mardi 28 avril 2020

« Les objets, les choses et l’énergie sont neutres à la base »




24 04 « Les objets, les choses et l’énergie sont neutres à la base ». Voilà la phrase qui ressort comme une évidence ce matin. Tout dépend de l’intention que l’on projette dessus, tout dépend de ce qu’ils représentent pour nous, tout dépend du regard qu’on porte sur une situation, un objet, un être, un produit.
Je vérifie depuis pas mal de temps la force de focalisation et ses effets sur soi, sur les pensées, l’énergie, les émotions. Puis en comprenant que la neutralité permet de percevoir les choses en dehors des schémas de pensées conditionnées, basés sur la notion de bien et de mal, je prends l’habitude de ce recul nécessaire qui révèle bien des choses.

Il n’est pas question de nier "le bien" ni "le mal" ou de devenir insensible mais de changer son regard sur les choses et de revenir à un point d’équilibre énergétique, il s’agit de faire l’expérience directe du lâcher prise, de l’amour sans conditions, de l’acceptation ou de l’abandon de la lutte.

Non seulement pour cesser de se juger mais pour lâcher aussi les jugements envers les autres ; puis de se demander à chaque fois qu’on juge, qu’on accuse, qu’on condamne, est-ce que ça m’ouvre ou est-ce que je sens une tension, une fermeture ? 
Juste sentir l’effet de nos pensées pour en connaitre la portée, les réactions en chaine et constater la loi de résonance, d’attraction, par la descente vibratoire, les pensées de plus en plus sombres, dures, et leurs émotions associées.

Je ne prétends pas détenir la vérité d’autant plus que je peux constater comment la vision change selon le positionnement intérieur mais plutôt témoigner des errances, des éclairs de lucidité, des façons d’intégrer sa propre guidance, comment apprendre à s’écouter, à se faire confiance et comment la conscience est en mouvement. Comment apprendre à se connaitre, à se reconnaitre, à mieux s’accepter, à mieux s’aimer, à trouver la paix en soi…

Je bloque encore pas mal vis-à-vis de mes gestes compulsifs qui amènent de la culpabilité mais de moins en moins de peur. Je me contente pour le moment de porter un regard neutre sur ces gestes.
Pas question de cautionner ou de rejeter, juste porter un regard neuf justement en lâchant les croyances et conditionnements à ce sujet.

vendredi 24 avril 2020

« L’être et le faire ; la conscience en mouvement »





22 04 Le détachement procède autant de la survie que d’une réalité maintenant incontestable pour mon mental. Et tous les gestes compulsifs en sont l’expression basique, comme un souvenir, une réminiscence, de cet état d’unité intra-utérine et peut-être au-delà. Je dis "peut-être" parce qu’à mesure que j’observe les modes de fonctionnement interne, je constate que la structure et les fonctions de l’être sont très liés. Comme si nous projetions sur l’écran du mental, ce que nous sommes intérieurement, autant par nature, c'est-à-dire notre constitution ou structure et nos émotions, nos perceptions, nos sensations, nos ressentis, pour mieux nous connaitre, nous reconnaitre. L'aspect sensoriel et psychologique étant ce que nous projetons sur notre environnement, nos croyances et conditionnements, nos jugements qui donnent une couleur, une fréquence à ce que nous observons. Cela active les connexions avec des lignes temporelles, des énergies, des égrégores, en résonance.

Les rôles de victime, de bourreau et de sauveur semblent être l’expression même des différents modes de traitement de notre cerveau. Et lorsque nous sommes centrés, ancrés dans l'être, lorsque nous observons avec neutralité, nous vibrons la pureté de ce que nous sommes essentiellement.
Dans cette perspective, la victime c’est le côté intuitif, émotionnel; le bourreau: le mental qui juge et condamne; le néocortex: la raison neutre, qui observe objectivement et qui innove, qui fonctionne lorsque les deux lobes du cerveau sont en équilibre et en association.
Mais ces trois parts de notre cerveau observé depuis la paix intérieure montrent dans leur fonctionnement, le caractère dynamique et initiatique de la dualité. 
On peut aussi ressentir comment ils sont liés au cœur, au ventre, comment tout cela fonctionne toujours dans l’harmonie et qu’il est davantage question de degré de conscience que de hiérarchie. 
Que le degré de conscience dépend du positionnement intérieur, de l’alignement à la source: observation et énergie neutres ou d'un parti pris et que cela suscite des réactions en chaine différentes jusque dans la matière.
Les lois universelles de résonance et d’attraction, de projection ou de rayonnement de notre vibration s’expriment dans notre quotidien, que nous en soyons conscient ou pas. La vibration constituée autant de notre mode de fonctionnement "ouverture" ou "fermeture" et ce qui en émane, plus ou moins intense, plus ou moins pur dans le sens de proche de l’énergie source.

A ce propos, les fréquences de la peur et de la culpabilité selon l’effet miroir, nous ramènent à nos limites intérieures, à nos croyances et elles nous aident à nous positionner. Nos croyances étant l’expression de nos incompréhensions, des réponses sécurisantes à la peur de la mort, du manque, de la perte, de l’inconnu, accueillir la peur et les émotions qui en découlent, nous enseigne.

mercredi 22 avril 2020

« Les croyances évoluent en fonction des besoins et des attentes du moment »




21 04 Ce matin, encore le même décor qu’hier, de la pluie, de la pluie et de la pluie. 
Moi qui ait fuit la Normandie autant pour laisser mon passé derrière que pour échapper à ce temps gris pourri, à l’humidité et la platitude du relief, je me retrouve sous la pluie. 
Et je ne suis pas la seule à avoir eu ce réflexe de survie puisque le département est constitué autant d’autochtones que de personnes ayant chois la région pour son ensoleillement. Qu’ils soient retraités ou précaires, c’est le soleil qui les a attirés. 

