vendredi 24 mai 2013

Mouvement, action et détente, vidéos d'animation et musicale.





J’ai passé la soirée d’hier à me laisser voyager au cœur de l’aventure de l’alchimiste, créant le décor selon mon imagination et imprimant en arrière plan, quelques idées qui résonnaient en mon cœur. Je pensais écouter les deux dernières parties mais j’ai arrêté avant tant elles sont riches d’enseignements. J’ai lu ce livre il y a près de 15 ans et je suis épatée déjà d’avoir mémorisé l’histoire et les points marquants sont les mêmes qui m’avaient alors interpelés. J’ai replongé dans mon passé où mon rêve d’adolescente était de parcourir les routes de France à la recherche du sens de la vie, la vraie. Pas celle enseignée à l'école ni celle des églises bien qu’il m’arrivait souvent de parler avec des « croyants ». Non, celle que la rencontre avec l'autre permet de comprendre et surtout de se connaitre. J’ai vécu des moments inoubliables à cette période de ma vie et même si je ne suis plus à bourlinguer, la quête de sens reste d’actualité. Je me rends compte que je savais écouter mon cœur et me fier à ses appels, très tôt dans ma vie. Un matin, je me trouvais sur une route de Normandie, le soleil se levait et un immense sentiment de liberté m’envahissait.

J’avais été hébergée par un banquier qui avait tenté de profiter des effets du Whiskey pour me séduire. J’ai été vexée de son attitude puisque nous avions passé la soirée à parler de nos vies en toute sincérité, fraternellement. Je lui avais parlé de mon enfance et j’ai pu constater que le fait de dire que j’avais été victime m’avait mise dans la position de proie pour cet homme. Enfin c’est la réaction que j’ai eue à l’époque. Maintenant, je me dis qu’il avait osé exprimer son désir grâce à l’alcool et c’est ma façon de considérer la vie qui m’avait fait interpréter les choses de façon négative. La victime en moi, encore très présente, avait besoin que l’injustice soit réparée et le fait que j’aie pu dire "non", sans crainte avait été un test réussi. Il était marié et avait des enfants et ses avances m’avaient choquées à cause de ça aussi. J’étais tellement convaincue de l’homme qui abuse, trahi, viol...que je rencontrais beaucoup de ce genre de types.
Malgré ces certitudes, mon cœur voulait croire à l’humain capable du meilleur, respectueux, fraternel, honnête...
Sur cette route, face au soleil levant, la sensation de vivre mon rêve, d’être toute puissante, d’être sur mon chemin, celui de la rencontre avec la vie à travers la palette diversifiée d’humains, me remplissait de joie. La liberté d’avancer au gré des rencontres et de vivre de sincérité, de simplicité et d’amour à travers la musique et l’auto-stop, me faisait aimer l’humanité, celle qui agit selon les élans de son cœur, en s’arrêtant pour partager leur véhicule  ou en me tendant une pièce pour mes airs d’accordéon. 
Bien que je ne sois plus une vagabonde, je garde le même rêve de relations humaines basées sur la sincérité, la fraternité et le respect mutuel. J’accorde toujours autant d’attention aux signes, aux synchronicités Les signes sont émis par le cœur, l’âme et relève de la foi tandis que la superstition vient de la peur. La différence est infime mais néanmoins essentielle.
A ce propos, j’ai en tête une chanson qui revient régulièrement depuis deux jours et j’ai eu la surprise d’en trouver la vidéo dans ma boîte mail, tout à l’heure.C'est encore le site Epanews
Voilà une belle leçon d’acceptation de soi. Oser s’exprimer sans complexes et faire une force de ses différences !


« Somewhere over the Rainbow »
 Israel « IZ » Kamakawiwo’ole



C’est un petit clin d’œil de mon cœur, un petit signe qui amplifie ma foi en l’unité intérieure et extérieure. C’est toujours mon intention et même si je me fatigue à la répéter continuellement, je commence à accepter ce fait. Le mental fonctionne par conditionnement et cette faiblesse une fois acceptée, permet de revenir à l’unité.
Je suis vraiment convaincue que la voie du juste milieu est celle qui mène à la source, qui permet de retrouver ses origines. Une fois que la réponse aux angoisses existentielles est là, il ne reste plus qu’à accorder sa vie, ses corps sur cette fréquence. 
Comme d’habitude, c’est toujours plus facile à dire qu’à faire mais ce parcours est formateur et finalement ce qui compte, ça n’est pas d’arriver mais de cheminer. C’est ainsi que nous grandissons en sagesse, en amour et en assurance en soi. Les muscles se fortifient par la marche, le cœur se gonfle par l’amour qui circule et s’amplifie en lui, le mental se nourrit de rêves et l’ensemble unifié amène la complétude. Chacun d’eux est essentiel au parcours, nous sommes construits à l’image de la planète, du cosmos, constitués des 5 éléments, chaque cellule est un habitant de ce monde et la cohérence est une harmonie qui élève nos vibrations. 
L’acceptation de ce qui est n’a rien à voir avec une forme de démission, au contraire, c’est ainsi que l’on reconnaît sa propre grandeur, dans sa capacité à se laisser porter par la vie, et en même temps on voit celle de tous les autres. C’est en trouvant sa propre souveraineté que l’on peut laisser l’autre être ce qu’il est sans en être perturbé. La fraternité ne peut pas naître d’un sentiment de supériorité ou d’infériorité. J’ai longtemps cru que de s’abaisser permettait d’être au même niveau que les autres, que ce postulat permettait l’égalité mais c’est une énorme erreur. Heureusement que quelque chose en moi se rebellait contre cette croyance. Ce qui s’exprimait à travers la colère se tempère à mesure que je gagne en confiance en soi. En libérant ces croyances populaires, je trouve la force intérieure qui me permet d’affirmer de jour en jour, qui je suis.
Je râle souvent contre ma difficulté à aligner ma réalité à mes pensées, à ma foi mais c’est précisément ce parcours, cette quête, cet apprentissage qui constitue le chemin et donne la dynamique qui le rend exaltant.
Quel intérêt d’être arrivé ? La vie, c’est le mouvement, la recherche d’harmonie. Ce qui donne un sens, donne de l’enthousiasme, c’est justement le tâtonnement et quand on cesse de fixer son attention sur le résultat, ça devient un voyage, une aventure passionnante. L’intérêt du parcours, c’est le mouvement qui se créé. L’objectif doit rester une direction et non une destination. 
Accepter ce qui est renvient à dire oui aux aléas de la vie qui deviennent magiques quand on les considère comme des signes, des indications qui permettent de créer une nouvelle dynamique, un nouvel élan.
Le fait de se libérer de la notion de bien et de mal et d’intégrer la vérité de l’unité, rendent le quotidien extraordinaire même si le décor ne change pas, si les personnages du film sont identiques. C’est mon regard et mon interprétation qui forment le scénario. Il ne tient qu’à moi de voir la beauté qui se dégage de toute vie. Quand je m’aime sans conditions, je peux alors aimer le monde de la même façon. Quand tout s’assombrit, c’est juste qu’il me faille m’aimer mieux ou plus. C’est en cela que réside mon pouvoir. En disant oui à l’amour, tout en moi et autour de moi, se transforme. 
Mais l’amour ça n’est pas quelque chose de lisse, d’aseptisé, c’est au contraire le pouvoir de voir en toutes choses ce qui est divin tout en reconnaissant ce qui est humain. Cette humanité et ses failles sont autant d’occasion d’aimer de façon divine, de se rapprocher de l’autre avec respect, sans peur et sans jugement.



Bon, je dois aller cueillir les fraises pour le boucher. C’est dingue comme je suis facilement critique et jamais contente de ce qui est. On court toujours après ce que l’on n’a pas mais une fois qu’on l’a, on ne sait pas l’apprécier et on court vers autre chose. Il faut toujours que je trouve quelque chose de négatif aux situations. Quand il fait froid, j’attends le soleil avec impatience, la chaleur et en été, je râle contre ses rayons trop forts. Mais ce qui est déjà bien, c’est que je puisse voir combien la vie correspond à la vision duelle que j’en ai. J’ai appris à voir le côté positif en toutes choses et à considérer que cette insatisfaction permanente est justement ce qui me pousse à vouloir continuer ma recherche, à évoluer et donne du piment à la vie. Maintenant, j’arrive peu à peu à me satisfaire de ce qui est et même parfois, à avoir de la gratitude. Cette façon de voir s’acquiert pas d’un claquement de doigt. Elle nécessite premièrement une prise de conscience et de la pratique. Ce qui me garde éternellement jeune en mon cœur, c’est le fait de maintenir mon rêve vivant et de garder la passion et l’enthousiasme. Vouloir que la vie soit un plaisir continuel n’est finalement pas satisfaisant. L’ennui serait permanent. Mais d’un autre côté, le contraste n’est pas obligé d’être violent.

J’ai regardé des films d’animation il y a quelques jours et je partage ceux qui suivent :
The Monk and the Monkey
Par Brenda Carroll et Francesco Giroldini
Il faut activer les sous titres en cliquant en bas à droite de l'écran.
L'histoire est simple, c'est un jeune qui veut devenir moine et pour ce faire, il doit ramener un fruit sacré. Un singe lui vole au moment où lui même est tenté de tricher puisqu'il doit attendre patiemment que le fruit tombe. Une course poursuite amène le singe à glisser et risquer de tomber, le fruit est à la limite d'être perdu et le jeune doit choisir entre sauver le singe ou le fruit. Finalement, il choisit de sauver le singe. Il revient au monastère déçu et persuadé d'avoir échoué mais quand il voit le même singe sur l'épaule du maître, il comprend qu'il a bien fait et se voit "ordonné" moine.
Lire sur le blog afin de voir la vidéo:


 


Je remets de plus en plus en question ma façon d’aborder la spiritualité et le quotidien. J’ai trop tendance à me tourner vers le divin pour fuir ma réalité, ma routine. Faire le ménage et la vaisselle était pour moi une corvée, mais en unifiant tout ce que je suis, ça devient un exercice de relaxation, une occasion d’apprendre à ne pas me laisser envahir par le mental et donc a pouvoir dialoguer sereinement avec mon enfant intérieur, mon âme, les aspects intimes de ma personnalité.
5 heures au jardin dont trois en fin d'après midi à arroser les semis et à continuer mes sillons pour les haricots secs, ont été un contact avec la terre mère mais aussi avec mon corps physique. Le fait de sentir les muscles se gorger de sang, de sentir la vie, l’énergie en mouvement, d’être vivante, m’apporte une satisfaction qui est au-delà des plaisirs éphémères que procurent les drogues ou même les fortes vagues émotionnelles.

Je suis revenue de la boucherie ce matin, avec 500g de saucisses, quatre pots de confiture bio et un saucisson fait maison. L’échange est à peu près équitable et je me suis surprise à oser dire que ça me semblait léger, avant qu’il n’ajoute le saucisson. Je n’aime pas trop la charcuterie mais j’ai apprécié d’être capable de recevoir et même d’exprimer mon ressenti par une moue qui a suffit à lui faire rajouter quelque chose. Il est d’accord pour continuer le troc et la prochaine fois, le challenge sera de ne pas payer ma viande pour la semaine.
Je n’ai jamais aimé jouer les marchands de tapis mais là encore, trouver le juste milieu est nécessaire. J’aime aussi donner à l’autre l’occasion d’être équitable, honnête. Je pense que ce sont des qualités qui valent le papier monnaie sinon plus.
Ces petites expériences me montrent que je progresse dans l’estime de soi. C’est encourageant et le désir d’unité s’amplifie de jours en jours.

Déjà 22h ! Une salade du jardin avec deux œufs bio, l’écoute de la dernière partie de l’alchimiste et dodo dans un lit tout propre !
J’ai pris l’habitude quand j’ai mes règles et qu’une rare douleur se fait sentir, d’envoyer de l’amour à la femme et à l’homme universels. La visualisation suggérée par la terre dans son message canalisé par Paméla Kribbe revient aussi naturellement.

Le passage entre le mental et l’application de la foi au quotidien, dans chaque geste est un peu difficile au début parce que beaucoup de voix s’opposent intérieurement. J’ai demandé au critique intérieur d’intervenir uniquement dans les moments où je dois faire preuve de discernement, quand il s’est manifesté à propos de je ne sais plus quoi. Le fait que je ne m’en souvienne plus constitue pour moi, une "preuve" de l’efficacité de la  "technique", après tout, le verbe est puissant !

Photos prises aujourd'hui. Merci d'indiquer la source si vous les utilisez.
Extrait de mon "Journal de bord d'un humain divin comme tout le monde", à cette adresse:
http://lydiouze.blogspot.fr