Ces derniers jours ont été très intenses et avec un peu
de recul, je peux constater plusieurs choses et tirer un bilan plutôt positif
de la situation. C’est encore assez bouleversant mais comme je confie tout à
mon âme et comme j’ai pu exprimer mon ressenti à deux âmies, je reste debout et
confiante.
Pouvoir remonter à une peur, une croyance qui s’est
imprimée dans l’enfance, dans les profondeurs de l’inconscient, créant un
programme spécifique dont découlent toutes sortes de comportements, de
croyances, de schémas de pensées, de réflexes conditionnés, c’est en soi une
nette progression. Cela veut dire que la peur de la peur est en train de se
dissoudre, ou de changer de forme, d’apparence, de sens et même si ça peut
sembler fou de dire ça, c’est une réalité que nous partageons tous.
Nous sommes
habitués à refouler la peur, à lui donner des réponses intellectuelles, à s’en
prémunir ou à croire qu’on peut le faire en achetant toutes sortes d’assurances,
de garanties, en achetant une arme pour se défendre, en ayant un compte en
banque bien rempli, et dans les relations amoureuses, à tout faire pour ne pas
perdre l’autre, à se marier, à le couvrir de cadeau, à être aux petits soins, à répondre aux attentes de l'autre…
Toutes
sortes de stratégies qui sont sensées nous tranquilliser, nous faciliter la vie
mais qui sont totalement vaines lorsque survient une crise, un deuil, la perte
d’un emploi, d’un conjoint…
On a tellement de solutions très sophistiquées pour
ne pas sentir la peur, qu’on fini par croire qu’elle n’existe pas, qu’elle n’a
pas de raison d’être, que ce sont les faibles qui en sont la proie...
Par
conditionnement, depuis l’enfance, on apprend à réprimer la peur, à la
combattre, à la nier, à s’en préserver par des stratégies de refoulement,
conscientes ou inconscientes.
A chaque peur, il y a une réponse, une solution préfabriquée
qui ne fait que nous éloigner de l’être véritable qui émerge dans la paix du cœur.
Cette paix n’est pas intellectuelle, elle ne peut pas l’être même si la
capacité à calmer le mental va entrainer une détente intérieure provoquée par
la sécrétion d’endorphines mais ça reste une stratégie d’évitement. On la rejette sans même penser à remettre en question sa teneur, notre façon de la concevoir, de l'aborder, de l'interpréter.
Déjà, quand
on admet qu’on a peur, on a fait un grand pas vers la guérison/libération. Et bien que ça
puisse sembler facile, évident pour plusieurs raisons précitées, ça ne l’est
pas tant que ça. Le fait de refouler la peur ou de lui apporter une réponse
intellectuelle nous donne l’impression qu’elle n’existe pas mais on a juste
collé un pansement sur la plaie, construit un mur autour du cœur, on s’est
simplement éloignée d’elle. On croit qu'on en est maitre simplement parce qu'on a déployé des stratégies pour s'en éloigner.
Toutes les croyances se construisent sur la peur et
viennent en réponse à celle-ci. En ce sens, les croyances sont des pansements,
des illusions, des histoires qu’on invente, qu’on se raconte, pour ne pas
ressentir la peur. Elles ont un rôle de gardien, elles forment des balises qui
deviennent la base de notre identité, de notre comportement, de notre
personnalité et définissent nos traits de caractère, la forme de notre corps
même.
Plus on veut se couper de la peur et plus elle grandit, plus elle prend
de place et dirige nos vies. On se construit sur les stratégies qui visent à ne
pas la sentir et on s’identifie à ces stratégies. On a élaboré un personnage
sur les peurs et leurs réponses. On est tellement attaché à ces stratégies,
convaincus qu’elles sont qui nous sommes, que lorsque l’une d’elle ne
fonctionne plus, on se sent perdu. La croyance, la stratégie qui la génèrent,
trouvent toujours leur origine dans la peur et son évitement.
Pourtant il
suffirait d’oser la ressentir, d'arrêter de la fuir et de lui coller une étiquette.
Si j’emploie le conditionnel, c’est que ça n’est
pas si simple parce que toutes les stratégies, tous les murs construits autour
de cette peur initiale, le fait d’utiliser notre tête pour y répondre nous
fragilise.
Nous ne sommes pas habitués à ressentir les émotions telles qu’elles
sont déjà parce qu’elles sont refoulées et donc distortionnées mais en plus,
toutes l’énergie des croyances, des pensées à propos des émotions négatives,
viennent en amplifier l’intensité.
Plus on élabore de stratégies autour d’une
peur, plus on veut s’en éloigner et plus on la nourrit, plus on lui donne du
poids. Il y a tellement de voiles autour de cette peur, qu’elle n’apparait plus
comme une simple énergie.
Les stratégies d’évitement renforcent la lutte
intérieure, le déni, et les systèmes de croyances donnent à la peur mille
visages, mille noms. On renforce cette peur en la nommant, en la rejetant, en
lui donnant l’apparence d’un monstre simplement parce qu’on la rejette.
On ne
sait même plus quelle est cette peur initiale mais toutes les stratégies d’évitement
sont devenues notre façon d’être, notre personnalité à laquelle on s’identifie.
On peut déjà agir au niveau des croyances, repérer les stratégies et se désidentifier
des pensées qui les portent et les nourrissent. Toujours de la même façon, on
reconnaissant, en admettant que notre comportement est une stratégie de déni, d’évitement
ou de refoulement. Cela ne se fait pas en un jour parce que tous nos
comportements sont construits sur ce même schéma de fuite, d’évitement ou d’attaque,
de lutte.
Ce sont des comportements instinctifs, des réflexes de survie
légitimes et en apprenant à observer cela avec du recul, peu à peu, on s’en
désidentifie, mais ça demande d’avoir un regard bienveillant sur cet aspect
animal de l’humain.
Le système de survie n’est pas mauvais et il est même
nécessaire.
J’ai pu le constater dans ce que j’ai vécu dernièrement. J’ai pu
voir que l’addiction aux cachets était encore nécessaire à mon équilibre, à ma
survie même puisque les crises de tachycardie, les douleurs au cœur et les
vertiges m’ont totalement déstabilisées au point que j’ai cru que j’allais
passer le voile.
Reconnaitre une stratégie ne nous en délivre pas et il peut
même être très déstabilisant de vouloir s’en défaire du jour au lendemain. Tous
nos corps sont réglés selon le système de survie et ils fonctionnent en
harmonie.
Il s’agit à mon sens, de respecter l’harmonie intérieure et d’agir
avec intelligence, avec douceur et d’être attentif aux signes, aux messages du
corps. D’apprendre à ressentir ce qui se vit en soi et de s’en détacher peu à
peu.
Déjà, quand on cesse de juger, de vouloir contrôler, changer en force, on
vibre sur une fréquence plus pacifique, plus harmonieuse.
On ne peut pas
obtenir la paix en luttant contre la guerre. Même si ce schéma est évident pour
de plus en plus de gens, il reste malgré tout le mode de fonctionnement
habituel, général.
Passer du monde de la pensée à celui du ressenti profond, c’est
comme changer de planète, en tous cas pour moi. C’est un monde inconnu pour
plusieurs raisons, déjà parce que ça n’entre pas dans le cadre de ce qui est
habituel, ça va à l’encontre de toutes les stratégies passées et des peurs vont
venir amplifier ce ressenti, simplement par réaction de défense.
J’apprends
donc à juste observer sans penser. Ou sans tenir compte des pensées qui
émergent dans l’affolement. Je peux constater que la sensation de vertige s’estompe
à mesure que je calme le mental.
Non pas en lui racontant de nouvelles
histoires à propos de ce qui advient même si le réflexe est automatique mais
juste en cessant de croire à ce qu’il émet, en cessant de m’attacher et de nourrir
les pensées qui viennent pour essayer de le rassurer.
Je lui demande simplement
de se calmer et d’oser ressentir ou du moins de juste observer. Il arrête alors
de cogiter et finit par se taire. Malgré tout, je continue de prendre un bout
de cachet quand je sens que c’est trop déstabilisant parce que l’objectif n’est
pas de se faire violence mais juste d’apprendre à ne pas suivre les pensées et
d’entrer progressivement dans ce monde des émotions refoulées.
Déjà, vouloir le
faire consciemment, ne plus trop craindre d’approcher cette masse, représente
un grand pas en avant. C’est là où je me rends compte que le mental hyper
développé dans le sens où il a toujours voulu gérer les émotions, les
contrôler, représente un lourd handicap. J’ai souvent eu cette sensation que l’intelligence
ou du moins ce qu’on appelle l’intellect, n’est d’aucune utilité pour gérer les
émotions. L’intelligence du vivant, l’intelligence émotionnelle a toujours été
opposée à l’intellect et on en paie les frais aujourd’hui. Je viens de voir la
présentation d’un robot qui illustre bien l’état du monde, qui est le parfait
reflet de la façon dont l’humain veut contrôler la vie, comment il pense que
par son intelligence, il peut solutionner les plus grandes peurs dont celle de
la mort.
Cette peur qui amplifie à mesure qu’on s’attache au personnage de
surface et qui amène à déployer des stratégies d’évitement, de contrôle,
toujours plus sophistiquées. C’est une bonne chose de cultiver la logique, l’intellect
mais vouloir contrôler les émotions, agir à la place de l’intelligence du
corps, contourner les lois de la vie, ne mène pas au bonheur et ne rend pas
éternel.
J’ai l’impression d’avoir ouvert la porte de l’inconscient, de la
mémoire émotionnelle et d’être submergée par ce qui semble être l’énergie de
vie, de la source.
Tant que je crois que cette énergie est mauvaise ou
dangereuse par sa violence, tant que je lui colle une étiquette négative ou
tout simplement que je continue d’en avoir peur, je lui donne de l’intensité,
de l’énergie, comme si j’essayais d’arrêter le cours d’un fleuve.
Inévitablement la force de répulsion amène le risque d’explosion, le risque de
briser le barrage et d’inonder l’espace.
Alors je m’habitue à être présente à
ce que je ressens, à me familiariser avec mon corps, à ne plus mettre d’étiquette
sur ce que je ressens mais simplement à détendre, décrisper, relaxer.
Je viens
de trouver à l'instant cette vidéo de Darpan qui confirme ce que je pense. Encore une belle synchronicité!
DARPAN - "Travailler" sur ses peurs
(Extrait)
Puis j’ai reçu un mail du site de Deepak Chopra qui regroupe
les six clefs du bien-être dont je développe la première.
« Apprenez à écouter votre corps. Prêtez attention à votre corps et aux signaux qu'il vous
envoie, ne le contaminez pas et prenez soin du bien-être de chacune de vos
cellules. Profitez du temps libre pour marcher dans la nature et soigner votre
alimentation avec des produits sains et naturels ».
Voilà
qui n’est pas si évident d'apprendre à écouter son corps parce qu’on va vouloir interpréter les signes ou les
symptômes au lieu de juste ressentir puis d’être ouvert à ce qui émerge :
les sensations qui changent, l’énergie qui se déplace, les idées qui viennent
spontanément.
C’est tout un art et déjà en ne cherchant pas à interpréter
immédiatement ce qu’on ressent, on s’ouvre à recevoir, on facilite la libre
circulation de l’énergie.
Le monde est bâti sur des croyances en matière de santé
qui regroupent les symptômes et maladie de façon générale. A mon avis, c’est
une erreur parce que chaque être est unique et nous sommes constitués de
tellement de corps que ça rend le diagnostique difficile et donc le traitement
aussi. Chacun vivra une même situation de façon totalement unique.
J’ai plus l’impression que le sens du symptôme est individuel et que son
premier rôle c’est de nous inciter à nous intérioriser et à juste observer ce
qui se passe, à lâcher prise, à faire confiance. C'est une occasion de se connaitre en vérité, en totalité, en
profondeur, d’apprendre à communiquer avec nos corps, avec les aspects internes, à
se voir en toute transparence et à reconnaitre l’intelligence qui nous habite.
Je devais dire "les intelligences" puisque chaque corps, chaque organe, chaque
cellule est autonome, connait son rôle, sa destinée et interagit avec son
environnement de façon harmonieuse.
Dans l’observation neutre, c'est-à-dire sans
à priori, on va constater la force de la pensée, de l’énergie, de l’émotion, de
la vibration qu’elles constituent ensembles et de l’impact sur notre état d’être,
notre comportement.
J’ai pu vérifier cela avec intensité quand les vertiges se
manifestaient parce que selon les pensées qui émergeaient, la sensation
diminuait ou augmentait.
Puis quand j’ai plus porté mon attention à retrouver
la paix, le calme physique, sans m’occuper des pensées, j’ai pu voir la
différence et la façon dont les vertiges cessaient.
Le fait d’avoir augmenté la
dose de cachet de façon à ne plus être autant déstabilisée montre aussi cela,
la puissance de la psyché et la différence d’état d’être alors que la dose a
été augmentée de quelques milligrammes.
J’ai l’impression que c’est juste le fait
de revenir à la stratégie adoptée par le mental qui l’a calmé et qui a donc
calmé l’ensemble, jusqu’au corps physique.
Je peux voir que cette stratégie de
survie n’est pas si mauvaise même si elle ne résout rien parce que ça me permet
tout de même de pouvoir agir, me nourrir, prendre soin de moi. Pouvoir le faire
malgré la croyance de base qui dit que je ne mérite pas de vivre, c’est déjà
pas si mal.
C’est clair qu’on ne change pas une croyance profondément incrustée
qui en plus constitue le personnage auquel on est généralement identifié, en
une prise de conscience. Cela se réalise en plusieurs étapes, par des prises de
conscience successives, des choix, des intentions déterminées.
Accepter
d’être hypersensible, hyperémotive et ne plus lutter contre cela, est un pas
important qui change la vibration, l’énergie de base ou sa façon de s’exprimer,
de circuler. J’ai toujours voulu montrer que j’étais forte, imperturbable, que
je pouvais me défendre mais en fait ça n’a fait qu’amplifier ma vulnérabilité,
ma fragilité, ma sensibilité.
Reconnaitre cela et simplement démystifier les croyances, ne plus
s’attacher aux pensées dévalorisantes, permet de vibrer sur les fréquences de l’acceptation.
Même si ça n’est pas un total lâcher prise, c’est au moins une forme de respect
pour ce que je suis ici et maintenant. Changer le regard que je porte sur la
peur, sur ce que je suis, modifie la vibration et diminue l’intensité des
émotions refoulées parce qu’il y a moins de résistance. Mais tant que je ne la regarde pas en face, tant que je l'affuble d'une étiquette, je la nourris et elle grandit, devenant de plus en plus redoutable.
Je peux constater une fois de plus la force qui
vient de l’unité intérieure, du désir de paix et du fait de ne pas lutter
contre soi.
Ce n’est pas une paix totale mais déjà quand le mental est apaisé, les
émotions et le corps physique suivent.
L’objectif principal, c’est de maintenir
ce désir de paix et d’unité intérieures en ne rejetant pas ce qui émerge.
C’est
toujours le même principe en théorie mais en pratique, ça n’est pas encore un
réflexe naturel et ça demande de la vigilance, de rester dans l’observation neutre des pensées, au moment où l'émotion douloureuse, le symptôme physique s'expriment.
Dans les moments de confusion hier, j’ai écrit à
Magali qui m’a confortée dans ma vision et j’ai pu constater aussi combien le
fait de pouvoir partager son ressenti avec quelqu’un de confiance, était
important pour l’enfant intérieur. Puis une autre amie m’a renseignée au sujet
des symptômes d’hypertension.
Le fait de m'ouvrir en toute confiance et dans la transparence puis d'être acceptée comme je suis, dans cette vulnérabilité m'a fait beaucoup de bien, au-delà des mots. L'enfant intérieur accueilli dans sa souffrance, par le fait de ne pas rejeter les pensées émotions qui ont émergé des profondeurs a renforcé l'amour en moi et m'a donné la capacité de me tourner vers l'extérieur en confiance. En reconnaissant le besoin d'exprimer mon ressenti auprès de personnes en qui j'ai confiance, cela participe à la guérison de l'enfant, à l'ouverture de cœur. Je n'étais pas accrochée à l'idée de recevoir une réponse mais j'avais besoin de pouvoir m'exprimer librement dans ma vulnérabilité.
Je me suis ouverte à ce monde des émotions, du
ressenti et quand tout est calme, c’est très agréable mais quand on touche les
profondeurs, c’est autre chose.
Selon ma vision, celle de l’âme qui correspond aussi
à la vision de Magali, il est normal que tout ce qui a été refoulé, enfoui,
émerge et fasse peur puisque ça change la vibration intérieure, c'est une véritable révolution et cela impacte
jusque dans la matière.
On ne peut pas se débarrasser de croyances sans
prendre le risque de se sentir perdu et quand les émotions sont intenses, il
est difficile de faire la part des choses.
Et ça me ramène encore à l'idée que les raisonnements ne changent pas la croyance profonde, inconsciente. C'est seulement le fait de lâcher prise, de cesser de s'interroger, de ne pas s'accrocher au système de pensée, de croyance, qui ramène à la paix du cœur, la confiance et l'espérance. Une espérance qui n'a pas besoin de savoir de quoi demain sera fait mais qui permet d'agir au présent, en confiance, avec légèreté.
"L'abandon est un sentiment sous-jacent à bon
nombre de tes peurs, accorde-toi la sécurité intérieure dès maintenant"
-- Lulumineuse
J'ai suivi ce conseil que tout mon être crie haut et fort depuis quelques jours et la réponse vient toujours dans le lâcher prise total. Enfin la réponse, je devrais dire la sensation de sécurité intérieure parce qu'il s'agit de cela et ça ne peut pas s'exprimer en mots ou du moins aucun mot n'a le pouvoir de décrire cela. Chaque fois que je retrouve cette sensation de confiance intérieure, de sécurité, le sentiment de gratitude apparait.
Et en cet état d'esprit, en cette confiance intérieure, la peur n'a plus la même apparence, le même goût. Le paradoxe ressenti entre douleur et jouissance en l'expression de cette émotion m'amène à penser de plus en plus que la peur est une expression contrainte de l'énergie de vie. Ce sont toutes les étiquettes et les croyances, le fait de la refouler qui lui donne cette apparence, qui nous font croire qu'elle est mauvaise. Une énergie qui a été si contrainte qu'elle explose et fait tout trembler sur son passage. Je sens que je ne suis pas au bout du truc mais déjà, ma vision change et la confiance demeure. Retiens cela cher mental, la peur est l'énergie de vie contrariée et par le fait explosive.
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr