mercredi 3 mai 2017

« Être à l’écoute des besoins et y répondre avec Amour »





2 05 J’ai encore envie d’écrire ce matin et même si en général, cette envie est le signe du trouble mental, de la difficulté à comprendre ce qui se passe et du besoin de donner du sens à tout cela, il y a aussi l’envie de partager ce que je ressens dans ces moments naturellement troublés, et bien sûr cette paix profonde qui vient du désir d'unité. 
Ils le sont tant par les évènements extérieurs, la situation politique que par ce qui se passe en soi et bien évidemment par l’élévation générale des consciences. 
Tout est relié et interdépendant, à tous les niveaux de l’être et il est clair que l’élévation du taux vibratoire de la planète, les énergies qu’on reçoit des sphères lumineuses, participe également à tout ce qui se passe en ce moment.

En observant ce qui se passe en soi et tout autour, en constatant que beaucoup de gens vivent des symptômes physiques, signe de blocage énergétique, d'ajustements intérieurs, d'alignement à la source, ce point de vue semble se vérifier. 
Je dis ‘semble’ parce que le point de vue individuel est subjectif et comme le mental n’est pas encore habitué à reconnaitre le langage de l’âme, l’interprétation des faits est aléatoire. 

Puis j’ai aussi envie de partager, de propager une vibration d’espérance et de soutien. Même si c’est un petit point lumineux dans cette période chaotique, le peu de personnes qui pourront le capter viendront amplifier cette fréquence et peut-être y trouver un certain réconfort.
L’espoir est nécessaire surtout quand on vit des moments de trouble et il ne s’agit pas d’espérer vivre du jour au lendemain dans un monde idéal ou encore amener le corps physique dans un état d’éternité mais tout au moins de pouvoir vivre la paix en soi et par ce processus, se laisser guider par la joie subtile qui en émane.


Le fait que la douleur dans le bas du dos se prolonge et m’oblige donc à être présente à mes mondes intérieurs afin de maintenir la paix et l’unité, me permet de relativiser les faits et d’aller à l’essentiel : maintenir la fréquence vibratoire voulue et en même temps ne pas m’éparpiller à l’extérieur. Cela m'oblige à ralentir, à faire attention à mes mouvements, à bouger régulièrement et surtout en souplesse. Une façon de mieux connaitre ce corps physique et aussi de faire la paix avec la douleur, ne plus lutter contre elle, ne pas chercher à en comprendre le sens afin de s'apaiser mentalement mais juste être ouverte et réceptive, présente à chaque instant. 

Quand on parle d'écouter son corps, on a tendance à focaliser sur la douleur en espérant qu'elle s'en aille et donc vient la souffrance parce qu'on résiste, on nourrit de nos peurs cette douleur. On cherche à comprendre le message de façon intellectuelle forts des nouvelles connaissances au sujet des émotions, de leur rôle, de leur symbolique, des blocages qui nous renvoient à des peurs refoulées mais il s'agit de lâcher tant les préjugés au niveau de la matière, que de la maladie, de lâcher les croyances, le système de pensée et juste observer, ressentir ce qui est, avec un regard neuf, neutre, précis. 
C'est une façon de se connaitre sous un angle nouveau, plus aimant et dépourvu des anciennes croyances. Dans cette ouverture, la compréhension intuitive des messages de l'âme, s'affine peu à peu.

Lâcher les rôles de victime, de bourreau et de sauveur se réalise par des prises de conscience et surtout beaucoup de patience. Cela fait grandir la confiance en soi, en l’âme et la conscience éclairée, Une et bien sûr en la vie. C'est ce qui nous permet d'intégrer la sagesse, l'intuition, la compréhension intuitive de tout ce que nous sommes et des mondes qui nous environnent. L'inter-reliance entre toute vie qui est la manifestation tant de l'amour que celle de la conscience Une.

Cette vie qui est organisée de façon intelligente s’occupe à la fois de chacun des éléments qui la constituent et en même temps de l’ensemble. 
La vie d’une plante et la succession de fleurs qui s’épanouissent sur elle nous montre cela. Si l’une d’entre elle est flétrie par la pluie, cela n’affecte pas la plante mais au contraire, la pluie permet la pousse de nouvelles tiges qui donneront de nouvelles fleurs.




Il est clair que le fait que le corps soit périssable et qu’en même temps la conscience soit éternelle, est très troublant pour la conscience qui s’éveille à sa nature véritable et à l'essence qui l'anime. 
Le mental panique à l’idée de devoir disparaitre mais dans la paix du cœur, les choses apparaissent d’une toute nouvelle façon. 
Ce n’est pas l’ego qui meurt pas plus que les cellules mais c’est l’assemblage des différents corps qui se transforment. La conscience individuelle demeure, elle s'élargit, prend conscience de son appartenance au tout et les cellules vont nourrir la terre et l'éther. 

On peut être tenté de croire que le fait de maintenir la paix et l’harmonie intérieures puisse prolonger la durée de vie en cette forme mais comme le processus de lâcher prise amène à se détacher de l’illusion, de l’éphémère, cette envie ne fait plus trop sens. En plus, en étant ancré dans le présent, la notion de temps linéaire disparait ou s'étiole. Et lorsqu'on projette sa conscience dans l'espace, dans le passé, dans les projets, on sort de cette dimension, de l'idée d'être prisonnier de l'espace et du temps. 

Je viens de piocher ce qui suit dans la boite à idées de Lulumineuse et cela me confirme ce que je ressens.
"Les énergies alternatives actuelles peuvent être difficiles à digérer, nous vous accompagnons dans ce processus"
-- Lulumineuse

J’ai ressenti comme un feu dans mon ventre hier comme si l'énergie de vie, du désir, trouvait enfin un passage, plus de fluidité. Par expérience, les symptômes de ces moments où les énergies de la source se manifestent avec puissance, m’amènent à interpréter cette sensation d’afflux d’énergie de vie comme la conséquence du nettoyage des mémoires, la stabilisation du mental émotionnel et le maintient de ce désir de paix, d’harmonie, d’alignement à la source. 
C’est une sensation appuyée par des visions, des images symboliques, par l’intuition. D’autant plus que je n’ai pas trop de connaissance intellectuelle au sujet des corps subtils, des chakras. Je me fie plus à ce que je ressens et aux idées spontanées qui émergent qu’aux connaissances théoriques. C’est pour cette raison que les pages consacrées aux chakras sont peu nombreuses. La vision des corps subtils reçue par Magali me correspond et me suffit. Comme la vérité est subjective, la sensation et l’ouverture de cœur et de conscience suffisent à nourrir la confiance par la connaissance intérieure de soi.

On ne perçoit pas les nombreuses formes de vie dans l’invisible mais en sachant que celle-ci ne se limite pas à ce que nos sens perçoivent et comme nous n’utilisons pas non plus tout notre potentiel, comme nous n’avons pas encore développé les nombreuses capacités de l’esprit, on peut supposer que nous sommes environnés de toutes sortes d’êtres, d’énergies, de dimensions.
C’est une sensation avant d’être une connaissance intellectuelle appuyée par les découvertes scientifiques récentes et en cela on peut voir l’expression des deux lobes du cerveau réunis, de l’intuition et de la raison mais aussi les facultés du cœur et du cerveau de capter et d’intégrer la lumière ou l’info. Là encore, pour que ces deux formes d’intelligences ou de façon d’appréhender l’environnement puissent s’associer, c’est le positionnement dans le cœur qui le permet.

Cela demande d’abandonner les croyances basées sur la notion de division, les anciennes références et comme c’est inscrit dans l’inconscient, la seule façon de le faire, c’est de rester focalisé sur le cœur, le centre, le point zéro, au carrefour de l'être, des dimensions, des forces cosmotelluriques.

Je note que cela se réalise effectivement puisque dans l’abandon des croyances et conditionnements, des réflexes qui consistent à rejeter ce qui nous trouble ou qui est perçu comme négatif, le geste compulsif qui consiste à prendre les doses de médicaments, perd de son intensité, de son sens même.

Bien que je continue de vouloir diminuer peu à peu et que cela entraine des symptômes de manque, le fait de demeurer dans la vibration de la source, de la paix et de l’unité, les corps et les aspects de la psyché s’ajustant à cette fréquence, le geste n’est plus compulsif. Puis dans cette approche, j'ajuste ce désir de me libérer de l'addiction à la vibration du cœur et constate une fois de plus que le but est d'apprendre à changer sa vision, à élargir sa conscience, à s'ouvrir et à se connaitre au-delà des préjugés; à percevoir les différents corps dans leur pureté, leur intelligence et à travailler avec eux plutôt que de lutter contre eux, en somme à prendre conscience que ce tout est harmonieux. 
Apprendre à observer et à connaitre en vérité, voilà le message premier. 
Puis dans cette observation neutre, continuer d'élever la fréquence vibratoire en ayant pour référence le désir d'aimer tout ce que je suis, sans conditions, en vérité. 




En cela, je constate que la peur a moins d’emprise sur ma psyché, mon mental et d’ailleurs je reviens toujours à l’idée que la première peur à lâcher, c’est celle de la peur même. Changer son regard sur elle en modifie la forme, la fréquence et donc l’impact. C’est fascinant quand on y pense !

Percevoir l’intelligence et la faculté du cœur d’harmoniser, d’orchestrer, tous les systèmes internes, c’est voir l’amour et la lumière que nous sommes, c’est le savoir intimement par le constat dénué de jugement ou d'à priori.
La façon dont la vision change lorsqu’on lâche les préjugés à propos de soi, d’une personne ou d’une situation en dit long sur le pouvoir de la conscience, de sa capacité d’observer de façon objective, neutre. 
L’influence des croyances et des conditionnements est forte et dans le processus d’accueil, de lâcher prise, on peut mesurer cette force qui sera utilisée pour nourrir l’objectif premier et primordial de cultiver l’amour en soi.

J’ai senti l’élan de partager la récolte de fraises d’hier, de façon équitable, répartie en proportion du nombre d’individus, et laissée à la porte de chaque locataire du bâtiment voisin au mien. Un élan porté par le désir de partage et de soutien qui émane naturellement du mieux-être constaté dans ce désir d’unité intérieur, de fraterniser avec tous les aspects de l’être, tous les systèmes internes.

C’est la nature qui nous montre l’exemple dans sa façon d’harmoniser tous ces éléments où chacun contribue à l’équilibre de l’ensemble selon ses capacités spécifiques, sa nature particulière, sans se croire supérieur aux autres.

La tendance lorsqu’on croit comprendre mieux que les autres, le sens de la vie, les valeurs essentielles, c’est de se croire au-dessus de la masse et d’endosser consciemment ou inconsciemment, le rôle de sauveur, de père, de mère ou de maitre. On le voit dans ces élections où chacun joue un des rôles du triangle de Karpman. 
Mais si on envisage ces rôles comme des énergies, des fréquences et quand on voit qu’on les endosse tour à tour selon les circonstances ou dit autrement quand on ne les considère pas comme des enfermements négatifs mais plutôt comme des énergies assemblées selon une géométrie particulière, on verra que ce qui parait nous y enfermer, c’est encore une vision rétrécie de ces modes de fonctionnement psychiques.

Les rôles tout comme les archétypes sont des assemblages de fréquences, une polarisation et une focalisation sur des énergies spécifiques. On favorise certaines d’entre elles selon notre vision de l’humain idéal sans se rendre compte que toutes les énergies sont utiles et que c’est le fait de voir les choses de façon séparées qui nous enferme dans des cases et suscite des attentes qui amènent nécessairement des frustrations.

De mon point de vue, la véritable évolution ou le changement demande d’abandonner toutes formes de jugement et toutes références passées. Ces références se basent sur des expériences vécues dans l’enfance et interprétée dans l’ignorance. Vécues dans l’enfance et aussi par nos ancêtres dont nous portons les programmations dans nos gènes. La mémoire des expériences traumatiques et leurs réponses automatiques élaborées selon la même théorie, sur cette notion de séparation, trace nos propres schémas internes et sont appuyés par la conscience et l’inconscience collective. 
Deux écoles se dégagent de ce constat, celle du déterminisme et celle de l’évolution possible. Comme nous vivons dans un monde et une vision duelle de ce qui est, nous avons des préjugés en conséquence et entre ces deux points de vue, il y a aussi les extrêmes. Cela va du « tout est possible » au « c’était mieux avant, ou dans une autre vie ».
D’un côté ceux qui croient qu’on est condamné à reproduire inlassablement les mêmes schémas, et de l’autre ceux qui espèrent créer un monde meilleur par la force de la psyché, de la projection, de la visualisation et des prières.

Il est clair que tous ont raison et tort en même temps et ce qui fait défaut à ces deux visions, c’est l’équilibre, le juste milieu.
Le cycle naturel d’évolution d’un humain est fait pour amener l’individu à acquérir la sagesse mais cela demande d’ouvrir son cœur et sa conscience, de lâcher les préjugés et d’être en position d’écoute, d’étudiant permanent.

La croyance se forge très souvent dans une interprétation limitée et tranchée de ce qui est. Le manque d’ouverture et l’attachement à des certitudes basées sur des croyances aléatoires, des jugements arbitraires, bâillonnent l’enfant en soi et par la même, limite le flux de l’énergie vitale, du désir ou de la joie d’être, de vivre. 




Le rôle de sauveur porte à la fois le désir de contribuer, un certain degré d’empathie et le besoin d’aider l’autre qui tente de satisfaire le besoin d’être aimé. C’est une stratégie qui tente de combler les besoins vitaux qui par le fait qu’il y ait beaucoup d’attentes plonge l’individu dans les frustrations. Cela nourrit la peur du manque, la sensation de vide intérieur et le besoin de trouver l'amour à l'extérieur. Ce penchant est aussi l'expression du souvenir de l'unité ou de la reliance entre toute vie, le souvenir du monde de l'âme.

Le rôle par lui-même n’est pas une prison ou un enfermement, c’est le manque d’équilibre, l’identification à celui-ci qui amène à ne pas être comblé ou qui rend la stratégie inefficace. C’est toujours le fait d’être extrémiste qui fausse la vision, le comportement et cause des souffrances.

Oui le besoin de contribuer est essentiel mais ce qui rend malheureux c’est lorsque celui-ci tente de combler le manque, le manque d’amour en soi, de soi.
L’amour véritable se cultive à l’intérieur dans la transparence, la confidence avec la source, le désir de s’aligner à ces fréquences de paix, d’unité et d’harmonie.

Je parle toujours à mes différents corps avec plus de douceur, d’empathie, de compréhension ou avec moins de préjugés et plus de sincérité. Sans sélectionner les pensées ou les questions mais en sachant par expérience, que l’expression sincère est le langage que perçoit l’âme et c’est aussi celui auquel elle répond. 
Dit autrement, la vibration qui est reçue par l’univers et renvoyée par le phénomène d’attraction et de résonance, est celle qui est exprimée ou portée par les fréquences de la transparence, la vérité du moment, l’alignement entre la pensée, l’intention et l’émotion. 

Les pensées inconscientes, premières et impulsives sont celles de l’animal en soi ou la manifestation brute de l’énergie de vie et lorsqu’elles sont libérées sans jugement, sans retenue et sans attachement, viennent alors les pensées plus aimantes, confiantes, sereines. 

Cela se fait naturellement sans intervention du raisonnement moral, de la volonté de bien faire simplement parce que notre nature véritable est amour et lumière.

Concernant les dépendances aux cachets et au tabac, je me laisse guider et le mental capte tout l’intérêt à être présent ce qui fait que le besoin de prendre un bout de cachet n’est plus si fort parce que celui d’être attentive aux besoins physiques demandant plus de lucidité, de présence, remplace peu à peu la tendance à faire l’autruche ou à vouloir fuir, contourner l’obstacle.

Ce corps qui par la douleur me demande d’être attentive au besoin de repos, de calme, de lenteur même, révèle à la fois son désir croissant d’exister pleinement, son intelligence extraordinaire et son amour pour la personnalité ; Cela inspire le mental à en prendre soin, à prendre au sérieux ces besoins autrefois jugés comme primaires, inférieurs et emprisonnants.

Comprendre que l’intelligence du vivant anime tous les aspects de l’être favorise et nourrit ce désir d’unification et de respect mutuel. Je demande à la source d’aider les cellules à se régénérer et à redonner aux systèmes endocriniens, aux chakras, aux glandes endocrines, leur plein potentiel. 
Cela peut sembler insensé mais la logique née de l’observation soutient cela donnant au mental une orientation et une pleine espérance d’être entendu. 
La faculté de communication et le constat de l’intelligence extraordinaire qui gère tous les systèmes internes eux-mêmes intelligents et autonomes, s’applique à tous les niveaux. 

Même si la parole, les mots ne sont pas forcément entendus par les cellules, la vibration est perçue et le désir ardent, croissant, de maintenir l’amour, l’unité entre tous les aspects de l’être, retenti, rayonne sur tout ce que je suis. Par effet de résonance et d’amplification par le mouvement, la communication, la vibration de paix et d’unité se répand jusqu’au cœur des cellules.
J’ai la forte impression que tout ce que nous avons traversé jusqu’à maintenant et depuis 2012 était une préparation afin d’être capable de s’ancrer solidement dans ce désir de paix et d’unité de façon à pouvoir vivre de plus grandes révolutions. Parce que la résistance est moindre, ces montées énergétiques et vibratoire se font plus en douceur. 

Même si pour le coup, j'ai la nette impression que l'énergie de vie brûle tout sur son passage, tout ce qui n'est plus aligné au désir de paix et d'unité. Les douleurs aux pieds cet hiver et maintenant dans la région du sacrum, semblent montrer les blocages liés aux peurs primaires et le fait qu'elles se soient dissipés en bas m'a donné plus de confiance en ma capacité d'aller de l'avant. Le hic, c'est que j'ai foncé comme à mon habitude et me suis prise le mur! D'où la douleur aux reins parce que j'ai agit dans l'urgence, la peur du manque, avec ma tête aux commandes. La tête qui a tant de mal à rester en place qu'il fallait bien cette douleur pour me ramener au présent, ici et maintenant.

3 05 Maintenant, c'est au niveau de l'assise, de l'axe, de la capacité à se tenir droite que le travail intérieur s'effectue. Les peurs du manque, de l'inconnu et de la perte sont regardées en face, accueillies dans l'amour lumière et la confiance s'installe peu à peu. Le comportement change en conséquence de façon automatique parce que la vision de l'essentiel est plus nette et la volonté s'affirme dans le désir d'unification intérieure, la certitude que seul l'amour peut réaliser cela. 
Le changement se manifeste dans des petits détails apparemment insignifiants mais en étant attentif justement à nos pensées, notre système émotionnel, nos gestes, on va pouvoir en constater la réalité et par la même, combien l'inconscient est en pleine révolution. 
Une révolution naturelle dans ce désir d'abandonner les anciennes croyances, de regarder les peurs en face au lieu de tout contenir ou de nier. 




Je continue d'être attirée par l'écoute d’œuvres littéraires et plus particulièrement celles qui ont été écrites au moment de la révolution. Cette période a été si confuse, si violente, si extrême et les changements si brusques, contradictoires, que cela me permet de lâcher les anciennes croyances, l'idée que la révolution se fasse à l'extérieur, que la fraternité puisse s'installer par la force, la terreur, le contrôle... 
En accueillant les diverses réactions que l'écoute suscite, je peux voir comment le mental, émotionnel s'apaise dans le lâcher prise, le fait de maintenir le désir de paix et d'unité. 
Puis comment je reviens à la mission première de tout individu, intégrer et manifester l'amour et la lumière en soi, entre tous les aspects de l'être. 

Je me disais que je n'avais pas d'ambition mondaine avec quelques regrets puisque je méprisais l'incarnation mais en fait celle de porter la vibration de la source, de l'unité, me tient tellement à cœur, qu'elle suffit puisqu'elle remet le corps physique à sa juste place, puisque l'intérêt pour cet aspect de l'être va croissant. D'autant plus suffisante que la forme, la matière, se conforme à la vibration intérieure. 
Le mental place maintenant les besoins vitaux en premier et le sommeil réparateur fait son œuvre complète parce que je me lève non plus selon l'excitation mentale mais quand je me sens suffisamment reposée. 
Rien que ça, c'est énorme pour quelqu'un qui a toujours agit dans l'urgence, selon l'élan porté par l'obligation de lutter pour exister. Ce sont des comportements issus des conditionnements inhérents à l'humain inconscient et le fait de prendre conscience de cela, associé au désir de liberté et d'unité, me donne l'élan et la patience de persévérer en ce sens.

Pour finir sur ce thème de l'importance du corps physique et de l'amour ou la communication entre la chair et l'esprit, voici la vidéo que je viens de regarder à l’instant et dont le message à propos du corps physique, vu de dimensions éthérées, est venu au bon moment. 

Il est clair qu’on canalise tous et tout le temps mais quand on est attaché aux croyances collectives, à la notion de séparation vécue comme une souffrance, on ne distingue pas les messages des mondes invisibles ou de notre âme. En cette dimension, il n’y a pas cette conscience d’être séparé comme nous le vivons ici mais en prenant l’habitude d’être à l’écoute de nos corps physique, émotionnel et de notre cœur, on comprend cette notion d’unité. On la comprend parce qu’on le ressent dans la confidence, la transparence. 

Tout ce qu’elle dit est en parfaite résonance avec ma vision et là encore, ça n’est pas par hasard si j’ai été guidée vers cette vidéo. Les sensations physiques dont elle parle dans le processus de canalisation, m’aident à comprendre pourquoi j’ai eu des périodes où je n’arrêtais pas de roter. Puis l’interprétation de cette sensation de chaleur intense dans le ventre que j’ai perçue comme l’énergie de vie, de désir, correspond à ce qu’elle dit aussi. Qu’on l’appelle l’âme ou l’énergie de vie, l’énergie sexuelle même, c’est un peu la même chose, c’est l’expression de ce désir intense de l’âme et du soi, de vivre l’expérience terrestre, qu’on retrouve en réalisant l’unité entre tous les aspects de l’être. Cette unité permanente qu'on ne perçoit pas simplement parce qu'on s'identifie à ce qui est apparent, à ce qui est le plus voyant, ce qui prend le plus de place et se met en avant. Mais dans l'observation neutre et l'accueil ou la libre expression de ce qui est, sans attachement, la vision élargie de ce que nous sommes nous révèle cette unité. 

"Interview en direct de Magali Magdara - "channelling" et autres partages"
Je ne peux pas insérer la vidéo mais en cliquant sur le lien vous pourrez y accéder.


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