Certains
trouvent mon style d’écriture lourd, banal et presque indécent de parler de mon
intimité, de mon quotidien. C’est volontaire puisque c’est justement dans les
choses simples, que l’on accède à nos aspects les plus complexes. « Je te
loue père seigneur du ciel et de la terre de ce que tu as caché ces choses aux sages
et aux intelligents, et de ce que tu les a révélé aux enfants » Matthieu
11, 25
L’enfant
qui sommeille en tout adulte, est celui-là même qui nous révèle toute chose et
qui connaît l’amour divin, inconditionnel de la source.
Apprendre
à lire les signes de l’univers dans son quotidien au travers de l’écoute de son
monde intérieur, s’avère être l’école la plus formatrice. Bien sûr, nous
pouvons en apprendre beaucoup sur nous-mêmes dans les interactions avec le
monde mais l’écoute de soi délivre de toute dépendance et permet de développer
l’amour divin, l’amour sans conditions pour soi-même, qui guérit de tout.
Certaines âmes choisissent d’apprendre à aimer dans les relations amoureuses et
parfois, ça peut être enrichissant mais bien souvent, comme des blessures
profondes restent à guérir, de part et d’autre, la belle histoire d’amour se termine
en conflit qui est la conséquence de la négligence de chacun à prendre en
charge son enfant intérieur. Dès lors qu’une relation est basée sur un besoin
ou un manque, il est question d’interdépendance et non d’amour.
On peut
ressentir de la passion pour un partenaire mais alors il s’agit de l’expression
d’une immense souffrance intérieure, des blessures de rejet et d’abandon que
l’on croît pouvoir guérir par cet amour. C’est le genre de sentiment qui peut
mener au crime passionnel tant on attend de son partenaire qu’il nous sauve.
J’ai
choisi de guérir moi-même mon enfant intérieur après avoir connu la douleur que
les relations de couple font remonter en surface. L’auto-guérison est ce qui
permet d’être libre et souverain. Tant qu’on projette sur l’autre ses propres
blessures, on se déresponsabilise et la pression que l’on colle sur les épaules
de l’autre fini tôt ou tard par tuer la relation.
Par l’introspection et la
connexion à mon âme, je sais maintenant que la soif de liberté, la capacité à
pardonner, le profond désir de trouver l’amour pur, ont été les énergies qui m’ont
porté vers la réalisation de soi. Encore une fois, j’emploie ce mot comme une
prise de conscience de ce que nous sommes en vérité et non un parcours
difficile à gagner, mériter, dans une lutte acharnée contre ses démons. Même s’il
s’agit de voir ses propres ombres, c’est en les accueillant sans jugement, que
l’on comprend le message qu’elles veulent nous délivrer.
La lutte n’est donc
pas le propos mais bien l’abandon à ce qui est, à ce qui s’exprime en soi. Il m’a
fallu connaître mes origines divines pour ne pas craindre de trouver un monstre
dans cette plongée en mes profondeurs et acquérir la certitude de la
bienveillance de mes aspects divins reliés éternellement à la source. Là est
mon filet de sécurité, celui qui me permet d’oser être moi-même. Mais pour se
faire, il est nécessaire de se connaître intimement.
Je suis
en train de lire les messages de Marie et Jeshua, transmis par Paméla Kribbe et
je voudrais partager ce qui suit avec vous.
C’est extrait du message « Abandon et contrôle » dont
vous trouverez l’intégralité sur le site de Paméla Kribbe ou en cliquant sur ce
lien :
Les blocages sur le chemin de
l’abandon : trois faux dieux
D’une part, vous désirez mettre bas vos masques et vivre
ouvertement selon le plan initial de votre âme. Vous aspirez à la sincérité, à
l’honnêteté, à l’amour et à la connexion. D’autre part,
mettre bas ces masques est très difficile pour vous. Vous avez grandi avec des
croyances et des structures qui se sont enracinées dans votre psyché et qui
vous empêchent de vous connecter à votre âme. En particulier, j’aimerais vous
signaler trois idoles ou faux dieux vers lesquels vous vous tournez souvent
pour vous guider mais qui en réalité vous éloignent de votre centre, de
l’équilibre nécessaire pour que vous viviez dans l’abandon à ce que vous êtes
réellement.
La première idole : Dieu, en
tant qu’autorité supérieure
Le premier faux dieu est Dieu lui-même, c’est-à-dire,
Dieu conçu comme seigneur et maître de la création. Ce type de Dieu est une
construction humaine, une image de Dieu qui a influencé votre culture en
profondeur. Vous êtes nombreux à penser que vous avez laissé tomber cette image
traditionnelle de Dieu. Vous dites que vous ne croyez plus en un Dieu qui juge
et punit, qui se tient loin au-dessus de vous et garde un registre de vos
réussites et de vos échecs tel un maître d’école. Vous dites que vous croyez en
un Dieu d’amour, qui vous pardonne toujours, qui vous chérit et vous
encourage. Cependant, ce vieux Dieu est encore très vivant dans la façon
rigide et dépourvue d’amour avec laquelle vous vous traitez vous-même ! Ne
vous dites-vous pas souvent que vous avez échoué, que vous avez tort, que vous
auriez dû progresser davantage, que ce soit dans vos relations, votre travail
ou la spiritualité. Vous vous torturez avec des idées telles que : Je ne
vis pas à la hauteur des attentes de Dieu, je déçois mes guides spirituels ou
mon Soi, j’ai raté ma mission, je n’apporte rien de significatif au monde.
Vous êtes nombreux à penser, en secret, qu’il y a un
ordre supérieur auquel vous êtes supposés répondre ou obéir. Que ce soit une
mission de l’âme ou un chemin de vie qui a été tracé pour vous, une hiérarchie
spirituelle qui a une tâche pour vous, ou un guide spirituel qui vous dit quoi
faire ou bien où aller, dans tous les cas, vous croyez en l’existence d’une
autorité supérieure, d’un niveau supérieur à vous, qu’il vaut mieux écouter.
Mais aussitôt que vous croyez en une autorité en-dehors de vous, capable de
vous offrir des directives sur ce que vous devez faire dans votre vie, nous
sommes de retour au Dieu traditionnel. Selon cette image, il y a un niveau de
vérité auquel les choses sont fixées et déterminées et tout ce que vous pouvez
faire est de vivre ou non selon lui. C’est une fausse image.
Certainement, lorsque vous naissez, il y a des intentions
dans votre âme pour cette vie à venir. Appelons-les votre but supérieur, mais
il n’a pas été conçu par quoi que ce soit en-dehors de vous-même. C’est
vous-même qui l’avez choisi et il est né de vos désirs et de vos souhaits. Les
évènements de votre vie qui sont prédéterminés – dans le sens de leur
probabilité, car rien n’est jamais fixé complètement – ont été créés et choisis
par vous. Vous pouvez vous connecter à votre chemin de vie ou à votre
inspiration supérieure à chaque instant en vous mettant à l’écoute de vos sentiments,
de la voix de votre cœur, de vos aspirations les plus profondes. Je vous
conseillerais de ne pas trop écouter les doctrines spirituelles catégoriques
sur la façon dont vous devriez vivre. Soyez à l’écoute de la soi-disant partie
inférieure de vous-même : les émotions puissantes qui se manifestent dans
votre vie quotidienne. A travers ces émotions, l’âme essaye de vous atteindre
et de vous dire quelque chose.
Si vous souhaitez connaître ce que votre âme veut vous
dire en cet instant, regardez les émotions qui sont récurrentes dans votre vie,
celles qui vous absorbent le plus. Regardez-les de façon bienveillante et
honnête. N’accusez personne d’autre de vos émotions, ne prêtez pas attention à
des causes en-dehors de vous, voyez-les comme des résultats de vos choix.
Par
exemple, si vous êtes souvent en colère et contrarié(e), d’où cela
provient-il ? De quoi manquez-vous ? Que vous dit la colère ?
Quel message se cache derrière elle ? Est-ce le fait de ne pas être
reconnu ou estimé par les autres ? Avez-vous peur de leur montrer qui vous
êtes, peur de soutenir votre vérité ? Cachez-vous souvent vos sentiments
et est-ce difficile pour vous de définir clairement vos limites ?
Souvent,
à travers la colère, c’est un vrai message qui crie vers vous : une aspiration
à être qui vous êtes, à montrer au monde l’énergie originelle de votre âme. Si
vous reconnaissez l’aspiration de votre âme à travers la colère, vous voyez
votre soi angélique briller à travers votre enfant intérieur.
L’ange en vous est le soi supérieur qui veut se connecter
avec la réalité physique, incarner et faire briller sa lumière sur la réalité
terrestre. C’est la part de vous qui connaît. Votre enfant intérieur est la
passion de la vie elle-même : c’est le désir, l’émotion et la créativité.
C’est la part de vous qui expérimente. La part « enfant » en
vous est votre soi inférieur. L’enfant intérieur est une source de joie et de
créativité, s’il vit en harmonie avec l’ange intérieur. Mais s’il se détache de
la caresse de l’ange et s’il part à la dérive, c’est la source des émotions qui
devient sauvage. La colère va se transformer en haine et en vengeance. La peur
va se pervertir en défensive, névrose et frustration. La tristesse va se
détériorer en dépression et en amertume. Les émotions originelles sont des
messages indicateurs de votre part qui expérimente. C’est l’enfant qui, à
travers ces émotions, tend les bras vers l’ange qui est en vous. Les émotions
expriment l’expérience pure, in-connaissante. Elles sont l’expression d’une
incompréhension. C’est en connexion avec l’ange que les émotions peuvent être
saisies en tant qu’indicateurs et comprises. Ainsi, les émotions deviennent des
instruments de transformation et d’exploration : le soi inférieur enrichit
et comble le soi supérieur car il fournit à la part connaissante un contenu
ressenti. L’ange en vous devient vivant et fait l’expérience d’une joie
profonde s’il lui est permis d’illuminer l’enfant. Et si le soi supérieur
resplendit de cette façon, votre corps émotionnel s’apaise et s’équilibre. Le
fruit de cet accord entre l’ange et l’enfant est une connaissance intérieure
intuitive qui peut imprégner votre vie de lumière et d’aisance.
Les principes supérieur et inférieur en vous, l’ange et
l’enfant, forment un tout organique et significatif. Ces notions de
« supérieur » et « inférieur » ne sont donc pas vraiment
justes. Il s’agit davantage d’un jeu joyeux entre connaître et expérimenter. Ce
sont leurs effets combinés qui mènent à une véritable sagesse incarnée (le contraire
d’une sagesse théorique).
Pour trouver une direction au sujet de votre vie à
l’instant présent, le mieux que vous puissiez faire est de vous adresser à
votre enfant intérieur. En lui donnant l’attention dont il a besoin, vous
l’entourez de votre conscience supérieure, la caresse de l’ange. Pour illustrer
cela, revenons à l’exemple ci-dessus dans lequel je parlais de la colère et de
l’irritation. Une fois que vous êtes connecté à cette émotion et que vous la
considérez comme un enfant, vous pouvez inviter l’enfant à venir vers vous.
Vous pouvez lui demander ce qui le contrarie et de quoi il a besoin de votre
part pour guérir. Laissez l’enfant vous répondre et permettez-lui de s’exprimer
très clairement. Imaginez-le vous parler de manière vivante, avec sur son
visage une expression distincte et un langage du corps très clair. Peut-être
est-il en train de vous donner des réponses spécifiques, telles que « Je
veux que tu quittes ce travail » ou « Je veux prendre des cours de
danse », ou elles peuvent être plus générales, comme « J’ai besoin de
jouer et de me détendre davantage » ou « Je ne peux pas être toujours
gentil(le) ». Prenez la réponse au sérieux et vivez le plus possible selon
elle. Il se peut que vous ne puissiez pas faire tout de suite ce que votre
enfant intérieur désire, mais vous pouvez faire un pas dans cette direction et
peu à peu réaliser vos aspirations. Si vous étreignez l’enfant en colère,
effrayé ou triste en vous dans un geste d’amour et d’acceptation, il est touché
par l’ange en vous et le résultat, c’est que votre âme vous parle. Commencez
par les émotions, trouvez la véritable aspiration derrière ces émotions, et
trouvez une façon de les réaliser peu à peu.
Dans ce tableau que je vous dessine de l’ange et de
l’enfant intérieurs, il n’y a pas de place pour une figure de Dieu autoritaire.
Le supérieur et l’inférieur se complètent l’un l’autre dans une relation
ouverte, en évolution dynamique. L’ange ne dicte rien à l’enfant et l’enfant
n’a pas autorité sur l’ange. C’est dans leurs effets combinés que vous découvrez
ce qui est juste pour vous à l’instant présent.
Vous trouverez les buts de votre vie à travers cette
connexion intime entre l’ange et l’enfant. Dans cette connexion, vous découvrez
ce qui vous motive réellement. Aucune autorité en-dehors de vous ne peut
remplacer cette connexion, ou l’accomplir pour vous. Un enseignant ne peut que
vous indiquer ce lieu sacré, où vous pouvez permettre à l’enfant intérieur
d’être chéri et inspiré par l’ange en vous. En ce lieu, vous trouvez qui vous
êtes et quelle est votre passion. Des directives générales sur la façon de
vivre une vie spirituelle sont presque toujours inadéquates, ou du moins de
nature non-universelle. La vérité est sans-forme. Chaque créature a sa propre
forme, sa propre façon de vivre la vérité. C’est cela le miracle de l’essence
unique de votre âme. Les vrais enseignants spirituels ne donnent pas de
directives sur les choses à faire et ne pas faire, telles que ne pas manger de
viande ou méditer deux heures par jour. Un vrai enseignant sait qu’il s’agit
pour vous de trouver votre propre vérité, en profonde communion avec vous-même.
Les enseignants peuvent indiquer ce qui leur a été utile sur leur chemin, mais
ils n’en feront pas une règle ni un dogme.
Si vous observez la façon dont Dieu a été décrit dans la
plupart de vos traditions religieuses, c’est exactement ce qui s’est produit.
La plupart sont des traditions de peur et d’abus de pouvoir. Le besoin de
règles strictes et de dogmes ainsi que la tendance à des organisations
hiérarchiques montrent toujours que la peur et le pouvoir sont à l’œuvre.
Cependant, la même chose se produit aussi dans la spiritualité « nouvel
âge ». Prenez par exemple les nombreuses prédictions et théories
spéculatives qui circulent actuellement. Si vous suivez cela sans consulter vos
propres sentiments que cela vous inspire, vous pouvez vous sentir en insécurité
et commencer à vous demander : « Est-ce que j’agis
correctement ? », « Et si je manquais le bateau ou le vaisseau
spatial en 2012 ? »ou « L’état de mes chakras est-il assez
pur pour entrer dans la 5ème dimension ? ». Ce type de questions
n’est certes pas utile à votre croissance intérieure. Je vous le demande :
tournez-vous vers vous-même. Ne vous focalisez pas sur le mouvement des
planètes et des étoiles, les changements climatiques, ou les jugements d’un
maître ascensionné pour déterminer votre niveau de réalisation. Vous êtes le
centre de votre univers, la référence et la pierre de touche de votre monde. Il
n’y a pas de Dieu en-dehors de vous qui sache mieux que vous ou qui détermine
les choses pour vous.
Non seulement le Dieu que vous aviez auparavant projeté
en-dehors de vous réside en vous, mais ce Dieu n’est pas non plus omniscient.
Ce principe divin en vous et dans toute la création est une force joueuse qui grandit
et évolue selon des parcours ouverts et imprévisibles.
Dans ce tableau, ce qui est inférieur a une raison
indubitable d’exister : c’est le carburant de la croissance et de
l’accomplissement.
La lumière et l’obscurité ont leur propre rôle à jouer et c’est
dans l’acceptation des deux que vous obtiendrez l’illumination.
Tendre vers la
lumière d’une façon unilatérale, ignorer ou combattre l’obscurité, ce à quoi
aspirent certains groupes spirituels, crée un déséquilibre et une résistance
subtile (ainsi que du mépris) pour la vie terrestre.
Faire les choses de travers, faire des erreurs, est très
bien. Cela peut même vous apporter plus de croissance que d’essayer d’éviter
les erreurs. Dans les mauvaises choses, la graine de lumière est latente. C’est
seulement en faisant l’expérience du mauvais à partir de l’intérieur que vous
pouvez faire l’expérience du bon comme étant beau, pur et vrai. Vous ne pouvez
pas faire cette expérience à partir de l’extérieur. Vous, Dieu à l’intérieur de
vous, avez plongé en profondeur (dans la réalité matérielle) pour parvenir à
connaître à travers l’expérience, et non pour appliquer la connaissance à
l’expérience.
En ce sens, il n’y a pas grand-chose qui ne soit spirituel.
Toute expérience est sacrée et significative.
Ne vous laissez pas guider par
des règles extérieures, qui vous dictent ce qui est sain, bon et spirituel à
faire.
La pierre de touche est votre cœur : si vous sentez que c’est juste
pour vous, alors c’est bien. Laissez tout le reste.
La seconde idole : les critères
et idéaux de la société
Un autre faux dieu qui vous aliène de l’énergie
originelle de votre âme : les critères et valeurs qui contrôlent votre
monde social et vous ont été transmis par la façon dont vous avez été élevé(e),
votre éducation et votre entourage de travail. De nombreux idéaux de la société
sont enracinés dans la peur, dans le besoin de contrôler et de structurer la
vie pour qu’elle devienne un terrain de jeu proprement arrangé. De nombreuses
règles de conduite ne sont pas tant inspirées par ce que les gens ressentent
vraiment ou expérimentent, mais par l’apparence extérieure.
Essayer de vivre selon de tels critères de conduite peut
mettre sur vous une grande pression. Pensez à la peur de n’être pas conforme,
ne pas être assez beau (belle), ne pas avoir de relations, etc… En vous
comparant avec des images irréelles de réussite et de bonheur, votre énergie
créatrice se bloque et vous ne vous sentez plus chez vous dans ce monde.
A cause de toutes ces obligations et ces interdits, qui
sont devenus comme une seconde peau, vous osez à peine expérimenter votre
créativité originelle. Vous avez peur de sortir des sentiers battus. Mais c’est
exactement cette énergie originelle de votre âme qui veut s’écouler uniquement
de vous, qui est bienvenue sur Terre ! C’est cette part de vous qui est
faite pour amener la transformation de la conscience sur Terre dès maintenant.
Vous connecter à vos impulsions créatrices et les
exprimer selon votre façon unique exige souvent que vous vous déviiez des
objectifs et des idéaux de la société. Il se peut que votre rythme naturel
d’exploration de vous-même puis d’expression de ce que vous êtes au niveau
matériel ne coïncide pas avec le schéma de la société, comment et quand
accomplir certaines choses dans sa vie.
Il se peut que vous passiez par un long
processus pour vous connaître en profondeur, en ne produisant ou
n’accomplissant rien au niveau extérieur.
Bien que cela puisse sembler
inefficace ou synonyme d’échec pour les gens, vous pouvez œuvrer ardemment au
niveau intérieur et découvrir plein de choses précieuses à votre sujet.
Prenez
votre temps pour découvrir qui vous êtes, où votre énergie physique vous mène,
et pour intégrer cela à votre être émotionnel et physique.
Ne prêtez pas
attention à la réussite extérieure.
Focalisez-vous sur ce qui vous semble bon
et juste, ce qui vous fait vous sentir détendu et inspiré. Si vous trouvez ce
mode de vie, et faites l’expérience de la paix et du calme à l’intérieur, vous
entrerez très facilement en contact avec l’énergie originelle de votre âme.
Les gens ont très peur de ce que la société exige et
attend d'eux.
Le plus étrange est que la société en tant que telle n'existe
même pas.
Nous avons en fait plein de gens ensemble, chacun avec ses
aspirations sincères et ses peurs enracinées en profondeur.
Chacun aspire à être libre, au sens le plus profond du terme: être eux-mêmes en toute simplicité sans peur du jugement des autres. Repensez-y donc, chaque fois que vous prêtez une grande attention à ce que les autres pensent de vous. En fait, vous devenez aussi le pire ennemi de l'autre, puisque en vous conformant à leurs règles et en craignant leur jugement, vous maintenez vivants de faux idéaux et étouffez tous deux encore davantage. Vous devenez la société pour quelqu'un d'autre.
Surtout vous qui êtes les pionniers de l'ère nouvelle,
pouvez être un exemple pour ceux qui sont prisonniers de la peur. Vous êtes cet
exemple quand vous êtes vraiment fidèle à vous-même, quand vous êtes à l'écoute
de vos sentiments, quand vous vivez en accord avec eux et ne tenez pas compte
des jugements extérieurs. Ces jugements naissent de la peur, non de l'amour, et
ils sont souvent basés sur de vielles règles et codes de conduite dont personne
ne se souvient de l'origine. Ces vieux critères de référence qui ne sont plus
reliés au cœur humain attendent d'être transformés de l'intérieur par ceux qui
osent ouvrir de nouvelles perspectives. La société vous attend. Elle attend des
idéaux et des critères de référence inspirés qui aident les gens à se relier à
leur cœur et à leurs vrais désirs. Vous apportez votre contribution à la
transformation de la conscience collective en étant un exemple d'amour au lieu
d'être un adepte de la peur.
Entrez souvent en contact avec votre enfant intérieur: il sait très bien ce
qu'il veut. Souvent, vous ressentez à peine ce à quoi votre cœur aspire et vous
avez l'impression d'avoir perdu votre passion. C'est parce que vous ne laissez
plus jouer, imaginer et rêver votre enfant intérieur. Quand vous vous mesurez
aux codes extérieurs (ce qui est approprié pour mon âge, mon sexe, le contexte
social), vous vous limitez et ne permettez pas à l'enfant, au rêveur et au
visionnaire de vous emmener hors de ces limites et de vous relier à votre code
intérieur.
Vous êtes tous nés avec une inspiration, un désir de
manifester quelque chose sur Terre, à la fois pour vous et pour les autres
(« la société »). Vous n'êtes pas venus ici pour vivre dans une tour
d'ivoire. Vous faites partie de la conscience collective sur Terre et vous êtes
venus ici pour initier et inspirer le changement. C'est cela qui vous
rendra heureux et comblés.
En vous reliant à votre enfant intérieur et en
ressentant à nouveau la magie de cette passion originelle, les limites et les
frontières seront levées et vous trouverez votre chemin dans la vie d'une
manière plus facile et plus légère. Plus vous vous libérerez de ces faux dieux
qui vous font demeurer petits et effrayés, plus votre vie sera basée sur le
sens de la liberté et de l'abandon à votre cœur, et plus l'univers vous
apportera son soutien et vous donnera les moyens nécessaires pour mener votre
passion à sa réalisation.
La troisième idole: avoir pitié
des autres et accompagner leur souffrance
Il y a un autre faux dieu que j'aimerais mentionner et
qui peut-être vous préoccupe le plus dans votre vie quotidienne. C'est d'avoir
pitié de votre prochain, de porter le fardeau avec ceux que vous aimez en
souffrant en même temps qu'eux. Bien, vous vous demandez peut-être comment cela
peut être une idole.
Ne suis-je pas supposé me connecter aux autres, surtout à
ceux que j'aime, et les aider si je le peux ? Ce dont je parle est d'une
tendance que vous avez à vous connecter si profondément à vos proches que vous êtes
entraînés dans leur chagrin, leurs problèmes et leurs émotions négatives et que
vous perdez contact avec votre propre centre et votre paix intérieure. Cette
sorte de pitié et de co-souffrance n'est pas votre tâche, ce n'est pas utile
aux autres et ce n'est pas juste d'un point de vue spirituel.
Une grande part de ce que vous appelez une
hyper-sensibilité est d'être si ouvert à l'énergie des autres que cela balaie
la vôtre. Votre empathie (c’est à dire la capacité à ressentir les humeurs et
les émotions des autres) est dans ce cas insuffisamment équilibrée par la
compréhension que ces énergies négatives présentes en l'autre sont les siennes
et non les vôtres. Vous n'avez pas clairement conscience que cette négativité
joue un rôle viable dans sa vie et qu'il se peut que vous l'éclairiez par votre
compassion et votre compréhension, mais que cela ne sert les objectifs de
personne si vous souffrez en même temps qu'eux.
Bien sûr, vous aimeriez voir vos bien-aimés mener une vie
heureuse et épanouissante (que ce soit votre épouse, votre enfant, votre parent
ou ami). Vous souhaitez qu'ils se sentent mieux et que leurs problèmes soient
résolus.
Toutefois, souvenez-vous que les problèmes sont leurs propres
créations. Les problèmes de relations, d'argent, de santé, les désordres
psychologiques, reflètent tous des conflits intérieurs enracinés en profondeur
dans l'âme. Quelque part les gens veulent faire l'expérience de ces
problèmes pour tirer quelque chose au clair. Il se peut qu'ils aient
l'air d'être victimes, surtout quand ils tournent en rond de façon répétée.
Mais bien souvent cela signifie qu'ils veulent encore faire l'expérience d'un
aspect de ce problème de manière plus profonde et ne sont pas encore ouverts à
votre aide. Si vous essayez malgré tout de les aider, vous deviendrez
rapidement pressant et contrôlant et vous épuiserez vos propres sources
d'énergie. A la suite de quoi vous laisserez tomber l'abandon comme style de
vie.
En donnant trop ou de manière inappropriée, vous
gaspillez de l'énergie et vous vous enchaînez émotionnellement à celui que vous
aidez. Cela vous rend dépendant de l'autre pour votre bien-être. Vos énergies
émotionnelles se mélangent et c'est l'une des principales causes des pertes
d'énergie, de vitalité et de présence consciente. Peu de choses peuvent faire
s'effondrer votre énergie aussi facilement qu'un sentiment de devoir, de
culpabilité et de responsabilité pour quelqu'un d'autre.
Dans une telle relation d'aide il y a souvent des dérives
de pouvoir, même si personne n'en avait l'intention. En donnant trop ou de
façon inappropriée, celui qui aide essaye en fait de masquer un vide intérieur
qui ne se remarque pas si l'on est préoccupé par quelqu'un d'autre. Aider
quelqu'un peut vous amener à vous sentir plus fort et plus assuré. Celui qui
capte toute votre attention fait l'expérience que c'est agréable et
confortable, et remarque vite qu'il peut vous influencer par ses humeurs et ses
émotions. Il sait que si les choses empirent pour lui, vous lui accorderez plus
d'attention (car vous voulez tellement qu'il aille bien). Celui qui souffre
sait donc qu'il vous tient en son pouvoir et que c'est gratifiant de rester
dans le rôle de la victime. Dans une telle relation, une forte énergie
d'échange prend place, et cela vous épuisera tous deux, car ce n'est pas en
alignement avec ce que désire réellement votre âme. Il n'y a aucune vérité
spirituelle dans cette façon de vous réduire l'un l'autre à un rôle très
limité. Celui qui aide finira par être frustré car celui qui souffre ne fera
pas assez de progrès : ce n'est pas dans son intérêt de changer, car il s'est
investi dans le rôle de la victime. Il s'enfoncera encore plus dans ce rôle de
victime, jusqu'à en être complètement paralysé. Tous deux se fâcheront et se
blâmeront l'un l'autre.
Vous sympathisez et vous sentez désolé pour les gens qui
vous entourent. Surtout vous, les artisans de lumière, qui avez une forte
impulsion à répandre la lumière et la conscience sur Terre, vous êtes très
sensibles à la souffrance des autres. C'est difficile pour vous de voir la
souffrance à l'échelle du globe, par exemple dans les régions dévastées par la
pauvreté ou la guerre, ou la destruction et la pollution de l'environnement.
Mais quand il s'agit de la souffrance qui est proche de vous, dans votre environnement
personnel, vous êtes affectés encore plus profondément. Et c'est surtout là
que vous êtes mis au défi de reprendre votre pouvoir.
Il est important de réaliser que vous n'aidez pas
quelqu'un en vous rapetissant. Vous pensez souvent que si vous absorbez et
avalez une partie des émotions de l'autre personne, vous vous reliez davantage
à elle et qu'ainsi vous l'aidez. C'est comme si vous partagiez son fardeau.
Mais en réalité, en vous chargeant des émotions de l'autre, vous ne faites que
doubler le fardeau. L'ombre s'épaissit. En accompagnant la souffrance de
l'autre personne, votre énergie se trouve fragmentée et anéantie par la
négativité qui est en elle. Vous allez penser que vous n'avez pas le droit
d'être heureux (se) en paix et satisfait(e), tant qu'elle souffre. C'est une
faute grave. En réalité, c'est le contraire qui est vrai.
Être vraiment utile à quelqu'un signifie que vous placez
votre énergie au service de la solution du problème, et non du problème
lui-même. Pour cela, vous avez besoin de grandir plutôt que rapetisser. Plus
vous rayonnez de conscience de Soi et d'indépendance, plus vous représentez
« l’énergie de la solution », plus vous pouvez apporter à quelqu'un
d'autre sans vous épuiser. Si vous souffrez avec eux, en réalité, vous ne
faites qu'affirmer le problème. Si vous restez centré et calme, sans entrer en
résonance avec les émotions lourdes de l'autre, vous ouvrez un nouvel angle,
une nouvelle façon d'envisager le problème. C'est précisément en n'entrant pas
en résonance avec l'énergie du problème que vous l'éclairez d'une nouvelle
lumière.
Une véritable direction spirituelle ne consiste jamais à
résoudre les problèmes des autres. Il s'agit plutôt d'être pour eux une balise
de lumière et de présence consciente, qui les met face à leurs problèmes d'une
façon qui leur permet de les considérer d'une autre manière. Cela leur renvoie
un sentiment de libre-arbitre et de responsabilité. Quelque chose en vous
touche leur cœur et les inspire : c'est l'énergie de l'amour. L'énergie de l'acceptation.
De cette façon, vous leur offrez « l'énergie de la solution ». Non
pas en faisant quelque chose pour eux, mais en étant cela. C'est l'œuvre
de lumière : être vous-même de façon naturelle, en paix avec vous-même et
transmettre cette paix aux autres. Le propos n'est pas de porter le fardeau des
autres ou de trouver des solutions à leurs problèmes. Il s'agit de porter
l'énergie de la solution en vous-même et de la partager avec les autres.
C'est le cœur de votre mission sur Terre, le cœur de ce que signifie
« apporter la lumière ».
Être fidèle à vous-même, prendre soin de vous et être à
l'écoute de ce que votre intuition vous dit, tels sont les pré-requis pour
enraciner la fréquence de l'amour sur Terre. C'est ce que votre âme veut pour
vous. Chaque fois que vous laissez les autres s'enfuir avec votre énergie, ou
bien que vous donnez trop de vous-même par peur ou par besoin de contrôler, une
partie de votre lumière est anéantie et vous aurez besoin de récupérer et de
vous guérir émotionnellement pour retrouver votre équilibre naturel et votre
vitalité. Observez comment cela se produit dans votre vie quotidienne. Si vous
vous faites du souci au sujet des autres, comment ils vous perçoivent ou
comment vous devriez les aider, vos pensées tournent en rond, les mêmes
émotions se répètent et vous êtes pris dans l'ornière de la peur et du
contrôle. Souvent, vous avez tendance à faire cadeau de votre énergie car vous
pensez que vous améliorez les choses en aidant les gens ou en résolvant leurs
problèmes. Mais faites attention : votre contribution sert-elle réellement la
solution du problème ou bien l'affirme-t-elle et par conséquent perpétue ce
problème ? Demandez-vous si vous ne servez pas en fait une idole au lieu de
votre propre lumière intérieure.
Essayer de contrôler les choses semble souvent juste et
sensé, mais c'est souvent la peur qui vous force à le faire. Fréquemment, vous
vous sentez fatigué et épuisé à cause de tous ces efforts dans différents
secteurs de votre vie, mais bien souvent, vous vous y tenez et vous avez
l'impression d’être obligé d'y mettre encore plus d'énergie. Vous pensez le
devoir à quelqu'un, à une organisation, à la société ou même à Dieu. Mais
chaque fois que vous vous sentez émotionnellement épuisé, que vous poussez les
choses trop loin, il est vraiment temps de laisser aller et de trouver un
espace tranquille pour vous-même. Il est temps de lâcher le monde et de se
tourner vers l'intérieur. Faire une coupure et vous relier à votre enfant
intérieur est de la plus grande importance pour rester centré et équilibré. En
vous reliant à votre enfant, vous éveillez aussi votre ange, le gardien de
l'enfant. Vous vous reliez à votre « soi inférieur » et votre
« soi supérieur » et en les ressentant à l'intérieur et en étant à
leur écoute attentive, vous commencez à percevoir comment ils peuvent jouer
ensemble joyeusement. Vous voyez clairement ce que vous avez à faire ou
rechercher pour redevenir centré et en paix.
(la suite dans le prochain message)
Photos de ma collec' que vous pouvez prendre en indiquant la source.
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