6
07 J’ai écouté des conférences de Jacques Collin que je découvre en ce moment
avec un sentiment de gratitude autant parce que je ne suis pas tombée sur ces
vidéos avant aujourd’hui que parce que j’adhère à tout ce qu’il dit. Même si ça
peine à se caler au niveau mental, puisque nous sommes multidimensionnels, je
retrouve ce que j’expérimente et l’image de l’être se forme de plus en plus
clairement.
Si
je parle d’image c’est parce que le mental intègre les concepts de cette façon,
il se figure les choses en rassemblant les éléments qui vont former l’image de
l’ensemble.
Concept n’est peut-être pas le bon terme parce que ça peut limiter
mais comme pour expliquer quelque chose il faut utiliser le langage, c’est
celui qui évoque à peu près l’idée.
Le
discours de cet homme est encore imprégné de religion mais l’aspect
scientifique par lequel il aborde les choses vient équilibrer l’ensemble. Puis
on ne peut pas nier nos conditionnements et croyances qui ont aussi leur rôle à
jouer dans ce chemin de connaissance intime de soi, tout comme la dualité.
C’est
clair que c’est difficile d’utiliser des mots adéquats puisqu’ils sont connotés
de façon spécifique. Comme l’amour par exemple, l’idée qu’on s’en fait est
limité aux relations de couple et on a tendance à mélanger les choses, à croire
que la passion, les sentiments excessifs, sont de l’amour alors que c’est
l’expression du manque, du besoin qui en plus, est géré par le tronc cérébral
de façon animale.
On
dit qu’on tombe amoureux parce que ça semble plus fort que soi et ça l’est
parce que l’élan vital pousse par le biais de l’instinct de survie à se
reproduire pour perpétuer la race. Puis des facteurs psychologiques
inconscients, d’autres physiologiques viennent ajouter à ce mystère un
caractère dangereux par ce côté incontrôlable et des expressions comme coup de
foudre l’illustre bien.
On
peut dire qu’il y a autant de façon d’aimer qu’il y a de systèmes internes. Et
comme de multiples paramètres entrent en compte dans cette équation puisque
nous sommes complexes et multidimensionnels, il y a autant de combinaisons
possibles que d’individus.
Un
autre terme connoté est celui de Dieu et c’est pour cette raison que je préfère
utiliser "la source" qui représente autant les profondeurs de la terre/de l’être,
que la libre circulation de l’énergie, la substance qui permet l’émergence de
la vie, qui la nourrit, et qui fait le lien entre le subtil et la matière.
C’est
pour cette raison que les conférences de cet homme au sujet de l’eau m’ont
attirées et en plus ça répond à ma question ouverte posée au corps émotionnel
de nous (mental/conscience) révéler ses fonctions, sa nature, son rôle.
Si
j’associe le mental et la conscience et pour cette raison dit ‘nous’, c’est
parce qu’il devient de plus en plus évident pour moi que ces deux aspects de
l’être sont distincts par leur nature même s’ils sont intimement liés et
interdépendants.
Le mental est l’extension ou l’expression de la conscience
dans la matière, il est à la fois récepteur et émetteur, canal, il est la
conscience descendue dans la matière et dont les fréquences sont plus lourdes
par le seul fait d’être incarné dans ce cadre que forment les conditionnements,
les croyances et les programmations génétiques.
L’esprit
pourrait désigner la vapeur de la rencontre mental/émotionnel pacifié ou le
mouvement, le souffle de la conscience qui vient éclairer et purifier par le
feu, la lumière. Ou encore l’aspect éclairé en mouvement du mental, son double
subtil selon la dualité. L’émotionnel est le mouvement par nature, il est le
mouvement liquide de la conscience, le lien entre matière et conscience.
Je
reviens du jardin où je me suis encore fait bouffée par des larves de
coccinelles. J’ai beaucoup de colère envers les insectes en général et surtout
les parasites et ça reflète ce que je vis par rapport à ces pensées émanant du
tronc cérébral. Le côté animal de l’humain dans son aspect inconscient et
agressif, prédateur et sournois, tout cela est mis en évidence et marque le
type de regard que je porte sur l’incarnation, ces conditions, la dualité qui
veut que la souffrance amène la réflexion, la remise en question…
Quand je dis
« je » il serait plus exacte de dire que certains aspects internes
ont cette vision des choses. Certains l’appellent l’ego spirituel ou le juge,
le critique, les aspects qui se pensent plus éclairés et plus intelligents que
d’autres.
C’est
clair que l’humain se distingue de l’homme non pas parce qu’il est conscient de
lui-même puisque les animaux ont aussi cette conscience d’exister mais parce
qu’il est conscient d’être conscient.
C’est
une des affirmations entendue lors de la conférence de Jacques Collin qui a
percuté, résonné en moi. J’ai aimé le côté humble aussi lorsqu’il dit que nous
découvrons à peine l’étendue de l’être, de nos potentiels, de l’aspect
vibratoire et créateur de l’humain, la nature et les lois de l’univers et
par-dessus tout que c’est par l’expérience, la connaissance intime de soi, que
la conscience et la perspective s’élargissent parce que je le constate tous les
jours.
Autant
le fait que ce soit tout un art d’apprendre à être conscient de ce qui se vit
en soi et de lâcher prise, d’admettre que c’est par l’ouverture, l’accueil,
l’abandon de la lutte que nos modes de fonctionnement internes changent, que
par les frustrations qu’engendre précisément ce principe de connaissance intime
de soi.
Comme
c’est un processus autant sensible que mental ou sensoriel, intellectuel et
vibratoire, c’est bien difficile de le décrire d’autant qu’il se réalise de
façon simultanée en accord avec les spécificités de l’individu, son histoire,
ses ancêtres, son degré de conscience et d’inconscience.
Et
tout ça dans un perpétuel mouvement, renouvellement ou cycle dans lequel on
peut tout autant s’identifier aux conditionnements, au contexte duel, à la
matière, l’espace temps dans laquelle elle se situe et aussi s’ouvrir à
recevoir en se positionnant en observateur neutre et passif.
Passif dans le
sens de laisser les réactions provoquées par les stimuli, se dissoudre
d’eux-mêmes sans pour autant les bloquer.
C’est
une forme d’action subtile dont les conséquences sont énormes mais comme cela
apparait dans la matière en dernier, c’est là qu’il est difficile de
persévérer.
D’ailleurs quand je râlais à propos des conditions de vie de
l’humain, de cette difficulté à revenir à l’observation détachée, en disant "est-ce
que ça ne serait pas plus simple de juste avoir besoin de décider une bonne
fois pour toutes de vivre de cette façon", l’idée de la création spontanée, de
la manifestation directe dans la matière m’a ramenée à une réalité
évidente : si toutes les fois qu’on souhaite la mort de quelqu’un ou même
qu’on veut qu’un coupable soit puni, qu’on réclame vengeance, cela se réalisait
illico, on en aurait des morts sur la conscience ! Et on serait mort depuis longtemps.
Quand j’en arrive à ce
genre d’évidence, ça calme le mental qui sourit et du coup se détend. Ce qui en
soi est déjà une forme de détachement, de lâcher prise, de détente mentale et
émotionnelle.
Si
je reviens souvent sur l’idée d’accueillir les émotions et les pensées dites
négatives c’est précisément parce que c’est la base et l’attitude à cultiver
afin de lâcher les croyances et les conditionnements en conscience.
C’est
ce qui permet de pacifier la relation à soi, au corps mental, émotionnel et
physique parce que ce sont eux nos guides dans la matière.
A
la fois guides et structures fonctionnelles mais ils ont besoin de leurs alter
egos ou de leurs équivalents dans le subtil, le cosmique.
L’idée
des chakras est assez parlante parce que cela montre bien cette réalité
multidimensionnelle, comment l’instinct et l’intuition qui s’associent dans le
retour au point zéro amènent à développer les sens qui ont aussi leurs versions
plus raffinée. C’est ce qu’on appelle la claire audience, la claire voyance, la
capacité de percevoir les mondes subtils, les odeurs subtiles comme les
phéromones ou les hormones, les couleurs, les énergies, la lumière dans
l’ombre…l’être au-delà des apparences, le vrai moi au-delà ou à travers les
masques.
Le
seul fait de constater que l’instinct et l’intuition fonctionnent en binôme
montre que la dualité est une fonction, un contexte, une dynamique qui demande
juste à être associée en conscience ou par choix, dans l’absence de lutte. Tout
comme il n’y a pas de jour sans nuit, d’ombre sans lumière, de forme sans
contour…
Quand
on s’ouvre à accueillir, quand on observe avec un peu de recul, on voit
clairement que toute chose comporte son contraire et que les deux sont
nécessaires au mouvement et donc à l’évolution. Mais l’évolution est naturelle
selon les lois universelles, elle n’a pas besoin de domination, de lutte, elle
s’inscrit plutôt dans un juste équilibre entre les éléments, les forces.
La
question de la division cellulaire se pose encore pour moi parce qu’on parle de
division mais ça semble plutôt être de la duplication, donc de la
multiplication. D’ailleurs le conférencier en parle aussi à un moment.
C’est
clair que la science ne fait pas son travail de transmission des connaissances
et les nouvelles découvertes sont si bouleversantes puisque leur révélation
amènerait un effondrement total de civilisation qu’elles sont réservées à
quelques initiés. Ou exprimées par des individus isolés qui ne représentent pas
un danger pour les élites puisqu’ils savent que les gens se fient aux
apparences, qu’ils ont besoin de signes particuliers pour donner du crédit à
quelqu’un.
Même
quand ce qui est dit est tout à fait logique et argumenté, il suffit que la
personne qui le dit ait un look spécial, qui n’entre pas dans le costume
habituel de l’autorité scientifique pour être discrédité. On le voit d’ailleurs
avec la polémique autour du traitement de ce virus.
Notre
corps physique composé du mental à tiroirs et de l’émotionnel associé, de corps
subtils, énergétiques, contient tous les potentiels, à tous les étages.
Que ce
soient les systèmes de pensées ou les microbes, les virus…tout est là en
potentiel, c’est une question d’activation ou pas, d’équilibre fondé sur la
lutte ou sur l’accueil, de crédit ou non, d’énergie qu’on donne à ces choses, à
ces systèmes, par notre focus.
Conférence
"L'eau delà de l'eau" par Jacques Collin
https://www.youtube.com/watch?v=-8Ch7Kjpq3I
Je
l’ai réécouté une deuxième fois en trouvant cette fois-ci que le discours est
assez brouillon. Du coup, je me dis que c’est au moment où j’ai été inspirée à
l’écouter, après avoir demandé aux corps subtils/physique, à l’âme, le mouvement de la
conscience, de me diriger vers quelque chose de nourrissant, que l’écoute de
cette conférence avait du sens.
Non seulement parce que ça montrait le dialogue
entre le mental et l’âme qui répond mais aussi parce que j’avais besoin à ce
moment précis de me rappeler ces connaissances.
Si j’appelle l’âme le mouvement
de la conscience c’est parce qu’elle est cet aspect interne évolutif, l’élan
qui pousse à l’expansion, au changement, aux prises de conscience, l’élan
enthousiaste qui répond aux besoins des corps simultanément.
Et elle utilise
tous les aspects internes pour ce faire, autant les programmations
subconscientes, que les mémoires, autant le mental que l’émotionnel, l’instinct
et l’intuition, la dynamique des forces internes en conflit ou dans l’harmonie.
L’eau en notre corps est à la fois la médiatrice et ce qui permet le mouvement,
elle véhicule l’info et par conséquent apporte des connaissances profondes puis
elle nourrit tout comme les émotions accueillies apportent un regain d’énergie,
suscitent un désir nouveau, un élan spontané aligné à ce désir d’expansion par
la voie du milieu. Elle est l'élément vital en chacun et le fait de constater les transformations qu'elle subit selon les températures montre sa malléabilité, elle est comme l'intermédiaire entre le monde subtil, l'énergie et la matière...en ce sens l'accueil émotionnel est une ouverture sur les mondes subtils, un contact direct avec l'âme, la connaissance en soi...ses rôles de médiatrice et de nourricière évoquent aussi l'amour...
Si
vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure
et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain
divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr Photos : Al Arnasson