Ce
matin, j’ai remercié pour la pluie qui est tombée hier soir et cette nuit,
laissant le soleil briller au lever du jour. Rien de tel qu’un bon arrosage
naturel après avoir semé des graines. Là encore, la terre nous montre les lois
universelles de création ; l’intention maintenue, arrosée par le fait de
revenir à elle régulièrement et surtout quand il semble que le résultat est à
côté de la plaque. J’ai fait ma connexion matinale quotidienne à la terre et
ressenti la réalité de l’expérience par des frissons en tous mon corps. L'âme s'exprime en douceur, par des sentiments de bien-être. Les émotions sont plus violentes et quand elles sont issues de la peur elles peuvent devenir monstrueuses dès lors qu’on
y associe la puissance du mental en amplifiant celles-ci par des pensées de même
ordre.
Je le répète souvent mais la culpabilité est bien le pire des poisons
que nous puissions déverser en nous. C’est l’amplificateur énergétique de toute
pensée dite négative. Je garde précieusement inscrite en moi l’intention de
vivre dans l’unité.
J’évite
de tomber dans le piège du jugement considérant que l’expression de la colère,
de la tristesse, de tout ce qui est "désagréable", a sa vraie raison d’être.
C’est un instrument de mesure permettant de revenir à l’essentiel, s’aimer sans
conditions. Le fait que je ne remette plus en question la validité de mes
émotions amène une paix intérieure née de la cohérence qui aplani tout.
J’ai manifesté
mon mécontentement envers le gamin d’ici, hier soir, pour le fait qu’il laisse
traîner tout un tas de cochonneries dans la pelouse. Il ne respecte rien,
aucune vie, ni même sa mère qui le laisse agir comme un véritable tyran. Elle persiste à lui acheter des animaux qui meurent les uns après les autres! Plusieurs
fois je me suis dit ça n’est pas bien, tu n’as pas à intervenir. Puis d’un
autre côté, je me dis que même si son comportement me pousse à prendre soin de
mon enfant intérieur, dire ce que je pense clairement, sans m’énerver, sans gueuler
et ne pas avoir à subir son attitude est tout à fait légitime.
Ma
"technique" est simple et efficace. Comme il a besoin d’être reconnu, je ne lui parle
pas tant qu’il ne fait pas ce que je lui demande. En l’occurrence, je lui ai
dit de retirer la cagette explosée sous ma fenêtre qui est là depuis bientôt un
mois. J’aurais pu la ramasser mais j’estime que chacun doit assumer ses actes
peu importe l’âge de la personne. Les gens qui prennent les autres pour leur
larbins, et bien souvent ceux qui passent derrière pour nettoyer leurs
cochonneries, sont des femmes, m'exaspèrent. Bref, sans révolte mais ferme dans ma volonté d’être
respectée et de ne pas le laisser jouer le jeu de séduction des adultes, j’ai
maintenu ma décision. Bien que je n’aime pas faire la gueule, je n’ai pas cédé.
Il a bien compris que de minauder permettait d’avoir du pouvoir sur les autres
et en abuse largement. La séduction tout comme la victimisation, sont des rôles
qui ne trouvent plus écho dans le monde d’aujourd’hui.
Ce
matin, alors que je prenais des photos du jeu de l’eau et des rayons de soleil
sur les fleurs essayant de capter l’éclat provoqué par ce magnifique mariage
des éléments, il est passé devant moi, la cagette à la main, tout fier. Il ne s’est
pas contenté de faire les choses discrètement mais m’a fait remarquer son
geste. Je l’ai approuvé en lui disant simplement bonjour et en acceptant le
dialogue.
J’ai
passé une demi-heure à faire le tour des jardins pour immortaliser ce moment d’unité
intérieure et extérieure. J’adore contempler la beauté du jeu de l’ombre et de
la lumière, de l’eau et du soleil, ces danses naturelles qui illustrent à
merveille la loi de l’UN. La création magnifique qui résulte de cette danse entre
les éléments où chacun est sublimé par le contact avec son opposé qui devient complémentarité.
C’est une belle illustration de la vision au-delà de la dualité qui révèle sa
magie et la connaissance que tout est issu de ma même source.Les arcs en ciel en sont une belle illustration!
J’ai
rappelé à mon corps mental que le fait de désirer l’unité intérieure allait
amener l’ombre en surface et que ce processus "normal" serait le signe que
l’alchimie peut se réalise effectivement, si on se situe dans l’acceptation de ce qui
est.
Rien n’est
le fruit du hasard et la capacité à être attentif, à ne pas considérer les
choses au travers du cadre limité et limitant de la dualité, permet de
comprendre les "signes"envoyé par nos aspects divins.
J’ai
fait un tour sur la presse galactique, contente de constater que je n’avais pas
eu besoin de chercher de l’aide ou du réconfort auprès de l‘extérieur et j’y ai
trouvé quelques citations d’Abraham qui ont fortement résonné en moi.
« L’Univers ne sait pas si la vibration que vous
émettez vient de ce que vous imaginez, ou de ce que vous observez. Dans les
deux cas, il répond. L’émotion est votre guide, votre réponse à votre
vibration. Votre émotion ne crée pas. L’émotion est votre indicateur de ce que
vous êtes déjà en train de créer. Comme vous pensez, vous vibrez. Et c’est
votre émission vibratoire qui constitue votre point d’attraction. Donc, ce qui
vous revient est toujours un équivalent vibratoire de ce que vous pensez.
L’émotion (votre Système de Guidage) vous annonce ce qui est en train d’arriver ».
Abraham, 7 mars 2000Traduction AD
Page d’origine : http://www.abraham-hicks.com/lawofattractionsource/index.php
Il est bon de se rappeler le caractère illusoire de notre
vision du monde et le pouvoir qui réside dans la faculté de penser. Tout comme
le fait de savoir que l’émotion est le résultat des pensées émises et le reflet
de notre état d’être du moment. Il apparait donc inutile de vouloir changer une
émotion puisque ce sont les pensées qui créent. Notre pouvoir se situe dans la
capacité d’accepter le message émotionnel pour ce qu’il est, une conséquence
qui nos invite à recadrer nos pensées. La détente que procure le lâcher prise
permet de revenir à l’intention originelle. C’est magnifique de savoir que tout
est éphémère et transformable par la seule intention.
« Lorsque vous êtes vraiment dans le flux de votre
Être Intérieur, les idées viennent facilement — elles sont mises en œuvre
facilement. Il est amusant d’être dans ce processus, et peu importe la manière
dont il se déroule. Rien ne peut mal tourner, et ce n’est pas grave si vous ne
le terminez pas, c’est juste amusant de le faire. Votre Être Intérieur ne sent
pas de limites. Donc, tout ce qui ressemble à des limites est quelque chose que
vous vous êtes auto-infligé ».
Abraham, Traduction AD
Page d’origine : http://www.abraham-hicks.com/lawofattractionsource/index.php
Il est vrai que la loi du moindre effort et la confiance
en la vie procurent un sentiment de puissance et de liberté. La fin n’a pas d’importance,
comme je le disais hier. Ce qui compte, c’est la joie de vivre l’expérience. C’est
ce qui donne la sensation d’être vivant et c’est le seul "objectif" qui en
vaille la peine. Comme le dit le chamelier au jeune homme du livre « l’alchimiste »,
quand je mange, je mange, quand je marche, je marche...Seul le moment présent
est réel. Accepter ce qui est revient à se laisser guider par l’être essentiel
et libère de toute pression, jugement, attente du résultat. Quand il n’y a rien
à gagner, mais juste à être, la liberté nous porte avec un sentiment de
légèreté qui peut nous élever dans les plus belles fréquences vibratoires
faisant des "obstacles", des tremplins divins.
Une lectrice qui m’a contactée pour me proposer de faire
des colliers pour chien, m’a permise de réfléchir au sens que je donne à ma
vie. J’aime survoler, changer, m’adapter à ce qui est nouveau, déployer mon
potentiel dans la matière et suis une éternelle "touche à tout". Même si j’aurais
pu "sauter sur l’occasion", puisque je n’ai pas encore trouvé comment
devenir autonome financièrement, je préfère continuer d’écouter mon cœur et
suivre ma passion. Les expériences passées, sont vécues et avaient leur utilité
dans le moment mais le changement est un facteur essentiel d’évolution. Ce qui
motive mon incarnation, c’est la recherche, la compréhension de ce qu’est l’amour,
l’auto-guérison, la connaissance intime de qui je suis en vérité afin de vivre
en relation d’amour avec tout ce que je suis et avec tout ce qui est. Retrouver
ma souveraineté en toute chose, est précisément la destination que je vise,
sans chercher à y arriver à tout prix. Connaître les lois de l’univers et m’y
adapter, constitue le sens de cette incarnation. Je suis persuadée qu’en
unifiant les forces complémentaires et en écoutant tout mon être, le "décor"
se crée selon mon intention sincère et le désir d’unité de mon cœur. J’apprends
la confiance en soi, en tout ce que je suis et en la vie. Je me contente pour
le moment, de guérir et de faire en sorte de nourrir mon corps par le fruit de
mon travail de cocréation avec la terre mère. Mes journées sont bien remplies
et la recherche d’équilibre en toutes choses, demande une attention permanente
qui donne du sens à mon parcours. Je n’envisage plus de contrôler ce qui est
mais d’apprendre à m’y adapter. Moins je serais dans le besoin de contrôle et
plus la vie m’apportera ce qui est utile et nécessaire à l’harmonie intérieur. Je
trouve peu à peu l’équilibre entre intériorisation et extériorisation, la
compréhension des énergies masculine et féminines et leur association libre et
amoureuse façonne ma nouvelle vie.
J’ai confiance en mon potentiel créateur au niveau de la
gestion des pensées qui créé mon présent et mon futur. Les nombreuses vies
passées contiennent les talents qui me sont utiles aujourd’hui et je sais qu’ils
sont activés en fonction de mon actualité. Le désir d’unité suffit à ramener
dans l’instant, ce qui me permet d’avancer. Brûler les étapes serait une erreur.
Bien que l’erreur puisse enseigner, je me suis proposée de vivre selon la loi du
moindre effort qui ne veut pas dire de glander mais de se laisser porter par la
vie. J’agis quand il est l’heure de le faire et chaque geste conscient et cohérent est suffisamment puissant pour être
efficace. J’ai trop longtemps brassé dans le vide. Non seulement c’est une
perte énergétique mais ça répond au besoin de se sentir légitime. Je n’ai pas à
me justifier d’être qui je suis. J’apprends à être, à cultiver l’honnêteté, la
transparence, la confiance en soi par l’amour inconditionnel de tout ce que je
suis et de tout ce qui circule à l’intérieur. C’est un programme chargé qui
néanmoins devient facile tant que je chéri le désir d’unité.
Quatre heures de ménage ! Même si cet élan est
certainement motivé par la venue de ma sœur demain, plutôt que de m’en faire le
reproche, j’ai choisi d’en profiter pour parler avec mon enfant intérieur. J’ai
commencé par me dire que j’avais besoin de me sentir irréprochable pour avoir
le droit d’affirmer ce que je suis, d’oser être moi-même. Bien sûr, c’est venu
après plusieurs constats qui m’ont amenés à chercher le pourquoi de certains
comportements et de certaines pensées qui venaient comme un cheveu sur la
soupe. Comme j’ai du mal à poser des limites sans en arriver à exploser par un
trop plein de retenue, j’anticipe en faisant en sorte de ne pas risquer d’être
critiquée.
Quand je fumais de l’herbe, c’était bien plus facile parce que je me
permettais d’être moi-même et personne ne me critiquait puisque tous se
disaient que l’herbe était responsable de mon comportement. Le statut de "droguée"
me donnait la liberté d’oser sans me soucier du reproche puisqu’on me voyait
comme malade, asociale et inadaptée. Sauf que je n’étais pas vraiment moi-même,
j’agissais selon les effets du produit qui stigmatisait mon comportement. Tous
comme les alcooliques qui sont souvent violents, irrespectueux et qui font
peur, je me protégeais derrière cette carapace. Oui, il y a des côtés positifs
mais je préfère largement prendre le risque d’être vulnérable et apprendre à
unir le masculin et le féminin tout en renforçant la connexion à mon âme.
Les plantes
psychotropes peuvent avoir des vertus appréciables mais il faut savoir doser et
en prendre dans des circonstances spécifiques pour que leur usage soit
bénéfique. C’est plus souvent ingérable, incontrôlable et ça devient vite une
consommation quotidienne surtout si c’est utilisé pour cacher des traumas ou
des pensées inconscientes trop dérangeantes pour être vues en face.
Habituellement, quand je fais le ménage et que je râle à
cause des poils des animaux, la condition de la femme, les objets conçus par
les hommes qui ne pensent pas à les faire pour faciliter la vie de ceux qui
nettoient, comme les meubles trop bas où un balai ne passe pas, les fenêtres
avec des rainures inutiles où la crasse s’incruste...je me raisonne et j’envoie
de l’amour à l’homme et à la femme universelle pour que chacun devienne plus
entier et que les relations soient plus fraternelles et respectueuses. Là, j’ai
voulu voir jusqu’où je pouvais aller dans ma colère et ma mauvaise foi. C’est
au bout de quelques moments que j’ai reconnu mon enfant intérieur. Ces plaintes
concernant l’enfance, tout ce qu’il avait sur le cœur est sortit. Je l’ai
laissé exprimer tout son ressenti et j’ai répondu à chacun de ses propos à
travers ma foi en l’humain divin, au choix d’incarnation et aux "épreuves"
voulues par notre âme...je lui ai expliqué le sens de cette vie afin que le
sentiment d’injustice se transforme en assurance, en confiance en la vie.
Tout ce que nous avons vécu avait un sens et nous a
permis de nous connaître, de connaître nos origines divines, de pouvoir
dialoguer ensemble, en ce moment même. De clarifier les choses afin d’être unis
et de s’associer pour créer un quotidien qui corresponde à ce que nous sommes.
Ces qualités ajoutées aux miennes sont une force qui nous donne la joie de vivre et bientôt l’autonomie
en toutes choses.
Cette activité quotidienne si banale et chiante, est devenue
un moment de révélation, d’introspection et de croissance exceptionnelle. L’appart
est presque tout neuf ! Il me reste encore les vitres de la chambre et
celle de la salle de bain mais j’ai ma dose pour aujourd’hui. C’est plus de ménage
intérieur dont j’avais besoin. J’avais commencé à anticiper la visite de ma sœur
et je sentais que de vieux trucs allaient perturber ce moment qui nécessitait
une mise au clair, une actualisation de mes croyances.
Bon, je vais voir si je peux aller au jardin. Le vent
souffle en de violentes rafales qui refroidissent l’atmosphère. J’espère que je
ne vais pas devoir arroser, je suis claquée !
Je cède au besoin de repos, j'arroserais demain matin.
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Extrait de mon "Journal de bord d'un humain divin comme tout le monde"que vous trouvez ici:
http://lydiouze.blogspot.fr
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