lundi 27 mai 2013

La purification continue...Vidéo Lise Bourbeau «Les 5 blessures qui empêchent d'être soi-même»





Ce matin, le réveil est laborieux comme à chaque fois que je dors plus de 7h. 
Je me suis réveillée à plusieurs reprises avec des douleurs physiques intenses mais comme je sais que la nuit, beaucoup d’ajustements et de guérisons sont opérées, je me suis endormie sereine et confiante en ce processus. 
Il faut dire que la journée d’hier a été chargée. Ma sœur est venue avec une amie et j’avais anticipé cette visite trois jours plus tôt sentant mon enfant intérieur se manifester à travers la colère, la tristesse et le sentiment d’injustice.

Les montées de colère que j’ai laissées sortir, sont légitimes vis-à-vis de cette part de moi qui voit le monde à partir des émotions, de la mémoire traumatique. Il est vrai que des insultes répétées dans les oreilles d’un enfant et le déversement de haine qui aurait dû être adressé à mon père, ne peuvent que laisser mon enfant intérieur, accablé par des émotions négatives. 
L’adulte que je suis doit prendre compte du ressenti de cette part blessée de moi-même en identifiant son origine au niveau de l’âme. Même si celle-ci a choisi ce parcours, il est clair que c’était pour guérir ses propres blessures dues au sentiment de rejet ressenti au moment de la naissance cosmique. Pour cette raison, instinctivement, depuis l’enfance, je n’ai jamais répondu à ma sœur par de l’agressivité mais d’un autre côté, l’enfant intérieur ne pouvait accepter que j’ignore ses revendications et apprendre à l'écouter tout en étant capable de poser des limites est devenu essentiel.

Il est donc primordial à ce stade de compréhension, de trouver l’équilibre et de ne pas laisser l’enfant intérieur exprimer sa colère vis-à-vis de ma sœur. D’un autre côté, je me dois de respecter cette part blessée mais en prenant soin d’elle, en lui parlant.

Un incident est survenu deux heures avant qu’elles ne viennent comme pour libérer les le trop plein émotionnel de l’enfant blessé en dedans. Le tuyau sous l’évier s’est carrément déboîté provoquant une inondation qui a heureusement été limitée par le fait qu’une grande boîte de plastique noire, se trouve juste en dessous. Je venais de javelliser l’évier et tout s’est écoulé dans la boîte et un peu en dehors. J’ai hurlé ma colère puisque je venais de finir de nettoyer la cuisine et j’y ai vu la nécessité de nettoyer un peu plus en profondeur, tant l’intérieur que l’extérieur, d’aller jusque dans les recoins. 




J’ai crié envers les hommes qui travaillent mal, puis je me suis rendue compte que cette rage était l’expression de mon enfant intérieur qui exprimait sa colère vis-à-vis de mon père et de son comportement envers ma sœur et moi, qui avait conditionné  ma vie et le regard que j’avais porté sur elle, tout comme ma relation aux hommes, aux autres en général. 

En prenant un peu de recul sur ce que je disais, j’ai pu faire la part des choses et interpréter ce qui arrivait de façon appropriée. Mais je n’ai pas fait l’erreur de garder toutes ces émotions à l’intérieur. Ni de culpabiliser d’extérioriser toute cette violence enfouie, refoulée. 

La période que j’ai passée à l’église m’a permis de pardonner et de me délivrer de l’agressivité consciente mais celle-ci restait dans un coin de ma personnalité. 
Comme je ne m’étais jamais autorisée à regarder cette ombre en moi, elle finissait par me faire réagir de façon disproportionnée dans certaines réactions, comme lorsque que je suis critiquée. Le fort sentiment de rejet restait bien présent et ravivé quand quelqu’un m’adressait des reproches. 

J’ai pu aussi constater toute la tristesse contenue à travers cette fuite qui arrivait précisément le jour de la venue de ma sœur et l’interpréter comme la libération de toute la peine refoulée de mon enfant intérieur. 

Les fuites d’eau sont très souvent l’expression d’une grande tristesse refoulée.
Je n’ai pas augmenté les doses de médicaments afin d’être « aimable », j’ai choisi de laisser sortir ce qui devait l’être et de faire le tri dans tout ça. 

Ma sœur est quelqu’un de très immature qui a besoin d’être approuvée en permanence. J’ai d’ailleurs vu que la numérologie de Murielle Robert publiée dans la presse galactique d’hier, concernant le chiffre 19, indiquait ce « trait de caractère » chez les personnes nées, entre autre, l’année 1963. C’est l’année de naissance de ma sœur et cette lecture a confirmé mon ressenti, me donnant une certaine assurance et en même temps, un genre de compassion envers elle.

Une fois que j’ai eu tout épongé, je me suis dit que malgré le désagrément, ça avait été une expérience libératrice qui était venue au bon moment me permettant d’évacuer le trop plein qui aurait pu affecter mon comportement vis-à-vis de ma sœur, me faire réagir injustement, ce qui m’aurait fait culpabiliser.




