jeudi 17 octobre 2013

C’est en étant toi-même, en exprimant ce que tu aimes faire, que tu touches le cœur des gens.






UN certain soulagement se faire sentir depuis hier soir. Après la peur, la tristesse, c’est la colère qui s’est manifestée afin d’être traitée. Elle est venue comme je jugeais ce que j’appelais mes carences à libérer les peurs. Je m’en voulais d’avoir les outils adéquats, efficaces et une foi forte et malgré tout de rester collée à ma chaise, la peur au ventre. Face à cette paralysie, je me critiquais et comme il n’y a rien de mieux que la dévalorisation pour faire chuter son taux vibratoire et qu'en plus je le sais, je me suis fâchée contre ces parts de moi qui ne sont pas comme je le voudrais. En l’occurrence, l’énergie masculine qui a encore de la peine à oser s’exprimer, l’âme qui semble muette dans ces moments là. L’ouvrier, disons plutôt Christophe, est venu à 14h30 au lieu de 13 ! Je sentais que la colère et l’angoisse montaient et me disais que je n’allais pas pouvoir lui exprimer ma déception qu’il ne tienne pas sa parole puisque d’autre part je voulais lui demander de m’aider à poser les tuyaux achetés le matin même. D’ailleurs, cet épisode à été aussi un enseignement. Après m’être douchée en ajoutant du rose de l’amour et du doré, énergie christique, je me suis habillée comme d’habitude, à ma façon. J’emploie cette expression parce que mon style est assez spécial, je mélange les cultures, les couleurs parce que j’aime me distinguer, me présenter d’une manière qui correspond à ma personnalité et non aux attentes de la mode. Je fais en sorte d’être à l’aise et ne me « boudine » pas, je ne supporte pas d’être étriquée, puis des vêtements trop près du corps me donneraient l’impression de me vendre, de vouloir me valoriser en exhibant mes formes et comme je ne suis pas un objet de plaisir...J’insiste sur les détails parce qu’ils donnent l’état d’esprit dans lequel je me trouvais et c’est le fait de prendre soin de moi, d’être authentique qui m’a aidé à surmonter les peurs.
 


Je craignais d’avoir à faire à l’homme du magasin de tuyaux parce qu’il est un Catalan assez macho, têtu et comme je ne voulais pas avoir a batailler comme la dernière fois où j’avais dû être ferme quand il doutait de ce que lui disais, je craignais devoir encore m’affirmer. Arrivée sur place, c’est sa femme qui m’a reçue. 
Déjà, avant de partir, j’ai respiré profondément, me suis centré en faisant un petit rappel à mes corps de mon désir de vivre dans l’harmonie et la paix intérieure. J’ai appelé les énergies masculine et féminine à s’unir, se respecter mutuellement afin de créer en conscience quelque chose d’agréable. La femme était agréable, comme à son habitude, elle est directe, honnête et assez dégourdie, apparemment passionnée par les fleurs puisque la devanture du  garage où sont stockés les tuyaux, est ornée de pots de fleurs géants remplis d’une végétation luxuriante et chatoyante, bref, on a pas mal de points communs. Je suis repartie avec mes deux tuyaux tous beaux et soulagée d’avoir constaté que la paix intérieure était reflétée dans mon contact aux autres. En revenant, je me suis adressée à l’enfant intérieur pour le rassurer et pour qu’il puisse constater qu’il n’y avait aucune raison de s’angoisser. J’ai pu voir que selon ma façon de considérer le monde extérieur soit par la peur, soit dans la confiance en soi, changeait totalement l'expérience. Deux interprétations me venaient en tête puis finalement j’ai choisi de voir de façon positive. J’ai énuméré tout ce qu’il y avait de positif dans chaque situation vécue depuis la veille et au bout du compte, la liste était longue. Ce qui m’a permis de constater une progression par rapport à l’année dernière. Tout n’a pas été très fluide mais ça ne faisait que correspondre au manque de lâcher prise. Dès que j’arrivais à calmer les émotions, mon regard changeait et la situation devenait plus légère.
Quand Christophe est arrivé, je n’ai pas pu m’empêcher de lui faire remarquer qu’il m’avait dérangée à ne pas être à l’heure d’autant plus que j’avais fait en sorte de me caler sur ses horaires au mépris de ma séance de relaxation et que l’eau continuait de couler dans la cuisine. Il s’est plus ou moins excusé et s’est mis à l’ouvrage. Je me suis agacée avant sa venue à cogiter, à ressasser, à me faire le reproche de recréer des situations où j’étais abusée, où je subissais un genre de mépris, bref, la peur m’a fait interprété les choses de la mauvaise façon. La pression que je me crée par rapport au stage qui commence vendredi, les peurs relatives au passé, la croyance que je devrais me taire, ne pas dire ce que je pense de son comportement irrespectueux parce que quand on est quelqu’un de pacifiste, de spirituel et d’autant plus quand on prétend vouloir aider les autres à l’être, on se doit d’être cool !


Je nourrissais l’ancien et en même temps perdait la confiance et l’estime de soi.
Une fois qu’il était là, j’ai relu quelques textes que j’ai écrits la semaine dernière, pour les envoyer à la presse galactique et ça m’a bouleversé. Tout s‘est remis en place à l’intérieur et j’ai enfin pu prendre du recul sur les situations vécues ces deux derniers jours. J’ai ressenti la présence de mon âme que seule ma peur me cachait et j’ai pu tirer les leçons que la vie me montrait. Non seulement j’ai beaucoup progressé dans la maitrise des émotions mais en plus, ma foi est devenu certitude et ma vision ne reste plus brouillée par la peur.
Je me demandais comment j’allais oser m’affirmer, quelle méthode, quelle approche de soin j’allais privilégier, ce que j’allais transmettre. Puis comme je devais clarifier mon projet, la peur d’échouer me paralysait et je n’arrivais pas à écrire quoi que ce soit. J’ai finalement choisi de m’adresser à mon âme à qui j’ai dit : "si ce projet est le tien, débrouille-toi pour parler à ma place quand le moment sera venu". Puisque c’est la foi en l'humain divin, en l'auto-guérison que je veux transmettre et que c'est ma raison d'être, je n’ai pas à l’écrire mais juste à témoigner de ce que je vis. Encore une fois, ce n’est que le manque de confiance en soi qui peut m’en empêcher. Comme il s’agit de présenter mon projet devant les autres stagiaires, et que c’est totalement différent de ce que je fais sur ce blog puisque vous partagez la même foi, une panique montait. Puis en regardant les choses, libérée de la peur, j’ai vu le « problème » d’une façon différente ; chaque humain a en lui la lumière, est habité par une âme, un cœur, recherche l’amour et les réponses à ses questions existentielles, il se peut donc que mon discours les intéresse ou du moins ne soit pas l'objet de critiques ou de rires plus ou moins contenus. 
Plutôt que de me dire, ce sont des gens ancrés dans le matériel, d’anticiper de façon négative, autant le faire de façon large sur la base de la vérité et de ce qui nous rapproche. Chacun a un cœur, une âme et c’est suffisant pour avoir confiance. Puis le fait de demander à mon âme d’assumer son choix, m’a aussi grandement soulagée. Comme la dernière fois, dès que j’ai remis le problème entre ses mains, elle a assumé sa part. Des idées me sont alors venues et j’ai pu clarifier les choses.   
Puisque mon objectif dans le projet d’aide, c’est d’amener les gens à trouver leur divinité et le bien-être et que ceci amène à être plus libre et autonome, il n’est pas question que je me positionne d’une quelconque façon mais que je sois moi-même, sûre de ma foi, pour que je sois utile. 
Puis comme je considère que chacun est enseigné dans tout échange entre humain et que je vois les autres à égalité, je n’ai pas à prétendre être "au-dessus d’eux", à savoir mieux, à être parfaite, puisque nous sommes ici pour nous améliorer, créer en conscience et vivre en paix, ensemble. Il est hors de question que je transmette les enseignements des autres, ceux de Lise Bourbeau ou que j’imite leur style même si ça me parle. Le truc, c’est d’affirmer mon unicité afin que l’autre puisse être authentique, lui-même, sans complexes, sans peur, sans tabou, sans besoin de se sentir obligé de ressembler à qui que soit d’autre que lui-même, sans se comparer.


Comme la guérison vient par l’amour de soi et qu’un cœur ouvert permet la manifestation de la lumière intérieure, il me suffit de témoigner, d’être en harmonie, sur la fréquence de l’amour, en communion, pour que le divin s’exprime de part et d’autre. Les schémas vieillots du maitre et de l’élève, même à l’école maternelle, du malade et de celui qui sait mieux que le malade lui-même, sont totalement obsolètes. 
Nous sommes tous dotés des mêmes pouvoirs, celui de l’amour, de la guérison et chacun est ici pour exprimer son unicité, ses dons et talents spécifiques. Il ne s’agit donc pas de répéter un comportement ou des enseignements extérieurs. C’est ce que j’ai dit à mon âme quand je me suis rendue compte que j’écoutais les conférences de Lise Bourbeau comme pour les connaître par cœur ! Quel intérêt de faire le perroquet ? Parce qu’elle a une certaine crédibilité, une reconnaissance ? Mais cette reconnaissance si on se l’accorde, si on ne doute pas que chacun ait des qualités, y compris soi-même et que la valeur d’une personne soit justement ce qui la distingue des autres tout en la plaçant à égalité, la meilleure chose à faire, c’est d’être pleinement soi-même. Mon style est direct, accessible, bien que lourd et manquant de finesse, de précision pour certains, il est donc ouvert à tous, il ne sélectionne pas de « cible » particulière. Cette stratégie utilisée en marketing, de définir son cœur de cible, ne me correspond pas du tout. 
Je pars du principe que l’âme, la vie, se chargent des synchronicités et c’est donc la confiance en soi et en la connexion permanente à celle-ci qu’il est important de réaliser. Je n’ai pas à me vendre ni même à convaincre, mais simplement à exprimer ce que je suis en ayant confiance que la loi de ressemblance mettra sur mon chemin tout ce qui est nécessaire à la réalisation de mon âme, de sa raison d’être. 
Nous changeons de paradigme et ça implique de revoir totalement sa façon d’être et de faire. Plus de clarté, d’honnêteté afin de sortir des jeux de rôles et plus d’amour de soi afin que l’autre s’autorise à s’aimer aussi. Puis quand je me dis que je ne suis pas à la hauteur, je me leurre, de toute façon si je peux aider quelqu’un ce n’est que dans la reconnaissance de sa reliance au divin et c’est lui-même qui peut se guérir. Je n'ai pas le pouvoir de guérir l'autre ni la responsabilité de le faire, je ne fais que témoigner de ma foi au divin en chacun, en l’auto-guérison puisque c’est ce qui l'a amplifiée. Et même s’il me reste à guérir, à me libérer de la dépendance aux cachets, au lieu de le voir comme un frein, un manque de compétence, je peux considérer les choses d’une façon plus juste. Qui peut prétendre être totalement libre ? Tout humain si "perché" soit-il, doit assumer les besoins vitaux de son corps physique, répond aux mêmes lois universelles, va aux toilettes de la même façon. Cette dépendance peut être vue comme quelque chose qui me permet d’être au même niveau que les autres. Nous avons tous besoin d’amour, de communion et nous y répondons de différentes façons. Pour certain se sera le fait de chercher sa moitié, de fonder un foyer pour retrouver la fusion et l'unité, pour avoir la sensation de retrouver la maison, la source père mère. Puis la méthode de « soin » puisque c’est dans la façon innovante de guérir de cette dépendance, qu’elle s’élaborera au fur et à mesure, là encore, il me suffira de le vivre et d’en témoigner, sans chercher à prouver que je suis crédible parce que j’ai pu me guérir. Mon propos n’est pas de guérir l'autre, comme je l’ai déjà dit, ça c’est le pouvoir de chacun, c’est à chacun de le vouloir et de prendre conscience que lui seul peut le faire. Mon truc c’est juste d’aider à réaliser cette prise de conscience.


Je craignais de devoir changer mon « style », de devoir écrire autrement afin d’être crédible, mais c’est justement le fait de vouloir être quelqu’un d’autre qui m’éloignait de mon centre, de ma propre vérité, de mon âme et de sa raison d’être. 
Je constate comment je me sens beaucoup mieux depuis hier soir, depuis que je me suis dit qu’en étant tout ce que je suis, c’est là que je peux aider les autres. C’est cette qualité qui me permet de me sentir à l’aise avec les autres, c’est justement quand j’ose être moi-même, sans complexe, sans tabou et sans peur que les autres s’ouvrent à leur véritable nature. Je le vérifie dans ma vie de tous les jours, en ayant un peu de recul sur mon passé. 
Chaque fois que je me suis sentie bien dans ma peau, que ce soit quand je faisais la route puisque j’étais libre de toutes contraintes, suivant mes désirs d’aimer, d’aller à la rencontre de l’humain en toute simplicité, en tout liberté et en tout authenticité, ou quand je jouais de l’accordéon dans la rue. Là encore, j’exprimais ma singularité mon désir de créer un pont entre les générations en adaptant des vieux morceaux à ma façon, en faisant passer mon désir d’aimer au travers de cet instrument très près du cœur, en exprimant mon amour pour l’humain dans le désir de rendre le quotidien plus joyeux, légers, en m’asseyant de façon à avoir le regard porté sur le cœur des passants. 
Il n’y a pas de hasard, en allant faire les courses hier, je suis tombée sur une femme que j’ai connue quand je jouais de l’accordéon à Perpignan et le fait qu’elle me reconnaisse ne m’a pas marqué plus que ça mais en fait, c’est mon âme qui essayait de me rappeler l’essentiel ; "C’est en étant toi-même, en exprimant ce que tu aimes faire, que tu touches le cœur des gens". Quand on fait ce que l’on aime, c’est l’énergie du cœur qui nous porte et c’est ainsi que notre âme s’exprime, à travers cet organe qui a le pouvoir de relier l’humain dans ce qu’il a de plus vrai, de plus profond, de plus intime. Finalement, la seule préparation adéquate pour la réunion de demain, c’est la capacité à ne pas se laisser embarquer par la peur et à rester centré, en son cœur.
Il est vrai que c’est un parcours peu conventionnel qui demande de se libérer des schémas comportementaux habituels mais encore une fois, il ne s’agit pas d’imiter qui que ce soit mais bien d’exprimer sa singularité au travers de ce qui nous relie tous, nous ramène dans l’espace du cœur où nous sommes UN, en communion. A quoi ça sert de s’éveiller, de réaliser sa véritable nature si c’est pour s’isoler, se situer au-dessus de l‘ensemble ? La conscience que nous sommes UN doit nous amener à vivre pleinement notre quotidien, à être en paix avec soi-même, avec la vie et avec les autres, de façon à retrouver la sensation d’unité à l’intérieur comme à l’extérieur. Je suis un être unique et c'est justement cette singularité qui me donne le goût de me rapprocher des autres. Merci à Isabelle Padovani qui par la diffusion de ces vidéos, m'a éclairée à ce sujet. 

Photos de ma confection que vous pouvez utiliser en citant la source: http://lydiouze.blogspot.fr