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06 L’observation détachée est un processus actif. Il l’est dans le sens où il
permet de comprendre ce qui est par l’observation, de voir à travers cela qui
nous sommes réellement et ce qui relève des programmations internes fondées sur
le besoin de survie.
Le principe est simple voire simpliste mais très actif parce qu’il permet de reconnaitre les aspects de soi, leurs fonctions, leur intelligence et leur aspect mystérieux, la magie de ces mouvements internes, de l’ouverture, de l’accueil.
Connaitre et comprendre comment nous fonctionnons est très rassurant pour le mental parce qu’alors il sait où il va, il peut fonctionner avec légèreté et attention.
Il peut analyser à partir des données tirées de l’observation neutre une fois que les émotions s’équilibrent, s’apaisent.
Ce processus nous montre que la vie est un vaste champ d’expériences qui peuvent justement nous aider à connaitre et à comprendre ce que nous sommes.
Déjà quand on peut voir les choses dans cette perspective avec une certaine confiance en cela, c’est d’une part parce qu’on en a fait l’expérience et d’autre part parce qu’on comprend mieux nos modes de fonctionnement, le monde qui nous entoure, les lois liées à l'énergie, la vibration.
Le problème avec les puces n’est pas encore résolu parce qu’elles sont très résistantes et parce qu’elles se reproduisent toutes les trois semaines. Le chat qui vieillit et surtout qui est allergique aux produits chimiques ne facilite pas les choses et c’est ce qui m’oblige à comprendre comment ces parasites fonctionnent, à reconnaitre leurs œufs, à reconnaitre leur stade d’évolution par ces œufs et par leurs déjections qui sont du sang séché.
Pour quelqu’un comme moi qui s’est longtemps totalement désintéressé de l’aspect matériel de la vie, du corps physique et des contraintes, des limites de l’humain, cette situation suscite beaucoup de réactions.
D’un côté, c’est une bonne chose parce que je peux à nouveau observer les réactions en chaine au niveau mental, émotionnel et leurs effets sur mon corps physique mais le risque de s’identifier à ces pensées automatiques est encore présent.
Ce qui m’empêche de tomber dans le panneau, c’est de me souvenir que certes ces programmes réactionnaires s’enclenchent automatiquement mais que ce sont des aspects impersonnels et qu’ils sont comme des programmes qui peuvent être désactivés.
Et encore ça n’est pas tout à fait le terme disons plutôt que je ne suis pas ces programmes originellement, que je suis une expression de la conscience Une, mue par une âme, mouvement de cette conscience.
Face à un problème, une contrariété, je constate que ce sont les mêmes programmes qui s’enclenchent, les mêmes réactions d’abord de sidération qui amène à se poser, à réfléchir, à chercher à comprendre. Là déjà, le risque de s’égarer dans les interprétations qui sont nécessairement relatives à la mémoire, elle-même conditionnée par les stratégies de survie qui apportent des réponses toutes faites aux questions est minimisé par l'observation.
Le principe est le même, le mental va puiser ces réponses dans la même banque de données, celle qui ne contient que d’anciennes réponses obsolètes. L’analyse est faussée parce que dès le départ il manque des données essentielles à cette banque de données.
Le principe est simple voire simpliste mais très actif parce qu’il permet de reconnaitre les aspects de soi, leurs fonctions, leur intelligence et leur aspect mystérieux, la magie de ces mouvements internes, de l’ouverture, de l’accueil.
Connaitre et comprendre comment nous fonctionnons est très rassurant pour le mental parce qu’alors il sait où il va, il peut fonctionner avec légèreté et attention.
Il peut analyser à partir des données tirées de l’observation neutre une fois que les émotions s’équilibrent, s’apaisent.
Ce processus nous montre que la vie est un vaste champ d’expériences qui peuvent justement nous aider à connaitre et à comprendre ce que nous sommes.
Déjà quand on peut voir les choses dans cette perspective avec une certaine confiance en cela, c’est d’une part parce qu’on en a fait l’expérience et d’autre part parce qu’on comprend mieux nos modes de fonctionnement, le monde qui nous entoure, les lois liées à l'énergie, la vibration.
Le problème avec les puces n’est pas encore résolu parce qu’elles sont très résistantes et parce qu’elles se reproduisent toutes les trois semaines. Le chat qui vieillit et surtout qui est allergique aux produits chimiques ne facilite pas les choses et c’est ce qui m’oblige à comprendre comment ces parasites fonctionnent, à reconnaitre leurs œufs, à reconnaitre leur stade d’évolution par ces œufs et par leurs déjections qui sont du sang séché.
Pour quelqu’un comme moi qui s’est longtemps totalement désintéressé de l’aspect matériel de la vie, du corps physique et des contraintes, des limites de l’humain, cette situation suscite beaucoup de réactions.
D’un côté, c’est une bonne chose parce que je peux à nouveau observer les réactions en chaine au niveau mental, émotionnel et leurs effets sur mon corps physique mais le risque de s’identifier à ces pensées automatiques est encore présent.
Ce qui m’empêche de tomber dans le panneau, c’est de me souvenir que certes ces programmes réactionnaires s’enclenchent automatiquement mais que ce sont des aspects impersonnels et qu’ils sont comme des programmes qui peuvent être désactivés.
Et encore ça n’est pas tout à fait le terme disons plutôt que je ne suis pas ces programmes originellement, que je suis une expression de la conscience Une, mue par une âme, mouvement de cette conscience.
Face à un problème, une contrariété, je constate que ce sont les mêmes programmes qui s’enclenchent, les mêmes réactions d’abord de sidération qui amène à se poser, à réfléchir, à chercher à comprendre. Là déjà, le risque de s’égarer dans les interprétations qui sont nécessairement relatives à la mémoire, elle-même conditionnée par les stratégies de survie qui apportent des réponses toutes faites aux questions est minimisé par l'observation.
Le principe est le même, le mental va puiser ces réponses dans la même banque de données, celle qui ne contient que d’anciennes réponses obsolètes. L’analyse est faussée parce que dès le départ il manque des données essentielles à cette banque de données.
Il
faut que le mental finisse par se rendre compte qu’il tourne en rond, qu’il ne
trouve pas de réponse satisfaisante ou efficace pour qu’il pense à se tourner
vers le cœur.
Ce qui revient à faire appel à une intelligence plus complète, à un autre mode de captation de l’info, par le cœur qui capte et dont la puissance d’émission est plus élevée que celle du cerveau. Sa capacité de réception est aussi plus élevée ou disons plus complète puisqu’il tient compte de tous les paramètres internes et externes.
Et comme il est au carrefour des différents centres nerveux du corps physique, comme il sait harmoniser, rythmer, l’ensemble de ces infos vitales, sa ‘vision’ est beaucoup plus large.
Il accède à des infos qui dépassent le cadre des croyances, programmes, conditionnements qu'il transmet au néocortex qui les projette sur l'écran du mental en image symbolique et sensorielle, simultanément.
Le fait de se pauser, de laisser passer les pensées et les émotions sans s’y attacher, constitue une sorte de reset ou de nettoyage de ces filtres capteurs et émetteurs d’infos, d’énergies en même temps qu'une désactivation des mémoires ancestrales et quasi mécaniques. Je pense que ce sont les chemins neuronaux qui ne sont plus renforcés par les réactions physiologiques que c'est de ce fait que la mémoire traumatique se désactive.
Puisque qu'une croyance et un conditionnement se forment par association de pensée et d'émotion qui lui sert de carburant, de liant, et qui s'ancrent autant par la répétition, par le fait d'emprunter ses mêmes circuits neuronaux, casser ce cycle en revenant au point zéro, en lâchant la croyance, se réalise aussi par la répétition de cette non réaction intérieure au stimulus. Cela revient à casser le cycle de la vengeance aussi puisque c'est une réponse réactionnaire aux stimuli extérieurs, l'expression, la réponse toute faite de chacun des rôles. La victime est sidérée et elle fuit, le sauveur réagit par la colère/agressivité et le bourreau par la peur/agressivité. C'est bien sûr un résumé grossier de ces schémas réflexes de l'instinct de survie puisqu'en plus lorsqu'on est identifié à un de ces personnages, on l'est aussi aux autres.
Quand on est transparent et spontané, quand le mental peut percevoir les schémas de pensées obsolètes et s’en détacher, c’est le cœur qui alors harmonise l’info, l’énergie au niveau physique et vibratoire. Le mental est alors en mode observation, il apprend à reconnaitre les schémas de pensées qui régissent la circulation de l’énergie de façon inconsciente, automatique. Il reconnait à la fois l’inconscient à l’action, au travers de ces schémas et le positionnement d’observateur attentif auquel il se confie de plus en plus.
C’est comme si la perception s’élargissait autant en percevant dans les profondeurs, ces mécanismes inconscients devenus visibles qu’en se positionnant au centre, en observateur silencieux. Parce qu’alors on aura aussi ce positionnement vis-à-vis des émotions.
C’est clair que c’est un peu plus difficile de ne pas se laisser emporter par leur mouvement puissant tant qu’on ne sait pas bien se détacher des programmes inconscients parce qu’il suffit de s’identifier à nouveau à eux pour se sentir happé dans les profondeurs.
Ce qui revient à faire appel à une intelligence plus complète, à un autre mode de captation de l’info, par le cœur qui capte et dont la puissance d’émission est plus élevée que celle du cerveau. Sa capacité de réception est aussi plus élevée ou disons plus complète puisqu’il tient compte de tous les paramètres internes et externes.
Et comme il est au carrefour des différents centres nerveux du corps physique, comme il sait harmoniser, rythmer, l’ensemble de ces infos vitales, sa ‘vision’ est beaucoup plus large.
Il accède à des infos qui dépassent le cadre des croyances, programmes, conditionnements qu'il transmet au néocortex qui les projette sur l'écran du mental en image symbolique et sensorielle, simultanément.
Le fait de se pauser, de laisser passer les pensées et les émotions sans s’y attacher, constitue une sorte de reset ou de nettoyage de ces filtres capteurs et émetteurs d’infos, d’énergies en même temps qu'une désactivation des mémoires ancestrales et quasi mécaniques. Je pense que ce sont les chemins neuronaux qui ne sont plus renforcés par les réactions physiologiques que c'est de ce fait que la mémoire traumatique se désactive.
Puisque qu'une croyance et un conditionnement se forment par association de pensée et d'émotion qui lui sert de carburant, de liant, et qui s'ancrent autant par la répétition, par le fait d'emprunter ses mêmes circuits neuronaux, casser ce cycle en revenant au point zéro, en lâchant la croyance, se réalise aussi par la répétition de cette non réaction intérieure au stimulus. Cela revient à casser le cycle de la vengeance aussi puisque c'est une réponse réactionnaire aux stimuli extérieurs, l'expression, la réponse toute faite de chacun des rôles. La victime est sidérée et elle fuit, le sauveur réagit par la colère/agressivité et le bourreau par la peur/agressivité. C'est bien sûr un résumé grossier de ces schémas réflexes de l'instinct de survie puisqu'en plus lorsqu'on est identifié à un de ces personnages, on l'est aussi aux autres.
Quand on est transparent et spontané, quand le mental peut percevoir les schémas de pensées obsolètes et s’en détacher, c’est le cœur qui alors harmonise l’info, l’énergie au niveau physique et vibratoire. Le mental est alors en mode observation, il apprend à reconnaitre les schémas de pensées qui régissent la circulation de l’énergie de façon inconsciente, automatique. Il reconnait à la fois l’inconscient à l’action, au travers de ces schémas et le positionnement d’observateur attentif auquel il se confie de plus en plus.
C’est comme si la perception s’élargissait autant en percevant dans les profondeurs, ces mécanismes inconscients devenus visibles qu’en se positionnant au centre, en observateur silencieux. Parce qu’alors on aura aussi ce positionnement vis-à-vis des émotions.
C’est clair que c’est un peu plus difficile de ne pas se laisser emporter par leur mouvement puissant tant qu’on ne sait pas bien se détacher des programmes inconscients parce qu’il suffit de s’identifier à nouveau à eux pour se sentir happé dans les profondeurs.
Il y a eu un conflit entre voisins et j’ai pu observer avec un peu de recul les schémas inconscients à l’œuvre dans ce genre de situations mais surtout, ce qui se passait en moi au niveau réactionnel, au niveau mental et émotionnel.
Le mental ne s’est pas laissé prendre par ces schémas automatiques qui consistent à prendre parti pour un personnage plutôt qu’un autre parce qu’il s’agit bien de personnages qui jouent des rôles.
Avant, dans ce genre de situation, je réagissais dans un premier temps par la sidération et mon corps tremblait ce qui finissait par m’obliger à fuir. Je le faisais en feignant de ne pas être affectée, en me réfugiant derrière l’image de la personne qui se veut pacifique, spirituelle. La personne qui décide consciemment de ne pas intervenir lorsqu’on lui demande justement de se positionner dans un camp ou dans l’autre.
Je réagissais autant par instinct de survie que par expérience puisque j’ai compris que le conflit n’est pas une solution. Mais malgré tout, je réagissais selon la mémoire, selon des programmes automatiques et décidait de façon semi consciente de ne pas intervenir.
Je dis semi-consciente parce que les émotions étaient contrôlées par ces programmes et ce choix naissait de la peur.
En apprenant à démystifier la peur par l’observation, en réalisant qu’elle trouve son origine dans la source de vie et que c’est la façon de traiter cette énergie qui a un effet sur l’être, en réalisant que le ressenti est très proche de celui du désir, j’ai peu à peu apprivoisé ces ressentis.
Puis par l’accueil l’équilibre qui s’installe entre les corps, la vision change, la stabilité est plus régulière, présente. Les réactions sont moins violentes à l’intérieur et quand la vague passe, je peux choisir en conscience de ne pas prendre part à ce conflit parce que l'émotionnel ne vient plus alimenter les schémas de survie réflexes.
La nuance est infime mais l’état d’être intérieur lui est différent. Entre réagir selon des programmations et être bouleversé à l’intérieur ou revenir à la paix et décider en conscience et en confiance de ne pas entrer dans un jeu de pouvoir parce qu’on en connait la trame et la fin, la différence est énorme parce qu’on n’est plus manipulé ni par les vagues émotionnelles, ni par les stratégies inconscientes, ni par l’extérieur.
Dans un conflit la seule chose qui puisse faire avancer une situation, c’est la transparence, la capacité à exprimer ce qu’on pense et ressent dans l’instant. Et ça passe par la colère tant qu’on ne sait pas communiquer ce ressenti autrement. Ce ressenti qui vient soit du sentiment d'injustice, de rejet, bref qui exprime le mal-être intérieur, vers l'extérieur.
Dans un sens c’est une forme de progrès, il y a un mouvement, une transparence et une spontanéité qui sont utiles. Même si les réactions sont de l’ordre de la survie, justement parce qu’elles le sont, la colère se limite aux mots. Personne n’a intérêt à passer aux mains dans une situation où la différence d’âge rangerait d’emblée l’agresseur violent plus jeune, dans la catégorie des personnes en tort.
Les
femmes par la force des choses ont appris à éviter la violence parce qu’un
conflit physique les anéantirait mais elles ont utilisé les armes
psychologiques aussi ravageuses que les coups sinon plus parce qu’elles
marquent profondément, touchent et mettent en péril l’estime de soi.
C’est
clair qu’ici, les stratégies de survie ont un sens, un intérêt mais on ne sort
pas des systèmes inconscients qui limitent et enferment les humains dans
l’identification aux rôles, les rapports de domination, de séduction, de
trahison…le sentiment d’impuissance qui amène à lutter.
Je parle aux deux protagonistes de ce conflit en général et avant cette histoire et j’avais repéré le genre de relation qu’ils entretenaient, les rôles qui étaient endossés, les réactions, le caractère affectif faussé justement par ces mécanismes qui régissent les relations humaines. Par moments, la franchise, le respect et le dialogue sont là mais la plupart du temps il s’agit de rapports donnant/donnant où chacun donne et attend de recevoir équitablement, mais selon ses propres attentes qui ne sont pas franchement formulées. La part affective où l’émotionnel entre en jeu, où le besoin de reconnaissance se fonde sur le manque, fausse les choses et les attentes à ce niveau là sont présentes mais elles ne sont pas formulées et peut-être pas conscientes non plus.
Chacun attend légitimement d’être reconnu mais comme toute l’estime de soi se fonde sur le faire, la domination/séduction, le mérite, la relation est bancale d’emblée.
Il y a beaucoup de non dits, d’accumulation de frustrations, de difficulté à être vrai, simplement parce qu’on ne connait pas nos réels besoins.
Enfin on ne les reconnait pas vraiment, on minimise le besoin affectif tout en étant dominé par lui. C’est difficile de dire ce qu’on ressent quand soi-même on ne connait pas ses mondes intérieurs, quand on laisse l’inconscient ou le mental diriger nos vies. Quand on n’en est pas conscient non plus.
Et quand on l’est, quand on réalise que la plupart de nos schémas de pensées sont des conditionnements transmis par les gènes et par l’entourage, l’éducation, il n’est pas facile de s’en détacher.
Non seulement parce que les transmissions de ces conditionnements le sont dans un cadre affectif où le parent croit protéger l’enfant en lui inculquant des conditionnements mais aussi parce que l’enfant attaché à ses parents les croit aveuglément. Là encore le carburant émotionnel va donner un caractère réel à ces croyances.
C’est surtout parce qu’on ignore qui on est véritablement, originellement et par cette dépendance affective que les croyances et conditionnements de l’enfance paraissent vrais.
3 06 On n’a pas vraiment de modèle de personne vraie, libre, autonome, consciente de qui elle est, dans nos sociétés. Tous ceux qui sont sur le devant de la scène fonctionnent selon des stratégies guerrières, de manipulation, de domination, de séduction et même s’il existe des personnes détachées de ces conditionnements, elles sont peu visibles à l’ensemble.
La confusion actuelle, le fait de voir le vrai visage des gens de pouvoir même si ça passe par une sorte de sidération puisque les systèmes s’écroulent, puisque les croyances en une autorité extérieure fiable se désagrègent, porte en elle un fort potentiel de résilience.
C’est clair que ça amène aussi des sauveurs sur le devant de la scène qui trouvent un large public mais beaucoup d’icônes tombent, beaucoup de gens prennent conscience des faits, se tournent vers leur propre guidance.
La réalité a dépassé les scenarii catastrophe envisagés par les élites parce que justement l’instinct de survie a limité les débordements. Il y a eu peu de réactions violentes et même si la phase de sidération perdure face à l’incertitude quant à l’avenir, au moins, il y a plus de transparence.
La violence ou les réactions du type manifestations étant interdites, chacun est amené à puiser dans ses propres ressources, à revenir à son propre monde sans toutefois trouver de solutions pour le futur. Je crois que ce qui m’agace le plus, ce sont ceux qui veulent créer l’avenir selon leur point de vue et qui pense être légitimes dans ce rôle, intelligents et supérieurs.
L’intelligence n’est pas la capacité à manipuler les autres, ça c’est une stratégie de survie qui nie le potentiel de chacun et surtout qui prive l’ensemble de connaissances essentielles. Lorsque des scientifiques parlent de leurs découvertes, c’est toujours dans un langage complexe, avec des concepts qui en mettent plein la vue.
Pourtant si chacun savait comment il est constitué psychologiquement, comment fonctionnent les émotions, le besoin d’une autorité extérieure ne serait plus nécessaire. Est-ce que ceux qui sont au pouvoir, les élites, y perdraient leur supériorité ? Non, ils pourraient partager leur expertise dans leur domaine respectif mais leur volonté de domination n’aurait évidemment plus de sens, elle ne serait plus nourrie par les attentes des gens qui n'aurait plus besoin de guide, de soignant, de produits...
Il semble que plus une personne veut du pouvoir et plus c’est le signe qu’elle est en manque. Manque de connaissance de soi associé à une vision faussée du divin. Manque de connaissance au sujet de l’amour propre, de la conscience Une.
La
science a apporté des connaissances qui sont distillées au compte goutte, à des
personnes choisies pour leur instabilité affective, leur capacité à obéir aux
autorités, aux dominants et ce domaine a été absorbé par la loi du marché, la
volonté de profit, de domination mondiale.
Nous sommes à une période délicate entre l’ancien et l’inconnu. Ces deux paradigmes amènent des réactions émotionnelles aussi perturbantes. D’un côté les anciens modes de fonctionnements sont rassurants même s’ils nous mènent à la mort, à la destruction et de l’autre nous faisons face à la peur de l’inconnu que nous tentons de contrôler selon les anciens modes de fonctionnement. C’est une impasse.
Mais c’est aussi ce qui va amener des réactions puisque le temps de sidération ne peut durer. On l’a bien vu pendant le confinement, au départ, il y a résignation puis doute, puis colère, puis constat d’échec face à l’inégalité des rapports de force, sensation d’enfermement et d’impuissance. C’est là où les prophètes, experts, politiques en tous genre font leur apparition. Mais comme le doute face aux autorités, aux experts s’est installé, nous en sommes à la phase de relâchement et de désir de comprendre le monde.
Là encore c’est l’occasion de constater que c’est ingérable, qu’il est impossible de se faire une idée claire tant les choses sont complexes, tant les informations sont contradictoires. Peut-être que ce sera l’occasion pour chacun de revenir à son propre monde, à sa propre responsabilité et sphère d’influence qui se situe dans la proximité, les choix conscients.
Les religions, les politiciens, la médecine ont formatés les consciences à obéir, à se fier à leur point de vue, à percevoir l’humain et le monde par le filtre des croyances fondées sur l’idée de séparation, de manque. Lorsqu’on accueille une émotion, lorsqu’on la laisse s’exprimer sans lui coller une étiquette, elle donne l’énergie nécessaire à l’action cohérente puisque l’équilibre interne la guide.
Il n’est pas nécessaire de comprendre tous le processus mais en faisant l’expérience de l’accueil des émotions, du lâcher prise mental, on goûte à notre réel pouvoir.
Ce qui est frustrant pour moi, c’est de ne pas trouver les mots pour exprimer ce ressenti sans tomber dans des concepts qui peuvent prêter à confusion parce que le langage fait appel à la mémoire et comme celle-ci est gérée par des mécanismes inconscients, des conditionnements, comme les mots sont connotés, il faudrait inventer un nouveau langage. Et comme on constate que l’observateur neutre est notre être véritable, la conscience élargie, silencieuse, immobile, mais néanmoins que nous captons de nouvelles infos synthétisées par les différents corps, harmonisées par le cœur, on entrevoit que la télépathie est la clef et que l'art qui allie l'image et le son a un impact directe sur les êtres.
Là encore, ça peut être utilisé autant pour aider les gens que pour les manipuler. D'ailleurs la plupart des sectes utilisent des symboles forts et les médias sont des outils parfaits pour manipuler les masses. En regardant la série Cosmos 1999, je me suis dit que la manipulation existe depuis les journaux mais qu'avec la télévision, c'est devenu mondial et simultané.
On a entendu parler des images subliminales mais elles sont obsolètes pour ceux qui savent combiner l'image, le symbole et le son, à dessein. On peut amener des concepts déstabilisants ou qui vont passer pour progressistes mais qui en fait sont mortifères, ou qui inversent les valeurs humaines, simplement par la répétition, la banalisation de ces images/sons et symboles associés.
La saison 2 de la série illustre bien cela parce qu'on voit la fausse libération sexuelle par l'exhibition des corps, les rôles et comportements des femmes dont la scientifique qui devient nunuche parce qu'elle est amoureuse. Des clichés qui impriment dans le subconscient des jeunes à qui est destinée cette série, des concepts et association d'idées faussées.
La communication passe par la vibration qui s’exprime à travers les mots mais pas seulement. Le langage non verbal, les prises de conscience constituées d’images symboliques, d’une vision élargie des faits, sont autant de pistes qui nous montrent comment l’énergie fonctionne, comment le contact avec la source se perçoit.
La conscience qui éclaire ou qui est perceptible a besoin d’un canal mental nettoyé, d’un émotionnel apaisé, d’une ouverture, de la liberté de mouvement afin que le message soit reçu et interprété.
On peut voir aussi qu’il n’est pas nécessaire de comprendre pour capter une info émanant de la source, de l’âme, de la conscience. Et même que l’interprétation peut fausser la transmission. L’état d’ouverture facilite la réception d’une info qui n’a pas besoin d’être traduite par le mental pour avoir un effet sur le corps, sur les corps subtils.
D’ailleurs,
la musique illustre bien ce phénomène puisqu’elle fait réagir nos corps subtils
et physique sans que la parole n’intervienne.
La sensation de vérité est nécessairement subjective, personnelle et instantanée puisqu’elle se révèle autant par le ressenti, l’image mentale que par des mots, simultanément, poussant à agir de façon spontanée, sans doute mais en confiance.
Savoir comment se constitue la vibration, comment elle est formée et comment elle agit sur le corps, les corps, est possible de l’intérieur et c’est ça qui peut nous donner la connaissance nécessaire dans l’instant, pour nous-même.
Les mots tout comme les émotions ont une portée vibratoire et c’est leur cohérence qui leur donne l’intensité, la force d’agir. Cette cohérence se réalise dans l’accueil, l’ouverture mais elle existe aussi au niveau inconscient, dans les modes réactionnaires et on voit par là que c’est l’association pensée émotion, intention qui en donne le geste.
Un geste automatique, irréfléchi qui est géré aussi par le cœur, organe coordinateur.
L’ouverture, l’accueil, le détachement des schémas réflexes, élargit la conscience et prend en compte tous les aspects de l’être, les englobe tous. La différence semble se situer dans les chemins empruntés, dépendamment des codes activés. La façon dont l’énergie, l’info est canalisée détermine le comportement, les croyances.
La dissolution des croyances et schémas réactionnaires passe par un temps de silence, de pause, de vide, ou de détachement, à chaque fois que ces programmes sont sollicités. Moment difficile pour le mental parce qu’il perd le sens, le contrôle mais il le fait volontairement et c’est ça qui change tout parce qu’on ne peut rien forcer.
Il lui en faut du courage pour oser remettre en question toutes ces croyances mais quand il comprend que ce sont des processus automatiques, impersonnels, ça lui donne l’énergie et la patience nécessaires.
Plus il comprend les processus et plus il est en paix, volontaire, actif dans ce retrait silencieux. Il sait que quelque chose de plus grand le guide et il apprend à en reconnaitre le langage, ce langage qui utilise simultanément les récepteurs que sont les corps physique, émotionnel et mental.
Il ne l’appelle plus dieu, soi supérieur, il apprend à en ressentir la présence, "la voix", à reconnaitre ce positionnement neutre, extérieur comme la source de ce qu’il est.
Il
apprend aussi à reconnaitre l’âme comme le mouvement du vivant, de la vie, du
désir qu’il perçoit en chaque vague. C’est ce qui l’amène à lâcher les
étiquettes au sujet des émotions négatives et positives.
Elles sont perçues comme la même énergie qui s’exprime en différentes fréquences dont le rôle premier est de ramener au centre, au silence, à l’ouverture, à la fluidité.
Chacune d’elle indique une crispation, l’activation d’un programme réflexe, le détournement, la résistance, la perversion de l’énergie source, le désalignement intérieur. Dans ce constat, la dualité est perçue comme un mécanisme intrinsèque à l’humain, un mode de perception initiatique.
Elles sont perçues comme la même énergie qui s’exprime en différentes fréquences dont le rôle premier est de ramener au centre, au silence, à l’ouverture, à la fluidité.
Chacune d’elle indique une crispation, l’activation d’un programme réflexe, le détournement, la résistance, la perversion de l’énergie source, le désalignement intérieur. Dans ce constat, la dualité est perçue comme un mécanisme intrinsèque à l’humain, un mode de perception initiatique.
Je vois bien au travers de ce problème de puce à la fois le caractère illusoire de la lutte puisqu’apparemment les pipettes ne sont pas efficaces et elles semblent indestructibles puisque même en les plongeant dans l’eau, elles perdurent !
Pour le moment, repérer les œufs et les éliminer, traiter à nouveau l’appart au moment de l’éclosion des œufs restants, éloigner le chat et attendre huit jours pour le traiter à nouveau avec un autre anti-puces qui les éradique parce que ce que je lui ai mis est juste répulsif, c’est le mieux que je puisse faire.
C’est à l’image de ce que j’observe à l’intérieur, repérer et lâcher les pensées relatives aux conditionnements, aux rôles, dès leur apparition, puis laisser passer l’émotion correspondante. J’observe alors l’effet apaisant, la confiance qui revient.
Et pour le moment, c’est la seule chose qui me permette de prendre patience et confiance parce que ça brasse nécessairement.
Je constate à nouveau comment la relation fraternelle en l’occurrence avec ma sœur, est vraiment spéciale parce qu’on est sur la même longueur d’ondes, on se comprend au-delà de la forme, des personnalités.
On apprend à s’apprécier, à se respecter malgré ou peut-être par nos différences, notre façon personnelle d’appréhender la vie mais d’en tirer les mêmes conclusions.
On a vécu le même trauma à deux ans de différence, l’une ainée, l’autre cadette et les chemins qu’on a pris ont été déterminés par ces facteurs, ces différences de caractère, d’âge, de situation familiale, mais on apprend les mêmes choses.
Même si on a vécu des choses similaires et empruntés des chemins en apparence différents, la quête d’identité, les leçons tirées d’expériences sont passées par la compréhension, la connaissance de soi et l’acceptation/lâcher prise/accueil émotionnel.
Il y a de toutes façons pour l'une comme pour l'autre, une quête intensive et un soutien mental/vibratoire qui peut prendre la forme du divin, d’extra-terrestres, de l’harmonie de la nature, d’intelligence par cette "ordre cosmique", mais en tous cas la foi en quelque chose de plus grand, plus vrai et plus puissant que ces conditionnements humains mortifères et guerriers. Un ordre, une justice, au delà de ces modes de fonctionnement humains autant au niveau des pensées que des actes, que la blessure d'injustice a poussé à rechercher. Ceci dit, on peut aussi savoir qui on est par l'éducation et non par la violence traumatique...
Quelque chose qui nous dépasse et dont nous prenons conscience par effet contraste, par ressenti, intuition, conviction profonde. Et le fait que nous puissions nous comprendre, être sur la même longueur d'onde, confirme aussi l'importance de la fraternité, ou plutôt de la sororité. Le fait que ces liens soient spéciaux parce que complets ou proches à bien des égards reliées autant par le cœur, par l'amour inconditionnel que par la quête de sens. Mais pour retrouver cela, il a fallu lâcher justement les vieux conditionnements, guérir les blessures, lâcher la culpabilité transmise par l'agresseur qui se retourne contre le corps physique...
C'est aussi ce qui fait écho à la pacification interne et qui se reflète dans le comportement vis à vis de mes contemporains. Être en paix avec soi, avec sa famille, avec les autres, procède de la même vibration, et lorsqu'il y a fraternité intérieure, elle se reflète à l'extérieur...
Si
vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure
et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain
divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr
Photos: Karen Buffet. Le lac s'appelle: "lac d'amour"...et il est perché à 2893 mètres...