vendredi 19 juin 2020

« Unité, équilibre et harmonie à tous les étages »





16 06  A mesure que j’observe les modes de fonctionnements internes et ceux de mes contemporains, je constate que les mêmes lois universelles régissent les systèmes internes et par-dessus tout qu’il y a toujours les mêmes forces en chacun d’eux: l’unité, l’équilibre et l’harmonie.
Dans le mode de pensée issu du tronc cérébral, on trouve des schémas de pensées associés à des émotions, des réactions en chaine, en parfait cohérence, en parfait équilibre.
La différence entre ces systèmes est seulement dans la façon d’aborder, d’ordonner les choses et les vibrations que ça génère, les modes d’attraction/répulsion issus du système binaire sont utilisés soit en mode conflictuel et fermé, limité, soit en mode dynamique et ouvert, expansif.

Plus j’avance dans la compréhension des modes de fonctionnement internes et plus je peux m’en détacher parce que j’en vois le caractère impersonnel, ce qui veut dire que je ne pas m’identifier à des schémas de pensées automatiques, ni à des rôles puisqu’ils sont générés et traités en mode inconscient.

Devenir conscient de cela c’est s’individualiser tout en reconnaissant l’unité à tous les étages, même au niveau de la conscience individuelle.
Finalement, ce qui fait de nous quelqu’un d’unique, c’est la façon de canaliser l’énergie en conscience, dans un corps physique qui à des niveaux subtils ou atomiques, élémentaires, n’est pas non plus notre propriété. Les notions d’individualité deviennent obsolètes quand on réalise que l’unité est en toutes choses.

Que ce soit au niveau inconscient, à travers les schémas impersonnels ou depuis l’observateur neutre, la conscience ou vrai moi, cette unité apparait comme une réalité. 
Ce qui explique pourquoi on peut arriver aux mêmes conclusions tout en empruntant des chemins de connaissance de soi différents.


Tout est régit par les lois universelles d’attraction et de résonance et elles témoignent aussi de la reliance entre les individus au niveau subtil, profond et éthéré. 
Et l’amour apparait comme l’expression de la loi d’attraction, son principe et son effet résonance qui s’active en chaque corps de façon simultané et donne ce sentiment d’être amoureux ou qu’un texte, une image symbolique nous parle, fait écho à l’intérieur. 

La conscience Une est une banque de donnée immense, infinie, où tout est possible, où tout existe simultanément et dans différentes sphères, degrés de conscience. 

Chaque individu est un point qui se déplace sur ces lignes temporelles, ces rayons informationnels. 
En se positionnant au centre, au-delà de ces lignes de temps, c’est le silence, l’immobilité, la quiétude et l’ouverture, la conscience qui accède à des niveaux de connaissance universelle à travers des symboles, des formes géométriques, celles qu’on retrouve aussi dans la nature qui en est l’expression directe, la manifestation dans la matière de ces lois universelles. 

Je viens de découvrir la chaine de Lulumineuse qu’elle a fournit en vidéos très récemment et j’ai été surprise par cette résonance mais en fait ça suit la logique quasiment mathématique de ces lois. 
On n’est pas arrivées aux mêmes conclusions par le même chemin, mais c’est justement ce qui montre le caractère unique de chacun, le fait que nous nous construisons selon le terrain, le contexte, notre propre vibration et capacité à écouter et suivre l’intuition. 

J’en suis aux premières vidéos et je peux y voir quelques "maladresses" de mon point de vue dans la façon d’interpréter les choses mais ça aussi, c’est typique de ce chemin où on avance à tâtons. Puis ce que j'appelle maladresse est une conséquence naturelle de la spontanéité, de l'authenticité en même temps que l'occasion de ne pas se sentir supérieur aux autres puisqu'on est face à cette immensité des mondes intérieurs, de cet univers cosmique en soi et à "l'extérieur".
Nous percevons et interprétons les choses à partir de notre propre conception des choses, selon les croyances et conditionnements qui ont leur utilité et qui permettent d’intégrer une vision plus lucide, en douceur, sans avoir besoin de se faire violence juste en apprenant à observer et lâcher. Le sujet est si vaste que le mental ne peut pas intégrer les choses d'un seul coup et heureusement parce qu'on deviendrait dingue. C'est ce qui rend ce voyage de la conscience si intéressant parce qu'on découvre pas à pas.




Le mode "tabula rasa" est issu de la vision duelle conflictuelle où on détruit l’ancien pour le remplacer par quelque chose de nouveau en apparence mais qui obéit aux mêmes lois du pouvoir par le contrôle, la domination. Les statues qu'on brise en ce moment en est l'expression directe.

Au sujet des mathématiques qui ne m’ont jamais vraiment attirées, une phrase revient de temps en temps : "abscisses et ordonnées". Ce qui éveille de vieux souvenirs d’école mais ça reste très vague. Pourtant ça revient régulièrement comme une invitation ou une évidence. Je n’ai pas encore cherché mais me contente d’attendre d’avoir l’élan de le faire. 

Suivre cet élan spontané c’est à la fois comprendre le langage du corps physique, sa façon de nous guider et reconnaitre l’importance de la fluidité, de l’ouverture, qui permet la réception. 


18 06 Je viens de regarder la définition de ces mots et ça m’a fait rire parce que c’est exactement ce que je vois en ce moment. Chaque point est repéré dans l’espace par l’abscisse qui en est la coordonnée horizontale et par l’ordonnée qui en est l’axe vertical. 

L’idée ici qui m’intéresse est celle du positionnement qui donne une vision différente selon le point d’observation et les abscisses et ordonnées peuvent être les croyances et conditionnements qui donneront l’interprétation en conséquence.  

Ce qui fait de nous des êtres uniques et individuels c’est la façon dont on capte et resitue l’énergie, par quels modes de traitement on la transforme et comment cela se réalise selon notre degré de conscience et d’ouverture. Comment on la digère, comment on la magnifie, comment on peut apprendre à en être un canal direct, pur, transparent et ainsi s’élever au-delà des rôles, des préjugés…

Il y a plusieurs éléments qui me font penser à cette conscience Une dont la sagesse est universelle, déjà le fait que nous en arrivions aux mêmes conclusions, au bout du compte.

Dans l’inconscience on répète et on partage les mêmes concepts, modes de pensées et comportements et dans la conscience éclairée, on voit/ressent les choses de la même façon. 

Dans ces différents degrés de conscience, il y a l'unité mais elle est plus ou moins consciente. Quand on est identifié aux rôles, quand on se croit séparé du tout, parce qu’on est en mode lutte et parce qu'on est divisé intérieurement, on se sent manipulé par nos schémas automatiques, réflexes, impersonnels, on va vouloir exister en contrôlant, en luttant, en s'imposant. On voudra s'élever au-dessus des autres par la domination, la séduction, le pouvoir par le contrôle. On croit penser par soi-même, choisir mais on suit des programmes et on agit par automatismes. L'appartenance au groupe est essentielle et c'est une façon d'exprimer la conscience Une dans sa forme la plus basique par contraste, par l'idée du manque et du besoin. Quand on prend davantage conscience de qui on est, en apprenant à se connaitre, on voit et on vit cette unité intérieure, dans la relation aux différents aspects de soi, on constate par le détachement, le caractère unifié de la conscience Une. L'un est vécu dans le tourment, l'idée de séparation, le besoin de lutter et l'autre dans la paix, la conscience d'être un point qui compose dans le tout, d'exister en tant qu'unité dans l'unité. 




Finalement ce qui nous donne l’impression d’exister quand on n’est pas conscient de qui on est, ce sont nos émotions, leur intensité, les sensations extrêmes et notre capacité à dominer, à gagner, à obtenir du pouvoir sur l'extérieur.
Mais comme ces sensations sont éphémères, passagères, précaires, on est balloté d’un extrême à l’autre alors on va s’accrocher à nos croyances qu’on ne veut pas lâcher de peur de tomber dans le vide, de perdre nos acquis.

La différence entre être conscient de soi et exister par automatisme, c’est juste cette capacité à s’ouvrir à l’inconnu, à se laisser porter par le mouvement, à choisir d’être cette feuille qui se laisse porter par la rivière.
Finalement peut-être que le fait d’observer les pensées automatiques, impersonnelles, prépare à accepter l’idée de l’unité, le sens de la conscience Une et le fait que rien ne soit séparé.

C’est une question de conscience, de choix ou d’inconscience et de non choix, qui se résume à suivre ou lutter, soit suivre les impulsions automatiques, soit suivre le mouvement de la vie délibérément. C'est beaucoup plus complexe et nuancé mais je parle ici d'une vue d'ensemble d'un tableau que les mathématiques peignent, ordonnent et régissent.

Ce qui semble sécurisant lorsqu’on suit les mêmes schémas, c’est de savoir à peu près ce qui va arriver mais dans la dualité conflictuelle, il suffit de peu pour qu’on soit effondré, déstabilisé, déçu, désillusionné. 
Il y a toujours un retour de bâton lorsqu’on s’attache au bien ou au mal, lorsqu’on est identifié au rôle de sauveur, par exemple, on va finir par se sentir victime. Et c'est une question d'équilibre, ça n'est pas la conséquence d'actes particuliers mais davantage de choix internes et de lois universelles. 
Par le recul on peut mesurer les conséquences des choix inconscients par leur effet sur la matière et ainsi se laisser guider par les élans enthousiastes en acceptant de ne rien contrôler, de ne rien savoir mais juste en étant conscient que ça nous mène vers quelque chose qui va nous faire grandir, évoluer, comprendre, assimiler, simplement parce que c’est porté par le désir, parce que ça nous réjouit.

Soit on se laisse balloter d'un extrême à l'autre par les mouvements internes en y résistant, soit on apprend à suivre ses mouvements en apprenant à les lâcher, en prenant un peu de recul. Dans un cas on subit la dualité conflictuelle, dans l’autre on apprend à danser, à accompagner le mouvement et à s’envoler avec lui.




L’image de la chenille et du papillon revient et on peut dire que je suis à la phase de la sortie du cocon. Phase délicate où on sort du vieux sentiment de sécurité par l’enfermement et où les ailes sont encore trop froissées et fragiles pour pouvoir s’envoler. 

Ce qui revient à oser se laisser guider de l’intérieur sans regarder en arrière. Mais comme pendant la phase de dégradation du cocon on a appris à connaitre les lois universelles, à savoir où se positionner pour trouver l’équilibre en soi, la cohérence entre la volonté et le geste, on sait où on veut aller et comment. Reste à oser prendre son envol. 

Mais là aussi, l’habitude de se positionner en observateur neutre, à prendre du recul est un apprentissage important parce qu’on sait que le courant va nous porter et qu’il suffira de rester dans l’équilibre interne, de suivre l’élan du moment, le courant ascendant, pour se lancer et avancer. 
On sait que c’est la vibration qu’on émane qui donne la direction et le sens, la qualité du voyage, de l’envol mais on ne sait pas encore vraiment où ça nous mène. 
Mais ça n’a plus vraiment d’importance puisqu’on sait que l’avenir et la direction sont définis par le présent, la vibration qu’on émane dans l’instant. 
On sait aussi que c’est seulement au présent qu’on peut agir, choisir et se réjouir. 
On comprend que ce qui compte, c’est le mouvement, sa qualité et que la destination reste l’union, la conscience de l'unité. 

Le lecteur est en train de jouer un morceau de Francis Cabrel ; « c’est écrit » et ça me fait penser au fait qu’effectivement nous avons en nous et dans la façon d’aborder le présent, la connaissance de ce qui va advenir selon les chemins internes empruntés.
On sait que si nous sommes en mode survie, identifié au rôle de victime, la vie va nous apporter sur un plateau l’expérience correspondante, la mise en scène de ce qu’on vibre.

On peut tous constater que "faire le bien" n’amène pas un bonheur durable justement parce que selon les schémas inconscients qui traitent les forces dans la dualité conflictuelle, l’équilibre est la force primordiale qui tient le cosmos. 
Et par conséquent, par la nature même de l’énergie, la vibration attire et elle est composée de l’intention, de l’ensemble de fréquences émanées. 
Ainsi "faire le bien" en pensant que les autres sont mauvais puisque cela est sous-entendu, est la vibration envoyée où les autres sont le problème, on vibre le conflit, le rejet de ce qu’on juge mauvais. 
On  projette vers l’extérieur notre conception du monde, de soi-même où ce qui est jugé comme mauvais à l’extérieur, fait écho à ce qu’on juge mauvais en soi. 
On refuse de faire face à ces aspects jugés indésirables en soi qu’on rejette, qu’on nie et qu’on projette vers l’extérieur afin de se sentir quelqu’un de bien. 
Ainsi, l’autre est la cause de notre mal-être et on s’étonne de se sentir malheureux, on rage d’être traité par les autres comme quelqu’un d’insignifiant, on est dégoûté quand les élites manipulent et traitent les peuples, les individus comme de vulgaires objets, insectes. 

Et c’est précisément ce regard qu’on porte en soi, on considère que ces pensées négatives, ces émotions dites négatives ne devraient pas exister. On les voit comme des parasites qui nous empêchent d’être tout le temps heureux, en paix, en joie. 
Mais cette joie s’appuie sur le sentiment de victoire quand la vie nous sert selon nos attentes, quand on se trouve chanceux, béni…et quand on est contrarié, on passe par toutes les émotions qu’on a rangées dans la case "mauvaises", celles qu’on ne veut pas ressentir. C'est justement cette classification, cette étiquette qui l'enferme dans le mental/inconscient et la contraint, qui crée le mal-être.




En apprenant à lâcher les pensées automatiques répondant à la vision duelle des choses, déjà on considère les expériences qu’on qualifiait d’épreuve, comme des occasions de lâcher justement ce qui ne nous correspond plus.

Mais ça ne veut pas dire qu’on n’aura pas les réactions et réflexes conditionnés, les pensées de jugement, d’accusation, de rejet…seulement peu à peu on s’en détache. 
En écoutant la reprise d’un morceau de Beethoven par les Bee Gees, je vois pourquoi j’aime cette reprise parce qu’elle est l’expression du principe de transformation, de recyclage, qui utilise l’ancien pour en faire du nouveau sans avoir besoin de détruire mais juste en actualisant. 
C’est ce que fait la nature aussi. Tout comme le corps physique à travers la régénération cellulaire mais là je n’y connais rien mais j’ai appris quelque chose qui m’a fait changer ma relation  au ménage. En plus comme c’est en écoutant un sketch que cette info m’est parvenue ça m’a aussi plu parce que c’est le mode de communication naturel du moi. 

Le truc c’est que lorsqu’on fait le ménage, on balaie 75% de peaux mortes. L’image m’a parlée et en plus des conditionnements liés au féminin qui sert l’homme, le torche, le nourrit, qui faussaient ma vision du ménage, cette nouvelle approche me renvoie à l’idée de la mort. Au cycle du vivant dont la mort est partie intégrante. 
En effet pour qu’une cellule renaisse il est nécessaire qu’elle meure et quand on balaie, on est en présence de ce phénomène naturel extraordinaire. 
Savoir que cette poussière est l’expression concrète de la régénération cellulaire témoin de santé, change totalement la perspective. 
Ce qui apparaissait comme une corvée, un truc chiant, devient un mouvement participant à ce miracle de la vie. Je ne fais plus le ménage de la même manière depuis cette info. 

De toute façons depuis pas mal de temps déjà, je ne fais plus rien par la contrainte, la force, l’obligation et comme il y a nécessairement des jugements, des réactions internes c’est à chaque fois l’occasion de lâcher les pensées de peur, d'auto-jugement…

J’ai été contente aussi de tomber sur les vidéos de Lumineuse juste après avoir demandé à mes corps de me guider vers quelque chose d’épanouissant, de réjouissant, puisque j’ai tendance à m’ennuyer étant donné qu’il pleut tous les jours et que je suis enfermée souvent. 
Là encore, une situation qui avant me mettait en colère puisque les épandages aériens sont visibles et en partie responsables du climat, maintenant, ça ne me fait plus autant réagir. D’une part parce que lutter est vain et d’autre part parce que j’ai compris que c’est la vibration qu’on porte, émane qui participe à la création des situations dans la matière. 

Alors je me contente de porter attention à mes mondes intérieurs et à rester relaxée, ouverte, flexible. Puis en suivant l’envie du moment, la vibration majeure est celle de la spontanéité joyeuse.

La sensation d’être de plus en plus en accord à l’intérieur, de favoriser l’entente cordiale, l’écoute entre tous les corps, donne un sentiment de paix, de complicité, de force et de confiance que rien d’extérieur ne peut procurer durablement. 
En plus, c’est exponentiel parce que chaque jour, j’en découvre un peu plus, comprend et applique un peu mieux cette approche d’ouverture. 
La réceptivité est plus facile, l’écoute de la voix de la sagesse intérieure ou du moi est plus facilement perceptible, reconnaissable, et ça vaut toutes les prédictions des plus grands médiums. 




Un détail physique, une boule sur la main droite qui semble être due à l’usage excessif de la souris, m’oblige (si je le veux ou non) à utiliser davantage ma main gauche et à cultiver l’équilibre interne. 
Rien n’est forcé, juste une idée qui est venue de faire de cette façon et l’envie de suivre cette idée qui prend peu à peu du sens. Surtout quand j’écoute la vidéo de Lulumineuse au sujet des énergies masculine et féminine. Sa façon de dire et d'être me troublent par tant de ressemblance parce que par moments, j'ai l'impression de m'entendre.
Là encore, l’effet résonance est à l’œuvre parce que ce que j’aie ‘besoin’ d’entendre, de percevoir va percuter, ressortir davantage. 
Ce que j'écris sur ce blog est naturellement rempli de maladresses, d'interprétations subjectives liées aux croyances et comme nous sommes des êtres complexes, comme la connaissance de soi est intime, à la fois sensorielle, psychique et vibratoire, comme une grande part de notre être existe sur des plans invisibles, il est difficile d'être précis et juste. Mais c'est aussi pour ça que nous sommes 7 milliards sur terre parce que chacun apporte son point de vue particulier à l'ensemble.
Voici l'adresse de la chaine youtube de Lulumineuse BeLight
https://www.youtube.com/channel/UCZobSCxdaTO43cUeh4T3idw/featured

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr  Photos privées ©Lydia Féliz