Maintenant
que la vague est passée, enfin que je m'accroche moins aux raisonnements du mental, ce qui reste de cette expérience, c’est une
redéfinition des émotions, des énergies, et la capacité à marcher avec le
mental plutôt que contre lui, de le rassurer en cessant de cogiter.
Plus on
lutte contre ce qui se manifeste en soi, plus on donne de l’énergie à la peur,
simplement en l’étiquetant de mauvaise et plus on est mal, dans la confusion.
Savoir abandonner les étiquettes et croyances semble être un bon moyen de se
faciliter la vie et d’intégrer le changement, les nouvelles énergies, en
douceur ou sans avoir la sensation d’être perdu, bouleversé à l’intérieur. Être
hypersensible peut sembler douloureux mais en lâchant la notion de bien et de
mal, en cessant de bloquer l’énergie en soi, ça devient une force. La patience est nécessaire, elle permet de s'apprivoiser, de se familiariser avec les sensations.
J’ai
repensé aux moments où j’ai senti ce trouble intérieur et au fait qu’à chaque
fois, j’ai eu la forte impression d’intégrer de nouvelles énergies, d’augmenter
mon taux vibratoire. C’est fascinant d’observer comment fonctionne l’énergie et
quand on le fait avec un certain recul, quand on n’est pas identifié aux
pensées ou aux émotions qui émergent naturellement quand ces téléchargements s’effectuent,
quand on reconnait et quand on lâche certaines croyances, on sent une paix de plus en plus profonde et stable.
Quand on admet que la
notion de jugement, de bien et de mal est arbitraire, aléatoire et en plus
douloureuse, on facilite l’intégration ou l’émergence de l’énergie de vie en
soi.
C’est
ce qui ressort de mon expérience de ces derniers jours.
Quand
j’ai cessé de voir la peur comme une ennemie dangereuse et que je l’ai
considérée comme une simple énergie ou comme l’expression de l’énergie de vie
contrariée, tout s’est apaisé en moi.
Avoir un cœur ouvert, être hypersensible,
bouleverse notre état émotionnel et comme on résiste à ce qui se manifeste à l’intérieur,
ça créé des douleurs et une confusion qui viennent de la résistance qu’on
oppose au mouvement naturel de la vie.
Comme nous sommes reliés au niveau énergétique
aux êtres non incarnés, aux égrégores, la sensation va être amplifiée et plus
on est dans la dualité, convaincu de devoir étiqueter l’énergie selon la vision
dichotomique du mental, plus on va se sentir bousculé, envahit et impuissant.
Et
si on fait appel à des êtres de lumière en étant convaincu de devoir se défendre
contre le mal, on va amplifier le mal être par le fait de se relier aux
égrégores du conflit et d'empêcher la libre circulation de l'énergie en restant enfermé dans le mental, en essayant de résoudre le conflit mentalement.
Tant qu’on est dans cette dynamique de "nous contre eux",
des bons contre les méchants, on reste soumis aux mouvements chaotiques
internes.
J’ai
choisi de ne plus personnifier les énergies, de ne plus faire appel aux anges depuis
un certain temps déjà mais de confier à mon âme tout ce qui me tracasse ou me
perturbe fortement.
Quand je me sens dépassée, je me tourne vers le christ qui
représente à mes yeux, l’amour sans condition, la justesse, l’équilibre mais c’est
parce que j’ai senti cet amour que je le fais. C’est quelque chose qui a été
vécu de l’intérieur et j’ai appris à ne pas adhérer aux croyances que les
religions ont attaché au personnage et qui modifie donc l’énergie, la vibration
qui n’est plus celle d’origine.
Dès qu’on focalise son attention sur quelque chose on ajoute notre propre énergie, notre vision et on modifie la vibration selon nos croyances.
Si je crois en un dieu vengeur, justicier, je me relie aux
égrégores de la lutte, de la vengeance.
Si je vois l’amour comme l’opposé de la
haine, je me connecte aux égrégores correspondants, toujours ceux de la lutte.
Quand je ne sens plus la
reliance à mon âme, simplement parce que ça se bouscule à l’intérieur, je me
tourne vers celui que je considère comme un ami intime, un frère, celui qui
représente l’amour sans conditions, la paix et l’unité. Je l'appelle Christ comme d'autre parlent de Bouddha mais c'est surtout la vibration qu'il représentent et qui est aussi en nous que je sollicite. Cette fréquence spécifique de la transcendance, de la paix, de l'unité et de l'amour sans conditions.
Je suis réceptive aux
messages qui sont sur ces fréquences et je ne m’attache pas à la forme, au nom
de celui qui le transmet, qu'il soit incarné ou non.
Mais plus je fais confiance à mon cœur, mon corps, mes corps et
moins j’ai besoin de faire appel aux énergies ‘extérieures’ ou à la vibration
spécifique d’être de lumière.
Maintenant que j’ai rencontré des sœurs d’âme, je
me tourne vers ces humains qui ont cette vision commune de la foi, de l’amour.
Mais
ce qui est déterminant, c’est de ne pas lutter contre soi, contre le mental, de
pouvoir le rassurer et de revenir en mode observateur silencieux. Je me tourne
d’abord vers l’intérieur, mon propre cœur, mon âme, mes corps subtils tout en
sachant que la reliance aux autres est constante. Elle l’est au niveau
énergétique, avec tous les êtres et lorsqu’on vibre depuis le cœur apaisé, l’unité
des corps alignés à cette fréquence d’amour inconditionnel, on peut sentir
cette reliance.
Ceci
dit, quand je suis troublée intérieurement par une montée émotionnelle, plus je
concentre mes énergies, me limitant à contacter mes corps subtils et mon âme,
et plus la sensation diminue.
C’est important quand on est hyperémotif,
hypersensible, de calmer le jeu en évitant de s’éparpiller et en ramenant l’attention
au centre parce qu’on va diminuer l’intensité de la sensation et on se coupe
des égrégores de la dualité par la même occasion.
Enfin disons plutôt que cela
nous affecte moins parce qu’on est centré et parce que la vibration d’unité, la
neutralité, le fait de ne pas qualifier l’émotion, l’énergie tempère la
sensation.
En
ce moment même, je ressens une montée d’énergie et plutôt que de la bloquer en
luttant contre elle, de l’amplifier en la qualifiant de mauvaise, en
nourrissant la peur à son sujet, je respire et calme le mental. Puis si c’est
trop intense, je prends le premier bout de cachet.
Déjà, simplement en restant
neutre mentalement, ce qui ressemblait à de la peur, devient de la tristesse et je laisse
couler des larmes évacuant ainsi la surcharge émotionnelle.
Quand je parle d’hypersensibilité,
ça veut dire que la moindre sensation corporelle intense, suscite de la peur,
des questions et quand le mental est hyperactif, ça augmente le mal-être. Ça
créé une résistance, un blocage et une amplification de la sensation
douloureuse.
Ne
pas nommer ce qu’on ressent, ça n’est pas nier ce qui est, c’est juste arrêter
de donner de l’énergie à ce qui se manifeste en soi.
Quand on a vécu dans la peur enfant, parce que celle-ci avait un visage, une raison d’être par les circonstances, on a du mal à se détacher de cette étiquette "peur". En pardonnant aux personnes, aux circonstances, à son âme, c’est comme si on dissociait l’énergie de tout jugement, comme si on l’allégeait du poids des étiquettes, comme si on se détachait du drame par le fait de ne plus porter son attention dessus. Mais on ne pardonne pas en niant la souffrance de l'enfant en soi. Tant qu'on ne rencontre par cela, tant qu'on ne laisse pas cet enfant exprimer ce qu'il ressent et pense, le pardon ou le détachement ne peux pas s'opérer. J’ai du mal à exprimer ce que je ressens mais ce dont je suis certaine, c’est de la force de focalisation de la pensée. Puis de la libération qui s’opère quand on cesse de porter un jugement sur ce qu’on ressent, sur ce qu’on vit, sur ce qu’on croit être.
Les
vertiges sont moins intenses mais je sens quand même l’énergie en mouvement
alors machinalement, je demande à mon âme de faciliter l’intégration de ces
nouvelles fréquences, de faire en sorte que ça se réalise en douceur.
Quand je
parle de nouvelles fréquences, il s’agit du changement vibratoire qui s’opère
quand on lâche la résistance, quand on change de croyance ou quand on lâche
celles qui sont axées sur l’idée de séparation, de dualité conflictuelle, de
jugement.
La
pensée, l’intention, l’émotion, l’attention, ont toutes une valeur énergétique
et quand on nettoie les corps subtils, quand on libère les croyances invalidantes,
le taux vibratoire augmente, la psyché s’ajuste à ces nouvelles idées, le corps
émotionnel s’équilibre et l’énergie de vie circulant plus librement, ça peut
donner une sensation de vertige, de brûlure aussi au niveau du plexus solaire.
Ceci
dit, j’ai été rassurée de lire certains messages qui vont en ce sens comme
celui des guides de l’unité. L’âme amène à constater la reliance entre les
êtres par ce phénomène de résonance du cœur qui révèle aussi sa présence, sa
guidance.
C’est
paradoxal d’avoir pris des substances très fortes et de craindre autant de
ressentir les émotions mais en fait, c’est juste parce que j’ai appris à connaitre
l’effet des substances et comme je ne craignais pas de mourir, comme il était impératif
que je ne sente pas les blessures internes, je vivais des expériences
agréables.
Je gardais le contrôle ou disons que je faisais tout pour rester
consciente malgré les montées violentes de certains produits.
Je sens que cela
est utile à ma compréhension de la façon dont fonctionne les corps subtils, le
mental, l’énergie. Ce que je ressens dans ces montées énergétiques s’apparente
à l’effet des produits tels que l’héroïne pas dans la substance mais dans la sensation
violente.
J’ai bien l’impression que c’est toujours l’énergie de vie qui s’exprime
et comme le fait de prendre des drogues est une façon de se foutre de la mort,
de ne pas s’y attacher, on dirait que ce lâcher prise libère l’énergie de vie.
C’est encore une simple hypothèse et ce raisonnement vient aussi du fait que je
mesure actuellement la puissance de la pensée, de la focalisation des pensées, des émotions.
Quand je ne suis pas troublée par les émotions ou quand elles sont anesthésiées
sous l’effet des médocs, quand les substances telles que les endorphines sont
déversées dans l’organisme, je focalise naturellement ma pensée sur ce qui est positif, la
vibration que j’émane est légère, elle correspond à l’état des pensées émotions
alignées sur des hautes fréquences. Même si ce déversement d’endorphine est
artificiel, le cerveau émet une onde positive qui porte le mental sur les
fréquences de la joie et les émotions sont sur cette même fréquence.
En
ce sens savoir focaliser son attention sur ce qui est positif peut aider à
élever son taux vibratoire mais ce qui est encore plus bénéfique, c’est de se
poser dans la neutralité.
Les croyances sont comme des supports énergétiques, des directions données à l’énergie et quand on choisit la neutralité, l’abandon du jugement, on s’installe dans la paix du cœur, du mental, l’équilibre émotionnel et énergétique.
Savoir que les croyances positives élèvent la fréquence vibratoire
est une bonne chose tout comme le fait que les émotions dites négatives
secrètent des hormones du plaisir mais on reste soumis aux mouvements
chaotiques. Qu'elles soient positives ou négatives, perçues comme telles, ce qui fait souffrir, c'est l'attachement à leurs substances qui créé une dépendance tout comme avec les drogues.
Du moins on va qualifier et s’attacher à un côté de la dualité en
rejetant l’autre et ainsi rester soumis aux règles de la dualité, du mouvement
de balancier.
Quand on favorise la neutralité mentale, quand on cesse de juger
et de qualifier les énergies en mouvement, l’énergie circule sans résistance et
tous les corps s’alignent à cette vibration.
Le
fait de bouger, d’être dans l’action efface aussi la sensation de vertige et ça
me ramène encore à l’idée que c’est le fait d’être trop dans la tête qui
perturbe, bloque l’énergie parce qu’on se focalise dessus.
La
lune fait ressortir tout ce qui en nous est exacerbé, coincé, enfoui, bloqué et
à chaque fois on retrouve les mêmes symptômes plus ou moins forts selon qu’on y
résiste ou pas.
La relation avec ma mère est difficile parce qu’elle me renvoie
à chaque fois, la notion de mérite qui vient heurter la croyance de l’enfance
contre laquelle je luttais aussi, cette idée que je n’avais pas le droit d’exister
ou qu’il fallait que je "gagne" ma vie, que je lutte pour exister, mais ça vient de l’amalgame entre faire
et être.
On est d’accord qu’il faut agir pour obtenir un résultat mais on
associe ce processus à l’être et de là, naissent toutes sortes de croyances. Il
faut mériter le droit d’exister en étant valeureux, bon, en se sacrifiant pour
les autres, il faut se battre pour obtenir quelque chose…Il faut mériter l’amour,
faire des sacrifices pour être aimé.
Si
je parle de cette relation c’est parce qu’on s’appelle tous les dimanches et à
chaque fois, ça créé du stress en moi. On a une vision tellement opposée de la
vie que je perds mon temps, mon énergie et mon centre, à continuer d’essayer de
la convaincre que j’ai raison de m’écouter. Et cette lutte est ce qui se
déroule entre le mental et l’intuition, entre les croyances inconscientes,
collectives et la vision de l’âme ou du cœur.
Là encore, lâcher les croyances
et se fier à ma propre "vision", focaliser l’attention sur la paix, le désir d’unité
intérieure et considérer mes corps subtils comme ma vraie famille ou mes amis
les plus proches, me délivre du besoin de convaincre, d’avoir raison.
On ne
peut pas argumenter sur quelque chose qui est de l’ordre du ressenti, du
pressentiment. Le mental va essayer d’élaborer des croyances qui par le fait qu’elles
s’opposent à la vision générale de l’humanité, va créer une résistance
insoutenable.
Lâcher l’attachement aux croyances en se fiant à ce que l’on
perçoit, sans y ajouter une étiquette me parait le plus simple.
Et c’est
toujours en revenant à la détente physique, mentale, en revenant au ressenti
dans le présent qu’on lâche peu à peu les croyances.
Difficile d’avoir des certitudes intellectuelles de cette façon mais c’est tellement plus libérateur de ne pas s’attacher aux pensées. C’est maintenant mon seul objectif, lâcher les croyances et laisser la source rétablir la paix, l’équilibre, la libre circulation de l’énergie, en douceur.
Le
meilleur remède et ce que notre âme nous invite à réaliser, c’est le lâcher
prise, le fait de ne plus s’attacher aux interprétations du mental qui est naturellement
dépassé.
Il s’agit tout de même d’intégrer de nouvelles fréquences, des
fréquences plus élevées telles que la simple joie d’être et ça n’est pas rien
puisque ça demande de voir et de lâcher les croyances collectives basées sur la
notion de mérite, de sacrifice, de recherche de privilège. Tout ce qui divise,
se réfère à la notion de jugement, de bien et de mal, est abandonné non sans
résistance puisque notre système de fonctionnement général a toujours été celui
de la lutte.
Le lâcher prise s'effectue par le changement de croyance de façon à ce que le mental puisse suivre, de manière à rester cohérent à l'intérieur. C'est de cette façon qu'on peut changer en douceur et il est parfois bon de lire des messages qui entrent en résonance avec soi, même si dans la forme, on peut ne pas être totalement d'accord avec ce qui est dit.
J'ai relevé quelques textes qui parlent du changement de taux vibratoire, des symptômes de l'ascension et même si ça me semble difficile de généraliser, c'est tout de même rassurant pour le mental de pouvoir lire cela. Même si la seule référence reste son propre cœur, pouvoir se tourner vers les autres et trouver une certaine résonance, participe au changement, c'est un soutien invisible mais perceptible. Un soutien qui participe à la guérison de l'enfant en soi, par la reliance, l'unité intérieure et avec l'extérieur qui entre en résonance avec le cœur.
Bon il est temps de passer à l'action parce que c'est encore ce qui est le plus efficace pour ne pas cogiter et être aligné intérieurement. La sensation intérieure est encore intense et je prends le temps de respirer, de me centrer pour apprivoiser ces énergies.
Si
vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure
et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain
divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr