Bien
plus que d’avoir raison, c’est la cohérence qui crée le bien-être, né de
l’équilibre intérieur. Bien sûr, avoir raison apporte une certaine satisfaction
mais comme seul l’ego est nourri, un manque sera alors ressenti. Quelque chose
en nous sait que ça n’est pas juste, que ça n’est pas de l’amour de soi mais
une forme d’estime de soi qui ne fait que flatter l’image. Baser notre amour de
soi sur cette image ne peut apporter de réelle satisfaction puisque c’est
nourrir ce qui est périssable, éphémère. Chaque fois que je tente de redorer
mon image, je ne fais que coller du vernis. Les énergies que nous recevons ne
soutiennent plus du tout les anciens comportements basés la peur, le devoir, l'obligation, la force de volonté. Il s'agit avant toute chose d'intégrer l'amour pur, divin.
Chaque fois que je veux m’améliorer, je lutte
contre une part de moi qui veut juste que je sois ce que je suis véritablement
dans le moment présent. Je juge mon aspect créateur estimant que ce qui est,
n’est pas tel que ça devrait être. Or, ce déni bloque le processus d’élévation.
Puisque ma réalité du moment me montre mon état intérieur, tel qu’il est
vraiment et non tel que je voudrais qu’il soit, ça n’est qu’en l’acceptant dans
sa vérité du moment qu’il pourra se transformer. Bien que j’aie intégré
intellectuellement l’idée que seule l’acceptation peut transmuter la réalité,
je continue de vouloir diminuer les cachets.
Or, si j’en suis là, c’est que je ne
peux pas faire mieux, pour le moment.
Ce n’est qu’en aimant cette part de moi
qui voudrait être libre de toute dépendance mais aussi celle qui ne peut pas
faire autrement tout comme celle qui voudrait que je sois parfaite, que je
retrouve l’harmonie intérieure. Celle-ci me permet de mieux voir les choses et
par l’amour, l’énergie de guérison va faire son œuvre et guérir certaines part
de moi.
La seule chose que je puisse faire d’utile, c’est d’avoir confiance
dans ce processus. La guérison se fera là où c’est le plus urgent. Même si je
crois que celle-ci doit s’opérer d’une certaine manière, par exemple,
d’imaginer que de gagner ma vie me donnera suffisamment de reconnaissance
extérieure et me permettra de m’aimer plus. Ma présence divine qui a une vue
très large de ce que je suis, sais mieux que ma personnalité humaine, ce qui a besoin
d’être rééquilibré ou guérit. Elle sait qu’en premier lieu, la santé qui
résulte de la circulation énergétique non bloquée, est la base du bien-être.
Elle sait que l’amour véritable de soi amène toute guérison et fera donc en
sorte de créer des situations qui m’aideront à vivre cet amour. Ainsi, il est
inutile de prier pour quelque chose de précis en établissant un programme spécifique et détaillé. Ce que nous croyons être bon
pour nous, peut s’avérer finalement totalement involutif voire destructeur.
Notre
seul "job", celui de la personnalité humaine, c’est de faire confiance à l’aspect
divin intérieur. Ce n’est pas se soumettre à quoi que ce soit d’extérieur à nous-mêmes
puisque nous reconnaissons simplement que notre véritable moi, c’est cet aspect
divin.
C’est parce que nous croyons en être séparé que nous créons nous-mêmes
une distance qui n’existe pas.
Nous voyons les choses à partir de la
personnalité qui est effectivement limitée, impuissante, vulnérable,
imparfaite...mais dès que nous acceptons l’idée que nous créons tout ce que
nous vivons, c’est comme si nous disions, "je t’accueille christ intérieur", "je
reconnais être divin", "je reconnais aussi ma personnalité humaine comme
partenaire, associée". "Je t’accueille pleinement dans ma vie dont tu es le
directeur".
C’est en embrassant mes défauts que j’accueille pleinement l’être
divin, en agissant comme il le fait. Plus je rejette ce qui me déplait et plus
je nie ma propre création ainsi que mon pouvoir.
C’est
difficile pour l’ego qui a toujours cru que le pouvoir résidait dans la volonté
de changer. Le monde tel qu’il est nous prouve bien que rien ne peut-être contrôlé,
que c’est folie de croire que nous pouvons contrôler notre vraie nature. Combien
de digues explosent sous la pression de l’eau, combien de routes sont éclatées par la
force de simples racines. Là encore, le parallèle peut être reconnu.
Notre vraie nature n’est pas de tuer, de lutter ou de
combattre, elle est d’aimer d’accueillir, d’accepter.
On dit
que la nature est cruelle mais elle s’auto-régule simplement, elle recherche et
trouve l’équilibre. Une fleur donne le meilleur d’elle-même puisqu’elle porte
en elle-même la graine de sa renaissance, son éternité.
Nos corps font la même
chose et c’est notre mental qui divise, sépare en bien et mal, qui vient
perturber l’équilibre naturel. Lorsque nous cessons de vouloir contrôler, tout
se met naturellement en place. Je le vois bien dans mon quotidien. Quand je
cesse de me commander, de me dire que je devrais faire ça ou ça, il y a un
moment un peu anarchique dans le fait de lâcher prise mais ça n’est que la peur
de la suite qui me fait anticiper et être mal à l’aise. Quand je fais
confiance, je libère la peur et je fini par agir naturellement sans forcer.
Un
exemple tout bête, si je me dis, aujourd’hui je n’ai pas envie de faire du
ménage, si j’accepte l’idée sans culpabiliser, sans interférer ou juger, sans
chercher à me justifier, quelque chose en moi se détend et je laisse faire puis je
prends le balai avec joie, sans même m’en rendre compte, sans avoir projeté
quoi que ce soit, je le fais naturellement parce que ça fait partie de ma
nature de vivre dans la clarté, dans l'amour.
Plutôt que de me forcer à le faire parce que
c’est comme ça, ou même en me disant : c’est du respect de soi, ou en
pensant : "que vont dire les gens de moi", "et si quelqu’un venait"...Je
laisse l’envie venir naturellement et elle ne tarde pas à se manifester.
L’énergie utilisée étant celle de la joie, non seulement ça n’est plus chiant à
faire mais en 10 minutes, c’est torché !
Dès
qu’on accepte une vérité pour soi-même, quand le cœur l’a inspiré et le mental
l’a validée, il faut avoir la patience que le concept devienne un acte
spontané. Si le geste ne correspond pas à la croyance, il se créé un conflit.
On pourra alors douter du bien fondé de cette nouvelle croyance. Si par contre
on accepte de se faire confiance, de faire confiance à notre cœur et à notre intellect,
en agissant dans ce sens, le résultat ne tardera pas à approuver l’idée.
11h20,
levée à 6h30, couchée à 23h, j’ai encore envie de dormir ! Les réactions
du mental ne sont plus si violentes qu’avant, du moins, je n’en tiens plus
compte. Les phrases comme : « tu es fainéante », « ça n’est
pas l’heure de dormir », « tu devrais boire un café », « on ne dort pas en plein midi »...glissent et s'évanouissent.
Mais au fait, c’est
qui « on » ? Quel est ce dictateur suprême qui a décrété que
tout le monde devait faire la même chose aux mêmes heures, de la même
façon...
Je choisi d’écouter mon corps physique et de répondre à ses demandes en
ayant confiance en son pouvoir d'autonomie.
C’est ma personnalité qui en est responsable
et non le « on » qui n’est autre que mon propre dictateur, le
personnage qui croit que c’est dans la conformité et l’acceptation de
l’extérieur, que nous trouverons la reconnaissance et l‘amour. Cet amour est à l’intérieur
et il me suffit de l’appeler à rayonner pour qu’il le fasse. En osant des gestes concrets, en suivant mes désirs. Je ne parle pas de volonté d'écraser l'autre, d'exister par comparaison mais de cesser de nier ce qui me fait vibrer. Je peux aussi formuler mon désir d’unité. Reçois donc,
monsieur le dictateur intérieur, ce rayonnement chaleureux en espérant qu’il te
permette d’envisager la vie avec plus de souplesse, qu’il te détende et te
comble. Tu as ton rôle à jouer mais dans l’amour.
J’appelle
tout ce petit monde intérieur, cette population variée à se réunir autour du
soleil et du cœur sacré unifiés. Chacun d’entre vous peut apporter sa
contribution spécifique, dans l’harmonie et dans la joie. Ensembles, accordés au
diapason de l’amour, nous pouvons créer le bien-être de tous et de chacun.
Je laisse donc le
christ intérieur, inspiré par la source, diriger ce peuple qui constitue ma
personnalité multiple.
J’ai
regardé la vidéo de Yann Thibaud avec Jérôme et je me suis dit que nous pouvons
accueillir le désir sexuel, l’émotion qu’il suscite, de la même façon que la
peur ou la colère. C’est ce que j’ai déjà eu l’occasion de faire mais sans
penser que le processus de l’alchimie intérieure pourrait m’amener à contacter
la force de vie, à trouver éventuellement l’énergie « opposée ».
Disons plutôt que si la peur se transmute en sécurité, si l’accueil de
l’émotion amène à s‘ouvrir aux énergies de notre être divin, de notre vraie
nature, cette énergie sexuelle réprimée, contenue, refoulée pour tout un tas de
raison doit pouvoir être transmutée en énergie créatrice. C’est à
expérimenter !...
Photos de ma confection que vous pouvez utiliser à condition d'en citer la source: http://lydiouze.blogspot.fr