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05 Dans le dialogue intérieur et les réflexions autour du dernier texte où la
grossièreté s’est exprimée sans retenue, ce qui est mis en évidence, c’est
l’authenticité.
C’est clair que ça peut sembler bien excessif et contraire aux
termes employés lorsqu’on parle d’amour et de spiritualité mais mon objectif ou
un d’eux, c’est d’être vraie.
La spontanéité, la transparence et l’authenticité
sont nécessaires à l’émergence du vrai moi et à l’abandon des croyances,
des conditionnements.
Pour pouvoir se détacher des rôles et des schémas
inconscients, automatiques, des stratégies de survie, il faut déjà les
exprimer, les voir, afin de les lâcher.
Cette
phase où la transparence est une vibration nécessaire au processus de
transformation, de nettoyage, permet aussi de prendre l’habitude d’être soi, de
reconnaitre par effet miroir que nous sommes un tout complet et que la
dynamique de la dualité est révélatrice par effet contraste.
L’enfant victime
d’abus sexuel en particulier, développe une personnalité double dans le sens où
il ne peut pas exprimer ce qu’il pense, ressent, puisque cela signifie la mort.
Il doit se couper de son ressenti, des émotions, des sensations et par
conséquent se sentira perdu et confus toute sa vie.
A moins de prendre conscience de ces rôles du triangle de Karpman (des conditionnements) ou de réaliser qu’il n’exprime pas ce qu’il est en vérité, il restera identifié au rôle de victime et sont seul pouvoir, sa possibilité de survivre sera de plaire, de jouer le rôle de bourreau ou de sauveur, tour à tour, il réagira selon ces schémas de pensées, selon ces personnages.
A moins de prendre conscience de ces rôles du triangle de Karpman (des conditionnements) ou de réaliser qu’il n’exprime pas ce qu’il est en vérité, il restera identifié au rôle de victime et sont seul pouvoir, sa possibilité de survivre sera de plaire, de jouer le rôle de bourreau ou de sauveur, tour à tour, il réagira selon ces schémas de pensées, selon ces personnages.
Le besoin de se conformer
aux attentes extérieures va régir sa vie, sa survie, sans qu’il n’en soit
conscient même dans le personnage de rebelle, même lorsqu’il pense défendre la
vérité, la justice.
La transparence va devenir le soutien pour le mental
habitué à contrôler les émotions par nécessité même lorsqu’on devient adulte
parce que tant qu’on ne réalise pas ce qui nous agit, ce qui nous dirige, on ne
peut pas savoir qui on est en vérité.
Le fait de bloquer les émotions dites
négatives ou de les contrôler par les schémas automatiques inconscients, les
conditionnements, les rend excessivement puissantes.
Les stratégies de survie
visent à minimiser ce flux puissant de l’énergie de vie. Celle la même qui nous
maintient en vie et en mouvement.
Mais comme par conditionnement et par les
croyances, on attribue à la peur une puissance négative qu’il faut à tout prix
combattre, on ne se rend pas compte qu’elle est l’expression de l’énergie de
vie, en essence.
Que toutes les émotions sont des expressions de la même
énergie source qui change de fréquence selon la façon de la traiter.
Plus on
lutte contre les émotions dites négatives et plus elles prennent de
l’intensité, plus on s’attache aux émotions dites positives et plus celles
qu’on a rangé dans la catégorie « mauvaises » vont se manifester avec
intensité. C’est juste une question d’équilibre.
Déjà,
dès le départ, cette émotion de peur est perçue comme négative et dangereuse.
Et c’est clair qu’elle peut le devenir lorsqu’on la contraint, lorsqu’on tente
de la bloquer ou de la traiter via les schémas archaïques inconscients émanant
du cerveau reptilien. Toute cette masse contenue finit par exploser tout comme
l’eau peut détruire un barrage si la pression devient trop forte.
Lorsqu’on
a appris à fuir les émotions qu’on n’avait pas le droit d’exprimer on agit
selon les schémas inconscients de survie. Au niveau psychologique, la vision de
la vie, de soi, est déterminée par le sens de la justice lui-même stimulé par le
besoin de vérité, de justice.
La vision duelle des choses et l’identification
aux rôles du triangle de Karpman fait qu’on ne sait pas qui on est vraiment et
qu’on se sent naturellement divisé, étranger à soi-même.
Sans parler du fait de
se couper des émotions en essayant de les traiter via le mental, ou par ces schémas de pensées
automatiques, qui nous rend encore plus confus parce qu’on perd le contact
sensoriel, la connexion à l’énergie de vie, à l’âme.
L’âme qui selon ma vision
est synonyme de mouvement de la conscience, ce qui se traduit autant par les
ressentis, par les flux internes vitaux, la respiration…que par les
mouvements de la pensée consciente et inconsciente. Je parle ici de nature de l’âme.
Et quand on prend conscience que nous sommes agit par des programmations automatiques, on va vouloir exprimer ce qu’on pense être le meilleur de soi-même.
On passe de l’inconscience ou de la semi conscience à la conscience
duelle qui s’identifie, qui veut s’identifier à ce qui est considéré comme « bien,
bon, beau… ».
On va lutter contre ce qu’on juge inapproprié tout en
proclamant être divin, amour et lumière. On va juste changer de rôle principal,
on sera davantage identifié au rôle de sauveur. Sans se rendre compte que cette
vision duelle est aussi un conditionnement puissant et automatique,
semi-conscient où l’inconscient joue un grand rôle de révélateur.
C’est
difficile à vivre parce qu’on veut exprimer ce qu’on pense être juste, bon,
bien, et inconsciemment ou consciemment on attend en plus d’en être récompensé.
Le
jeu de séduction adopté dans l’enfance selon le besoin de survie continue de
régir notre personnalité où plaire est vital. On a expérimenté la récompense et
la punition qui sont des modes de perception/d’analyse, du mental/inconscient
et on a compris que pour être aimé, accepté, il fallait se conformer à la
norme, aux attentes extérieures.
Enfin "on a compris" disons plutôt qu’on a
accepté ce mode de fonctionnement instinctivement durant l’enfance qui sera
remis en question à l’adolescence.
Mais là encore ce qui se joue, ce qui est
dans la balance, c’est soit être marginalisé, rejeté, incompris, en exprimant
ce qu’on pense, soit être admis, aimé, en se conformant aux normes sociétales.
Soit être sincère et en accord avec ce qu’on pense être soi, soit plaire et
souffrir du sentiment de trahison.
Dans les deux cas, on n’est pas soi-même, on
est identifié à des rôles, des schémas automatiques de survie et on pense qu’on
choisit.
Cette phase de rébellion est nécessaire mais elle nous maintient dans
l’ignorance de ce que nous sommes profondément et réellement, attaché au
personnage de justicier.
L’estime de soi s’appuie sur le besoin d’avoir raison,
d’être compris et de se situer dans le camp des « gentils, des justes, des
sauveurs ».
Mais quand on est contrarié, contredit, rejeté ou trahi,
l’image de soi sera négative et on va passer de l’estime de soi à la
culpabilité, au sentiment d’injustice, on se sentira victime et la colère se
reportera sur soi ou sur les autres. On aura la sensation
d’être divisé, manipulé de l’intérieur et par l’extérieur.
Pour
sortir de ces schémas automatiques, il faut en devenir conscient en se
positionnant en observateur neutre mais surtout apprendre à accueillir les émotions dites négatives.
Parce que c’est surtout le fait de bloquer les émotions dites négatives qui
nous fait souffrir et croire qu’on est impuissant, manipulé.
Les
croyances et conditionnements sont nourris par la résistance à la peur, le
rejet de la colère, l’attachement à la dualité où tout est déterminé, bien
rangé dans des cases.
Ces cases où sont rangées des associations d’idées et de
fréquences, d’émotions, préétablies, formant la mémoire elle-même rattachée aux
ancêtres et au collectif.
La croyance est fondée sur une sensation interprétée
selon les schémas de pensées inconscients, selon des conditionnements.
Tant
qu’on est identifié à ces schémas de pensées, à ces rôles, on pense qu’on ne
dispose pas du libre arbitre, qu’on est manipulé, on croit qu’en faisant le
bien on sera récompensé ou qu’en faisant le mal on sera puni.
Quand on prend
conscience que nous sommes mus et agit par des croyances et conditionnements
archaïques, on pense qu’on va s’en libérer par l’intellect, l’intelligence, en
étant conscient de cela et en s’empêchant de penser et d’agir selon ces
schémas.
Mais on reste mus par des conditionnements qui s’appuient sur la notion de bien et de mal et par-dessus tout on continue de lutter, de vouloir contrôler la vie en soi.
C’est un mécanisme automatique qui associe
l’intelligence à la faculté de contrôler les émotions, qui voit en cela la
progression d’un humain.
Ce
qui n’est pas faux non plus mais ça reste un système de pensée semi conscient
où on est la proie de nos propres croyances, de notre mode de fonctionnement
duel qui lutte contre les pensées/émotions négatives.
En
apprenant à démystifier les croyances et les conditionnements, à les voir comme
tels, on se sent perdu et confus parce que nous continuons de lutter, de
diviser, et nous ne savons plus qui nous sommes fondamentalement.
On voit
tellement ces schémas récurrents se reproduire à notre insu, on se sent
tellement impuissant face à ces modes de fonctionnement qu’on perd confiance en
soi, en la vie.
Les anciennes croyances sont perçues comme des illusions mais
on voit que nous sommes conditionnés de mil et une façons et comme on comprend
que c’est ingérable, on se sent encore plus impuissant.
Même si on sait que la
vibration est ce qui détermine notre état d’être, même si on comprend que
l’accueil des émotions est bénéfique puisqu’on en sent l’effet direct, le
sentiment d’être manipulé perdure parce qu’alors on fait face à la peur de l’inconnu,
du vide.
C’est logique puisqu’on passe d’un mode de fonctionnement automatique
a une attitude davantage consciente mais qui ne sait pas où elle va.
C’est
clair que nous devons alors passer par des moments de trouble émotionnel parce
qu’en acceptant de faire face à ces émotions, la peur continue de générer des
réactions automatiques.
C’est très frustrant pour le mental de ne plus devoir
exercer le contrôle parce que les croyances qui associent le bien au contrôle,
l’intelligence au tri des pensées et à la lutte contre la peur, l’amène à
penser qu’il ne vaut rien, qu’il est inutile mais d’un autre côté, cela
favorise la détente générale.
On sent qu’on est moins impacté par ces schémas
de pensées dévalorisants lorsqu’on n’éprouve plus le besoin de se justifier et
quand on ne sent plus coupable d’être spontané.
Apprendre
à revenir au centre, à la neutralité, passe par la reconnaissance des réactions
spontanées et automatiques mais comme ça n’est pas un processus intellectuel,
là encore, le mental est frustré, se sent inutile. Ce qui l’aide à passer ces
moments difficiles, c’est la paix ressentie lorsqu’on se positionne au centre.
31 05 Puis, avec le recul, on se rend compte qu’on est moins réactif aux émotions des autres, aux situations de stress, aux conflits extérieurs. On peut prendre du recul sur une situation plus rapidement et on ne sent pas embarqué par les pensées automatiques ni par les émotions qui leurs sont associées.
On voit
alors qu’en lâchant les pensées duelles et celles des rôles, les émotions sont
plus stables, le ressenti est plus apaisé.
La sensation d’être une éponge émotionnelle
se dissout peu à peu, on apprend à se taire, à ne plus prendre parti pour une
personne, une cause.
Les
insectes parasites qui ont envahi l’appart et le jardin semblent être la
projection de ce qui se passe à l’intérieur, le reflet de ces modes de
fonctionnement basés sur la dualité où ces pensées automatiques sont perçues
comme des objets qui ne devraient plus exister. Mais là encore, comment se
détacher des conditionnements et par conséquent devenir plus conscient si on ne
voit pas cela ?
Réagir est bénéfique puisque ça nous amène à pouvoir accueillir,
laisser passer les réactions psycho-émotionnelles et c’est de cette façon qu’on
apprend le détachement, peu à peu. Les choses s'apaisent aussi à l'extérieur et il n'y a plus d'intérêt pour les conflits.
Je me répète encore et continue d’enfoncer
des portes ouvertes mais c’est justement en vivant ce processus d’accueil, de
lâcher prise régulièrement, que l’habitude s’installe et qu’on trouve l’équilibre,
qu’on s’ancre dans le mouvement, que les contraires s’équilibrent.
Autant sur
le plan émotionnel que mental, autant par cette double identité humaine et
divine qui se complète, se révèle unifiée au lieu de se croire séparée et de lutter.
C’est ce qui
est difficile à vivre, ce paradoxe entre la conscience "divine" neutre,
silencieuse, immobile et la personnalité humaine en mouvement, conditionnée par ces schémas inconscients.
La
phase actuelle est celle du déconfinement intérieur et extérieur, de la sortie
potentielle de ces schémas inconscients qui emprisonnent le mental dans les mêmes modes de
fonctionnements, de la tombée des masques où le moi véritable peut se dévoiler.
Un moi qui se révèle par effet contraste en lâchant les conditionnements, les
schémas de pensée automatiques qui sont universels et par conséquent
impersonnels.
La transparence, la sincérité, sont nécessaires et la patience s’acquiert
par la répétition du processus de retour au centre. Elle apporte en même temps la confiance en la vie, en ce processus de retour à la source.
Je me contente d’observer l’état
de crispation du corps et de le laisser se détendre et j’observe que le mental
se calme automatiquement. Déjà parce que le focus est tourné vers l’intérieur,
l’attention portée sur l’état du corps physique et l’observation du processus
naturel de détente, cela favorise la pacification du mental et de l’émotionnel.
Se faisant le mental prend confiance autant vis-à-vis du corps physique, que du
corps émotionnel et quand ce sentiment est vécu régulièrement, l’état d’harmonie
naturel est perçu, soutenu par ce désir d’unité.
Il est alors plus facile de
diriger le focus, le mental, l’attention vers l’intérieur lorsqu’on est
contrarié. On voit à chaque fois, la relation entre l’intérieur et l’extérieur,
comment l’un révèle l’autre et comme on constate que la paix est en soi, on
prend davantage confiance en notre potentiel, en cette essence source.
Le besoin de contrôler est perçu
comme une des nombreuses stratégies de survie contre laquelle il est vain de vouloir
lutter. Non seulement elle est utile puisque le passage de l’inconscience à la
conscience plus éclairée ne se réalise pas en une seule fois bien que lorsqu’on
se pose au centre, c’est instantané mais comme nous sommes en mouvement, il est
nécessaire de répéter le processus afin d’en faire une habitude, un réflexe,
mais en plus ce mode de contrôle est nécessaire à l’équilibre physique.
Ce qui
n’est pas nécessaire c’est qu’il gère le mental et l’émotionnel.
Mais là encore,
ça se fait petit à petit afin d’intégrer et d’ancrer les énergies en douceur,
afin qu’elles s’équilibrent.
C’est clair que la gestion des énergies cosmo-telluriques
est un processus inconscient que le cœur (ou l'association de l'axe esprit/cœur/ventre) régit dans l’harmonie selon les gènes
activés, les programmes en cours, les besoins du moment, la fluidité/résistance
interne et que par conséquent imaginer qu’on puisse le faire en conscience
relève de la folie.
Mais tout n’est pas déterminé ou dit autrement, nous pouvons apprendre à lâcher ce qui est perçu comme obsolète, apprendre à écouter davantage le corps physique, à suivre l’élan enthousiaste, à accueillir les émotions afin de favoriser la paix et l’harmonie intérieure, de mieux nous connaitre. Reconnaitre nos réels besoins et notre potentiel, nos ressources, favoriser la fluidité, accompagner le mouvement. Prendre conscience que notre centre est le nombril ou le centre créatif ce qui revient à comprendre que notre pouvoir est intérieur.
Que notre responsabilité se situe dans la relation à nos mondes intérieurs, celui de la pensée, de l'émotionnel et les actes qui en découlent.
Qu'en s'alignant à la source, à cette paix intérieure, en reconnaissant l'unité, l'harmonie entre tous les aspects de soi, en laissant la source vivifier et harmoniser la conscience humaine à l'amour infini, l'équilibre s'installe.
Notre marche de manœuvre semble
très limitée mais on peut mesurer les conséquences de nos choix sur notre état
d’être, sentir l’effet des pensées qu’on nourrit dans l’instant, de l’attachement
à la lutte, de l’accueil.
On peut voir comment notre état d’être définit notre
qualité de vie et savoir où se situe le pouvoir réel. On comprend mieux ce qu’est
l’amour et sa puissance. On ressent comment le désir de paix manifesté en soi
fluidifie l’énergie, facilite les relations avec l’extérieur.
Plus on devient
autonome affectivement, plus on est en paix avec les corps mental, émotionnel
et physique et moins on a besoin de reconnaissance extérieure. On sent aussi la
force de l’intention qui détermine en grande partie la qualité de la vibration
émise. L’intention constituée d’un désir conscient et de besoins inconscients,
associé à un sentiment profond au-delà du mouvement émotionnel.
L'intention qui émane de l'essence de l'être, de l'énergie source, qui ne trouve pas d'obstacle ni de lutte intérieure et déploie sa puissance douce.
L'idée de grâce prend alors tout son sens parce que c'est la source qui rayonne de l'intérieur et transforme, éclaire, équilibre, fluidifie, allège. Si on se laisse être un simple canal ouvert.
Si
vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure
et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain
divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr Photos privées ©Lydia Féliz