Le Canigou |
Je
remercie le ciel, la terre, mes guides et les anges de pouvoir cultiver un
jardin. C’est vraiment une activité complète qui nous relie directement à la
terre mère et qui a le pouvoir de guérir notre enfant intérieur. Les animaux,
les jeunes enfants ont aussi cette capacité, par leur authenticité qui nous
renvoie à notre propre innocence.
Je
disais à mon cher enfant intérieur, tout à l’heure alors que la tristesse liée
à l’enfance revenait, qu’aujourd’hui, nous revivons cette période de la vie. Je
fais exactement ce que j’aime, ce qu’il aime. Ce dont je rêvais enfant, avec la
liberté et l’expérience qui donne la sagesse de l’adulte en plus.
J’ai
retrouvé les « qualités » de l’enfance. La spontanéité, la sincérité,
l’enthousiasme, l’envie de faire plein de choses, d’oser rêver et vivre ces
rêves. Les « soucis » perdent leur ampleur puisqu’ils ne sont que des
idées issues de la peur. Quand je les regarde de près, je me rends compte que
ça n’a aucun poids, que c’est juste mon mental qui a essayé de se faire un
film. Mais comme j’ai décidé de ne plus être actrice ni même spectatrice de ce
genre de scénario, ça passe tout seul. La tristesse de ce matin a été balayée
par le vent, alors que j’étais au jardin à planter des bulbes de Dahlias.