mercredi 15 juillet 2020

« Conférence "L'eau delà de l'eau" » Jacques Collin




6 07 J’ai écouté des conférences de Jacques Collin que je découvre en ce moment avec un sentiment de gratitude autant parce que je ne suis pas tombée sur ces vidéos avant aujourd’hui que parce que j’adhère à tout ce qu’il dit. Même si ça peine à se caler au niveau mental, puisque nous sommes multidimensionnels, je retrouve ce que j’expérimente et l’image de l’être se forme de plus en plus clairement.

Si je parle d’image c’est parce que le mental intègre les concepts de cette façon, il se figure les choses en rassemblant les éléments qui vont former l’image de l’ensemble. 
Concept n’est peut-être pas le bon terme parce que ça peut limiter mais comme pour expliquer quelque chose il faut utiliser le langage, c’est celui qui évoque à peu près l’idée.

Le discours de cet homme est encore imprégné de religion mais l’aspect scientifique par lequel il aborde les choses vient équilibrer l’ensemble. Puis on ne peut pas nier nos conditionnements et croyances qui ont aussi leur rôle à jouer dans ce chemin de connaissance intime de soi, tout comme la dualité.

C’est clair que c’est difficile d’utiliser des mots adéquats puisqu’ils sont connotés de façon spécifique. Comme l’amour par exemple, l’idée qu’on s’en fait est limité aux relations de couple et on a tendance à mélanger les choses, à croire que la passion, les sentiments excessifs, sont de l’amour alors que c’est l’expression du manque, du besoin qui en plus, est géré par le tronc cérébral de façon animale.
On dit qu’on tombe amoureux parce que ça semble plus fort que soi et ça l’est parce que l’élan vital pousse par le biais de l’instinct de survie à se reproduire pour perpétuer la race. Puis des facteurs psychologiques inconscients, d’autres physiologiques viennent ajouter à ce mystère un caractère dangereux par ce côté incontrôlable et des expressions comme coup de foudre l’illustre bien. 

On peut dire qu’il y a autant de façon d’aimer qu’il y a de systèmes internes. Et comme de multiples paramètres entrent en compte dans cette équation puisque nous sommes complexes et multidimensionnels, il y a autant de combinaisons possibles que d’individus.


Un autre terme connoté est celui de Dieu et c’est pour cette raison que je préfère utiliser "la source" qui représente autant les profondeurs de la terre/de l’être, que la libre circulation de l’énergie, la substance qui permet l’émergence de la vie, qui la nourrit, et qui fait le lien entre le subtil et la matière. 
C’est pour cette raison que les conférences de cet homme au sujet de l’eau m’ont attirées et en plus ça répond à ma question ouverte posée au corps émotionnel de nous (mental/conscience) révéler ses fonctions, sa nature, son rôle. 
Si j’associe le mental et la conscience et pour cette raison dit ‘nous’, c’est parce qu’il devient de plus en plus évident pour moi que ces deux aspects de l’être sont distincts par leur nature même s’ils sont intimement liés et interdépendants. 

Le mental est l’extension ou l’expression de la conscience dans la matière, il est à la fois récepteur et émetteur, canal, il est la conscience descendue dans la matière et dont les fréquences sont plus lourdes par le seul fait d’être incarné dans ce cadre que forment les conditionnements, les croyances et les programmations génétiques.

L’esprit pourrait désigner la vapeur de la rencontre mental/émotionnel pacifié ou le mouvement, le souffle de la conscience qui vient éclairer et purifier par le feu, la lumière. Ou encore l’aspect éclairé en mouvement du mental, son double subtil selon la dualité. L’émotionnel est le mouvement par nature, il est le mouvement liquide de la conscience, le lien entre matière et conscience. 




Je reviens du jardin où je me suis encore fait bouffée par des larves de coccinelles. J’ai beaucoup de colère envers les insectes en général et surtout les parasites et ça reflète ce que je vis par rapport à ces pensées émanant du tronc cérébral. Le côté animal de l’humain dans son aspect inconscient et agressif, prédateur et sournois, tout cela est mis en évidence et marque le type de regard que je porte sur l’incarnation, ces conditions, la dualité qui veut que la souffrance amène la réflexion, la remise en question…

Quand je dis « je » il serait plus exacte de dire que certains aspects internes ont cette vision des choses. Certains l’appellent l’ego spirituel ou le juge, le critique, les aspects qui se pensent plus éclairés et plus intelligents que d’autres.

C’est clair que l’humain se distingue de l’homme non pas parce qu’il est conscient de lui-même puisque les animaux ont aussi cette conscience d’exister mais parce qu’il est conscient d’être conscient.
C’est une des affirmations entendue lors de la conférence de Jacques Collin qui a percuté, résonné en moi. J’ai aimé le côté humble aussi lorsqu’il dit que nous découvrons à peine l’étendue de l’être, de nos potentiels, de l’aspect vibratoire et créateur de l’humain, la nature et les lois de l’univers et par-dessus tout que c’est par l’expérience, la connaissance intime de soi, que la conscience et la perspective s’élargissent parce que je le constate tous les jours.

Autant le fait que ce soit tout un art d’apprendre à être conscient de ce qui se vit en soi et de lâcher prise, d’admettre que c’est par l’ouverture, l’accueil, l’abandon de la lutte que nos modes de fonctionnement internes changent, que par les frustrations qu’engendre précisément ce principe de connaissance intime de soi.
Comme c’est un processus autant sensible que mental ou sensoriel, intellectuel et vibratoire, c’est bien difficile de le décrire d’autant qu’il se réalise de façon simultanée en accord avec les spécificités de l’individu, son histoire, ses ancêtres, son degré de conscience et d’inconscience.

Et tout ça dans un perpétuel mouvement, renouvellement ou cycle dans lequel on peut tout autant s’identifier aux conditionnements, au contexte duel, à la matière, l’espace temps dans laquelle elle se situe et aussi s’ouvrir à recevoir en se positionnant en observateur neutre et passif. 
Passif dans le sens de laisser les réactions provoquées par les stimuli, se dissoudre d’eux-mêmes sans pour autant les bloquer.
C’est une forme d’action subtile dont les conséquences sont énormes mais comme cela apparait dans la matière en dernier, c’est là qu’il est difficile de persévérer. 

D’ailleurs quand je râlais à propos des conditions de vie de l’humain, de cette difficulté à revenir à l’observation détachée, en disant "est-ce que ça ne serait pas plus simple de juste avoir besoin de décider une bonne fois pour toutes de vivre de cette façon", l’idée de la création spontanée, de la manifestation directe dans la matière m’a ramenée à une réalité évidente : si toutes les fois qu’on souhaite la mort de quelqu’un ou même qu’on veut qu’un coupable soit puni, qu’on réclame vengeance, cela se réalisait illico, on en aurait des morts sur la conscience ! Et on serait mort depuis longtemps.
Quand j’en arrive à ce genre d’évidence, ça calme le mental qui sourit et du coup se détend. Ce qui en soi est déjà une forme de détachement, de lâcher prise, de détente mentale et émotionnelle. 




Si je reviens souvent sur l’idée d’accueillir les émotions et les pensées dites négatives c’est précisément parce que c’est la base et l’attitude à cultiver afin de lâcher les croyances et les conditionnements en conscience.
C’est ce qui permet de pacifier la relation à soi, au corps mental, émotionnel et physique parce que ce sont eux nos guides dans la matière.
A la fois guides et structures fonctionnelles mais ils ont besoin de leurs alter egos ou de leurs équivalents dans le subtil, le cosmique.

L’idée des chakras est assez parlante parce que cela montre bien cette réalité multidimensionnelle, comment l’instinct et l’intuition qui s’associent dans le retour au point zéro amènent à développer les sens qui ont aussi leurs versions plus raffinée. C’est ce qu’on appelle la claire audience, la claire voyance, la capacité de percevoir les mondes subtils, les odeurs subtiles comme les phéromones ou les hormones, les couleurs, les énergies, la lumière dans l’ombre…l’être au-delà des apparences, le vrai moi au-delà ou à travers les masques.

Le seul fait de constater que l’instinct et l’intuition fonctionnent en binôme montre que la dualité est une fonction, un contexte, une dynamique qui demande juste à être associée en conscience ou par choix, dans l’absence de lutte. Tout comme il n’y a pas de jour sans nuit, d’ombre sans lumière, de forme sans contour…

Quand on s’ouvre à accueillir, quand on observe avec un peu de recul, on voit clairement que toute chose comporte son contraire et que les deux sont nécessaires au mouvement et donc à l’évolution. Mais l’évolution est naturelle selon les lois universelles, elle n’a pas besoin de domination, de lutte, elle s’inscrit plutôt dans un juste équilibre entre les éléments, les forces.
La question de la division cellulaire se pose encore pour moi parce qu’on parle de division mais ça semble plutôt être de la duplication, donc de la multiplication. D’ailleurs le conférencier en parle aussi à un moment.

C’est clair que la science ne fait pas son travail de transmission des connaissances et les nouvelles découvertes sont si bouleversantes puisque leur révélation amènerait un effondrement total de civilisation qu’elles sont réservées à quelques initiés. Ou exprimées par des individus isolés qui ne représentent pas un danger pour les élites puisqu’ils savent que les gens se fient aux apparences, qu’ils ont besoin de signes particuliers pour donner du crédit à quelqu’un.
Même quand ce qui est dit est tout à fait logique et argumenté, il suffit que la personne qui le dit ait un look spécial, qui n’entre pas dans le costume habituel de l’autorité scientifique pour être discrédité. On le voit d’ailleurs avec la polémique autour du traitement de ce virus.

Notre corps physique composé du mental à tiroirs et de l’émotionnel associé, de corps subtils, énergétiques, contient tous les potentiels, à tous les étages. 
Que ce soient les systèmes de pensées ou les microbes, les virus…tout est là en potentiel, c’est une question d’activation ou pas, d’équilibre fondé sur la lutte ou sur l’accueil, de crédit ou non, d’énergie qu’on donne à ces choses, à ces systèmes, par notre focus. 

Conférence "L'eau delà de l'eau" par Jacques Collin
https://www.youtube.com/watch?v=-8Ch7Kjpq3I


Je l’ai réécouté une deuxième fois en trouvant cette fois-ci que le discours est assez brouillon. Du coup, je me dis que c’est au moment où j’ai été inspirée à l’écouter, après avoir demandé aux corps subtils/physique, à l’âme, le mouvement de la conscience, de me diriger vers quelque chose de nourrissant, que l’écoute de cette conférence avait du sens. 
Non seulement parce que ça montrait le dialogue entre le mental et l’âme qui répond mais aussi parce que j’avais besoin à ce moment précis de me rappeler ces connaissances. 

Si j’appelle l’âme le mouvement de la conscience c’est parce qu’elle est cet aspect interne évolutif, l’élan qui pousse à l’expansion, au changement, aux prises de conscience, l’élan enthousiaste qui répond aux besoins des corps simultanément. 
Et elle utilise tous les aspects internes pour ce faire, autant les programmations subconscientes, que les mémoires, autant le mental que l’émotionnel, l’instinct et l’intuition, la dynamique des forces internes en conflit ou dans l’harmonie. 
L’eau en notre corps est à la fois la médiatrice et ce qui permet le mouvement, elle véhicule l’info et par conséquent apporte des connaissances profondes puis elle nourrit tout comme les émotions accueillies apportent un regain d’énergie, suscitent un désir nouveau, un élan spontané aligné à ce désir d’expansion par la voie du milieu. Elle est l'élément vital en chacun et le fait de constater les transformations qu'elle subit selon les températures montre sa malléabilité, elle est comme l'intermédiaire entre le monde subtil, l'énergie et la matière...en ce sens l'accueil émotionnel est une ouverture sur les mondes subtils, un contact direct avec l'âme, la connaissance en soi...ses rôles de médiatrice et de nourricière évoquent aussi l'amour...



Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr  Photos : Al Arnasson