Réveillé
à 5h30, je me suis levée puisque le jour en faisait de même. Assez déçue de
constater que la sincérité est encore mal perçue et qu’elle décrédibilise, j’ai
eu envie d’arrêter de confier mes états d’âmes sur ce blog. Je suis consciente
que la majorité des gens a besoin de voir la force d’un thérapeute pour croire
en ces capacités, que beaucoup veulent trouver en lui un « superman »
aux super pouvoirs, infaillible, parfait, bref, un sauveur. Or c’est précisément
ce genre de façon de penser qui amène le conflit intérieur et limite la vision
de soi et des autres.
Premièrement,
la perfection n’est pas de ce monde. Il ne s’agit pas d’être parfait mais d’être
cohérent, en harmonie, en alignement, de pouvoir se centrer en son cœur afin d’être
unifié. De réaliser la complétude en mariant les énergies complémentaires que
sont le masculin et le féminin, l’ombre et la lumière, le cœur et l’ego, d’être
au point zéro, dans la neutralité, l’équilibre intérieur...
Nous
sommes parfaits dans les dimensions de conscience unitaire et le but du jeu, c’est
d’amener la présence christique intérieure à embrasser la personnalité humaine.
C’est en apprenant à vivre à partir du cœur, que celle-ci se manifeste
guérissant l’humain divin par la libre circulation énergétique de l’amour
inconditionnel.
La vie étant un mouvement perpétuel, s’accorder à son rythme,
se laisser porter par la pulsion intérieure permet d’être en évolution
permanente. Il est "normal" d’avoir des moments de "stagnation",
de doute puisque les voiles de l’oubli ne sauraient être enlevés d’un coup et
notre personnalité humaine tout comme notre âme, sont en position d’expérimentation.
On ne peut, dans cette dimension, se passer de l’ego, il fait partie de l’équipe
au sol et c’est lui qui interprète, ce qu’il reçoit de l’extérieur. Le mariage cœur
ego permet d’être plus lucide, plus aimant mais nos défauts et nos carences ne
peuvent être gommés d’un seul coup. En acceptant ce qui est, et ce que nous
sommes, un équilibre se créé et rend l’ensemble cohérent. Nos faiblesses nous
préservent de l’arrogance. Elles créent une ouverture du cœur, amène l’humilité
et la gratitude.
Les relations humaines ayant toujours été
basées sur la peur, la méfiance et tout un tas de comportements nés de l’ignorance
de la réalité de l’humain divin, retrouver la confiance en soi et en l’autre
est ce qui va permettre de changer les vieux schémas relationnels.
En étant
sincère, honnête vis-à-vis de soi et des autres, on trouve la pureté. Celle-ci
n’est pas une image idyllique, idéale selon le concept de bien et de mal. C’est
la sincérité de cœur. Le cœur sait que l’erreur amène à s’élever puisque nous
sommes ici pour apprendre. Nous devons apprendre à réinterpréter tout ce sur
quoi nous nous sommes appuyés pendant des éons.
L’ampleur
du travail est immense mais en s’ouvrant à sa véritable nature, celle d’aimer
sans conditions, on reçoit le soutien de l’aspect de nous-même qui est parfait,
réalisé. En s’abandonnant en confiance à la part divine en nous, elle éclaire
ce qui a besoin d’être libéré et en le faisant nous sortons peu à peu de l’endormissement
et de l’ombre. Nous nous révélons à nous-mêmes.
Nous
avons l’occasion, dans cette période spécifique de l’histoire de l’humanité, de
comprendre notre véritable nature, de nous connecter à notre âme, d’être
éclairés par les êtres de lumière afin de prendre conscience des lois
universelles et de notre vérité éternelle d’humain divin complet.
Il est
clair que cette découverte et la reconnaissance du divin en soi ne se fait pas
en un jour et que ça demande un certain courage, celui de se regarder en face
avec bienveillance, de prendre conscience que les aspects fragiles de notre
personnalité, une fois acceptés nous permettent de contacter notre aspect
divin. En les reconnaissant, nous reconnaissons aussi le désir de notre âme d’apprendre,
d’être une expression de la source qui participe à son expansion.
La
source nous a créés parfaits au niveau de la conscience christique mais la part
humaine de qui nous sommes est créé pour tâtonner, se chercher, trouver sa
lumière par le contraste que créé la dualité, comprendre l’amour de la source. Tant
qu’on rejette une part de ce que nous sommes, nous restons dans l’esprit de conflit,
de compétition. Mais le but est de retrouver sa lumière, de s’en éclairer afin
de nous voir tels que nous sommes.
Le désir
d’y voir clair et de s’accepter tel que l’on est, amène à reconnaître la
pertinence de tout ce que nous sommes et de tout ce qui est.
La prise
en charge de nos émotions leur écoute et la juste interprétation de celles-ci,
nous libère de la dépendance affective, créant plus d’autonomie par le contact
avec les aspects subtils et divin de l’être. Quand on trouve la source d’amour
intérieure et que l’on maintien sa libre circulation, on n’a plus besoin de
chercher l’amour auprès des autres humains. On peut alors donner librement sans
condition ni attente.
Il n’est
pas question d’avoir raison ou d’avoir tort, mais d’être soi-même, d’être vrai.
J’ai
profité de la rosée du matin et du soleil levant, pour prendre les fleurs en
photo. Deux heures à me remplir les yeux et le cœur de la beauté naturelle
dont les formes rappellent la géométrie sacrée. Non seulement c’est une
contemplation proche de la méditation mais c’est aussi un moyen facile de revenir
à la source de réveiller le divin intérieur.
Photos cueillies dans la rosée du frais matin. Comme d'hab' vous pouvez les prendre en citant la source