Je pourrais me dire qu’étant donné le nombre d’assistés et de retraités, les épandages aériens sont un moyen de faire des économies tout en jouant sur la valeur immobilière de la région qui dégringole de plus en plus laissant aux promoteurs le loisirs de faire pousser des stations balnéaires et autres résidences comme cela s’est produit sur la côte d’azur mais ce point de vue même s’il peut sembler logique ou probable me ramène à l’état de victime impuissante et au désespoir. 

Je peux voir aussi cette pluie comme la co-création de milliers d’enfant intérieurs qui veulent attirer l’attention et l’expression de la tristesse généralisée par ce confinement.
C’est sûr que si je pense être une victime impuissante face aux géants multinationales, lobbies et autres spéculateurs, manipulateurs, ou à toutes les injustices de ce monde, je peux vivre un véritable enfer. 

Mais au-delà de ça, je peux prendre de la hauteur puis voir les mécanismes internes en action et par les lois de résonance, d’attraction, comprendre où se situe mon pouvoir personnel. Et constater que celui-ci se limite à mes propres mondes intérieures, mon environnement proche, ma vision, mon état d'être qui vont influencer ma façon d’interagir avec les autres. Et sur le plan vibratoire, par la loi d'attraction, de résonance, ce que je vibre entre en lien avec des égrégores correspondant sur lesquels je n'ai pas de pouvoir sauf celui de m'en détacher en changeant mon positionnement intérieur, ma propre vibration.
De ce point de vue, la vision change et me ramène au pouvoir de focalisation du mental et je peux en constater les effets directs sur mon état d’être.

lundi 20 avril 2020

« Notre "double" dans un autre espace temps »




19 04 J’ai écouté hier après midi, un entretien sous forme de question réponse avec Jean Pierre Petit dont j’apprécie l’énergie, le rayonnement, l’expression de l’enfant curieux qui est passionné par ce qu’il étudie et y met tout son cœur. Je ne l’apprécie pas parce qu’il est marginalisé, exclu de la recherche officielle subventionnée mais ces circonstances ont tendance à donner du crédit à ce qu'il dit et à ce que je ressens et pense. 

Sa théorie du modèle Janus bien que complexe et difficile à comprendre quand on a peu de connaissances scientifiques, même au sujet de la physique, résonne avec mon vécu et la vision que j’aie eue un matin au réveil alors que j’avais autour de 30 ans et que je commençais à réfléchir sérieusement à me faire baptiser dans une église chrétienne. 
Je resitue les faits dans leur contexte puisque c’est très lié et interdépendant. 

A l’époque, je fumais du shit au bang, à peine réveillée, avant même de me lever et de boire un café. Cet engin était sur la table de nuit et m’aidait à supporter la vie que je subissais bien que je vivais selon mes choix en jouant de l’accordéon sur les marchés et en vivant seule. La rencontre avec deux jeunes américaines missionnaires de l’église de Jésus Christ des saints des derniers jours alors que je jouais de l’accordéon sur un pont près de la poste de Perpignan avait suscité beaucoup d’interrogations et comme elles m’apportaient des réponses inédites dont la plupart faisait écho en moi, j’étais enthousiaste à l’idée de les revoir. 
J’habitais dans une petite ville près de la préfecture et je les avais invitées à venir déjeuner un midi chez moi, quelques jours après la première rencontre. Le livre qu’elle m’avait donné me touchait particulièrement pour plusieurs raisons et je le dévorais littéralement. 

Déjà, le fait que ces deux jeunes américaines n’étaient pas les caricatures habituelles m’avait interpellée et comme ma vision de ce peuple, de ces dirigeants, était assez négative puisque leur impérialisme, ce besoin de conquérir et piller le monde, d’en être les maîtres, cette arrogance, me dégoûtait profondément. 
J’étais donc ouverte à leur message et comme il portait sur l’amour du Christ, ça résonnait fortement. 
L’idée que nous existions avant de nous incarner me parlait aussi puisque c’est ce que je ressentais puis, le fait que c’était un jeune adolescent qui avait reçu des enseignements venant de dieu alors qu’il été allé prier dans une forêt, me séduisait aussi beaucoup. 

dimanche 19 avril 2020

« Regard neutre et confiance en soi »





18 04 Tombée du lit à 4h49, je ne sais pas pourquoi je note précisément l’heure…, je me suis levée comme si j'étais suffisamment reposée. Pas de sentiment d’urgence même si je suis allée voir si le chat dormait sur la fenêtre de la cuisine ou sur la voiture puisqu’il n’a pas dormi dans l’appart. C'est clair que je suis encore trop attachée à lui et que ça crée de l'anxiété mais je suis là pour apprendre. 
J’ai été encore plus motivée à rester debout quand j’ai vu par l’autre fenêtre qui donne sur le bord de la rivière, une boule de lumière qui dansait autour d’un arbre. C’est sûr que ça n’était pas évident de déterminer le lieu exact de ce phénomène puisqu’il faisait nuit ni de savoir si c’était une lampe de poche mais je ne pense pas vu la forte luminosité de cette boule et sa façon de se déplacer.

Du coup, je me dis que peut-être que le voisin d’en haut était sincère quand il m’a dit qu’il avait vu une grosse boule blanche sur la route. J’ai encore du mal à faire confiance à quelqu’un qui m’a menti effrontément mais comme je sais que tout le monde est une émanation de la conscience et que ce sont les circonstances de vie, l’incompréhension, le fait de ne pas savoir qui nous sommes vraiment, qui sèment la confusion, je laisse de côté cette première expérience négative. Puis je sais aussi par constat comment ma propre vision des faits peut être brouillée quand je suis dans le doute. C’est clair que lorsque la confiance est rompue il est difficile de pouvoir à nouveau croire ce que l’autre nous dit mais d’un autre côté, se fermer totalement n’est pas une solution.

Aussitôt pensé aussitôt exprimé. Je me disais que le plus simple était de lui demander directement ou de lui dire comment j’étais un peu bloquée sur ma première impression et du coup doutais de ce qu’il pouvait me dire. Et alors que je pensais à ça, j’ai entendu quelqu’un descendre l’escalier. Je me suis levée de ma chaise et je suis tombée sur lui justement. Je lui ai parlé sincèrement et comme d’habitude en donnant trop d’infos mais je sais que ce qui lui est utile sera capté ou entrera en résonance. J’ai toujours préféré le dialogue, même si je suis plutôt dans le monologue ou l’affirmation ou si je parle plus que je n’écoute, c’est au moins une façon de s’ouvrir.

samedi 18 avril 2020

« On apprend toujours de ses "erreurs" »







17 04 « On apprend toujours de ses "erreurs" », voilà la phrase qui me vient après avoir constaté que j’avais fait bien des détours pour oser écouter l’enfant en moi. 
Dans un sens, tous ces détours m’ont permis de mieux comprendre plusieurs choses et notamment comment fonctionnent les énergies et c'est pour ça que j'ai mis des guillemets autour du mot erreur. 
Déjà, tout comme les émotions, elles ne peuvent être ni contenues, ni manipulées indéfiniment. La manipulation passe par la sphère mentale principalement et comme les croyances sont constituées et nourries par l’énergie des pensées et des émotions qui leurs sont associées, ces deux corps peuvent être sujets à manipulation.

On le voit très bien au travers des médias et des effets d’annonce qui impactent directement l’opinion publique. Si je parle d’opinion publique c’est pour évoquer cet esprit de masse qui suit par ignorance l’avis de ceux qu’il estime supérieur à lui.

Malgré les termes employés, il n’y a pas de mépris dans ce que je dis c’est juste un constat, une réalité qu’on peut vivre aussi en soi.
Lorsqu’on est identifié au mental, ou plutôt aux croyances et aux pensées conditionnées, habitué à fuir les émotions, on ne se rend même pas compte à quel point on est manipulé et manipulable. 
On l’est déjà de l’intérieur parce qu’on laisse nos croyances et nos conditionnements gérer nos mondes internes.
On nous a appris à contenir les émotions dites négatives et à s’interdire des pensées de même type. C’est cette tendance qu’on retrouve dans la plupart des médias où les journalistes sont tenus de répéter les discours et les éléments de langage de la pensée dominante sous peine de perdre leur job. 
Quand on transpose cela à l’individu, à ses mondes intérieurs, on peut voir le même procédé. Les conditionnements et croyances font la loi parce qu’ils semblent justement répondre à la peur de la mort, du manque, de la perte. 
Et si on a conscience de l’aspect énergétique de l’être, on continue de percevoir cela par ce même angle, ce "prêt à penser", à agir, inculqué à la fois par les parents, la société mais aussi soutenus par nos gènes, par les mécanismes de survie gérés par le tronc cérébral.

vendredi 17 avril 2020

« Toucher la blessure de trahison »





16 04 Ce matin, réveillée par la sensation de toucher quelque chose d’humide au dessus de ma tête, j'ai été obligée de me lever malgré qu'il faisait encore nuit. 
Ce n’est pas la première fois que le chat se lâche sur mon lit mais au bout de trois fois, en l'espace de six mois, ma réaction a considérablement évoluée. 
La première fois, je me suis sentie trahie, dégoûtée, en colère et je l’aurais explosé tellement ça m’a vexée. Je lui disais des trucs du style « je ne suis pas ta chose, tu n’as pas à marquer ton territoire »…la vision animale ou terrestre, matérielle de la situation qui déjà était un message en soi puisque cette phrase est l’expression des croyances depuis l’enfance où je me percevais comme un objet puisque les autres me traitaient de cette façon. 
Je dis vexée et parle de trahison parce que je constate les différentes formes de soutien qu’il m’apporte tant au niveau affectif qu’énergétique mais aussi en tant que miroir vibratoire. Et dans cette perspective qui tient compte de l’aspect invisible, énergétique, la notion de trahison prend aussi sa place mais elle est encore perçue par l'angle de la dualité, des croyances inconscientes enfin qui deviennent de plus en plus visibles. 

Là aussi, il y aurait beaucoup à dire au sujet de la reconnaissance des blessures en soi, du fait que ça peut nous maintenir dans le mental, le flicage de notre comportement et de celui des autres...l'étiquette est toujours réductrice
La deuxième fois que c’est arrivé, j’étais moins en colère et j’ai essayé de comprendre mais sans trop me prendre la tête puisque je constate que la compréhension/vision élargie vient après l'expression des émotions et leur équilibre naturel. 
Quelques idées venaient en lien avec l’énergie, avec l’envie d’aller aux toilettes et la sensation que je m’étais tellement retenue que sa réaction était davantage comme un cri d’alarme, une façon de me réveiller en urgence. Puis l’idée qu’il m’avait peut-être évité un avc ou quelque chose de ce genre est aussi venue d’un coup. Non pas comme un "euréka" mais plutôt comme une possibilité. Je fais des apnées du sommeil et j’ai eu des problèmes de circulation sanguine donc c'est probable.

Comme je ne tiens plus trop compte des interprétations puisque j’aie une perspective encore limitée des facteurs déterminant l’état de santé, je me contente d'observer et de noter les idées qui me semblent pertinentes. Limitée par le fait déjà que les énergies soient invisibles donc ça rend l'interprétation aléatoire mais perceptibles quand même par leur effets sur le corps physique.

Puis c’est clair que selon le positionnement intérieur, la vision  peut changer diamétralement alors autant juste observer sans tirer des conclusions hâtives d’autant plus que ce qui ressort surtout de ces deux expériences c’est qu’elles ont fait émerger spontanément des modes de pensée de victime et les émotions associées. Et apparemment cette blessure de trahison est mise en évidence.
Il s’agit là de la projection du mal-être interne et des croyances qui nourrissent le rôle de victime. 

mercredi 15 avril 2020

« Un plan qui va bien au-delà de notre imagination »




14 04 La journée d’hier a été encore éprouvante par moments mais je peux constater que je suis moins perméable à l’état du monde, à l’état du ciel et que je peux contacter les aspects intérieurs que certaines situations de mon quotidien révèlent. Des situations qui déclenchent des réactions psycho-émotionnelles permettant de se tourner vers l’intérieur pour revenir à la paix du mental et par association puisqu’ils fonctionnent en binôme, de l’émotionnel aussi.
Pour le moment il y a encore des hauts et des bas mais ils ne me laissent plus désespérée parce qu’heureusement nous sommes bien plus qu’un corps. 
Chaque expérience perçue comme telle nous permet de mieux connaitre les outils créatifs à notre portée, les talents et possibilités qui s’offrent à nous.

Le thème de l’enfant en soi est encore celui qui me fait réfléchir parce que je ne suis pas certaine d’avoir expliqué le lien entre l’enfant en souffrance en soi, le rôle de victime et de sauveur mais aussi de bourreau, de façon claire.
D’autant que l’idée du titre est venue à la toute fin de la rédaction de ce texte.
C'est évident pour moi, que les rôles sont générés par l'ignorance mais aussi impulsés par l'élan vital.

Toujours dans la série "je fais face aux autorités extérieures" pour mieux percevoir les ressources intérieures, nous avons eu la visite d’un couple de gendarmes dans le quartier. Sur le moment, dans le genre "grande gueule", j’ai ouvert la fenêtre pour essayer d’entendre et de comprendre ce qu’ils voulaient puis comme ils étaient trop loin, je me suis calmée et en même temps, j’ai vu comment je me comportais. 
J’ai un peu rigolé en pensant aux coqs de basse cour ou aux expressions du style « quess-ta ? » parce que mon comportement ressemblait à ça dans l’esprit. Ou dans l’intention de montrer que je ne craignais pas l’autorité...parce que je n’avais rien à me reprocher. Mais j’avais tout de même quelques sensations proches de celle qu’on éprouve quand on est face à un danger réel ou supposé.
J’ai laissé le mental commenter la scène à l’extérieur et observé ces réactions à l’intérieur, au niveau physique, comment les pensées étaient liées aux contractions, au léger tremblement des jambes.

lundi 13 avril 2020

« L’enfant en soi a tellement d’amour à offrir ! »





12 04 J’écris ce qui suit avant de publier ce que j’ai vécu les 10 et 11 parce que je suis déjà passée à autre chose émotionnellement, mais avec le recul, je peux voir comment la dualité et ses mécanismes procèdent pour que nous puissions devenir autonomes et souverains, depuis l’unité intérieure, la reconnaissance que tout est en soi.
J’ai parlé de la sensation que nous étions en train de lâcher le rôle de sauveur individuellement et collectivement. Évidemment ça se perçoit en étant face aux comportements apparemment insensés des gouvernements qui arrivent en même temps que les fêtes Pascales. L'invitation à observer notre rapport à toutes formes d'autorité et à possiblement lâcher le rôle du sauveur. 
Cela demande de prendre du recul sur les informations, de poser un regard objectif sur ce qui est, puis de faire fonctionner sa raison, tout en percevant les choses au-delà des apparences. 

C’est le fait de prendre du recul sur nos propres réactions, d’accueillir nos peurs, ou déjà de les reconnaitre au niveau mental et de ne pas les nourrir, qui permet de s’élever vibratoirement et d’être moins perméable aux énergies, aux ambiances extérieures. 

Même quand on sait qu’elles sont des reflets de nos propres limites, souffrances, stratégies de traitement de la peur, ça n’est pas toujours facile d’oser y faire face en substance. 
Du moins, ça n’est pas encore un réflexe naturel, une habitude, et je commence par observer les résistances, par apprendre à lâcher prise sur les pensées et par accueillir la peur dans des situations relativement aisées. 
Aisées dans le sens où elles sont accessibles facilement et dont la moindre résistance fait qu’elles sont moins intenses.
Pour mon cas, c’est la situation de dépendance aux cachets qui catalyse à la fois une peur liée à l’idée que j’aie manqué d’amour et représente la solution de survie la plus rapide. Déjà constater cela, voir comment la représentation qu’on se fait des choses est déterminante va aider à changer cette imagerie interne qui nous enferme et nous protège en même temps.

« La famille intérieure »




10 04 Ce matin j’étais réveillé à 4h40 et je me suis levée reposée, contente d’être en vie, une fois de plus et même si la fumée de l’usine produisant des couleurs suspectes au contact des rayons du soleil a un peu assombri mon humeur, quand j’ai vu cette sphère lumineuse, généreuse, l’idée/ressenti de l’amour, la simple joie d’être, l’ont emporté. D’autant plus que ce qui est perçu comme une réaction chimique entre pollution de l’usine et épandages aériens produit un nuage rose orangé…tout un symbole…

Dans cette faculté de changer de perspective mentalement/vibratoirement, et comment cela influence directement l’humeur, la notion de pouvoir créatif est un peu plus réaliste et la joie d’être devient le privilège de pouvoir vivre ce changement immense. 

Même si en apparence, ça semble chaotique, c’est un effet de la lumière qui montre tout ce qui a été caché. Comme lorsqu’on veut se connaitre, trouver le divin en soi, quand on veut accueillir les émotions, on est face à des barrières puissantes qui nourrissent la peur de laisser ces énergies se manifester. 
C’est pour cette raison qu’il est utile, voire nécessaire de lâcher le mode duel, d’apprendre à lâcher prise, à lâcher les jugements, afin de démystifier les croyances qui nous empêchent d’avoir accès aux émotions refoulées. 
Je m’en faisais une idée monstrueuse et ma réalité se conformait à cette idée, cette croyance, mais c’est l’effet de double résistance qui donnait cette impression. 
C’est aussi cela qui m’a permis de constater la force des croyances, du mental, de la représentation qu’on se fait des choses. Puis comment cette représentation peut changer par le retour au centre, à la neutralité. 
J’ai encore envie d’écrire mais mon rdv chez le toubib dans une heure m’oblige à bouger. C’est clair que cette envie d’écrire vient autant du stress que toute sortie à l’extérieur génère et pas seulement à cause de la situation actuelle, mais elle vient aussi de la joie de partager l’expérience, de partager ces découvertes et ces pouvoirs internes mal compris. « Ne change rien dans la forme » juste la vibration, l’attention vers l’intérieur dans l’accueil. »…

samedi 11 avril 2020

« Donne-toi le temps » & Samba




9 04 Ce matin, "guidée" à nouveau vers le site qui diffuse des infos au sujet de la libération des enfants victimes des réseaux monstrueux, la vue de photos chocs, fait émerger plusieurs réactions en chaine.  Déjà de la colère d'être aussi maso puis quand je me calme, la vision change, la paix s'installe et je prends du recul, mais là, ça devient confus pour le mental alors je laisse monter.
Je ne doute pas trop de la capacité des humains à aller au fond de l’horreur, à commettre les pires choses mais je sais aussi que seul l’amour peut nous libérer autant individuellement que collectivement. 
Je sais par expérience que la vengeance ne guérit pas les blessures profondes elle nous maintient plutôt dans le cycle infernal de la lutte. Je sais aussi que c’est l’amour sans conditions, le non jugement envers soi-même, envers les autres, qui élève la vibration, permet d’élargir la conscience, de se sentir en paix. 
Mais j'ai aussi constaté que la paix peut être une construction mentale, une sorte de stratégie inconsciente qui consiste à éviter de ressentir la douleur. Tout comme la capacité de projection du mental émotionnel nous permet d'extérioriser notre mal-être vers l'extérieur, par l'accusation, le jugement ou de fuir dans des dimensions éthérées, ou les mondes de l'imaginaire.

Je sais aussi que nous sommes tous issus de la même conscience et que chacun est comme une cellule de ce grand corps cosmique, que nous sommes connectés à plusieurs niveaux. Nous le sommes autant par les programmes inconscients, l’essence qui anime toute vie, les âmes, la vibration, à l’image des fractales, répliques complètes de la même structure.  
C’est difficile à décrire et ça reste un sentiment profond et subjectif.
On peut sentir comment nous sommes reliés par le cœur à tous les êtres et quand on a de la compassion pour soi, on en ressent aussi pour chacun.
Depuis pas mal de temps, pour ne pas dire toujours si je me relie à l’enfant en moi, je sens que le but de cette incarnation est de cultiver et rayonner l’amour sans conditions. 

L’amour vibration qui ne choisit pas sa cible mais se répand tels les rayons du soleil de printemps sur tout ce qui est, régénérant, faisant renaitre la nature après le sommeil de l’hiver. Je sais aussi comment le désespoir peut être ressenti lorsqu’on croit manquer d’amour, lorsqu’on se sent rejeté. Je connais les réactions qui sont mortifères lorsqu’on croit manquer d’amour. Mais je peux aussi voir une forme d’équilibre et de soulagement généré par le plaisir même s’il est artificiel.

J’ai pu sentir comment le mental ou la conscience peut basculer d’un côté ou de l’autre avec lenteur ou d’un seul coup, comment on peut sombrer peu à peu dans la noirceur mais comment on peut aussi être inondé d’amour et de lumière d’un seul coup. 
Comment la vision du monde, de soi-même peut passer de l’ombre à la lumière en un clin d’œil. Le plus difficile ensuite est de faire coïncider cette réalité vibratoire intuitive, à celle du quotidien. 

vendredi 10 avril 2020

« Méditations, prières… » & texte de Catherine Delander




8 04 (suite du commentaire après le texte sur le bien-être) 
Wouah, je viens de me rendre compte que j’ai perdu le dernier bout de cachet ! 
Déjà une première piste ou idée qui calme le mental, évite la panique : "la peur est l’émotion déclencheuse de mécanismes internes de défense/fermeture et, sa texture, son essence, son origine, est la même que l’énergie de vie, du désir".
Ce qui veut dire qu’il y a une seule énergie de base qui va être traitée différemment et selon les modes de traitement elle sera appelée peur, colère, joie, tristesse…elle aura un effet différent, plus ou moins intense...

La peur du manque ici, ne se manifeste pas directement dans des symptômes tels que la transpiration, le battement du cœur qui s’accélère, des douleurs au ventre, mais plutôt à travers la colère. 
On peut voir comment la peur, la vision qu’on en a, le fait de la bloquer, ou d'y être identifié, ce qui revient au même, engendre des réactions psycho-émotionnelles et des actes violents. Les crimes passionnels par exemple

Derrière la colère, il y a la peur du manque, de la critique, du rejet, la peur d’être abusé, manipulé…la peur de ne plus contrôler les émotions profondément enfouies finalement.

Ainsi, selon les formes que la résistance à la peur prend, elle a un message particulier à nous adresser. 
La colère ici se dirige vers le mental qui manque de présence, d’attention, ce qui crée des oublis, des "erreurs"…
Puis dans la perspective de "la vie: apprentis-sage", des situations qui invitent à se tourner vers l’intérieur, dans l’observation détachée, ou en sachant que quelque chose veut communiquer avec notre conscience, la vision change. 
Le corps se détend et d’autres idées, images symboliques surgissent.

mercredi 8 avril 2020

« Le bien-être n’est autre que l’absence de toute forme de lutte » Nassrine Reza





Bonjour à toutes et à tous,
Je reçois d’innombrables messages emplis de peurs concernant la situation actuelle. Étant dans l’impossibilité de vous répondre individuellement, je vous invite humblement à expérimenter ce qui suit, en vous munissant d’un verre d’eau plate, et d’observer ce qui se produit lorsque la peur vient frapper à la porte de votre for intérieur …

OBSERVER LE CORPS : Afin de nous immerger directement dans l’expérience, je vous invite à prendre contact avec la peur qui prédomine actuellement, en vous imaginant la pire situation qui pourrait survenir dans votre vie. Il peut s’agir d’une situation actuelle, d’un traumatisme passé ou d’un état purement imaginaire. 
Face à cette peur qui se manifeste à vous maintenant, observez comme le corps a tendance à se crisper. Prenez simplement note des symptômes qui prennent forme au sein de ce merveilleux véhicule terrestre.

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, ces symptômes ne sont pas générés par la peur elle-même, mais par l’idée négative que nous avons d’elle et qui suscite instantanément un état de lutte intérieur. 
Durant votre vie quotidienne, je vous suggère de porter votre attention sur le corps de manière régulière. 
Il est notre fidèle allié et nous permet de connaître l’attitude que nous adoptons face à une information qui nous parvient. 
Dès l’instant où une tension se manifeste, il nous indique un état de combativité. 
Il s’en suit de la souffrance physique, psychique ou émotionnelle parce que nous ne permettons pas à l’information d’entrer en contact avec nous. 
En effet, dans cet état de lutte, l’information se heurte littéralement à nous et a priori au corps. Un cercle vicieux se met ainsi en place…

« Observations & Conversations internes »





7 04 Je reviens sur l’idée "d’accueillir l’enfant en soi" parce que bien que ça puisse sembler peu de chose ou simpliste ou encore trop abstrait, c’est important voire essentiel.
Déjà les idées qu’on se fait des choses, de la réalité et celles qu’on croit saisir en tant que concepts, ont une importance ou un impact énorme sur notre état d’être, la qualité de notre quotidien. 
Et ce qui démontre aussi l’importance de ce retour à soi, aux sources finalement, ce sont toutes les stratégies mises en place afin de ne pas ressentir cela. Tout ce que le système de survie active et génère juste pour ne pas se sentir vulnérable. Seulement plus on veut s’éloigner de la réalité de l’enfant en soi, de son état, plus on s’endurcit, plus la vie devient dure et compliquée.

On croit qu’être adulte c’est avoir le contrôle sur les aspects internes qualifiés de sensibles et ça englobe autant les émotions classées dans la case négative, que la tendresse pourtant essentielle à notre bien-être. 
Dans le contexte de dualité quand on bloque une chose, un sentiment, une idée, son contraire va attirer notre attention parce qu’il va se manifester de façon amplifiée. 
Plus on veut rayonner l’amour, plus on veut être gentil et plus ça crée des frustrations, des émotions dites négatives. Plus on nie une réalité d’un aspect interne et plus on se sent divisé, morcelé, incomplet. 
Et quand on prend conscience par expérience de la valeur de l’observation neutre, les stratégies d’évitement vont être plus nombreuses et sophistiquées. 
Déjà, pouvoir observer sans juger, ouvre les perspectives en élargissant notre point de vue et en mettant à bas certaines croyances.

mardi 7 avril 2020

« Ouvrir les bras à l’enfant en soi »




6 04 Je suis soulagée d’avoir pu pleurer ce matin. C’est clair que les stratégies "bloquent" les émotions telles que la tendresse, la douceur. Enfin disons plutôt que par nature, ces stratégies nous éloignent ou limitent la sensibilité naturelle, les qualités du cœur. 
Quand je dis qualités, c’est dans le sens de valeur qui apporte du bien-être aux corps subtils et physique et par conséquent aux autres, à la terre. 
Et par bien-être, j’entends, paix, joie subtile, sentiment d’unité, ou que tout est relatif. 

Parce que c’est clair que la peur qui est bloquée provoque des réactions en chaine comme les sécrétions d’adrénaline qui peuvent être prisées pour leur caractère excitant. Je pense que la différence entre le bien-être qui est l’expression de notre vraie nature, de l’essence de ce que nous sommes, de l’amour pur, et celui qui émane des émotions se situe dans l’attachement ou le non attachement. 
L’amour dépendance ou l’amour essence ont la même origine mais l’amour conditionné est enfermé dans des concepts, une certaine façon d’aborder les choses, l’adhésion à des croyances qui associent l’amour à la passion, l’amour au besoin de la présence de l’autre, où plus on est attaché à l’autre et plus ça prouve qu’on l’aime. 
Ou pour résumer que l’amour vibration/essence est libre, liberté, épanouissement par nature et il n’a pas besoin d’objet, de sujet ou de circonstances particulières pour être. 

Cependant il est magnifié sans la relation à l’autre, une relation vécue dans la transparence, l’authenticité, la spontanéité et donc vécue au présent, sans attente. Tout un art qui se cultive déjà dans la relation à soi afin de trouver dans cette unité intérieure, de ressentir que nous sommes l’amour, que nous sommes complet et de suivre le désir d’aller vers l’autre quel qu’il soit, sans besoin, sans attente. 
Tout comme la conscience évolue au fil des expériences, la représentation qu’on se fait de l’amour change petit à petit.

dimanche 5 avril 2020

« Être centré ? »




"Être centré", c’est aussi perdre l’habitude de penser à la place des autres. Il a fallu que je passe plus d’une heure au jardin pour me rendre compte que j’avais encore projeté ce que je suis/pense sur les autres. 
J’essaierais de me souvenir que commencer une phrase par : « j’imagine que… » en essayant de penser à la place de l’autre, est une forme de projection de conscience qui est inappropriée et peut mener à des quiproquos. 
Je savais déjà que j’avais du mal à écouter l’autre mais je n’avais pas tout à fait conscience de cette tendance qui maintenant que je l’ai relevée s’avère être récurrente, à carrément penser à sa place. 
Non seulement c’est un manque de respect mais en plus c’est complètement erroné puisque chacun est un sujet unique. Même s’il existe des stratégies de survie, des croyances, des rôles, des conditionnements et donc des modes de pensée similaires, automatiques, chacun les utilise selon sa personnalité, son vécu, ses expériences et ce qu’il en a conclu. 
C’est un peu le travers de ces "modèles psychologiques" parce qu’ils on tendance à généraliser tout comme les classements des maladies qui tiennent compte uniquement de l’aspect physique ou physiologique des symptômes. 
On peut même élargir ça aux théories en tous genres. Mis à part les approches scientifiques qui se fondent sur des statistiques en prenant en compte l’ensemble des facteurs déterminants d’une question, le reste est plus proche de la croyance que de la vérité.
Déjà, arriver à exprimer ce qu’on pense peut être parfois compliqué tout comme ce qu’on ressent alors essayer de se mettre à la place de quelqu’un d’autre, de penser pour lui/elle, est pure illusion.
Heureusement que je ne suis plus autant identifié au mental ou à ses modes de fonctionnement parce que j’aurais été submergée par la honte, la culpabilité.

samedi 4 avril 2020

« Être en cohérence avec soi-même »






4 04 Aujourd’hui, à 5h du matin, le ciel semble dégagé et ça, c’est une vision qui me réjouit, me fait du bien. Un autre constat qui me réjouit encore plus, c’est le fait que les jardins ne soient par retournés et de ne pas avoir été réveillée par des cris de sanglier pris au piège. 
Parce qu’évidemment, la solution des "hommes" du coin pour éviter que les sangliers ne viennent encore retourner la terre du jardin derrière le bâtiment, c’est d’avoir posé un "piège" sur leur passage. 
J’ai du mal à comprendre leur logique sauf à y voir la répétition du cycle mortifère de la vengeance. Parce que ma logique aurait été davantage de renforcer la clôture du jardin dévasté. Disons que c’est la solution dans la matière pour laquelle j’aurais opté si c’était mon jardin qui avait été abimé. 
J’ai pas mal cogité à ce sujet hier alors que j’étais au jardin et que plus tôt, l’un d’entre eux m’avait expliqué leur stratégie d’attaque. Déjà, l’idée qu’ils tuent un animal pour le manger ne m’a pas choquée puisque moi-même, j’achète de la viande chez le boucher. 

Ceci dit, là encore ce qui semble un détail a son importance au niveau vibratoire parce que j’achète à une personne qui connait son métier, qui sait choisir les bêtes, les découper correctement et qui aime ce qu’il fait. 
Oui ça peut paraitre choquant mais le cycle de la vie est équilibré par ce système et le refuser ou l’incriminer, c’est remettre en question à la fois l’intelligence de la terre, le sens de cette incarnation, c’est être dans la résistance vis-à-vis de la nature. 

Là encore, question de point de vue et ce qui m’amène à revenir à l’équilibre, c’est la façon dont les indiens chassaient en conscience, dans le respect. Tout comme le fait de refuser la mort en tant qu’humain est "contre nature" et d’un certain point de vue, égoïste. 
La recherche d’éternité au travers de rites, d’une quête spirituelle, de la science, c’est une réponse à la peur de la mort qui n’apporte pas de répit ni de résultat conséquents. Vouloir repousser la mort, lutter contre elle, c’est nourrir l’ignorance, l’impuissance et la violence.

vendredi 3 avril 2020

« Le mouvement de la Vie est Joie/Jeu »




1 04 J’ai appris par l’observation, l’expérience, que la vie peut nous enseigner et que l’incarnation est un parcours initiatique où chaque âge, chaque tranche de vie, chaque situation, nous amènent à devenir plus conscient de Qui nous sommes en vérité sans même que nous soyons dits « éveillés », que nous nous considérions comme des êtres spirituels ou des vieilles âmes...moins on colle d'étiquettes et plus c'est simple.

Nous sommes complets et donc tous les potentiels sont à notre portée puisque nous avons un corps physique composé de tout ce qui est nécessaire à la création, l'action. 
Une conscience, un corps et une âme qui selon mon point de vue, est le mouvement même de la vie, de la conscience, sont les composantes nécessaires à l’épanouissement, la compréhension et la communication.
Puis pour expérimenter, créer, il faut un terrain, des lois et des partenaires de jeu. En ce sens l’idée du manque généré par la peur, est juste une idée. Juste une idée qui cependant a un pouvoir incontestable.

La vue de deux sangliers en train de farfouiller sous le chêne en face de l’appart m’a réjouie et j’ai essayé de m’approcher d’eux pour faire une belle photo de ce qui en soit est tout un symbole pour moi, une leçon de vie comme la nature se réjouit d’en donner. 
Enfin quand je dis qu’elle se réjouit, c’est mon interprétation de ce qu’est la nature même du vivant, la joie, l’expansion, l’épanouissement, dans le parfait équilibre.
Déjà, symboliquement, ces animaux plutôt solitaires et brusques, en apparence, m’ont renvoyé à des aspects de ma personnalité sous un angle plutôt limité, négatif; la dureté, la brutalité et l’isolement volontaire.
Leur calme et leur légèreté m’ont agréablement surprise. Le fait qu’il ne soit pas dérangé tandis que je leur parlais et surtout la façon dont ils se sont glissés dans un espace de 20 cm en s’élevant à plus d’un mètre du sol pour entrer dans le ‘parc’ m’a étonnée.

mercredi 1 avril 2020

« La peur, qu’est-ce que c’est ? » & vidéo Nassrine Reza




31 03 Je suis encore inspirée à écrire ce qui suit parce que je trouve intéressant de parler de l’importance de l’idée qu’on se fait des choses et la façon dont ça modifie notre vision du monde, de nous-même et notre état d’être.

Au début, je considérais la peur comme le contraire de l’amour. 
Alors j’ai tout fait pour m’accrocher à l’amour, j’ai cherché à le comprendre et j’ai fini par savoir/sentir qu’il est à l’intérieur, que c’est notre essence primordiale et qu’il a un grand pouvoir.
Puis comme le fait de cultiver l’amour m’a amenée à relativiser la notion de bien et de mal, j’ai commencé à chercher à comprendre la peur.

A ce stade, elle n’était déjà plus perçue comme une ennemie mais devenait une révélatrice par effet contraste. Il y avait encore de l’appréhension et je commençais à comprendre les mécanismes de survie, à voir et sentir l’effet de la peur de la peur, du fait d’y résister.

J’ai donc constaté comment elle me paralysait, comment cela me troublait la vue, comment je me faisais des films, comment je ne pouvais plus raisonner et comment l’inconscient avait développé des réflexes pour l’éviter, la rejeter, la fuir ou la nier. 
J’y ai vu les stratégies qui en découlaient et la façon dont le personnage de victime s’était formé. 
J’ai appris à ressentir les effets extérieurs, les sensations physiques, les réactions psychiques à cette émotion, à en mesurer l’intensité, à m’en approcher peu à peu et à percevoir sa puissance énergétique de transformation.

« Un jour de plus à explorer »




31 03 J’ai encore envie de partager mon expérience/point de vue, alors je suis cette envie et surtout parce que c’est peut-être ce qui vous aidera à prendre conscience que vous avez tout en vous pour trouver vos réponses et reconnaitre la guidance, l’intuition.
La situation actuelle oblige factuellement chacun à faire face à ses émotions, ses peurs, ses réactions mais si on prend du recul, on va se rendre compte que la vie nous y a préparé depuis longtemps. 
Le fait de devenir conscient des différents conditionnements transmis de génération en génération, le fait aussi d’être inondé d’info a eu un effet initiatique. On pouvait apprendre à reconnaitre les différents états d’être face à ce qu’on lisait et les réseaux sociaux nous ont préparé à sentir l’effet de l’ensemble, des infos relayées par nos amis, sur notre état d’être personnel. 
Les multiples sites d’infos alternative nous ont appris à cultiver le discernement et maintenant qu’on lit tout et son contraire on peut utiliser à la fois notre bon sens et nos sens tout court, notre ressenti, pour s’orienter au jour le jour.

Avec le recul du temps, je constate que la source ou l’âme ou simplement le néocortex m’ont donné l’occasion de percevoir au-delà de la forme, d’écouter le cœur, l’intuition et d’utiliser l’effet de résonance pour faire le tri entre ce qui me parlait ou pas quand je lisais les messages venus d’entités, d’autres mondes, dimensions.

Si on considère les choses par le biais de dimensions on peut dire que nous sommes immergés collectivement dans la quatrième, celle des mondes subtils qui depuis un humain concernent autant les pensées, le mental que les émotions et les sentiments.  On peut faire le lien entre les deux et au-delà comprendre, sentir la loi de résonance.
On apprend à discerner ce qui nous élève vibratoirement et ce qui abaisse notre fréquence à travers le corps physique. On a pu aussi ressentir si nous avions des attentes, si nous placions nos espoirs en un sauveur extérieur. 

« Perspectives »




30 03 Je reviens sur le thème du lâcher prise mental face aux interprétations parce que c’est une clef de bien-être tout comme le fait de suivre l’envie du moment. 
Ces deux positionnements ont les mêmes conséquences, celle d’amener la fluidité, la souplesse d’esprit, la simplicité et la libre circulation de l’énergie en soi. 
Ils répondent au même principe d’ouverture que la peur de l’inconnu peut révéler. 

Je pensais tout à l’heure à la peur du manque qui touche tout le monde et je me disais que les dirigeants de multinationales, de pays vont pouvoir mieux réfléchir à l’idée éventuelle de remplacer les humains par des robots  qui semble être une option envisagée ou le rêve de quelques uns qui s’en sont vantés publiquement. 
C’est sûr qu’un robot n’a besoins ni de nourriture, ni de divertissement ni d’être manipulé puisque c’est sa fonction. 
En ce sens, comment pourraient-ils perdurer, comment leur hégémonie pourrait durer s’il n’y a pas de sensation de pouvoir. Qu’ils trouvent la satisfaction dans le pouvoir de posséder, d'accumuler des biens ou dans celui de dominer, que devient ce pouvoir face à des machines qui de fait, exécutent leur volonté ? 
Ce pouvoir ne peut s’exercer que sur des êtres vivants, conscients ou inconscients, des êtres dotés d’émotions. C’est là qu’est la force de chacun. Et en ce sens savoir accueillir les émotions est une clef de libération, de souveraineté.
Si on transpose cela à l’intérieur, on perçoit l’importance de chaque aspect de l’être et on peut se demander si le facteur commun à ces deux constats est l’importance, la valeur, des émotions, qui sont l'expression du mouvement, de la communication, l'importance aussi des stratégies de survie, de chaque cellule qui même si elle se transforme, même si elle se régénère est essentielle à la cohésion de l’ensemble.On voit l'importance de la fluidité, de la liberté de mouvement, de la communication authentique.

Un système basé sur les échanges qu’ils soient économiques ou relationnels se fonde sur deux acteurs conscients, deux intelligences. On reconnait de plus en plus celle des animaux parce qu’on connait la relation qui existe avec les animaux domestiques, leur sensibilité, leur capacité à interagir avec nous.
[ (1 04) Et je viens de faire l'expérience de la communication avec des animaux dits sauvages puisque deux sangliers sont venus ce matin, manger des glands sous le chêne. Là c'est une belle leçon en lien avec la vibration qu'on émane...]