Ceci dit, le "ouf" n'est pas comme on pourrait le croire, relatif au résultat du vote puisqu'il est sans surprise. En effet, on préfère la paix au chaos, on n'est pas non plus prêt à élire une femme en général et pour le coup, ce préjugé a été utile...
Quand
on est sensible aux énergies, voire hypersensible, on peut être submergé par
les conflits extérieurs au point de se sentir abattu et confus. On va vouloir
se protéger en s’isolant, et on va accuser les évènements de nous déstabiliser.
C’est
un réflex naturel de survie mais cela ne nous libère pas de ce qui est en nous
et que cette situation extrême a éveillé.
Reconnaitre
que ce qui nous trouble est intérieur, c’est déjà se détacher des mouvements
chaotiques extérieurs. De cette façon on s’éloigne de la masse ou on se protège
des égrégores en conflits.
Le seul fait de ne pas accuser les autres ou l’extérieur,
la situation, les évènements de notre mal-être intérieur nous en protège.
La
responsabilisation, le fait de reconnaitre que quelque chose en soi demande à
être pacifié, nous ramène dans notre potentiel, la capacité d’alchimiser les
énergies, de transcender toute situation, douleur, difficulté.
Comme
notre système de survie est fait pour rejeter vers les autres ou refouler ce
qui est difficile à vivre en soi, nous avons l’habitude de réagir en accusant
les autres, en projetant notre mal-être sur ceux qui nous ont fait souffrir
dans l’enfance ou qui jouent les bourreaux actuellement.
Une émotion de colère
sera projetée sur un bourreau ou encore une victime, quelqu’un de plus faible
que nous. Généralement c’est plutôt vers les plus faibles qu’on se tourne par
instinct de survie et quand on a été victime, connaissant les souffrances que ça implique, on sera plutôt dans l'accusation envers les "méchants", la demande de réparation qui tourne vite au désir de vengeance...cycle infernal que seul l'amour peut résoudre
Au
lieu de guérir l’enfant en soi, en projetant notre mal-être sur quelqu’un d’autre,
un enfant, un animal, un employé, quelqu’un qui nous est inférieur socialement ou physiquement, le genre,
on envenime nos propres blessures ajoutant en plus de la culpabilité parce qu’au
fond, on sait que cette réaction n’est pas juste. En effet, l'inconscient collectif a actualisé la loi: "oeil pour oeil, dent pour dent" par la venue du christ qui a introduit la notion d'amour sans conditions, de pardon...
Le
processus de guérison des blessures du passé passe par plusieurs étapes et la
première, c’est de prendre la responsabilité de ce qu’on ressent.
Ce qui ne
veut pas dire de s’accuser non plus mais juste de cesser de projeter vers l’extérieur
ce qui demande à être considéré avec lucidité et compassion.
Donc d’arrêter de
juger, d’accuser, de condamner, de chercher un coupable, un responsable (en
général nos parents) ou encore de chercher le sens de ce que nous vivons.
Ceci dit quand on a été maltraité ou quand on a cru l’être
durant notre enfance, le point de vue de l’enfant intérieur est de considérer
les parents comme responsables de notre mal-être. Ils le sont pour l’enfant qu’on
a été mais tant que l’adulte que nous sommes ne décide pas de tourner la page,
de pardonner, les blessures et la vision enfantine, les énergies de victime
vont gérer nos pensées, nos émotions, notre comportement.
On reste à la fois
identifié aux pensées émotions de l’enfant qu’on a été et en même temps à l’adulte
qui continue de se croire victime. Une double identification qui divise le mental et l'émotionnel, l'enfant et l'adulte, le passé et le présent...
Puis comme notre conscience d’adulte veut
guérir on va lutter contre nos émotions refoulées, on essaiera de les tenir
éloignées. Enfin c'est un processus inconscient donc là encore, pas question de se croire coupable, incapable, indigne, immature...
Ce
que j’ai vécu ces derniers jours m’a montré précisément le processus de
libération des émotions et des pensées de l’enfant en moi. Je n’imaginais pas
qu’après avoir pardonné à ma mère, je pouvais encore nourrir des pensées de
haine envers elle mais la douleur extrême d’une sciatique m’a permis de l’extérioriser.
Avant quand ce genre de pensées émergeaient, je m’en voulais, j’essayais de
raisonner, de calmer les émotions, je niais en même temps les souffrances de l’enfant
que j’avais été.
Ma "solution" c’était de me couper des émotions, du ressenti,
parce que je ne voulais par revivre les souffrances vécues enfant.
J’imaginais
que la douleur aurait été insupportable parce que je ne savais rien du
fonctionnement du mental émotionnel ni de celui des énergies.
Je sentais une grosse masse
qui grondait en moi et je craignais qu’elle ne m’explose à la face me laissant
sur le carreau.
Maintenant que je comprends mieux comment ça marche, je prends
conscience de la force des croyances et je me rends compte que la peur que j’avais
de revivre les sensations du passé les rendait monstrueuses.
L’idée même d’y
faire face et le fait que j’en avais peur, en faussait la vision et en
amplifiait l’intensité.
Puis comme le mental par ces stratégies d’évitement, de
contrôle, gère ces énergies du passé en les enfouissant dans l’inconscient, en
les isolant, elles ont tendance à prendre de l’ampleur par cet enfermement.
Il
y a d’une part l’idée qu’on se fait de la souffrance passée et d’autre part la
peur qu’on en a et ces deux mode de pensée qui sont sensés nous protéger ne
font que nourrir la souffrance de l’enfant en soi, la peur de la peur, la peur
de la souffrance.
On
peut résumer cela comme suit : « tout ce qui ne s’exprime pas dans l’instant,
s’imprime en profondeur et amplifie avec le temps »
Ceci
dit il nous arrive de perdre le contrôle et d’exploser de colère, d’être plongé
dans une infinie tristesse, de sentir un profond malaise mais en général, comme
on le ressent fortement, on s’y identifie facilement. Et c’est tout naturel
parce que lorsqu’on est submergé par des émotions difficiles ou lorsqu’on est dans
la souffrance, on a bien du mal à faire la part des choses, à prendre du recul.
En
ce sens, distinguer les émotions du passé et la conscience de ce que nous sommes
au présent, sans pour cela renier l’enfant en soi, ou la douleur, la
souffrance, c’est la deuxième étape de la guérison.
Ici on aura l'occasion de revivre ces émotions non plus dans l'isolement mais dans la confidence envers l'âme, la source ou en conscience, en observant sans juger.
C'est le fait d'avoir vécu dans l'isolement des drames ou des situations incompréhensibles, où l'on devait subir, le fait de s'être senti seul contre l'autre sans pouvoir se défendre qui a faussé le processus d'individualisation et enclenché les systèmes de survie.
Concrètement, une émotion
explose, puisque nous avons pris l’habitude de refouler tout ce qui était
douloureux, elle doit donc être provoquée par une situation qui en permette l’émergence
et à ce moment précis, il est important de la laisser s’exprimer entièrement.
Mais
très souvent on la réprime, on la juge, on se sent coupable et ce faisant c’est
comme si cette pensée/émotion/énergie retournait dans sa cachette où elle va
ruminer, enfler jusqu’à la prochaine explosion.
Il
y a là, à ce stade d’explosion émotionnelle, trois erreurs si on peut dire, la
première, c’est de rejeter la faute sur la personne ou la situation qui a éveillé
la vieille douleur.
Et on peut dire que c’est le réflexe habituel puisque le
danger semble vraiment venir de l’autre, de la situation conflictuelle.
Comme
en ce moment avec les élections où on avait le choix entre la peste et le
choléra. On ne peut nier que les politiciens soient corrompus ou pour le moins
fascinés par le pouvoir, que le système lui-même soit donc dirigé par des
forces occultes (celles de l’orgueil, de la domination, de la prédation…formant
autant d’égrégores qui manipulent les individus au pouvoir et ceux qui sont dans le contrôle) et que ce soient
les finances qui gèrent le monde.
On peut voir comment la manipulation des
masses s’effectue par la démagogie, des images et des formules subliminales qui
titillent les peurs, les attentes de chacun, exaltent leur soif de réussite,
leur besoin de gagner ou pour le moins d’être compté parmi le groupe de
gagnants. La manipulation se joue à tous les étages et les égrégores viennent
amplifier ces énergies conflictuelles en chacun. La bataille des egos se joue
derrière des promesses électorales, des saillies accusatrices, la révélation de
fautes chez l’adversaire…on se valorise en démontrant les faiblesses et les
fautes de l’autre…
Personnellement,
j’avais été inspirée à ne pas jouer ce jeu où on vote par dépit, contre un
candidat, par colère, ou pour élire le moins pire et je pensais voter blanc
pour signifier mon désir de paix ou de neutralité. Mais la douleur croissante aux bas du dos m’a
ramenée à l’intérieur et je n’ai pas eu d’autre choix que de rester à la maison
afin d’accueillir ce qui demandait à sortir.
Quand j’ai pris la décision que je
n’irais pas voter, j’ai pu sentir que je n’étais plus sous l’emprise des
égrégores du conflit, de tous ces mouvements extérieurs. Cette simple décision m'a énormément soulagée tant psychologiquement que physiquement. J'ai dû accueillir la culpabilité et la peur que ma voix soit donnée au pire mais une image de pourcentage logique selon les tendances générales m'a calmée.
Au
plus fort de la douleur vendredi, je suis allée m’allonger pour méditer, enfin
pour essayer de me relaxer et cette détente à calmé la douleur. Ceci dit, j’ai
essayé d’atténuer cette extrême douleur à laquelle s'était ajouté une pointe au cœur, en augmentant les doses de cachets sans
résultats ou plutôt si.
Comme j’ai constaté que ça n’apportait aucun
soulagement, la colère est montée et la culpabilité qui l’accompagnée m’ont
poussé à lâcher prise, à ne plus chercher à raisonner mais à juste accepter.
C’est
alors que je suis allée m’allonger en envoyant tout balader, en laissant le mental cogiter sans l'écouter.
Cet abandon m’a
permis de me reposer, de me régénérer et la vision d’afflux de rayons de
couleurs, d’énergies, m’a confirmé que les énergies s’harmonisaient ou que je
recevais du soutien de la source. Enfin que l'harmonie s'installait à nouveau par ce lâcher prise.
Dans cet état d’abandon, de paix, j’ai pu
constater la force du lâcher prise, de la méditation, son effet guérissant.
Et je me suis dit que ça faisait bien longtemps que je ne faisais plus ces séances de relaxation si utiles puisque lorsque se mental se tait ou quand on ne l'écoute plus, il n'interfère plus dans le processus naturel d'harmonisation.
Puis quand je me suis levée, j’ai reporté la visite de ma sœur et là encore il
y a eu un soulagement. Comme si je me détachais des égrégores liés à la famille, au devoir...
Je sentais que je me collais la pression à l’idée de
devoir cuisiner alors que je n’en aurais pas eu la force et cette obligation de
tenir ma parole a fait émerger de la colère envers moi et envers ma sœur. Là
aussi, de vieux ressentiments se sont superposés à la situation présente et
plutôt que de les nier ou de les croire, j’ai préféré remettre à plus tard
cette réunion familiale.
Il
est clair que les pensées de l’enfant ne sont plus adaptées à la situation
actuelle et pour ne pas projeter toutes ces énergies sur ma sœur, j’ai offert à
la source ce qui montait à l’idée tant de l’inviter malgré mon état de santé qu’en
prenant la décision de reporter cette invitation.
La
deuxième erreur lorsque des pensées de l’enfance émergent, c’est d’essayer de
se raisonner parce qu’alors on bloque l’émotion, l’énergie. Elle reste confinée dans le mental et dans la mémoire physique tant que l’émotion
ne s’est pas exprimée. Rien n’est résolu tant que l'énergie ne peut pas s'écouler librement, dans tous les corps. En ce sens, la méditation, la relaxation, le silence, vont favoriser l'harmonisation, l'alignement des corps et l'alchimisation.
Et la troisième erreur, c’est de
croire ces pensées parce que les émotions qui les accompagnent par leur caractère réel dans l'instant, peuvent donner une forte impression de vérité à ces croyances. Là encore, le recul permet de distinguer l'émotion: une expression vraie du passé et la pensée: une interprétation passée et obsolète du présent.
Ces
trois réactions que j’appelle "erreurs", le sont parce qu’elles refoulent, projettent ou
contraignent l’énergie. C’est une façon de dévier l’énergie qui ne résout pas
le problème mais qui au contraire nourrit les blessures. Et lorsqu'on refoule cette énergie, elle se fige, elle
va se cristalliser dans le corps physique à la longue.
Quand une douleur
apparait, là encore, on a tendance à vouloir la faire disparaitre au plus vite.
Ce qui est légitime en soi mais ça ne résout rien non plus.
Savoir
que la douleur est la conséquence de la cristallisation de l’énergie ou au moins
du fait qu’elle soit bloquée, va entrainer encore des stratégies de survie, d’évitement.
On va continuer de bloquer le flux de l’énergie en essayant de comprendre le
sens métaphysique, amplifier la douleur en restant focalisé dessus mentalement.
On
parle "d’écouter son corps" mais cela ne veut pas dire de rester dans sa tête à
chercher du sens. Plus on focalise sur l’endroit qui fait mal et plus la
douleur va grandir.
Ce qui l’atténue et la guérit c’est de lâcher prise, de
revenir à la détente physique et mentale ; de cesser de focaliser dessus
et de lui donner de l’énergie en espérant guérir, en ayant des attentes.
Les
réponses à cette douleur viennent seulement en étant ouvert, en abandonnant
toute croyance au sujet de la maladie, toute recherche de sens, tout
questionnement.
Ce
qui m’a rassurée, c’est de sentir que la douleur ne restait pas au même endroit
et quand une pointe au cœur douloureusement excessive s’est ajoutée à celle du
dos, la conférence de Magali qui liste les symptômes de l'évolution, m’est revenue en mémoire cessant tout
questionnement à ce sujet. Non seulement j'ai senti comme un coup de poignard traversant le corps au niveau du cœur, du dos jusque dans la poitrine mais en plus cette douleur perdurait et me donnait la sensation que mon cœur se déchirait.
Des palpitations et vertiges se sont encore ajouté et plus la liste s'allongeait plus je lâchais prise, plus j'étais comme rassurée de constater qu'il y avait du mouvement à l'intérieur, que l'énergie n'était pas figée.
J’ai senti combien le fait de nourrir la peur par
des questions, des "pourquoi", des "toujours", "jamais", amplifiait le malaise et le
soulagement qui est survenu quand le mental a cessé de se faire des films, de
projeter ses peurs.
C’est
vrai que ça n’est pas facile de faire confiance à sa vision quand elle s’oppose
à celle de la médecine et tant qu’on oppose les deux, on est encore plus
confus. Je parle d'opposition mais en fait la différence avec la médecine traditionnelle, c'est qu'elle ne tient pas compte de l'énergie qui de mon point de vue, est extrêmement importante du moins autant que l'aspect physique et psychologique.
Dans
cette confusion, puisque la douleur demeurait, me faisant douter de ma façon de
considérer le processus de guérison, je craignais que ma mère à qui je
téléphone une fois par semaine, ne vienne en rajouter. Puis j’ai laissé sortir
toute la colère que l’enfant en moi continue de porter envers elle sans pour
autant m’y identifier ou encore pire, m’interdire d’exprimer ces pensées.
Une
fois tout cela extériorisé, je me suis juste dit, je ne veux pas projeter le
passé sur elle. Il n’y avait pas de contrainte en ce choix mais juste la
conscience que non seulement ça ne résoudrait rien mais surtout que je veux
vivre en paix avec elle et à l’intérieur.
Finalement elle n'a pas exprimé ses habituelles réflexions au sujet de la maladie et de la guérison, rien de ce qui aurait pu me troubler ou me faire réagir.
Là encore, si j'avais parlé avec elle sans avoir préalablement libéré les énergies de la victime au travers des pensées émotions refoulées de l'enfant, la conversation aurait tourné au conflit. Faute de transparence et de paix intérieur, on n'aurait pas parlé de façon authentique, depuis le cœur mais on aurait été l'une comme l'autre sur la défensive ou dans un dialogue de sourd où ce sont les émotions, les réactions, qui prennent le dessus. Choisir de revenir au présent et à la paix avant de lui téléphoner m'a libérée des égrégores liés à la famille désactivant la mémoire traumatique.
Là encore, j'ai senti nettement cette coupure avec le passé qui a modifié la vibration et donc la vision confirmant encore le pouvoir du positionnement dans le présent, le désir de paix et d'unité.
J’ai
encore des vertiges mais là encore, je rassure le mental en lui rappelant de
confier toute peur, question, doute, à la source. J’ai constaté là aussi que le
fait de m’embarquer dans les explications données par Magali nourrissait la
peur et me maintenait dans le mental. Disons que le fait d'adhérer aveuglément à ses théories m'éloigne de mon ressenti même si il y a une forte résonance entre sa vision et la mienne. C'est utile de connaitre son point de vue juste pour me rappeler de ne pas m'attacher aux croyances, aux interprétations de la douleur projetées par la peur.
Je préfère m’en tenir aux impressions
intérieures, sentir le soulagement dans l’abandon du jugement, de la quête de
sens, plutôt que d’adhérer aux théories intellectualisées.Même si elles peuvent être significatives.
La
sensation, l’impression ou la présence de la source en soi perd son intensité
quand j’essaie de lui donner un sens, une texture, ou quand j’y pense tout
simplement.
Je
préfère me nourrir de ce ressenti, me tourner vers le silence et la paix du cœur
lorsque je suis troublée ou confuse, plutôt que de m’embarquer dans des
explications toujours aléatoires et connotées. Se poser dans la paix et l'unité plutôt que de se morceler en étant enfermé dans le mental ou dans le corps physique ou de s'éparpiller en se projetant vers l'extérieur, dans d'autres dimensions, d'autres mondes.
On peut sentir ou espérer un soulagement en projetant ses pensées vers ce qui est beau, éthérés, vers ce qui nourrit l'espérance mais cette posture créé des attentes et nécessairement des frustration, des déceptions.
Dans l'action guidée par la joie, le fait de prendre soin de soi, de se faire plaisir, les énergies de la source se diffusent plus aisément et cela aide à passer les moments difficiles.
Rester
ouverte et réceptive à l’inspiration et suivre la joie ou le léger enthousiasme
à passer à l’action. Quelques mots sont venus me guider : « lâcher
prise » et « Tai chi », ce qui pour mon mental veut dire
mouvements souples et lents. J’ai essayé de reproduire des postures montrées
sur des vidéos mais ça m’a vite soulée.
Puis finalement je me suis dit que cette
invitation était plutôt de trouver les postures qui me soulageait et que c’était
l’occasion de connaitre mon corps physique de l’intérieur, de l’apprivoiser, d'intégrer la douceur, la lenteur. Encore une façon d'aller à contre courant...et donc de s'individualiser sans dominer l'autre...
L’âme
nous guide par des impressions, une sensation d’évidence mais jamais par des
explications théoriques à rallonge. Là c’est plutôt le mental qui tente de
structurer l’info. Ceci dit, ça n’est pas à négliger mais la sensation est
toujours plus sûre que l’interprétation. Et le fait d'entendre les points de vue extérieurs en résonance avec sa propre vision, aide à la structurer, à nourrir sa réflexion.
Le juste milieu et l'équilibre sont nécessaires en toutes choses et au sujet de la foi, c'est en ressentant la paix qu'elle se nourrit, au-delà des mots, des concepts.
La compréhension qui vient de l'observation neutre permet de structurer la pensée qui s'appuie sur l'expérience vécue et une vision objective. Même si c'est une interprétation subjective, l'observation des processus qui sont identiques et qui se répètent dans le lâcher prise, la rendent crédible et...universelle.
Ce témoignage est en parfaite résonance avec ma vision et le fait que je tombe dessus juste avant de publier ce que je viens d'écrire, est encore un signe de la guidance intérieure, une synchronicité qui la confirme...
François Breton : « Exploration de conscience »
interview par Tistrya
On
pourrait se dire que la similitude du parcours et la quête de sens amènent aux
mêmes conclusions et les facteurs qui conduisent à cela sont le goût pour la
vérité, pour la recherche, la transparence et la conscience intuitive du potentiel divin en chacun.
Ce qui est au départ un vague souvenir
se révèle à mesure qu’on prend conscience de qui nous sommes dans toutes les dimensions de l'être.
Cette exploration est exponentielle et infinie...et cela passe par les sens, l'essence...les expériences chamaniques, l'usage de stupéfiant, les drogues, ouvrent sur d'autres plans mais c'est effectivement une fuite comme le fait de vouloir explorer les mondes subtils, les sorties de corps, si le but est de s'échapper de ce monde...de ses blessures.
Cette exploration est exponentielle et infinie...et cela passe par les sens, l'essence...les expériences chamaniques, l'usage de stupéfiant, les drogues, ouvrent sur d'autres plans mais c'est effectivement une fuite comme le fait de vouloir explorer les mondes subtils, les sorties de corps, si le but est de s'échapper de ce monde...de ses blessures.
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr