7 07 Je me sens de plus en
plus légère et c’est bien agréable. Le jardin me ravit même si ça suscite de la
colère mais là aussi, je vois que je ne m’accroche plus autant aux réactions
impulsives et que ça coule de mieux en mieux. Je dors bien, j’ai bon appétit,
je digère bien, j’ai de l’énergie quand il faut et tout cela témoigne de
l’équilibre intérieur qui s’installe en profondeur ou du fait que les aspects
internes et les forces ne soient plus en mode conflictuel mais plutôt dans une
dynamique fluide.
Tout comme au jardin, je récolte ce que j’ai semé, je sens
enfin la stabilité psycho-émotionnelle et les fruits de cette approche
intérieure de lâcher prise et d’accueil, d’ouverture. Cette sensation de
complicité avec les corps, de cohérence, cette solidarité, augmentent à mesure
que je suis l’inspiration du moment, l’élan enthousiaste en confiance, sans
même me poser de question quant au résultat. Parce que le plus important, ça
n’est pas le "pourquoi", pourquoi je fais ça ou ça mais plutôt
comment je le fais, avec quelle énergie, dans quel état d’être, selon quelle
vibration et, en suivant l’élan du moment, je suis le courant. Je le suis dans les
deux sens du terme, suivre et être.
Ceci dit, le "pourquoi" participe aux prises de conscience et à la reconnaissance intime de soi mais ici, je parle de la phase qui suit l'accueil, la détente mentale et physique. J’expérimente la joie et le pouvoir de
l’accueil, du fait de ne s’attacher à rien mentalement ni émotionnellement.
Percevoir les pensées et les émotions comme des énergies qui circulent et qui
par nature sont éphémères, qui passent tout simplement, aide beaucoup à
accepter ce qui est.
Il ne s’agit même pas d’accepter, ça n’est pas vraiment le
cas mais plutôt de se détacher de ce qui se manifeste en positif ou en négatif
sachant que c’est l’expression d’un système de pensée qui ne me correspond pas
et que par conséquent je ne veux plus nourrir.
En écrivant cela, l’idée que je
vais avoir à valider cela par une sorte de mise à l’épreuve émerge mais comme
je retrouve l’habitude de ne rien prévoir, de vivre au jour le jour sans
anticiper, sans me préoccuper de la suite, je m’en fous.
D’ailleurs ce qui est étonnant c’est que moins je me
préoccupe de quoi que ce soit et plus je fais les choses en détail et en
m’éclatant. La moindre action portée par l’élan enthousiaste en sachant qu’il
n’y a aucune obligation de réussite ou de résultat ni de besoin de terminer ce
que j’aie commencé devient un jeu où les gestes sont méticuleux, précis,
efficaces.
Mes journées sont bien remplies et même quand il se passe quelque
chose de désagréable, comme ça m’amène à écouter ce qui se dit et se vit à
l’intérieur, à prendre l’habitude d’observer avec détachement, je m’endors
sereine le soir.
Même les frustrations liées au fait d’avoir du mal à exprimer
ce qui est perçu et vécu à l’intérieur se dissolvent par le fait d’être en
mouvement, au présent.
Il y a parfois de l’ennui ou des sensations de lourdeur
mais je me contente de le remarquer en sachant que si quelque chose est à
comprendre ou à noter, ça sera donné en temps voulu. Moins je cherche à
comprendre et plus les visions apparaissent spontanément. Visions dans le sens
d’images symboliques qui décrivent une évidence que le mental n’a même pas
besoin de comprendre parce que c’est servi sur un plateau, le sens est dans
l’image.
Plus
je suis consciente d’être avant tout un être vibratoire en perpétuel mouvement
et plus il est facile de laisser couler les choses, les pensées, les émotions,
les situations.
Pas de déni non plus mais aucune résistance face à ce qu’une
situation fait émerger.
