Parle-moi de l’unité.

 L'unité se crée naturellement avec l'extérieur quand elle se manifeste premièrement en toi. C’est quand tous tes corps sont alignés sur un même objectif, quand ils sont "d’accord". Quand il y a cohérence entre tes pensées, tes sentiments, tes émotions et tes actes. Tu es un être énergétique avant toute chose. La santé en tous tes corps résulte de la libre circulation de l’énergie d’amour lumière, l’énergie de vie, entre eux et avec l’extérieur. La lumière, c’est une énergie, de l’information. Tu as besoin de faire circuler librement ces deux énergies afin que ton essence véritable puisse s’exprimer à travers tout ce que tu es. Tu peux appeler l’unité par la "prière", l’intention, sans forcer, sans chercher à tout prix à obtenir cet accord. 

Plus tu accueilles tes émotions sans les juger et plus celles-ci peuvent t’éclairer. En laissant faire ou en laissant dire ton mental, tu peux entendre les messages de ta personnalité humaine tout comme ceux de ton âme ou de ta présence divine, de ton enfant intérieur et de ton inconscient.

Dans un premier temps, il s’agit donc de laisser s’exprimer tout ce qui est en toi, en te rappelant que ce sont des messages et non ton identité et que le jugement est une forme de rejet, de contrôle. 

Quand tu juges, tu peux savoir que c’est ton mental qui interprète les choses au travers de sa vision dualiste, en termes de bien ou de mal. Ce positionnement créé la division intérieure, coupant ton mental de la lumière de ton être.

Ce mouvement intérieur n’est pas toute ta réalité, il est la conséquence de ta réaction face à l’environnement, au déséquilibre intérieur.

Lutter te montre que tu t’identifies à la victime face à ce qui se passe au-dedans de toi, quand tu es en interaction avec le monde ou que tes corps sont en conflit. C’est alors ta personnalité limitée qui interprète les faits. En te souvenant que ce sont des messages adressés par ton être divin intérieur, tu te libères de l’emprise de ce bruit incessant et tu places ton regard à partir de ton être essentiel. 

Quand tu acceptes ce qui est, tu te situes au niveau du cœur et en créant un pont, par l'intention d'être unifiée, entre ton être supérieur, ton cœur et ton corps physique, tu retrouves un équilibre qui te permet d’être dans la juste interprétation des faits. 

Tes émotions te montrent que ton enfant intérieur ou la partie la moins éclairée de ton être, celle qui expérimente, ne comprend pas ce qui arrive, que ton corps mental est dépassé.

La peur est une messagère importante qui t’indique que tu entres en territoire inconnu. Elle est donc annonciatrice de quelque chose de nouveau à recevoir. Plus de lumière, de connaissance, une révélation de ta personnalité et de ton aspect divin. 

Lutter contre elle ou la refouler, te prive d’entendre quelque chose d’important qui peut te faire grandir. 

En reconnaissant la peur, quand ton corps réagit par une sensation de vague de sueur froide dans les pieds ou dans les mains, la bouche qui s’assèche, un déversement d’adrénaline dans ton ventre qui aura pour effet de provoquer des crampes ou une sensation d’étourdissement, un peu comme quand tu fais de la balançoire, tu peux t’asseoir et appeler la lumière de ton être à t’éclairer. 

Ces signes te montrent que l’énergie ne circule pas librement. 

En respirant profondément, en ne résistant pas, tu ouvres ton cœur qui déverse alors l’énergie d’amour inconditionnel et celui-ci retrouvant son flux, la détente élargis ta vision. Si tu ne comprends toujours pas, passe à autre chose, en ayant confiance, en te disant que tu recevras la réponse à tes questions, au moment opportun. 

Ne te dévalorise pas puisqu'en ayant de la compassion pour tes faiblesses, tu acquiers de la force. 

Le fait d’accepter le mouvement, l’expression de ton corps émotionnel, t’ouvre le cœur qui a le pouvoir d’ouvrir ta conscience par la libre circulation énergétique de l’amour et de la lumière.

La tristesse t’indique que ton cœur se ferme, que ton enfant intérieur, tes aspects fragiles ne sont pas pris en compte et que la tendresse doit être activée en toi.

C’est aussi le signe que tu veux aller trop vite, que tu ne respectes pas le temps d’intégration, d’assimilation nécessaire d’un de tes corps ou de plusieurs d’entre eux. Chacun d’eux possède son propre rythme que tu ne peux accélérer.

Quant tu es dans le contrôle, c’est que tu refuses de recevoir une information importante. C’est ton mental qui t’indique les limites de son cadre de références.

Là encore, te souvenir que le corps mental est un outil d’interprétation et non la connaissance, peux t’aider à reprendre confiance en ta propre lumière. Quant tu reconnais que tu es enfermé dans le mental, tu laisses la lumière y pénétrer et le cadre s’élargit amenant la compréhension.

Quand c’est la douleur qui se manifeste dans ton corps physique, tu peux savoir que tu n’as pas écouté ou laissé une émotion s’exprimer et que l’énergie est bloquée à cet endroit précis. La respiration profonde et calme aura pour effet d’aider l’énergie à circuler à nouveau.

Tu peux voir que le processus est toujours le même.

Quand une émotion ou une pensée se manifestent, tu l’écoutes sans la juger. En respirant calmement, tu favorises la libre circulation énergétique. L’ouverture du cœur provoquée par l’acceptation, libère la lumière qui est de l’information pure qui te permet de comprendre le message à partir de ton être essentiel.

Tu peux, pendant que tu respires calmement, imaginer un fil doré qui part de ton chakra du bas jusqu’à ton cœur puis de ton cœur jusqu’à ton chakra couronne, qui s’illumine de lumière rose et dorée.

Et puis tu peux aussi t’asseoir et visualiser des racines qui partent de tes pieds jusqu’au cœur de la terre mère, afin de capter ses énergies d’amour et de t’ancrer à ta véritable nature, là où tu es en sécurité.

Ouvrir ta couronne pour recevoir les énergies du ciel, de l’aspect masculin sécurisant du père, le soutien de ta famille d’âme, de tes guides et de tes anges.

Et appeler ces énergies complémentaires à s’embrasser en tous tes chakras, rétablissant l’équilibre des forces masculines et féminines, tu réalignes tes corps sur la même intention d’unité.

La patience n’est autre que l’écoute que tu t’accordes, ce n’est pas une attente pénible si tu t’ouvres à l’acceptation de ce qui est. La persévérance n’est autre que ta capacité à te souvenir de ce processus. Là encore, nul besoin de forcer.

En intégrant cette façon de considérer les choses,  tu te facilites grandement la vie tout en élargissant ton cœur et ta conscience.

Dès lors que tu cesses de vouloir contrôler, tu débloques l’énergie dont le flux libre te permet d’assimiler ta propre lumière dans la joie. En autorisant ton enfant intérieur à s’exprimer, tu reçois toute son innocence, son désir de grandir puisqu’il peut le faire dans la liberté. L‘enthousiasme qu’il y mettra, t’apportera de grandes joies. Ton corps émotionnel est l’outil par lequel s’exprime cet enfant et le laisser faire, c’est accepter que la part la plus fragile de ton être, embrasse la force de ta présence.  

Là tu retrouves la cohérence, l’harmonie, l’unité et la libre circulation entre tous tes corps, crée la santé en augmentant ton taux vibratoire.

L’acceptation de ce qui est, c’est accorder de la valeur à tout ce que tu es et par l’écoute, la reconnaissance de qui tu es en totalité t’ouvre en grand la porte de ton cœur et ta conscience s’exprime alors à travers le point zéro, la neutralité où tout s’unifie.

Souviens toi aussi qu'évoluer ne veut pas dire avoir raison mais apprendre à aimer. 

Photos de ma collec'. Merci d'indiquer la source, si vous les utilisez.
Extrait de mon "Journal de bord d'un humain divin comme tout le monde publié ici:
http://lydiouze.blogspot.fr