Levée
depuis 4h30 du mat, j’ai sauté du lit avec enthousiasme. La nuit entrecoupée de
réveil pour aller évacuer m’a indiquée que l’épuration continuait. C’est le
même processus que cet hiver. Comme le mental est au repos, les ajustements se
font plus facilement et je finis par me dire que celui qui n’a aucune
connaissance de l’ascension mais vit selon son cœur, n’a pas besoin de savoir
pour s’élever. Si je n’avais pas cette manie de vouloir comprendre, le
processus se ferait simplement, par le lâcher prise. D’un autre côté, avec
l’enfance que j’aie eue, s’abandonner au flux intérieur sans aucune résistance
serait difficile sans la connaissance de l’humain divin. Je remets encore en
question le choix de mon âme ! C’est plutôt ma difficulté à taire le
mental qui suscite ce genre de réflexion mais comme en toute chose il y a son
contraire, il me suffit de maintenir la foi en cette phrase magique :
« Tout est bien ».
La
période étant au nettoyage, je me suis mise à faire le tri dans les messages
sur le bureau. Le fait de ne plus avoir besoin de lire ce que disent les autres
à propos du divin, me montre ma progression vers l’autonomie. Même au niveau
matériel, ça commence à être mieux. J’arrive à négocier mes fraises et même si
ça n’est pas grand-chose, c’est plus le fait d’apprendre enfin à se valoriser,
à oser recevoir qui est intéressant. L’amour inconditionnel de soi libère tant
de peurs, que la vie devient toute autre. Le simple fait d’avoir écouté mon
envie de repos toute la journée d’hier, a guéri des blessures de rejet tout en
rendant la relation à mon enfant intérieur beaucoup plus intime. Je dois dire
que je suis heureuse qu’il s’exprime avec confiance. Plus je voulais ignorer
son existence et plus il se manifestait en force et me rendait la vie
impossible.
C’est
vraiment simple de trouver le bonheur. On se fait tout un cinéma basé sur des
croyances de peur, de limitation et de restriction qui nous pourrissent le
quotidien et l’avenir. Redevenir un enfant, laisser parler ses émotions, avoir
de la compassion pour ses faiblesses, se traiter avec douceur et tendresse
suffit à trouver sa véritable nature. Non seulement ça facilite la vie mais le
fait de se libérer de tout jugement amène un équilibre et une paix intérieure
que rien ne peut égaler.
Quand on
se construit à partir de son ego seulement, on se trouve dans un cycle gagnant
perdant où l’on est tour à tour heureux ou malheureux. Notre
« bonheur » dépend du malheur des autres. Quand on est gagnant, notre
conscience nous amène à avoir de la culpabilité et quand on est perdant, notre
ego nous pousse à nous dévaloriser. On peut éventuellement vivre en essayant de
ne pas écouter sa conscience mais notre vraie nature finit toujours par
s’imposer. Alors, une crise, la perte d’un proche, d’un emploi ou tout autre
chose qui nous met face à nous-mêmes, nous laisse nu et désemparés. Pourquoi
attendre d’en arriver là pour réagir aux appels de notre cœur ?
Il est
vrai que nous sommes ici pour apprendre, donc tout est bien et on peut se dire
que la prochaine vie sera meilleure. Mais quand on a entendu son cœur, qu’on le
suit et qu’on goûte à cette source intérieure, il est difficile de faire marche
arrière. Si vous lisez ce texte, c’est que vous êtes sur le chemin de retour à
votre essence, à votre être véritable. Que vous soyez au tout début du
parcours, c'est-à-dire au moment où vous sentez que la vie n’est pas ce qu’elle
parait être, ou que vous marchiez avec votre âme, guidés par votre cœur, le
meilleur moyen de cheminer, c’est de s’écouter, de s’aimer sans conditions.
Même si
nous avons des antécédents, un passé et des conditions de vie différents, nous
nous rejoignons dans le fait d’avoir choisi de nous incarner en cette période
exceptionnelle dans l’histoire de l’humanité. Votre âme et votre présence divine
ne peuvent être muettes. Vous avez forcément des indications, des signes qui
vous rappellent le pourquoi de cette existence. Faites confiance à ce qui se
vit en vous. En se libérant du conditionnement du mental qui est programmé pour
agir selon l’instinct de survie, on se libère de toute prison. L’agressivité,
la peur, l’ignorance sont autant de voiles qui cachent notre lumière.
J’ai eu
juste le temps de cueillir les fraises avant que la pluie ne tombe. J’y suis
allée quand j’en ai eu envie et je ne regrette pas d’avoir suivi mon instinct,
une fois de plus.
Je viens
d’ouvrir ma boîte mail et j’y ai trouvé ce qui suit. C’est assez inspirant et
motive à vivre le moment présent dans la joie, intensément. Même si la mort
peut faire peur, la considérer comme quelque chose d’inévitable mais surtout
comme un simple ""passage" vers une autre dimension, un retour à la maison, libère
et donne envie de profiter pleinement du seul fait d’être vivant.
Peu après le décès de mon frère en 1986, j'ai vu un film "Le passage" qui traitait le sujet d'une façon qui m'a beaucoup aidée à dédramatiser et à envisager les choses autrement. Je n'avais pas la foi en Dieu mais en l'amour et ce film m'a beaucoup touchée. Je vais voir si je le trouve sur You Tube.
Si vous lisez ce message depuis votre boîte mail, cliquez sur le lien ci-dessous pour voir les vidéos:
Zach Sobiech
22mn
"Vous n'avez pas besoin de savoir quand vous allez mourir pour commencer à vivre"est une des phrases remplies de sagesse de ce jeune homme. Tout comme le fait de dire à sa famille, ses proches qu'on les aime. Beau témoignage!
Encore
une synchronicité ! J’ai regardé une vidéo hier soir, qui parle de la mort
d’une façon neutre. Il est vrai que nous avons peur de ce passage mais en
brisant ce tabou, on peut aborder la vie avec plus de sérénité, lâcher prise
plus facilement devant des petits problèmes qui nous paraissent immenses. Se
dire que demain pourrait être le dernier jour sur cette terre, peut donner le
courage d’oser être soi-même. Il y a un grand pouvoir dans cette affirmation.
Encore une fois, « la vérité vous affranchira », est une réalité
puissante.
Regarder
les choses en face permet de les voir réellement pour ce qu’elles sont. C’est
la même chose pour la peur. Plus on la fuit, plus on tente de l’ignorer et plus
elle prend de l’ampleur mais si on arrive à la regarder objectivement, de façon
neutre, on s’aperçoit vite qu’elle n’est qu’une illusion, une création du
mentale.
« Sentiments
d’éternité » réalisé par Sébastien Lilli, publié par INREES
21mn
Pour une
fois, j’ai voulu écrire quelque chose de plus élaboré puisque le sujet de la
mort est important mais en fait, le voisin qui s’est remis à chanter me pousse
à continuer dans mon style léger. De cette façon, je n’ai pas l’impression de
forcer et c’est aussi une façon de libérer le caractère morbide du sujet. J’ai
plus d’une fois voulu en finir avec cette vie mais maintenant que je trouve la
liberté d’être et que le quotidien devient intéressant, je serais frustrée de
devoir partir demain.
Photo de ma collec' que vous pouvez prendre en indiquant la source.
Ce sont des framboises en gestation.
Ce sont des framboises en gestation.
Extrait de mon "Journal de bord d'un humain divin comme tout le monde" publié ici: