mercredi 16 septembre 2020

« Conférence intégrale : "l'intelligence émotionnelle" - Gabin Bellet »





22 08 Le cafouillage cachet n’a pas crée de panique mais davantage d’observation, d’écoute et de lâcher prise quant à la façon de vivre le quotidien. Et le fait que je me sois levée à 3h30, que je sois fatiguée physiquement favorise aussi ce lâcher prise. 
C’est important de savoir ce qu’on veut précisément et de pouvoir le formuler d’une façon qui va toucher le mental qui fera sens pour lui, qui sera même indubitable. Plutôt que de l’autoriser à lâcher le contrôle, je lui demande de lâcher toute forme de combat, toute forme de rejet parce que mon objectif est de cultiver l’amour intérieur en me positionnant en observatrice neutre. 
L’amour n’exclue pas il est même plutôt inclusif et en lui demandant de lâcher le contrôle, ça suscite des doutes parce que c’est clair que cette fonction est utile. Du moins au niveau physique et pour pouvoir intégrer pleinement un concept, une idée, il est nécessaire que ça résonne avec le mental.  
C’est toujours l’excès qui cause des problèmes mais dans le bon équilibre, chaque chose a un aspect positif et négatif qui ensembles créent une dynamique. Le contrôle émotionnel n’est pas bon à long terme ni à court terme d’ailleurs pour l’ensemble des corps mais dans certaines circonstances, il est nécessaire voire vital. 

Apprendre à observer objectivement permet de pouvoir accueillir l’émotion "entre soi" si on peut dire. On ne peut établir une liste des messages que les émotions délivrent tout simplement parce qu’elles sont mouvement par nature, changeantes, éphémères, parce qu'elles s'expriment dans l'instant et parce que chacun est unique. Mais on peut apprendre à être présent à soi, à reconnaître les besoins qui ne sont pas nourris en cas de colère, de tristesse ou de peur. 
Derrière chaque émotion se cachent autant la peur que l’amour. Chacune d’elle est l’expression de l’énergie de vie, sa manifestation plus ou moins libre, intense et sa fréquence est en rapport avec sa fluidité tout autant qu’avec son degré de pureté. Pureté dans le sens de non contrariée, non détournée, non bloquée dans la sphère psychologique, consciente et inconsciente.


Je me disais hier que chaque partie du cerveau et donc chaque degré de conscience, peut être représenté comme une entité puisque consciente. Ainsi le cerveau reptilien et sa projection au travers de formes de pensées automatiques de survie, de comportements en conséquences, est une forme d’intelligence qui est tout à fait viable et même nécessaire pour assurer l’intégrité, le bon fonctionnement du corps physique. 
L’idée de considérer le subconscient et l’inconscient comme des entités qui œuvrent à maintenir la vie et l’équilibre en soi ou dont l’objectif est positif, vient régulièrement en ce moment. Là encore, le fait de pouvoir observer les choses objectivement en prenant du recul permet d’en voir l’aspect positif. 
Tout est dans le positionnement intérieur, l’identification à un seul aspect ou à l’ensemble depuis l’espace neutre en soi. 
Les découvertes scientifiques récentes ou le fait de percevoir l’intelligence comme multiple remet les pendules à l’heure et ça demande de porter un regard neutre et honnête ou dépourvu de jugements, de notion de hiérarchie. 
En ce sens, la science a apporté du bon puisqu’elle a permis de porter un regard détaché, libéré de la morale chrétienne. Là aussi c’est une question d’équilibre et de juste milieu puisqu’on dit que "science sans conscience n’est que ruine de l’âme". 

Elle a perdu beaucoup de crédibilité depuis que ce sont les laboratoires qui financent les recherches ou depuis que le néo-libéralisme fait la loi. Percevoir l’humanité et la terre sous l’angle de la productivité, du profit, fausse les valeurs et ça se retrouve aussi à l’échelle individuelle. On veut être gagnant, productif, compétitif, sans se soucier ni même connaître les réels besoins du corps physique et de la nature.
Quand je vois comment la situation cafouillage cachet m’oblige à tenir compte du ressenti du moment, à être plus présente à ce que je vis à l’intérieur au niveau physique, sensoriel, je me dis que cette addiction est l’outil choisi pour apprendre à changer radicalement mon mode de fonctionnement. 




Cela confirme aussi le fait que chaque situation peut être vécue de différentes manières selon le positionnement interne et à travers cela, le sens de l’incarnation, cette occasion d’incarner littéralement la source, l’essence amour lumière au travers d’un corps. 

Apprendre ainsi à vivre en conscience, à réaliser l’unité, l’équilibre et l’harmonie, à retourner à la source, à retrouver la conscience de qui nous sommes en essence. 
Des cocréateurs à l’image de la source, possédant les mêmes attributs, les mêmes potentiels, la faculté d’imaginer et de créer par projection psycho-émotionnelle, à partir de la structure du corps physique, un monde vibratoire, énergétique. 
Et comme l’énergie est la base de la matière ou comme la matière est en fait de l’énergie densifiée nous façonnons littéralement notre monde, notre vie et même notre corps puisqu’il évolue selon l’environnement, le milieu dans lequel il baigne, l’énergie et les infos qui le traversent et qu’il traite selon notre degré de conscience, de présence. 

On cocrée surtout par défaut ou sans en être conscient, par automatisme, selon les croyances auxquelles on adhère. C’est sûr que ça peut sembler extraordinaire de croire qu’on crée sa vie mais si on considère que l’état d’être influence la matière, chose qu’on peut vérifier puisque selon notre état intérieur, les choses apparaissent différemment, cette affirmation apparaît comme une évidence. Mais évidemment on crée sans s'en rendre compte et on peut plutôt parler de cocréation puisque chacun a cette capacité de projection psycho-émotionnelle/vibratoire. On crée certainement notre état d'être selon ce sur quoi on se focalise, selon ce qu'on vibre et cela influence notre vision des choses et l'environnement.

Le cafouillage cachet et les déménagements m’obligent à appliquer ce que je partage ici à savoir la présence à soi, au ressenti et le détachement, le lâcher prise mental, le fait de suivre l’élan du moment sans chercher à anticiper. Je suis en plein dans la pratique mais ça ne crée pas de stress du moins ça n’est pas perçu comme une épreuve mais plutôt comme une mise en situation qui révèle ce potentiel. Le potentiel créatif dont je perçois les côtés positifs, par l’accueil émotionnel, la confidence avec le mental, la transparence, l’absence de jugement, de lutte. 
Je décolle les étiquettes et lâche ainsi les croyances, les interprétations. Surtout par rapport aux symptômes physiques, aux douleurs, que je me contente de ne pas amplifier précisément par l’absence de focalisation, d’étiquette négative. Comme tout changement d’attitude intérieure modifie la chimie et donc la physiologie, le physique, le mental lâche prise plus facilement. Et comme il peut se confier à une oreille interne attentive et bienveillante, il ne s’empêche pas d’exprimer ce qu’il pense et ressent dans l’instant. 

Même si le ressenti concerne davantage l’émotionnel, comme ces deux corps sont inséparables à l’image des deux lobes du cerveau, il exprime les sensations, les décrit. L’astuce si on peut dire, c’est de l’exprimer à la troisième personne du singulier. 
C’est une façon d’ancrer cette réalité ou ce désir de percevoir en tant qu’observateur neutre. Tout comme le fait de dialoguer avec le mental permet de se détacher des rôles, des programmes et stratégies automatiques sans pour autant les invalider. Là encore, c’est de l’inclusif. 
Le fait de somatiser est une manifestation du pouvoir créateur intérieur, de cette faculté de manifester dans la matière ce qui se vit à l’intérieur. On le vit mal généralement et on ne voit pas cet aspect essentiel parce qu’on est attaché aux croyances communes qui donnent tout pouvoir à la science, aux médecins, aux autorités extérieures, qui considèrent le corps physique comme une mécanique sophistiquée mais si on observe objectivement ce phénomène tout comme celui de l’effet placebo et nocebo, ça paraît logique et même évident. 
On a tout sous nos yeux pour savoir qui on est et plus on apprend à se connaître, à observer ce que nous sommes, ce corps physique si complexe et facile à vivre finalement ou qui ne demande pas grand-chose, on en perçoit le caractère extraordinaire. 

Je viens d’écouter la suite de la conférence et franchement ça vient comme un cadeau de la vie parce que la base est là, tout y est. Le point de vue objectif, le sens des émotions, la façon de les aborder, les cycles d’apprentissage et même les différentes parties du cerveau. C’est marrant que j’ai pensé à nouveau à ces aspects internes dans une perspective positive et en tant qu’intelligences propres ou entités parce qu’il en parle aussi en ces termes. Là encore, les connaissances ou infos passent autant par l’intérieur que par l’extérieur. Mais pour savoir ou pour entendre les réponses en soi encore faut-il poser les questions et savoir être à l’écoute, présent à soi.
Conférence intégrale : l'intelligence émotionnelle - Gabin Bellet 2h11
https://www.youtube.com/watch?v=hEpz-3057Ok


J’aime beaucoup la description des différentes parties du cerveau parce qu’on retrouve les qualités du système émotionnel et comment en prenant soin de nos émotions, on éduque l’enfant en soi, on le rééduque, on donne du sens et de la valeur à ses messagères. Je fais à nouveau un break parce qu’il y a beaucoup d’infos qui valident mon intuition, mon expérience. C’est à la fois troublant et ça confirme la validité de cette approche d’ouverture, d’observation, de connaissance de soi. Encore une, des raisons d’être béat devant l’intelligence, les intelligences multiples de ces corps physique et subtils ! J'ai noté quelques infos intéressantes à retenir, entre autres:

Le cycle d’apprentissage
1/ Incompétence inconsciente: Je ne sais pas que je ne sais pas
2/L’incompétence consciente: je prends conscience que je ne sais pas
Je peux douter puisque j’en prends conscience par l’expérience et l’échec
3/La compétence consciente: je choisi d’apprendre et ça va me demander un effort de concentration, de la pratique, de la persévérance
4/Compétence inconsciente ou habitude: celle qu’on acquiert avec l’âge dans nos réactions émotionnelles et qu’on prend pour notre personnalité
On ne supprime pas une habitude, on en crée de nouvelles en passant par ce cycle d’apprentissage

Les 4 parties du cerveau
Le cerveau reptilien gère les réflexes (respiration, battement de cœur…), la survie, les trois réactions, les 4 émotions de base ; la peur, la colère, la tristesse et la joie
Le cerveau limbique :
Le cycle des apprentissages : la compétence et l’incompétence inconsciente, les émotions sociales, les pièges émotionnels,  c'est un lieu de stockage
Le cycle des apprentissages et relié aux émotions parce qu’on apprend par l’expérience donc la mémoire et les sensations. On mémorise ce qui nous touche émotionnellement. L’émotion crée le souvenir et donc on peut apprendre d’autant plus par la joie, le côté ludique qui permet d’être facilement concentré, motivé.
On partage ce cerveau limbique avec les mammifères qui peuvent apprendre par ce qu’ils ont un instinct maternel et paternel
Le cortex cérébral qui est en charge de l’analyse, rationnel, du langage, des choix volontaires qu’on partage avec les grands singes
Le cortex préfrontal ou néocortex qui capte l’intuition, permet de prendre du recul,  qu’on partage avec les dauphins et les baleines capables de télépathie, de capter les sonars.

Une information/stimulus monte de notre système nerveux central et est traitée par le cerveau reptilien et s’il n’y a pas de danger, elle est gérée par le cortex, par habitude ou par l’analyse et éventuellement par le néocortex puis elle est renvoyée au système nerveux central en vue d’une action.

Lors d’une prise d’otage émotionnelle, le cerveau vit l’info de façon plus intense avec un danger potentiel, elle est bloquée et ne passe pas la zone du cortex mais est traitée en mode survie ou réflexe, soit par le tronc cérébral, soit par le cerveau limbique/émotionnel. L’info n’atteint pas le cerveau analytique, ne peut pas être traitée par la raison. On est alors dans le comportement automatique
Réflexes de survie ; fuir, combattre ou faire le mort

Les pièges émotionnels, habitudes ;
Collage de timbre, (on accumule des petites émotions) et explosion inadaptée
La solution ; apprendre à exprimer ses émotions, à se les dire, à les nommer, à observer ce qu’on ressent dans le corps, à les évacuer, à faire le tri

Racket émotionnel on exprime une émotion à la place d’une autre par conditionnement. Ex : les femmes ont le droit d’avoir peur ou d’être tristes et elles n’ont pas le droit d’être en colère ou joyeuses (filles de joie, connotation péjorative). Un homme a le droit d’être en colère ou d’être content mais ne peut pas avoir peut ou être triste.

Les émotions élastiques ; une émotion trop intense qu’on refoule pour éviter de souffrir. Réaction disproportionnée à la situation due à l’accumulation et à la mémoire qui va chercher toutes les émotions refoulées. Arrêter de refouler et travailler sur ce qui est très ancré.
Les patates chaudes ; on projette l’émotion sur les autres, peur du manque, colère qu’on rejette sur l’autre. Arrêter de projeter, prendre la responsabilité de ses émotions et ne plus être une éponge.
Reconnaître l’émotion dans sa texture, son message, sa localisation pour mieux l’appréhender et éviter d’être submergé, passer de la réaction conditionnée à l’observation neutre




Considérer le subconscient comme une intelligence, un aspect créatif de soi puisque c’est là que les actualisations se forment, que les croyances des parents sont invalidées ou pas, c’est aussi s’ouvrir à cette créativité. 
J’avais tendance à voir les programmes automatiques comme de vulgaires logiciels imposés que je subissais et c’est clair que ça n’aidait pas à espérer en sortir mais en observant objectivement et en considérant que chaque aspect est viable, que ces gardiens internes ont eu pour but de protéger a vulnérabilité de l’enfant en moi afin de pouvoir perdurer jusqu’à aujourd’hui malgré tout, témoigne de leur intelligence et de leur bonne volonté. 

Envisager ces aspects comme des intelligences créatives change totalement la perspective et offre la possibilité d’interagir avec elles. Et comme ce sont des intelligences créatives, leur proposer d’évoluer, de créer de nouveaux modes de pensées, de nouvelles réponses aux émotions, d’innover, ne peut que les intéresser. 
C’est intéressant de savoir que l’info ne passe pas entre le cerveau limbique et rationnel lors d’une peur intense parce que ça valide à la fois la sensation de paralysie face à une peur intense et aussi la nécessité de revenir au centre, au désir d’unité, à l’ouverture afin que la lumière, l’info, puisse passer.

Comme le mental pense sans arrêt, autant sélectionner la nourriture qu’on lui donne et le divertissement volontaire est un mode de relaxation mental qui n’empêche pas de réfléchir, à travers l’humour par exemple. On peut dire que j’en bouffe de l’humour québécois depuis quelques mois ! J’aime assez les humoristes de ma génération puisqu’on a les mêmes codes malgré le fait qu’ils soient outre Atlantique. C’est d’ailleurs assez marrant de constater comment on se sent plus proche de personnes qui ont grandit dans le même contexte ou la même époque que soi.
Je viens de comprendre pourquoi la musique est vitale pour moi parce qu’elle me permet de vivre des émotions "acceptées" puisque c’est virtuel, puisque c’est dans le cadre de ce mode expressif, c’est possible. Pas étonnant non plus que je sois touchée par des artistes comme Nina Hagen qui crie avec puissance et mélodieusement en même temps. Tout comme la chanson Pink Floyd ; « the great gig in the sky » qui me porte littéralement. 
Il y a ici un phénomène de projection psycho-émotionnelle, la manifestation des potentiels des corps subtils, de l’alchimie, qui se produit lorsque le mental et l’émotionnel sont en phase, en cohérence ou alignés. 

C'est clair qu'il est nécessaire de connaître le mental, de savoir comment il fonctionne pour apprendre à sélectionner les pensées qui le nourrissent ou qui lui font du bien. 
Je ne dis pas non plus de se bercer d'illusion ou d'être dans le déni mais plutôt de savoir que ce corps a des besoins, qu'il se nourrit tout comme le corps physique et qu'il a une certaine sensibilité puisqu'il est lié au corps émotionnel ou qu'ils interagissent continuellement. 
Et aussi que des pensées dites négatives, des pensées de jugement, d'accusation, témoignent d'un refoulement émotionnel. Elles sont comme une alarme qui demande juste de se tourner vers l'intérieur et de revenir à l'observation neutre, à la détente musculaire, afin que l'émotion puisse s'exprimer librement, être accueillie. 
C'est sûr que ça demande de l'attention et comme le refoulement est un automatisme, il est nécessaire de prendre l'habitude de revenir à soi régulièrement. 
C'est là où la connaissance des cycles d'apprentissage est utile parce que ça m'aide à persévérer en lâchant les croyances négatives au sujet de l'inconscient et du subconscient. Quand on comprend comment ça fonctionne, on n'est plus dans les croyances, la superstition...  
Si vous souhaitez partager ce texte, merci de mentionner le nom de l’auteur : Lydia Féliz ainsi que l’adresse du blog : https://lydiouze.blogspot.com/ ainsi que les références de la vidéo conférence et son auteur. Photos privées