J’ai appelé l’unité malgré le chaos créé par ce déversement d’émotions violentes, ce qui m’a permis de ne pas rejeter l’enfant intérieur mais au contraire de lui parler, de lui expliquer que ce passé était choisi par notre âme pour réaliser une guérison profonde et définitive. 

J’ai demandé aux énergies masculine et féminine de me soutenir dans cette volonté de guérir le passé en s’unissant pour prendre soin de ces parts fragiles de tout ce que je suis. L’énergie maternelle pour consoler les peines, unifiée à l’énergie masculine pour m’aider à trouver le juste milieu dans mon comportement envers ma sœur.

Finalement, je peux dire que les choses se sont bien passées. J’ai pu me préserver du besoin naturel de domination de ma sœur, sans agressivité mais avec fermeté, sans tomber dans le piège de la culpabilité. 
Même si par moments je me dis que j’aurais pu être plus aimable, le sentiment d’avoir fait de mon mieux, me libère de l’auto-jugement. 
Le soir, j’étais contente de pouvoir aller me reposer avec le sentiment d’avoir bien fait, du moins d’avoir été vraie, fidèle à ce que je suis.

Le fait d’avoir permis à l’enfant intérieur de s’exprimer, a renforcé notre relation et je sens qu’il apprécie grandement ma nouvelle façon de le traiter. J’ai demandé à l’ange intérieur de prendre soin de cet enfant afin qu’il exprime toute son innocence, sa spontanéité, sa créativité et sa joie de vivre.

Je ne suis certainement pas au bout du processus d’auto-guérison mais j’avance dans la compréhension de qui je suis, dans celle des phénomènes inconscients et surtout le bien-être intérieur au quotidien par le fait de ne plus contenir quoi que ce soit. 

Des douleurs aux genoux m’indiquent, selon Lise Bourbeau, un manque de flexibilité.
Le plus difficile, c’est de se libérer de la notion de bien et de mal qui reste encore présente. La crainte de tomber dans le je m’en foutisme est là. C’est en renforçant la relation à mon âme et au christ intérieur, que celle-ci diminue.

Le rêve de cette nuit me montre que je vais avoir à traiter de la peur de la trahison, la honte et le sentiment d’indignité, encore celui-là ! 
Je libère donc la peur d’aimer et celle d’être aimée. Ce n’est pas le fait de le dire qui va changer les choses d’un coup, comme par magie. 




Cette affirmation est l’expression de mon désir de voir ce problème de près, de l'éclairer et de le regarder objectivement, sans jugement. Le résultat ne sera pas la rencontre magique avec un bel homme plein d’attention et de douceur, un chevalier au grand cœur. 
C’est plutôt les émotions négatives qui entourent ma vision à ce propos qui risquent d’être mises en évidence. Tout comme les fausses croyances concernant ce qu’est réellement l’amour car même si ma compréhension s’est éclairée, il reste encore des schémas de pensées inconscients. Sachant cela, j’appelle encore avec plus de conviction, mes corps à s’unir, le masculin et le féminin intérieurs à s’associer amoureusement, à se soutenir mutuellement. Cette volonté, ce désir de complétude, me protège du piège d’espérer trouver ma « moitié » ou encore un sauveur.

J’ai décidé aujourd’hui, d’honorer les envies de mon enfant intérieur et de profiter du temps gris pour prendre soin de moi avec tendresse. Je m’autorise donc à ne rien faire d'autre que de prendre soin de mes corps, du jardin et des animaux.
Je vais faire plaisir à mon corps mental en écoutant le livre audio de Louise Bourbeau, « Les 5 blessures qui empêchent d'être soi-même» que je partage ici.

J'ai dû changer la vidéo qui avait été retirée et celle-ci postée sur YouTube récemment, risque de rester peu de temps, enfin vous pouvez toujours vous procurer le livre vendu en format "poche".

Puis pour le plaisir des yeux, je vais regarder quelques vidéos d’animations et écouter un peu de musique pour flatter les oreilles et en jouer. J'adore ajouter ma petite note personnelle à la musique que j'aime. Les joies des nouvelles technologies permettent de pouvoir le faire et c'est une des bénédictions de notre époque. Je les publierais dans un prochain message. 

C’est dommage qu’il n’y ait plus de bains-douches dans les villes. Je n'ai pas de baignoire et j'aurais aimé relaxer tout mon corps dans une eau bien chaude. Quand je faisais la route, il y a 20 ans, je pouvais profiter de ces équipements que l’on trouvait dans la plupart des villes importantes ou même moyennes. A Paris, j’allais à la gare Montparnasse. C’était un moment de relaxation profonde. Ici, à Amélie, il y a un lavoir d’eaux chaudes, soufrées, en plein centre ville qui a été fermé au public à cause des abus de certains utilisateurs. 
J’ai pu y aller il y a deux ans et j’ai vu arriver une bande de « chevelus » qui se sont baignés nus. Je m’étais plongée dans l’eau avec ma robe mais ce spectacle ne m’a pas choquée, au contraire. Je rêve d’un monde où on pourrait être nu sans susciter toutes sortes de réactions qui ne sont que le reflet de la difficulté de l’humain à s’accepter tel qu’il est. Autant humain que divin, animal et angélique, masculin et féminin, lumineux et sombre...

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr