Réveillée
relativement tôt, j’ai commencé par me connecter à la terre en appelant ses
énergies à me soutenir dans ma volonté d’ancrage. J’ai appelé ma force à se
manifester afin d’être dans la voie du
juste milieu en toute choses. Demandé fermement aux énergies
complémentaires qui circulent en moi, de s’unir pour créer une dynamique d’élan
joyeux et puissant dans la capacité de m’aimer sans conditions et d’accepter
tout ce que je suis, ainsi que tout ce qui est. La lutte intérieure qui se crée
par le fait de vouloir, n’amène que le désordre et l’intention d’unité reste à
mes yeux le juste équilibre entre désir et acceptation. N’étant sûr de rien à
part de ce qui se vit en moi, n’en faisant pas une vérité immuable mais celle
de l’instant présent qui est en perpétuel mouvement, j’appelle mon cœur, mon
moi christique à maintenir ma personnalité humaine dans ce lieu sécurisé du
point zéro.
Entre force et douceur, ombre et lumière, dans la neutralité face à
mon environnement, revenant en mon centre quand le mouvement se déchaîne. Je
veux connaître les secrets de mon cœur, de mon âme, réunir tout ce que je suis
à chaque instant, retrouver la mémoire de mon être essentiel, libérant les faux
mois sans aucune nostalgie, laissant à la lumière purificatrice, le travail de
nettoyage intérieur. Libérant ce qui est obsolète ce qui reste coincé dans la
dualité, ne doutant plus d’être et d’affirmer ce que je suis. Accueillant les
énergies unificatrices et les laissant œuvrer à la reconstruction de l’unité
perdue, Je suis UN, je suis ce que je suis.
J’appelle ce Je Suis à descendre en
ma chair, à guider tous les corps dans l’amour de la source, à les régénérer
par sa puissance aimante, à décréter la paix, la cohérence. Accordant tout mon
être à la fréquence de l’amour divin. L’énergie de la peur épousant l’énergie
du désir, ce mariage des forces complémentaires crée le mouvement puissant de
l’amour sans conditions. Que mon cœur ne se trouble pas et que la confiance en
tout ce que je suis, m’accompagne en tout temps sur le chemin, selon la loi du
moindre effort. J’accueille la grâce qui se déverse en tout cœur désireux
d’unir tout ce qui le constitue, sans jugement, dans la confiance de la
puissance d’amour inconditionnelle du Je suis.
Je coupe
tout lien karmique, toute corde m’enfermant dans cette roue, tout lien
éthérique me reliant à ma famille, de génération en génération.
Voici
l’illustration de ce que peux créer la peur. Celle d’aller en Espagne. Ce n’est
qu’à 25km mais ce « voyage » réveille des mémoires ancestrales,
karmiques et familiales. Plutôt que d’être victime de mon appréhension, je
l’utilise comme une force motrice. Il ne s’agit pas de la refouler ou de
l’ignorer, de feindre la confiance en soi mais d’appeler l’unité avec force et
conviction. C’est selon ce que je crois la force tranquille par la connaissance
de mes origines, des énergies de la dualité qui par le désir d’unité, la
reconnaissance de ces deux forces en moi, se rejoignent en un point de
neutralité. Vues et reconnues toutes les deux, acceptant qu’elles soient en
moi, l’une comme l’autre, je me situe là où rien ne peut m’affecter, dans le
sanctuaire de mon cœur.
Je viens
de visualiser les racines de mes pieds s’ancrant jusqu’au cœur de la terre
mère, mes chakras alignés sur l’intention d’unité, mon chakra couronne ouvert
afin d’accueillir les énergies cosmiques et de les mêler dans une danse
amoureuse avec l’énergie de la terre. Faisant descendre l’énergie christique
jusqu’au bout de mes ongles, inondant mes corps de sa puissance unificatrice et
jaillissant du cœur de mon être, vers le ciel et vers la terre en un mouvement
perpétuel, créant un torve (je ne suis pas sûre que ce mot soit employé au masculin) de lumière. J'ai agrémenté la douche de lumière blanche de purification et de joie, violette de transmutation et dorée de l'énergie christique.
Cher
corps mental, toi dont la puissance imaginative est si prompte à inventer des
scénarios issus de la peur, je sollicite ta créativité afin de produire un film
dont les acteurs expriment le désir d’unir tout ce qui est, dans la joie, où
l’énergie d’amour inconditionnel guide chacun vers l’acceptation des
différences et la reconnaissance de la richesse que crée la diversité.
Bon,
neuf heures, j’y vais.
Au
démarrage, je me suis trouvée derrière un camion pendant plus de 10km ! J’ai
râlé, j’ai même crié ma colère. Mais une fois celle-ci expulsée, j’ai appelé à
nouveau l’unité. Je me suis épatée de ne pas sentir de peur mais juste cette
colère de voir que malgré mon désir d’unité, il y avait des blocages. Puis, j’ai
fini par me dire. Eh ! C’est « normal » qu’il y ait de la
circulation, rien ici ne montre que quelque chose cloche à l’intérieur de toi !
C’est dingue comme le fait de savoir que l’on créé par l’intention, on voudrait
que tout se passe selon son désir, comme si on était seul sur terre ! Comme
si le fait de savoir allait donner des privilèges, une vie sans obstacles !
Mais s’il n’y avait pas ces obstacles, comment pourrions nous apprendre à lâcher
prise.
Le but n’est pas que le monde se conforme à ma propre vision mais que je
puisse l’accepter tel qu’il est sans que ça affecte mon estime personnelle !
Je ne sais plus où j’ai lu que l’humanité était dans une crise d’adolescence
mais c’est loin d’être faux en tout cas pour moi! Une crise d’identité !
J’ai
fait plus de trois cent photos en revenant d’Espagne. Des fleurs de tous les
styles, les cerisiers que j’avais photographiés quand ils étaient en fleur sont
maintenant remplis de fruits. C’est assez rassurant de voir que la nature
continue son cycle naturel malgré le temps capricieux et le chaos que ça amène.
On est obligé de changer ses habitudes, d’apprendre la confiance en soi, en sa
vraie nature, d’aller puiser en soi la chaleur, de se donner du réconfort, de
regarder à l’intérieur. Le printemps habituellement amène tout le monde à aller
s’exhiber, à jouer la séduction, la compétition. Une bonne grosse pluie inattendue
aplati les brushings et oblige à l’humilité, à en rire, à cesser de se la
jouer.
J’ai
fait un petit break avec l’ordi histoire d’être dans la réalité. Celle de la
vie quotidienne qui peut être une création de chaque instant, une occasion de s’adapter
à ses envies. Le fait d’avoir le jardin m’oblige à suivre le temps et à caler
mes activités sur ses humeurs. C’est une occasion de casser la routine qui me
plait bien. J’ai passé l’après midi au jardin à bêcher, à faire les sillons
pour les haricots secs dont j’ai déjà semé un paquet. J’ai pris du retard avec
la pluie et le blog. Exprimer sa foi est une façon de l’amplifier et en
témoigner peut aider ceux qui lisent à trouver des similitudes dans le parcours
mais l’application des connaissances est ce qui peut réellement permettre de
changer de vie.
Hier, j’ai
osé demander au boucher s’il voulait échanger des fraises contre de la
confiture d’abricots. C’est sa mère qui la fait et il en vend. Je n’ai pas osé
les troquer contre de la viande. J’ai vendu aussi plus de quatre kilos à deux
voisines. Je ne connaissais pas le prix et elles m’ont donné une somme honnête.
J’étais incapable de valoriser ce que je fais et ça commence à changer, enfin !
J’ai pensé aussi à vendre mes photos sur Internet mais le problème est toujours
le même, le mode de paiement. Le système est vraiment mal foutu, on nous
pousse à la fraude. Je ne peux pas dire que je suis photographe ni espérer
pouvoir vivre de la vente de photos. On est toujours coincé entre se
débrouiller ou tricher carrément pour gagner dignement sa vie. Quand j’avais décidé
de vendre mes sacs en cuir sur le marché, je payais l’URSSAF et la place au
mètre carré. Il aurait fallu que je fabrique des objets en série pour pouvoir
en vivre. J’ai laissé tomber au bout de six mois préférant retourner jouer de l’accordéon
dans la rue. Ils m’ont remboursé les cotisations versées, au bout de deux ans !...
Hier
soir, j’ai écouté la lecture de l’alchimiste de Paulo Coelho. C’est Beni Nsemi
du site Koyeba qui l’a mis sur You Tube et je dois dire que j’ai vraiment
apprécié de retrouver le personnage du berger et sa sagesse simple et
naturelle, acquise par l’observation, l’écoute et l’attention. C’est en quatre
parties et je vais écouter les deux dernières, tout à l’heure. C’est reposant
et les images que l’on se créé sont un régal pour le mental.
Comme la lettre de diffusion ne publie pas les liens des vidéos, cliquez sur le lien pour lire ce message directement sur le blog:
L’alchimiste
Paulo
Coelho
Partie I (1h19)
Partie
II (1h19)
Partie
III (1h12)
Partie
IV (1h19)
Photos prises aujourd'hui. Si vous les utilisez, merci d'en mentionner la source
Extrait de mon "Journal de bord d'un humain divin comme tout le monde":
http://lydiouze.blogspot.fr
Extrait de mon "Journal de bord d'un humain divin comme tout le monde":
http://lydiouze.blogspot.fr