Les réactions sont naturelles et heureusement qu’il y
en a sinon ça voudrait dire que je ne suis plus vivante, que je suis
insensible. La sensibilité est aussi un terme connoté parce qu’en fait c’est
juste la capacité à être conscient des modes de perception humaines, des sens
et du fait que ce soit une façon de capter des infos extérieures, intérieures, de percevoir la résonance vibratoire, émotionnelle.
Le mode de
traitement de l’info dépend de notre degré de conscience et d’ouverture, de
notre vision de ce qu’est un humain et de la capacité à lâcher le mode
automatique correspondant aux conditionnements auxquels on s’identifie.
Se voir
comme une boule de lumière rayonnante ne veut pas dire qu’on brille plus que
les autres, qu’on est spécial ou privilégié, c’est notre structure
fondamentale, notre essence.
Déjà la lumière, c’est de l’information, c’est la
conscience manifestée au travers de particules en mouvement, de photons en
mouvement. C’est la conscience neutre qui observe les mouvements des corps
subtils et physique. Elle rayonne des vibrations que le mental peut capter et
transmettre à nouveau comme un feedback, une réponse aux stimuli. Je pense que
le cœur capte ses fréquences et par effet de résonance, par la comparaison
vibratoire, il y a comme une actualisation des données selon ce que le mental
émotionnel perçoit, traite et restitue.
Jusqu’à parvenir à un alignement, une
cohérence entre les deux, le plus souvent possible. Entre le cœur qui syntonise
et harmonise l’ensemble des fréquences des différents corps et la conscience
qui vibre sur certaines fréquences. Les fréquences du vivant, de la paix, de
l’expansion, de la solidarité, de la joie d’être, de la conscience d’être.
Je
viens de publier le dernier article sur facebook et comme je n’écoute pas les
infos, j’ai pu voir que des changements étaient survenus au niveau du
gouvernement et on parle de changement de société…
C’est clair que ça bouge pas
mal dehors et c’est justement pourquoi je me focalise davantage à l’intérieur
afin de réaliser ces changement internes.
Notre vision de nous même et du monde,
est directement liée à la façon dont on vit en soi, dont on aborde nos pensées,
nos émotions. Tant qu’on est identifié aux croyances, aux conditionnements qui
tournent par défaut dans notre psyché, tant qu’on traite l’info, les stimuli
qui nous parviennent de l’intérieur et de l’extérieur en mode résistance,
révolte ou rejet, on est balloté au gré de nos humeurs qui sont des réactions
automatiques et incontrôlables.
Apprendre à lâcher, à reconnaitre et lâcher
permet de cultiver le discernement, de savoir qui nous sommes et de ne pas se
sentir manipulé ni de l’intérieur ni par l’extérieur.
Cela
permet de changer en profondeur et de cultiver la faculté d’adaptation non plus
en mode survie mais en mode ludique. Plus on se détache de toutes ces croyances
et conditionnements et plus on peut accueillir les vagues émotionnelles qui
vont s’échouer naturellement sur la plage de notre mer intérieure.
Plus on
reconnait une peur comme un phénomène naturel et moins elle a d’impact sur
notre mental, notre émotionnel parce qu’on n’y résiste pas. Et ça n’est pas si
difficile ni compliqué finalement. C’est l’impression qu’on en a parce qu’on a
toujours fonctionné en mode déni ou rejet des émotions dites négatives.
Quand
on autorise le mental à lâcher le contrôle émotionnel, quand on apprend à
laisser l’émotion s’extérioriser, elle perd en intensité et peu à peu on
retrouve une stabilité psycho-émotionnelle qui favorise le bien-être et la
confiance en soi.
J’ai
dit plusieurs fois que la peur et la culpabilité sont à la fois les facteurs de
stress, poisons pour tout l’organisme et les ressort des manipulateurs de
masses mais souvent on pense qu’il nous faut les combattre, les fuir ou les rejeter. Ce
qui fait qu’on est en conflit interne permanent et c'est ça qui amplifie le mal-être, détruit l'organisme puisqu'alors il est en mode survie, de stress intense.
Le seul fait de les percevoir,
que ce soit par des pensées ou des sensations physiques en étant conscient que
ce ne sont pas des ennemis, que ce sont comme des vagues émotionnelles
apportant des messages, les pacifie.
C’est
vrai qu’au début ça demande de l’attention et de la persévérance parce qu’on
reste en mode confit/rejet par habitude, par défaut même, mais ça vaut vraiment
la peine de continuer.
L’idée de changement n’effraie plus autant quand on
constate qu’on peut se détacher des pensées et émotions dites négatives sans
lutter. Parce que déjà on n’est plus aussi perméable aux stimuli extérieurs
mais aussi parce qu’on cultive la capacité d’adaptation en suivant en confiance
les élans du moment.
Cette souplesse d’esprit et de corps favorise et facilite
les changements dans la matière.
On reçoit mieux l’inspiration, on se fait
davantage confiance et on n’a plus
besoin de recevoir l’approbation extérieure.
On ne se sent plus obliger de
convaincre les autres qu’on a raison de penser ce qu’on pense, on n’a plus
besoin de sortir de la masse, de se sentir privilégié, de répondre aux attentes
extérieures.
On se laisse guider en confiance de l’intérieur et on se fait
discret parce qu’on n’adhère plus à l’idée qu’il faille se battre pour obtenir
le droit d’exister, briller pour être reconnu ou valorisé.
C’est sûr qu’on
voit lorsqu’on chercher à se valoriser mais on ne lutte pas contre ce genre de
réaction. On sait qu’il y a un besoin derrière ce comportement mais on sait
aussi que c’est dans la fluidité, la réceptivité qu’on reçoit, que la vie nous
apporte le nécessaire sans qu’on ait besoin de lutter, de mériter, de souffrir.
J’ai
vraiment la sensation d’avoir encore franchi un cap, comme si j’étais passée
dans une autre dimension, un état d’être beaucoup plus léger, aérien et
pourtant je n’ai jamais été si ancrée dans la matière.
L’idée d’arrêter de
consommer de la viande semble favoriser la paix intérieure même si je n’ai pas
jeté ce que j’avais acheté et si j’en ai cuisiné ce midi.
Il ne s’agit pas pour
moi de suivre une mode, de faire un régime spécial ou de me sentir plus zen,
aimante vis-à-vis du vivant mais d’apprendre à connaitre les besoins réels du
corps physique et d’apprendre à effectuer des changements faciles qui ne
perturbent pas le mental puisqu’il y a bon nombre d’arguments qui valident ce
choix.
Reconnaitre les besoins du corps physique tout en apprenant son mode de
langage et en continuant de cultiver une relation pacifiée avec ce véhicule que j'ai tellement rejeté.
Cultiver aussi la gratitude naturellement parce qu’à mesure que je prends
conscience de tout ce qu’il fait pour que nous puissions vivre cette expérience
ensemble, ici et maintenant, je ne peux qu’être reconnaissante.
Idem avec le
mental qui m’a toujours soutenue alors que je m’identifiais aux pensées des
rôles, du rôle de victime plus particulièrement. Il l’a fait en étant toujours
en quête de vérité, de sens, de compréhension et son zèle porte aujourd’hui ses
fruits.
Il l’a fait et continue de mieux en mieux à mettre en évidence les
messages de la source, de la conscience neutre, de l’intuition, de la sagesse intérieure,
de l’âme.
Et de plus en plus curieuse, reconnaissante pour ce corps émotionnel
si mystérieux et tempétueux qui plus d’une fois m’a aidée à suivre l’élan du cœur par l’intensité du
ressenti. Qu’il m’ait poussé à vivre comme je le sentais ou à parfois
m’affirmer fortement, il a participé à la guidance interne.
Quelle
belle synchronicité, je viens de me poser la question il y a quelques heures au
sujet du nerf vague, pour en savoir un peu plus que le peu que j'ai trouvé sur
google et je tombe sur cette vidéo.
Jean-Marie
Defossez : Le nerf vague, un anti-inflammatoire naturel
https://www.youtube.com/watch?v=hUCaRaQr-zM
Même
si je ne l'ai pas encore écoutée, je le sens bien parce que j'ai l'impression
que tous les potentiels sont dans notre corps et que nous projetons
vibratoirement dans la matière, notre vision de nous-même et du monde selon ce
à quoi nous sommes identifié à l'intérieur, selon notre structure physique.
Que
la voie du milieu est celle du cœur, par le nerf vague.
On dirait vraiment que nos
croyances, notre conception du monde et de nous même, c'est la projection
psycho-émotionnelle, la traduction de ce que nous sommes structurellement; par
exemple, la notion de vies antérieures, une lecture/interprétation de la vie de
nos ancêtres enregistrée dans nos gènes, l'idée des reptiliens manipulateurs
des humains: la projection psycho-émotionnelle (en image/énergie comme dans le
phénomène des rêves), de ce mode de fonctionnement et du tronc cérébral ou
cerveau reptilien.
Le concept de bien et de mal, la projection, l'image, des forces complémentaires en nous et la traduction des systèmes sympathiques/parasympathique qui maintiennent un équilibre basé sur la lutte, la survie...Puis les échanges intracellulaires sont interprétés comme l'amour, la communication; des principes vitaux...
Quand on parle de la similitude entre l'intérieur et
l'extérieur, j'ai bien l'impression que c'est une réalité...et que le propre de
l'homme c'est de se faire des films, de projeter ce qu'il est dans la matière tout comme ce qu'il vibre dans l'instant.
Nos vibrations portent les messages de ce que nous sommes structurellement, de
nos modes de fonctionnements et notre mental le traduit par des pensées, des
émotions, et il crée des concepts, des images, des croyances, des
comportements…disons qu’au niveau psychologique comme il a déjà une mémoire pleine
du vécu de nos ancêtres, nos parents, il bricole ce qu’il peut avec ce lègue.
Puis l’intuition ou les idées qui nous parviennent du cœur, celles qui évoquent
la paix, l’harmonie, l’unité, la solidarité sont l’expression de la santé qui
elle-même est la gestion du corps physique de façon optimale. L'expression ou la traduction des flux gérés par le nerf vague, la voie du milieu, l'homéostasie, la régénération cellulaire....et lorsque ce mode de fonctionnement gère le corps physique, le mental est apaisé et peut capter d'autant plus facilement l'intuition; les images symboliques parviennent avec facilité et fluidité, on perçoit l'interaction entre la conscience et le mental...
Je viens
d’écouter la vidéo qui me confirme ce ressenti, cette vision des choses. J’ai
eu un petit blocage à l’idée de l’écouter juste parce que le mental croit qu’il
devra suivre de nouvelles règles.
C’est souvent cette impression que j’aie
quand j’apprends quelque chose au sujet du corps, quand cette info vient de l'extérieur parce que lorsque cela me parvient de l'intérieur, ça crée plutôt un sentiment de confiance, d'intimité, d'évidence réjouissante.
Comme si quand j'apprends une info via l'extérieur, je
n’aurais plus le droit à l’erreur mais c’est encore issu du conditionnement qui
veut que le mental contrôle les choses pour être en bonne santé. Puis c'est encore une réaction qui fait appel à la mémoire traumatique qui a généré l'idée qu'il fallait se méfier des recommandations d'adultes...de toute forme d'autorité. Ce qui en soi n'est pas totalement faux non plus, lol.
Je constate que plus on est en mode contrôle et plus ça coince, plus le mental lâche prise, plus il est en paix et mieux le
corps physique se porte, mieux il peut assumer pleinement son rôle de
gestionnaire parfait du vivant, des systèmes, des organes, des relations entre
cellules...et le nerf vagal est la voie idéale puisqu’elle permet la détente et
régit l’ensemble des systèmes qui sont eux-mêmes régulés par les glandes
endocrines. C’est vraiment passionnant. Je vais la réécouter
Si
vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure
et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain
divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr Photos Karen Buffet