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05 J'ai passé une semaine pourrie et un week-end au top de l’horreur. Mais au
niveau mental surtout parce que dans le concret, ça n’est pas si terrible. Mais
ça continue.
Il suffit que je me détende vis-à-vis de quelque chose pour qu’un
autre truc vienne me faire chier. Dans ces moments, je me dis "fuck off" la
spiritualité qui ressemble à une stratégie de fuite, de déni, et ça finit par
se calmer une fois que j’ai exprimé ma colère et mon incompréhension face à la
vie.
Plus je crois trouver des réponses plausibles et moins ça va. J’essaie de
ne pas m’attacher au besoin de chercher des infos à l’extérieur mais ne réfrène
rien et au bout d’un moment, face aux contradictions, à la confusion qui
augmente, je me fie à ce que je ressens et agit en conséquence.
Une info au sujet
d’une des innombrables guerres m’a littéralement et physiquement abaissée à la
fois le moral mais aussi le corps physique. J’ai eu comme la sensation que mes
oreilles se bouchaient et comme si un vrombissement m’assourdissait. Et ça
s’est arrêté quand j’ai lâché l’info. Du coup, l’après midi, je me suis fait
une médiation enfin je me suis allongée et j’ai coupé l’ordinateur et la
connexion Internet. Le calme et le silence extérieur m’ont vivifiée. Je ne me rends pas
compte à quel point le bruit du ventilateur de l’ordinateur est stressant.
C’est un bruit incessant qui tout comme l’infestation de puces, de fourmis et
d’escargots, me renvoie aux pensées parasites récurrentes.
J’ai cru que
j’allais devenir dingue jusqu’au moment où j’ai extériorisé la colère et là, j’ai
pu sentir comment tout se plaçait en moi, jusqu’au gonflement du pied qui a
diminué.
Cela
fait plusieurs fois en une semaine que j’exprime avec émotion et sincérité mon incompréhension
face à la contradiction de l’humain, au sens confus de la vie où la sensation
d’être manipulée par l’âme et le soi comme une marionnette, m’a ramenée à plus
de calme et à une connexion à la source intense. Intense dans l’intention et
légère à la fois. Pas de soumission mais une sensation de connivence, de
fraternité.
Je regarde depuis hier soir des épisodes de la série Cosmos 1999
que je voyais enfant avec joie et je suis étonnée de voir combien les thèmes
abordaient des questions existentielles. Même si les effets spéciaux sont
obsolètes, les questions sont profondes et font écho aux miennes. Des
réflexions simples et profondes à la fois en découlent. Mais je ne me prends pas la tête, je laisse juste monter les impressions et comme c'est une fiction ça repose le mental.
Au début, ça me
ramenait à l’idée que l’inconscient collectif de la génération qui a vu cette
série dans sa jeunesse a provoqué des projections psycho-émotionnelles sous
forme de rencontres extraterrestres, de rencontres avec des êtres de lumière
puis peu à peu, ça m’a ouvert à nouveau l’esprit sur ces questions avec une
sensation d’avoir bouclé la boucle comme si cette série avait été "prémonitoire". Réalité ou fiction...? Là encore, selon le point de vue, selon le positionnement interne, les choses apparaissent différemment.
C’est clair que j’ai encore du mal à percevoir les choses d’un
point de vue non duel puisque c’est la dynamique de cette incarnation et que c’est difficile de
lâcher prise quand le mental est en mode surexcité.
Je cherchais tellement à
comprendre ces moments de panique, selon la logique du mental en intégrant l’effet résonance, que ça augmentait le stress, les tensions. Le fait que je n’arrivais pas à me débarrasser des
puces m’a affectée au point de devenir paranoïaque et même si je m’en rendais
compte, j’avais la sensation de devenir dingue. D’où l’idée de couper la
connexion internet et de reposer le corps, le mental et l’émotionnel sans m’attacher
aux pensées incessantes. Puis de regarder la série pour aider le mental à
décrocher. Comme je ne regarde pas de film de science fiction ni trop de films en général, le mental le prend comme un divertissement et c'est l'occasion de se fier au ressenti plutôt qu'à l'image puisque je fais des jeux de majong en même temps. Une façon de percevoir uniquement ce qui fait écho en fait.
Le
dernier épisode que j'aie vu/écouté, m’a ramenée à l’idée que l’épanouissement vient de l’amour et
que l’intelligence au service du confort est aussi un facteur d’épanouissement.
J’étais tellement prise par l’idée d’être bloquée par des programmes
inconscients que je ne pensais même pas à faire appel à la source. Puis peu à
peu, c’est revenu naturellement et spontanément.
Je suis contente d’avoir
retrouvé un contact avec la source, l’âme, dépourvu de toute forme de
hiérarchie, de volonté de plaire, d’obéir avec une certaine crainte parce que
les deux sont liés. La volonté de plaire est associée à la crainte, on veut
plaire à quelqu’un qu’on pense supérieur et on se trahi en même temps dans le
sens où on nie sa propre intelligence, conscience, on est en mode soumission.
Le fossé entre la source et la personnalité n’apparait plus si grand lorsqu’on
accepte les limites de l’incarnation parce qu’alors elles ne sont plus tant
perçues comme des limites mais plutôt comme une expérimentation, une succession d'expériences.
C’est
cette notion qui revient avec l’idée de base de la série, le postulat de départ
et ce que ça entraine. L’idée d’être isolé dans l’univers, une équipe qui
dispose de tout un dispositif informatique pour survivre sur une planète, un contexte
apparent hostile et limité. L'ordinateur qui régit la survie sur cette base renvoie à l'équipe au sol constituée par le mental, l'émotionnel et le physique, à toutes les connexions internes, puis l'équipage à tous les aspects de l'être qui cohabitent et dont chacun est utile à l'ensemble. Ils sont en mode survie mais ils sont placés sur une planète, la lune en
l’occurrence, qui est en mouvement dans l’univers, qui peut se déplacer et
aller à la rencontre d’autres planètes, peuples…c’est ce que nous vivions aussi
ici. Nous apprenons à nous connaitre et à nous reconnaitre au travers d'échanges, de rencontres avec des personnes, des êtres différents...au travers de la dynamique de la dualité...dans la relation à nos mondes intérieurs.
Dans les moments de détresse, j’étais
dégoûtée une fois de plus par l'idée de devoir vivre enfermée dans un corps et de devoir mourir à la fin,
lassée d’avoir la sensation de tuer le temps mais c’est un schéma de pensée récurent qui oublie l’aspect créatif. Et dans un sens c'est un peu normal quand on est enfermé dans le mental.
Tellement occupée à essayer de comprendre, trop dans le mental, dans le besoin
de trouver des réponses, que j’étais dans un stress permanent. Au point de me
demander à un moment si les théories de manipulation d’êtres hybrides n’étaient
pas une réalité mais même si ça l’est, quel intérêt de le savoir ? Le
résultat, c’est encore plus de parano, plus de stress et d’anxiété quant à l’avenir.
En me contentant déjà d’améliorer le quotidien, de faire preuve d’imagination
non pas pour fuir la réalité mais pour m’y adapter, écouter et suivre
l’intuition pour agir, la vibration ou l’état d’être change.
Il y a encore des passages
mouvementés, turbulents et des moments de sensation de vide mais en fait c’est
juste la vie en perpétuel mouvement. Cette vision apparait seulement quand le calme revient, ça
m’apparait comme une évidence et l’énergie est là aussi pour soutenir cette "vision".
28 05 En me relisant je me dis que tout ça est un peu livré "en vrac" et que ça n’est pas très clair mais comme ce que je ressens est difficile à expliquer, comme c’est quelque chose d’intérieur, je laisse tel quel. Puis en fait ça illustre bien la façon dont tout devint confus lorsqu'on tente de gérer la peur par l'intellect.
Il
y a bien une lutte entre des forces opposées que ce soit en soi ou à l’extérieur,
dans le monde, une volonté de domination qu’on vit tous vis-à-vis de la peur.
Mais quand on constate que c’est précisément ce combat qui nous fait vivre des
tensions internes, psychologiques, physiques, même si ce sont des stratégies de survie,
lorsqu’on laisse aller tout ce qu’on n’osait pas exprimer, le soulagement est
immédiat. On constate qu’on se sent mieux, qu’on s’est allégé et en même temps,
que l’équilibre revient.
Quand
on voit que nous sommes agit par différents programmes internes on a tendance à
vouloir faire un tri dans nos pensées, à mépriser la dualité, les émotions qui
explosent, on voudrait tellement être "égal". Mais tout comme dans l’épisode "le gardien du Piri" de la série est-ce qu’on veut être un robot, un pur esprit, est-ce qu'on est prêt à devenir un légume pour vivre en paix ? Toute la médecine psychiatrique est basée sur le contrôle "du négatif" en soi; les pensées, les émotions et à chaque fois qu'il y a un déséquilibre, des remous psycho-émotionnels, on pose un diagnostique, on nomme la maladie et on vend une molécule pour anesthésier les souffrances.
C’est
marrant parce que ces questions je me les suis posées quand j’ai goûté aux
opiacées pour la première fois. Je voulais être ce pur esprit qui ne ressent
rien de négatif, cette personne toujours sur un nuage, imperturbable, mais il n’a fallu que
dix ans pour que ça vire au cauchemar, celui déjà de la routine, de l’obligation
de recommencer le même cirque tous les jours pour juste être bien à l’intérieur.
Je me mettais en mouvement seulement pour gagner de quoi acheter cette drogue
et comme je le faisais par la musique, je ne me rendais pas trop compte que je
ne faisais que tuer le temps.
J’ai
aussi repensé à la façon dont j’étais enthousiaste au moment de mon baptême
puis quand la découverte des rayons sacrés m’avait aussi amenée à cultiver l’espoir.
Même si je suis davantage maintenant dans le désir de lâcher les croyances, il s’agit
de laisser l’emballage si on peut dire. De ne pas tant s’attacher aux
raisonnements, aux interprétations, aux étiquettes, mais plutôt de revenir à la simplicité et au
fait que l’amour ne force rien, n’exclue rien.
Les programmes inconscients ne
sont pas à rejeter mais juste à constater sans interférer. Chaque fois qu’on
lutte contre eux, on se prive non seulement de la paix naturelle mais aussi de l’ouverture
qui permet la réception intuitive, disponible à chaque instant. Je distingue de mieux en mieux cette voix qui est familière, fraternelle et douce. Mais l'intuition n'est pas seulement une voix, elle se compose
autant de parts inconscientes, de ces fameux programmes que de nos préférences,
nos singularités. Elle utilise l’ensemble des aspects de l’être indépendamment
des notions de bien et de mal. C’est seulement le juge intérieur qui bloque l’énergie,
la réception.
Et encore la réception est juste inaudible
parce que nous sommes bombardés d’infos et pas seulement de l’extérieur. Quand
on observe ce qui se dit dans notre tête, c’est hallucinant comment ça peut
être bruyant par moments. Mais malgré tout, en tout cas chez moi, il y a
toujours parmi ces voix, un air, une chanson qui se joue.
Je finis par me dire
que c’est une question de courts circuits, d’interférences, qu’il y a des
moments où trop d’infos se bousculent et se heurtent comme si un virus
infectait les réseaux. Le mental veut se simplifier la vie et c’est bien normal
mais il finit pas lutter contre lui-même, contre des aspects qui s’enclenchent
automatiquement. C'est sans fin
Revenir à la source, à la conscience que seul l’amour compte,
que c’est à l’intérieur qu’il émane, peut rayonner, ramène l’ensemble des corps
au calme. J’ai dû empêcher le chat de rentrer pour essayer d’éradiquer l’infestation
de puces parce que les pipettes que je lui ai mises étaient non seulement
inefficaces mais elles lui ont provoqué une sorte d’allergie.
J’ai traité l’appartement
mais malgré tout, j’en trouvais encore et à chaque fois, je sentais la paranoïa
m’envahir. Mais j'ai aussi senti comment le contact avec lui me manquait.
C’est cette sensation qui m’a amenée à exprimer ma colère envers l’âme
et le soi que je percevais alors comme des manipulateurs, des parents aussi
nuls que les humains.
Cette vision est la projection de mon propre comportement
vis-à-vis du corps physique et du mental que je tentais de contrôler, de
manipuler, d’où la colère parce que finalement ce que je reprochais à ces
"entités" perçues comme extérieures, c’est mon propre mode de fonctionnement.
Et
même si le mental et le corps physique sont des extensions de l’âme, du soi, de
la source, même s’il y a différents degrés de conscience et différentes visions
de soi selon le positionnement intérieur, tout cela forme un ensemble, une
unité complète.
Là encore, je ne peux pas vraiment expliquer ce ressenti mais
il y a dans la dualité non seulement une dynamique mais aussi l’indispensable effet
révélateur par contraste. C’est un fait et une bonne chose parce que ça nous
permet de nous situer, de savoir qui on est, ce qu’on veut. C'est un système viable qu'il est impossible de détruire sans risquer la folie et la mort.
Tant que je voulais
soit être pur esprit, soit être constamment en paix, je refusais les règles du
jeu, la réalité de l'être tout entier, déjà parce que je percevais les choses de façon dramatique.
Et
pour le mental, être en paix, ça veut dire contrôler. J’ai bien vu que des
stratégies de survie étaient utilisées pour parvenir à cette paix mais je
pensais que c’était quelque chose de négatif, une sorte de triche puisque l’inconscient
était à l’œuvre.
Les stratégies de survie utilisées le plus souvent chez moi sont
celles de la sidération ou de la fuite. Ce n’est pas mauvais en soi puisque déjà
ça casse le réflexe d’agressivité mais le problème c’est que ça m’immobilise et
m’empêche souvent de passer à l’action.
En observant cela sans chercher à
interférer, je constate que ça progresse, que les choses s’équilibrent
naturellement. D’où l’intérêt pour moi de suivre l’élan spontané parce que ça
me permet justement de sortir des schémas de pensées réflexes. Quelqu’un d’extraverti aura
davantage besoin de se tourner vers l’intérieur, de se poser. Ceci dit, j’en ai
aussi besoin quand je suis trop dans ma tête.
J’en reviens à la notion d’équilibre,
de positionnement au centre dans le sens de détachement et d’observation. Mais
une observation sans s’attacher aux raisonnements, sans les taire non plus.
Juste être présent à soi, à son corps physique sans trop focaliser non plus dessus. Juste revenir à la détente physique sans se focaliser sur un endroit en particulier mais juste en observant comment les crispations fondent d'elles-mêmes quand on en prend conscience.
Tout ça parait bien compliqué et c’est justement ce qui amène à vouloir lâcher
tout forme de contrôle parce qu’on voit bien que c’est ingérable.
Mes
certitudes aujourd’hui, c’est que tout ce que je suis est approprié même si je
n’en comprends qu’une infime partie.
L’équilibre est la clef mais il se réalise
de lui-même dans le détachement.
L’abandon des croyances et conditionnements
est aussi un processus naturel que le mental ne peut absolument pas gérer. Il s’agit
plutôt de faire du ménage à l’intérieur mais là encore en faisant appel à la
source et en la laissant faire.
En sachant qui fait quoi, les choses sont
beaucoup plus simples.
En reconnaissant les limites et fonctions des corps, en
sachant que seule la source, l’amour/inclusion, peuvent allier l’ensemble de
façon harmonieuse, pacifique, on apaise le mental.
Le corps physique exécute
des milliards de connexions pour maintenir la vie en soi et il est celui qui matérialise,
concrétise, le mouvement de l’âme et de la conscience.
En agissant dans un
esprit d’unité, en reconnaissant les corps subtils, mental et émotionnel comme
des récepteurs émetteurs, en suivant l’élan du cœur, de la cohérence, on agit
en confiance et avec gratitude.
Tout ce que j’écris ici est un rappel et ça
répond aussi au besoin de cohérence intérieure. Le mental a besoin de savoir
sur qui, sur quoi s’appuyer et en ressentant la paix, le soulagement dans l’expression
authentique, il est rassuré de se sentir accueilli sans jugement. C’est une
sensation indescriptible.
J’ai
spontanément demandé à la source d’accueillir les pensées parasites après avoir
exprimé la colère et des idées sont venues. Des idées toutes simples auxquelles
je n’avais pas accès tant que j’essayais de réfléchir sous l’emprise de la
peur. Même l’idée d’accueillir l’émotion ne venait pas parce qu’en fait il y
avait tout un processus à vivre pour revenir à l'essentiel, à la source, à l’amour, à l’abandon de la lutte.
Et ça c’est
aussi concrétisé dans la matière puisque j’ai trouvé un nouvel anti-puces à la
pharmacie, d’origine végétale qui semble efficace. Jusqu'à peu, ils ne proposaient qu'un seul produit.
"L’erreur" que j’aie faite, (erreur dans le sens où ça m'a fait souffrir) c’est
de vouloir trouver des réponses par la logique, à la panique. Comme si le fait
de comprendre certains aspects psychologiques amènerait la solution. C’était
une forme de rejet, de volonté de contrôle qui a amplifié la lutte interne.
C’est
clair que la vision de l’amour est faussée parce que ce terme est associé à l’émotionnel,
à la faiblesse, à la séduction mais c’est la plus grande force au monde.
Force
dans le sens de puissance et si elle l’est c’est parce qu’elle réunit,
rassemble, unifie. Elle se manifeste au-delà des apparences, n’a que faire des
différences, elle s'en nourrit et sa force crée la vie.
C’est
une bonne chose de s’ouvrir à connaitre, à comprendre, mais on peut oublier la
valeur essentielle et primordiale de l’amour qui reste un mystère tout comme le
processus du vivant, de la guérison. Et c’est par son caractère insondable et
mystérieux qu’on l’oppose à la logique pourtant sans cette force, il n’y aurait
pas de vie, d’humanité.
Bon je ne sais pas si ce que j’ai écrit ici est compréhensible ou utile mais j’ai suivi l’élan du moment. Et pour ceux que ça intéresse, voici le lien d'une chaine qui diffuse les épisodes de la série "cosmos 1999" Copiez-collez le lien dans google: https://www.youtube.com/channel/UC5hSvXjpTqyi-t4T7SajbZA/videos
Si
vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure
et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain
divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr Photos privées ©Lydia Féliz