà
comment ça fonctionne sommairement et surtout on peut le sentir à l’intérieur, en faire
l’expérience.
J’avais
déjà pris l’habitude de boire du thé avant de manger afin de diluer les sucs
gastriques et j’ai constaté l’effet apaisant. Là encore, l’idée est venue de
façon évidente et cela témoigne à la fois de l’intelligence du corps, du fait
qu’il communique avec la personnalité et avec l’âme.
Enfin cela démontre
l’harmonie, l’interconnexion, l’interdépendance entre tous les aspects de l’être.
Et bien évidemment le fait qu’on soit continuellement guidé, inspiré, donc
soutenu par chacun des aspects de l’être.
Chacun selon son langage, sa fonction
et dans le désir de nourrir des relations intelligentes entre ces différents
aspects, apprendre à connaitre chacun d’eux, c’est ouvrir sa conscience, voir
et sentir l’unité, la source.
Quand
aux médecins, je n’y vais pas quand j’ai un problème, non par bravade mais pour
éviter d’être conditionnée ou regardée de travers parce que ma vision de la
santé est considérée comme un point de vue de bonne femme pour la médecine.
Même si on ne brûle plus les sorcières (en fait des femmes qui étaient "savantes", libres et indépendantes, le regard méprisant de l'autorité médicale ne nourrit pas la confiance en soi.
Pouvoir s’individualiser tout en sachant que nous sommes interdépendants se
réalise en étant au centre. Il en va de même au niveau de l’énergie. Nous ne
sommes pas seuls et la dimension de l’âme, celle de la source étant fondée sur
l’unité, étant l’unité même, c’est en réalisant l’unification des différents
aspects de l’être qu’on s’individualise sans se couper du reste du monde.
Je
me demande si le fait de voir les entités et de communiquer avec eux, ne crée
pas une forme de résistance et de déni de soi. Je vois bien que lorsque je suis
contrariée, j’ai tendance à accuser mon âme de me coller des épreuves et cela
me divise intérieurement, me ramène dans l’irresponsabilité, le conflit.
Je ne
doute pas d’être accompagnée par l’âme mais je préfère considérer mes corps
comme mes guides personnels et par l’unification consciente, la présence à soi, sentir la substance de l’être, de la
source plutôt que de compter sur des êtres des mondes invisibles.
Même si rien
n’est séparé, si nous sommes guidés par toutes sortes d’énergies, tant à
l’intérieur dans la communication avec les corps, que dans les dimensions
subtiles de l’être, par le phénomène de résonance et d’attraction, par la
nature même de l’âme et des mondes unifiés, je pense qu’il est bon de savoir
rassembler ces énergies, de ne pas s’éparpiller et de compter sur les aspects
de ce que nous sommes, sans s’attacher à des images, des personnages, des
énergies.
Il y a un soutien dans l’invisible et le savoir permet de mieux
connaitre les dimensions de l’être, de savoir que nous sommes des êtres
vibratoires, énergétiques, que rien n’est séparé, que l’unité existe à ce
niveau et par la même de constater que nous sommes des êtres de communication,
de communion, de partage.
Le
témoignage de Magali apporte un plus conséquent dans la connaissance de soi et pour moi, c'est un soutien
mais cela peut aussi amener des attentes, des frustrations qui naissent de la
comparaison.
Elle précise que son point de vue est subjectif, que rien ne
remplace l’expérience directe, intime, que la liste n’est pas exhaustive et
c’est important à retenir. C’est aussi cette transparence, cette honnêteté qui
me plaisent chez elle.
La
transparence, la sincérité de cœur, l’authenticité sont des clefs de
connaissance et de compréhension.
Les
clefs de libération qu’elle donne sont exactement celles que j’utilise et qui
m’ont été inspirées. Je les appelle amour et lumière ou conscience objective,
lucidité et compassion. La lumière qui montre ce qui est tel que c’est, donc la
conscience neutre et l’amour, l’acceptation, le non jugement, qui ouvre le cœur
et libère le message, la leçon de sagesse, par l’énergie de la tendresse, le
regard compatissant sur les aspects de soi en souffrance, dans
l’incompréhension.
La souffrance vient de l’incompréhension et la résistance à
ce qui est, le conflit interne, la dysharmonie.
La recherche de sens purement intellectuelle limite la
compréhension et nourri l’incompréhension donc la douleur.
Une leçon de sagesse
est comprise lorsque l’émotion est accueillie, lorsque le mental est apaisé et c'est alors qu'on peut entendre ou plutôt reconnaître, la voix de l’âme, de l'amour.
Déjà la présence de la paix est
le message initial et primordial de la source en soi qui témoigne de sa
présence. Comme le dit Magali à juste titre, la paix est le socle, la base fondamentale, l'ancre et la porte des
dimensions subtiles parce qu’alors on s’ouvre, on écoute vraiment et on ressent
les mouvements de l’énergie, sa fluidité dans le lâcher prise.
Nos sens
s’affinent et on est reconnaissant de pouvoir sentir l’unité et la paix,
l’amour qui rayonne dans l’acceptation, l’abandon du jugement et donc des
croyances et conditionnements.
Dire
ce que nous sommes en totalité et en vérité est impossible mais déjà quand on
utilise nos sens de façon objective, tout un monde nouveau et beaucoup plus
vaste s’offre à nous. Les sensations corporelles dépourvues d’étiquettes sont
nombreuses et riches d’enseignement au sujet des mondes subtils de la pensée,
de l’émotion, de l’énergie.
On se rend compte de tout ce potentiel qui est à notre
portée.
De l’aspect merveilleux de notre corps physique et ses multiples outils
de perception. On baigne dans l'amour, la gratitude.
Le jugement est réducteur, il nous enferme dans des définitions
qui ne laissent aucune place à l’imaginaire constructif, à l’intuition ou
l’inspiration.
Dans l’espace serein du cœur on est à la maison et en même temps
les portes des univers s’ouvrent à notre curiosité enfantine.
Comme elle le dit
aussi une des fonctions de l’ego, c’est de nous ramener au centre, à la
conscience de notre corps, de notre individualité. Et dans l’unité intérieure,
en se plaçant au centre de nos mondes intimes, l’ego s’associe au cœur et
ensembles ils maintiennent l’équilibre entre l’intérieur et l’extérieur, soi et
les autres.
Un autre effet de la douleur c’est de mettre en évidence la
culpabilité qui demeurait à l’idée de ne pas être dans l’action. Le fait de
nettoyer les corps mental et émotionnel, permet une meilleure intégration de
l’énergie de vie et cela donne envie d’agir, d’être dans l’action. Mais là
encore, il est important de savoir écouter les besoins vitaux du corps,
hydratation, repos, alimentation, d’agir dans l’équilibre. Cet équilibre que
l’âme nous inspire dans l’écoute attentive et le fait de répondre aux besoins
de tous les corps sans privilégier le mental.
Là aussi, j’ai appris à me poser,
à ralentir, à prendre en compte les voix intérieures plus subtiles au lieu de
suivre les plus fortes et pressantes. Généralement celle du mental est suivie
alors qu’il nous indique un trouble
interne nous invitant à nous centrer plutôt que d’agir dans la précipitation ou
par peur, par obligation.
L’urgence est toujours générée par le stress et ce
que je pensais être un signe de vitalité n’est en fait qu’une stratégie visant
à occulter des peurs. Je suis obligée de ralentir, de me poser avant d’agir et
ainsi de prendre l’habitude d’agir avec plus de présence, de conscience et non
par automatisme.
Il est clair que je fonctionne encore comme avant mais peu à
peu en étant dans l’observation, j’apprends à me détendre, à décrisper le
corps.
C’est hallucinant de voir comment on fonctionne généralement et
inconsciemment dans l’urgence, le stress, la crispation, l’excitation, la
contrainte, l’obligation, le devoir !
C’est
tout cela que l’introspection amène à conscientiser et à lâcher.
Pour
en revenir à la souffrance, elle nait d’une incompréhension et elle amplifie
pour les même raisons, parce qu’on focalise dessus soit en cherchant la cause,
et au-delà le coupable, soit en nourrissant la peur par des pensées sombres,
extrêmes.
Quand je commence à penser ‘toujours’, ‘jamais’, je reviens au centre
parce que ces adverbes sont ceux du drame, du mental apeuré, de la victime
impuissante, de la dualité conflictuelle.
Je le reconnais et ça suffit à calmer le mental pour peu que je
n’ajoute pas de culpabilité, de commentaires indésirables qui sont l’expression
du rejet de soi, du manque d’amour de et en soi. Toutes ces expériences me permettent de mieux comprendre aussi ce qu'est l'amour véritable pas seulement intellectuellement mais par l'expérience, la sensation, les sensations.
Puis en entendant Magali parler des vents au niveau de l'estomac, j'ai ri parce que j'ai passé près de deux ans à roter sans arrêts. Là encore, la vision qu'on a de ces mécanismes internes d'évacuation sont emprunts de jugements et l'observation neutre de ces phénomènes, nous apprend le mode de fonctionnement du corps physique, sa façon de gérer les éléments, les énergies et nous renseigne sur notre état de santé.
Ce lien qui va en dégouter plus d'un est bienvenu parce que c'est encore de la connaissance de soi et donc une occasion de reconnaitre l'intelligence qui nous habite, de s'en émerveiller.
Puis de lâcher encore les préjugés, les conditionnements...(merci à Thierry pour l'info)
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr