Levée à
cinq heures trente, je me laisse porter par mes envies, au fur et à mesure, pour ne pas anticiper, cogiter. Je
commence à bien m’habituer à cette façon de faire, à suivre les élans sans me
poser trop de questions et surtout sans m'interroger sur leur pertinence.
De toute façon, bien souvent, plus on essaie de comprendre l'intuition et moins c’est clair.
Concernant la réunion de tout à l’heure, je ne fais pas de souci puisque j’ai choisi de laisser faire mon âme, de me laisser guider par mon GPS intérieur et dès que ça devient compliqué, je respire.
Dès que je sens du stress, je m’adresse à la part de moi qui s’inquiète en lui disant que notre seul "job", c’est de conduire la voiture, d’arriver à l’heure et d'être le plus détendue possible afin de laisser l'âme s'exprimer.
Je n’ai même pas cherché à approfondir mon projet par écrit, j’ai rempli deux pages de ce qui me venait d’instinct et comme l'imprimante est en panne, c'était juste un moyen de mettre les choses à plat.
Plus j’essaie de clarifier les choses et plus ça me stress parce que je commence à y voir les blocages. Inutile donc d’insister, de chercher à appréhender à partir du mental quelque chose qui ne le concerne pas vraiment, bien qu’il y participe. Je vois cette expérience comme l’occasion d’affirmer ma foi, d’amplifier la confiance en mon âme et ma capacité à sentir sa présence.
De toute façon, bien souvent, plus on essaie de comprendre l'intuition et moins c’est clair.
Concernant la réunion de tout à l’heure, je ne fais pas de souci puisque j’ai choisi de laisser faire mon âme, de me laisser guider par mon GPS intérieur et dès que ça devient compliqué, je respire.
Dès que je sens du stress, je m’adresse à la part de moi qui s’inquiète en lui disant que notre seul "job", c’est de conduire la voiture, d’arriver à l’heure et d'être le plus détendue possible afin de laisser l'âme s'exprimer.
Je n’ai même pas cherché à approfondir mon projet par écrit, j’ai rempli deux pages de ce qui me venait d’instinct et comme l'imprimante est en panne, c'était juste un moyen de mettre les choses à plat.
Plus j’essaie de clarifier les choses et plus ça me stress parce que je commence à y voir les blocages. Inutile donc d’insister, de chercher à appréhender à partir du mental quelque chose qui ne le concerne pas vraiment, bien qu’il y participe. Je vois cette expérience comme l’occasion d’affirmer ma foi, d’amplifier la confiance en mon âme et ma capacité à sentir sa présence.
J’ai eu un moment de tendresse immense hier soir alors que je commençais à douter, à me poser des questions, puis un sentiment profond de gratitude m'a envahit en constatant à quel point j’étais soutenue sur tous les plans. Comment mon entourage palliait mes carences concernant les choses du quotidien. Le seul truc que j’ai à faire, c’est d’être dans la confiance en la vie, les autres, qui sont de toute façon des parts de moi-même.
J’ai eu la forte sensation d’être interconnectée et que chacun était à sa place.
Je dois partir dans une heure, ne
suis pas encore lavée, habillée et n’ai pas déjeuné.
Je préfère commencer par écrire ce qui me vient. Je n’ai pas vraiment faim ce qui m’indique une appréhension que je vais essayer de libérer.
Consciemment, je me sens en confiance mais il semble qu’en profondeur, il y ait encore des doutes, quelques voix s'élèvent.
Déjà, chères parts soucieuses, on ne prend aucun risque à aller là-bas; "il n’y a jamais d’échec mais une succession d’expériences afin d’avancer sur son propre chemin, de suivre le choix initial de l’âme et ce que nous pouvons faire de mieux est de nous y caler". Une fois que le chemin est reconnu et que le contact est établi, c’est largement suffisant. L’âme est de toute façon bienveillante et c’est tout ce qui compte, tout ce que j’ai besoin de savoir...
Je préfère commencer par écrire ce qui me vient. Je n’ai pas vraiment faim ce qui m’indique une appréhension que je vais essayer de libérer.
Consciemment, je me sens en confiance mais il semble qu’en profondeur, il y ait encore des doutes, quelques voix s'élèvent.
Déjà, chères parts soucieuses, on ne prend aucun risque à aller là-bas; "il n’y a jamais d’échec mais une succession d’expériences afin d’avancer sur son propre chemin, de suivre le choix initial de l’âme et ce que nous pouvons faire de mieux est de nous y caler". Une fois que le chemin est reconnu et que le contact est établi, c’est largement suffisant. L’âme est de toute façon bienveillante et c’est tout ce qui compte, tout ce que j’ai besoin de savoir...
13h je suis déjà de retour ! Je me suis amusée pendant que je traversais la
ville, à voir les autres comme des extensions de la source, d’autres « moi ».
C’est assez marrant comment ça change la vision. Je suis vite revenue à mon
habitude de notion de séparation dès qu’un autre m’a « dérangé » par son
comportement. Le retour a été facile, pas de circulation, personne devant ni
derrière et j’étais rentrée en 30mn !
J’ai pu faire des courses parce qu’en fait la réunion n’a duré qu’une heure. J’ai constaté que je me fais toujours une montagne de ce qui n’est qu’un petit tas de terre ! Il reste encore du chemin avant d’agir uniquement à partir du cœur! D’ailleurs, quand j’ai commencé à m’énerver sur la route, à l’aller, j’ai juste prononcé deux ou trois fois : « Je choisis l’amour » pour que les voix intérieures se calment.
J’avais pas mal de petits moments d'angoisse depuis le matin sans pour autant baigner dans la peur. Une fois qu’on a vécu quelque chose pour lequel on avait tendance à anticiper, on se dit « je me suis encore bien pourri la vie pour rien ». Heureusement que mes connaissances de l’humain et de son mode de fonctionnement sont plus claires et que je peux « limiter les dégâts ».
L’étape
suivante, c’est de ne pas s’en rajouter en se disant qu’on est nul, qu’avec
tout le travail effectué sur soi , on n’arrive toujours pas à être tout le temps
dans la paix et la joie.
A l’image du ciel gris d’aujourd’hui, l’humeur change
sans qu’on n’en connaisse toujours la raison et le meilleur truc à faire, c’est encore
de l’accepter.
On ne peut pas contrôler la vie même si on sait qu’on créé son quotidien.
Il y a aussi ce que les autres font et ce que nous vivons intérieurement qui reste inconscient.
Même avec un gros travail d’épuration, il y aura encore des strates inconnues qui laisseront échapper des émotions refoulées. Bien que ça puisse sembler contradictoire, d’être créateur et en même temps de ne pas pouvoir contrôler ce qui est, quelque part c’est une bonne chose. D’une part, la vie serait chiante si on savait d’avance l’issue de nos réalisations et on ne pourrait plus parler de progression puisque c’est en essayant qu’on s’ajuste tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Puis où seraient la créativité et la liberté si tout était tracé, cadré ?
On ne peut pas contrôler la vie même si on sait qu’on créé son quotidien.
Il y a aussi ce que les autres font et ce que nous vivons intérieurement qui reste inconscient.
Même avec un gros travail d’épuration, il y aura encore des strates inconnues qui laisseront échapper des émotions refoulées. Bien que ça puisse sembler contradictoire, d’être créateur et en même temps de ne pas pouvoir contrôler ce qui est, quelque part c’est une bonne chose. D’une part, la vie serait chiante si on savait d’avance l’issue de nos réalisations et on ne pourrait plus parler de progression puisque c’est en essayant qu’on s’ajuste tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Puis où seraient la créativité et la liberté si tout était tracé, cadré ?
Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous mais je ressens une grande lassitude malgré le projet qui me motive. Je ne lis plus trop les messages sur les sites d’éveil parce que je préfère apprendre à écouter et suivre ma propre guidance puis les prévisions astrologiques, par exemple, ont tendance à influencer mon état d’esprit.
Si on essaie de comprendre le monde, l’univers, on risque d’être vite dépassé et décentré. A moins de le voir comme un reflet de son monde intérieur qui permet de s’ajuster, ça peut vite devenir plombant tant les infos nourrissent la peur, l’impuissance et le désespoir.
C’est déjà tout un « travail » d’être en harmonie intérieure alors s’il faut en plus prendre volontairement la charge émotionnelle de l’extérieur, c’est ingérable.
Je me rends compte qu’il est beaucoup plus facile d’être dans de bonnes relations avec les autres quand on est en accord avec soi en se fiant à son ressenti.
Je suis la plus âgée du stage et suis contente d’être avec des jeunes qui sont enthousiastes, motivés, qui tentent de vivre de leur passion ou de leurs idées originales. Là encore, mon entourage ressemble à ce que je vis. La loi de ressemblance se vérifie en toutes circonstances.
Même Christophe, l’ouvrier qui change l’évier, travaille avec plaisir, il aime ce qu’il fait et ça se voit, le résultat parle de lui-même. Je lui ai parlé un peu de mon projet et de la pression que ça me collait, du problème de vouloir prévoir, de trop anticiper, qui finissait par embrouiller plus qu’autre chose. On en est venu tout naturellement à parler de l‘intuition puis de la foi. J’ai exprimé ma conviction que nous sommes humains divins créateurs de notre vie, agissant selon notre cœur.
Je me rends compte que ma façon de témoigner de ce que je vis devient de plus en plus humble. Rien à voir avec les périodes où j’étais dans l’église. J’avais tendance à parler tout de suite du Christ sauveur, de ce qui avait bouleversé ma vie et ça tombait souvent comme un cheveu sur la soupe alors que maintenant je cherche beaucoup moins à convaincre.
Non seulement l’autre ne se ferme pas mais le
fait d’amener la conversation sur des ressentis ou des points communs, éveille
quelque chose en l’autre. Je me contente de semer une graine sans même chercher
à savoir si ça aura un impacte. Je peux constater l’efficacité du truc puisqu’il
est parti en oubliant ses clefs et ses clopes. Il est assez carré et ce n’est
pas son style de faire ce genre de choses. Comme il commence à me connaitre, il peut voir que mes paroles sont en accord avec ma façon d'être.
Le prochain rendez vous à la chambre des métiers, c’est le 8 novembre ! J’ai le temps de voir venir. Tout se fait selon un rythme qui me correspond tout à fait. Il n’y a pas urgence donc aucune raison de s’angoisser.
Le plus gros travail demeure la confiance en soi, l’acceptation de ses faiblesses et l’écoute du ressenti. C’est déjà tout un programme que je vis avec de plus en plus de légèreté.
En repensant aux moments où je m’énerve sur la route, je constate que c’est toujours le fait d’être obligée de suivre le rythme des autres qui m’agace. J’ai du mal à accepter que des gens se trainent en dessous de la vitesse limitée. Comme à chaque fois je cherche à comprendre quelle est la leçon à en tirer, je m’énerve encore plus puisque j’y vois un message qui me renvoie à mon incapacité à être détendue.
Cette habitude de se demander ce que la vie veut m’enseigner n’est pas toujours bonne. Tant que j’y vois matière à me juger, je tourne en rond. C’est pour cette raison que la phrase « Je choisis l’amour » m’a bien aidée à sortir du mental. Je crois que je vais en faire mon nouveau mantra, ça résume bien ma foi et mon objectif.
Un des voisins a organisé un repas pour fêter les 60 ans d’un homme du quartier. C’est assez cool de se réunir entre voisins, on peut mieux se connaître et se sentir en famille.
Je mesure mon évolution dans ma relation aux autres, dans ce genre de rencontres qui ont lieu une ou deux fois dans l'année.
Cette fois-ci, j’essaierai de me souvenir qu’ils sont une part de qui je suis non plus dans leur côté négatif mais dans ce qui les caractérise de façon positive.
Mon âme à bien choisi l’endroit même s’il y a eu le drame de cet été, dans l’ensemble, il y a un respect mutuel bien agréable.
Bon, voyons si je peux arriver à me relaxer malgré le bruit. C’est dingue comme le fait de sortir de la routine peut être perturbant ! Le chantier dans la cuisine, les allées et venues de Christophe qui ne peut venir que l'après midi, le projet en cours, le froid qui commence à venir, ça fait beaucoup d'un seul coup! Je ne sais pas si c’est ce qui me fatigue mais je suis exténuée malgré que je n’aie pas fait grand-chose finalement.
Les travaux sont enfin terminés! J'ai vite abandonné l'idée de me reposer. J'ai déjà du mal à me détendre quand je suis seule alors avec une présence étrangère...
Je bloque depuis trois jours sur le chapitre du livre de Pamela Kribbe, "Vivre selon le cœur", qui aborde le thème de la femme et de l'homme, tout au long de l'histoire de l'humanité.
Comme il n'y a pas de hasard, j'ai l'occasion de mesurer en directe live où j'en suis dans ce domaine. Je suis soulagée de pouvoir remettre la cuisine en ordre et d'avoir mieux vécue cette cohabitation momentanée que les fois précédentes.
Symboliquement, un homme qui fait un chantier dans la cuisine, c'est assez chargé!
La cuisine étant la pièce qui caractérise l'aspect nourricier et créatif, l'ouverture à l'intuition, le contact avec ses vrais besoins, la faculté d'exprimer de la tendresse, de la douceur, l'aspect féminin de l'être...On peut dire que cette remise à neuf est une très bonne chose!
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr