vendredi 3 avril 2020

« Le mouvement de la Vie est Joie/Jeu »




1 04 J’ai appris par l’observation, l’expérience, que la vie peut nous enseigner et que l’incarnation est un parcours initiatique où chaque âge, chaque tranche de vie, chaque situation, nous amènent à devenir plus conscient de Qui nous sommes en vérité sans même que nous soyons dits « éveillés », que nous nous considérions comme des êtres spirituels ou des vieilles âmes...moins on colle d'étiquettes et plus c'est simple.

Nous sommes complets et donc tous les potentiels sont à notre portée puisque nous avons un corps physique composé de tout ce qui est nécessaire à la création, l'action. 
Une conscience, un corps et une âme qui selon mon point de vue, est le mouvement même de la vie, de la conscience, sont les composantes nécessaires à l’épanouissement, la compréhension et la communication.
Puis pour expérimenter, créer, il faut un terrain, des lois et des partenaires de jeu. En ce sens l’idée du manque généré par la peur, est juste une idée. Juste une idée qui cependant a un pouvoir incontestable.

La vue de deux sangliers en train de farfouiller sous le chêne en face de l’appart m’a réjouie et j’ai essayé de m’approcher d’eux pour faire une belle photo de ce qui en soit est tout un symbole pour moi, une leçon de vie comme la nature se réjouit d’en donner. 
Enfin quand je dis qu’elle se réjouit, c’est mon interprétation de ce qu’est la nature même du vivant, la joie, l’expansion, l’épanouissement, dans le parfait équilibre.
Déjà, symboliquement, ces animaux plutôt solitaires et brusques, en apparence, m’ont renvoyé à des aspects de ma personnalité sous un angle plutôt limité, négatif; la dureté, la brutalité et l’isolement volontaire.
Leur calme et leur légèreté m’ont agréablement surprise. Le fait qu’il ne soit pas dérangé tandis que je leur parlais et surtout la façon dont ils se sont glissés dans un espace de 20 cm en s’élevant à plus d’un mètre du sol pour entrer dans le ‘parc’ m’a étonnée.

Du coup, ce que je percevais comme de la brutalité en moi est devenue détermination, la brutalité est devenue authenticité, et l’isolement volontaire, le désir de vivre en paix avec soi. Il y a toujours deux façons d’appréhender les choses, soit par le biais de la dualité, soit dans l’équilibre.
Là encore, les préjugés, les étiquettes qu’on colle aux êtres, aux choses, influencent notre vision et surtout ça nous limite. On imagine que ces animaux sont brutaux et qu’ils cassent les barrières pour entrer dans un espace clos mais ils le font seulement en cas de danger, de panique et pour fuir.

Quand je parle de dureté envers moi-même et donc envers les autres par ricochet, parce que nous sommes tous interconnectés, issus de la même conscience, transportés, mus, par la même âme, le même mouvement qu’on appelle la vie, je pense aussi à mon hésitation à allumer le dernier feu. Il fait de 4 à 20° selon l’heure, la présence du soleil ou non et dans la maison, c’est à peu près la même chose. Ce qui me retient de brûler les quelques bouts de bois qui restent, c’est la peur du manque. En effet, je ne peux pas aller en chercher en forêt avant au moins 4 jours puisque les pluies ininterrompues l'on imbibé.

Même si je "comprends" que tout dépend de la vibration qu’on émane et que l’abondance est une réalité constante, vérifiable, que j’ai plusieurs fois expérimentée, cette peur m’empêche de profiter de l’instant présent et me maintient dans une contraction mentale, émotionnelle, physique et vibratoire.
Là encore, il ne s’agit pas de forcer le mental à changer son point de vue, sa perspective mais de se positionner au centre et juste contempler. La vision des faits change, la vibration aussi et la confiance revient.Quand je me dis par exemple "soyons fous", c'est déjà que la confiance est là, que je prends la vie comme un jeu.



Comme lorsque je regarde le ciel et réagit avec colère, peur, tristesse à l’idée que des gens osent pulvériser des produits qui changent la température, ça me ramène dans une vibration lourde en lien avec l'auto-jugement, mais en regardant la nature, je reviens à la raison du cœur. Tant qu’elle se manifeste ‘normalement’, tant qu’elle poursuit sa croissance, je n’ai aucune raison de douter, d’avoir peur. Puis je me rappelle que de toute façon "à la fin on meurt" donc inutile de dramatiser et autant vibrer, vivre, selon ce qui me fait du bien, au présent.

Mais nous sommes ainsi conditionnés, nous sommes confrontés à la peur autant par l’extérieur que dans notre résistance à la voir, la laisser passer en nous. Depuis le cœur serein, je vois que cela me ramène encore et toujours au besoin de contrôler ce qui se passe en moi, ce qui bouge. 
Peu à peu en changeant de perspective, je perçois les choses autrement, je vois les mécanismes à l’œuvre derrière les apparences et le potentiel qui en découle.

Déjà, en changeant de vision au sujet de la peur, je note encore la façon dont la représentation qu’on se fait de quelque chose la marque (étiquette), lui donne une apparence trompeuse et donc à travers ça, je constate la force, la puissance du mental. Tant dans sa capacité à se faire des films que dans son pouvoir d’influencer l’image, la vibration et la matière.

Plusieurs fois j’ai dit en riant au mental « hey pourquoi ne pas utiliser ce pouvoir de se faire des films pour créer un scénario magnifique, réjouissant ? » Derrière cette question il y a le désir de manifester, de créer selon ma vision, selon ce que la vie devrait être.
Mais par l’apprentissage, l’observation, la compréhension du processus de création, des lois universelles, je reviens à l’idée que ça se réalise par la vibration d'abord. Il faut le déclic, le désir et le reste, le passage à l'action, le déroulement des opérations, se réalise naturellement et facilement.

Puis toujours en prenant du recul, je me dis que ma vie correspond à ma vision de ce qu’elle devrait être, pas de contraintes, personne pour me dire quoi faire ni comment, pas de lutte pour survivre…ça pourrait être plus épanouissant mais pour le moment, ce contexte particulier me permet de réaliser un ménage intérieur conséquent. C'est une façon d'agir encore attachée ou conditionné par le passé dans la mesure où j'ai fait des choix en réaction ou par comparaison. La stratégie d'évitement où je préférais me passer de quelque chose, de quelqu'un, pour ne pas avoir à lutter. 
Maintenant je sais que ça fonctionne depuis le centre, le désir et la confiance mais ça n'est pas encore un réflexe. Ceci dit, je perçois déjà la différence entre l'état intérieur et les conséquences dans la matière. Ce qui en soit est très libérateur mais ça demande à devenir une façon d'être, un nouveau mode d'existence.

Je reviens sur l’épisode "visite des sangliers" parce qu’il a été riche d’enseignements et une occasion d’ouverture amenant à une conversation avec le voisin d’en haut. 
Riche d’enseignements au niveau vibratoire parce que je me suis rapprochée d’eux (les sangliers) en leur parlant sans peur, sans agressivité, naturellement, dans un esprit de curiosité, de désir de communiquer, de respect, parce que je suis toujours ravie de pouvoir faire des rencontres avec des animaux ‘sauvages’. Et en fait avec le voisin, j'ai communiqué dans la même vibration, là encore, l'approche est semblable.
J’ai pu sentir en direct l’effet de la vibration et de la résonance. Tant pour l’image qu’il représente et qui me renvoie à des aspects de ma personnalité, que pour la réalité de leur douceur. Non seulement ils étaient calmes mais en plus chaque fois qu’ils croquaient un gland, ils remuaient la queue. Je n’ai pas pu m’empêcher de rire et de faire le lien avec le comportement des chiens. Juste contents d’être, de pouvoir se nourrir. Contents de pouvoir exister, bouger, courir et même jouer avec une corde qui pend sur le support de balançoires, avec un ballon. Ils m'ont amusé et j'ai eu cette sensation  de joie quand je vois les chiens de la voisine jouer ensemble ou le chat s'amuser, faire le clown. C'est contagieux et je suppose que là aussi c'est une question de vibration.
Je m'amuse en relisant pour publier, à constater la relation entre état d'être intérieur et attitude vis à vis de l'extérieur. Comment mon approche spontanée envers les animaux redevient pareille avec les humains, comme si je retrouvais l'élan naturel...

Pour aborder la peur du manque il n’est pas nécessaire de sentir la peur à tout prix  mais déjà, on peut observer la réalité et vérifier la force de la vibration, les schémas de pensées qui la dissimulent, d’autant plus que les stratégies mises en place pour ne pas la sentir sont nombreuses. En commençant par observer les pensées, à s'en détacher, on voit qu'on revient à l’équilibre, à la paix, on perçoit les corps subtils comme des êtres (intelligences vibratoires) et peu à peu comme des partenaires…

J’ai plusieurs fois constaté que lorsque je lâchais prise en me disant "on verra bien" lorsque j’étais face à cette peur du manque mentalement au travers de questions sans fin, que les choses s’amélioraient considérablement.
J’en ai conclu que plus je retiens, plus je bloque mentalement, physiquement, plus je bloque l’élan du cœur, de la générosité spontanée, par peur de manquer, et plus c’est difficile d’avoir ce dont j’ai besoin. 



Là encore, en observant la nature on peut voir que l’abondance est partout, qu’elle est une qualité intrinsèque du vivant. Nous avons tout en abondance, tout ce qui est nécessaire à notre bien-être. Le processus de régénération cellulaire en est l’expression directe. L’abondance de pensées aussi, d’imagination, de sensations, tout dépend de la perspective encore une fois et par dessus tout, je constate que l’abondance c’est avoir ce qu’il faut quand il faut.
Et si on laisse de côté la peur, on va constater qu’on ne manque de rien. Que là encore, c’est l’idée qu’on se fait des choses qui brouille la vision et l’entendement.

Ceci dit, la peur est légitime pour bien des aspects internes mais si on la considère comme une messagère, l’indicateur de notre état de fermeture intérieur, ça élargit la perspective et permet de revenir à la fluidité. Donc à l’abondance.

La conversation avec le voisin m’a ramené à une réalité plusieurs fois ressentie autant vis-à-vis de mes parents que de toute personne : « chacun fait toujours de son mieux selon les données dont il dispose à ce moment là », notre vision est conditionnée par notre vécu, nous projetons sur les autres nos peurs, nos blessures et nos croyances.
Quand on revient au calme, quand on accueille les réactions suscitées en soi, on voit ces phénomènes de projection, de résonance et l’effet de la détente mentale, du non jugement sur soi et dans la relation aux autres.

Ma perspective s’est élargie à leur sujet en même temps que quelques phrases m’aidaient à prendre conscience à la fois que je projetais mon mal-être, celui de l’enfant intérieur en résonance avec cet enfant, et que de ce fait ma vision des choses, de la situation, était faussée. Puis que ça n’était pas "mon problème", que je n’avais pas à juger leurs façons d’être, de faire.

C’est là où on prend aussi conscience de l’importance de certaines parties de notre vie qui nous aident à lâcher les jugements envers autrui parce qu’on est conscient que tout n’est pas si simple ou facile. On peut difficilement comprendre quelque chose qu’on n’a pas vécu soi-même. Ce qui m’amène aussi à voir et à lâcher le besoin d’aider, à y voir une des postures du rôle du sauveur. D'autant plus quand on est comme moi imperméable aux conseils.

Mais déjà, la situation est assez drôle dans le sens de comique parce que c’est grâce à deux sangliers, qui plus est, un premier avril, que nous avons pu nous parler spontanément alors qu'on était en froid.
Une autre idée préconçue qui est remise en question dans l’observation du comportement de ces animaux, c’est la réaction qu’ils ont eu lorsque l’un d’eux est tombé nez à nez avec le chat. Je craignais pour "mon" Féliz qu’ils ne fassent les frais d’un mouvement de panique et passe sous ces rouleaux compresseurs mais j’ai été surprise que les sangliers s’en aillent après cette rencontre. Puis je me suis souvenue que les chevaux voient les humains 7 fois plus gros qu’ils ne sont, ce qui expliquerait leur relative soumission à l’homme.
Du coup plutôt que de cogiter sur ce sujet, je me suis dit que j’allais éventuellement voir sur le net s’il y avait des explications au sujet de la relation sanglier et chat sauvage ou genette puisque l'odeur de leur urine est proche. Après quelques recherches il s'avère que le chat sauvage est un potentiel prédateur. Mon idée n'était pas si mauvaise...




2 04 La lettre de ma mère est enfin arrivée !  Partie de la région parisienne le 22 mars…C’est symboliquement intéressant que ce retour du courrier se passe en même temps que je prends conscience à nouveau de l’importance de la libre circulation de l’énergie, relativement à la peur du manque et après que j'aie utilisé les derniers bouts de bois.
Sur le moment j’ai été contente de voir le chèque mais je me suis dit que ça ne garantissait pas l’avenir. Dans un sens, ça me ramène à l’idée que le sentiment de sécurité est une forme de représentation mentale qui semble juste parce que les idées et les émotions ou sensations sont associées.
Tout comme un rêve peut sembler réel parce qu’on vit aussi des émotions.
J’en reviens à l’idée que les croyances sont des représentations de la réalité, une interprétation des faits qui se fait de façon automatique. D’où l’importance de persévérer dans le désir d’abandonner les jugements, de prendre du recul à la fois sur les pensées et les émotions puisque ce sont les associations d’idée et d’émotion qui forment les croyances et les conditionnements.

Une autre perception des stratégies de survie vient aussi dans l’abandon du jugement, c’est le fait d’en percevoir le côté positif outre le fait que ça nous maintienne en vie.
Par exemple la stratégie qui fait qu’on est paralysé par la peur est un état qui est proche du "point zéro". Ce moment, cette fraction de seconde, qui permet de se positionner en observateur neutre est offerte ici !
Parce que ça va très vite, on peut être immergé en une fraction de seconde par nos peurs simplement parce qu’on y résiste et parce qu’ainsi, on leur donne corps, on leur donne de l’énergie parce qu’on bloque dessus aussi mentalement.
Le point de focus est puissant, c’est une façon de diriger la conscience sur un objet et de lui offrir de l’énergie, de l’attention.

J’ai décidé d’aller chercher de l’eau et j’observe comment le stress s’installe tandis que je copie "mon autorisation de sortie". Puis je me dis que c’est l’occasion de prendre l’habitude de vérifier l’état vibratoire avant de sortir, par l’écriture (mental) de sentir que ça coince, j’avais commencé à écrire où ça coince mais on s’en fout, c’est juste de savoir que ça coince afin de juste détendre le corps physique. 
Les détails sont importants tout comme la précision qui remplace le besoin de perfection autre caractéristique du rôle de sauveur. Parce que dans mes jugements vis à vis des voisins, il y avait aussi comme un besoin de les aider, de leur donner mon point de vue. Même si l'idée peut sembler "généreuse" on n'est jamais loin de l'abus. Après tout chacun dispose des moyens, de l'inspiration, d'une conscience et d'un coeur. Et comment trouveraient-ils leurs propres ressources autrement qu'en essayant, qu'en cherchant par eux-mêmes ? C'est là où je suis contente de ne pas avoir d'enfant...

Quand je parle de détail, c’est dans le sens de prêter attention à ce qu’on ressent et aux pensées qui sont associées au ressenti. C’est une façon de se familiariser avec les corps subtils et physique, avec leurs mécanismes tout en lâchant les conditionnements. 
D’ailleurs on peut faire l’expérience de l’importance de l’équilibre, des proportions, en faisant simplement de la cuisine, proche de la chimie. Certaines recettes exigent une précision équivalente à celle de l’horlogerie pour que ça réussisse et elles demandent un savoir faire qui s’acquiert au fil du temps. On aura beau avoir le meilleur chef pour nous apprendre le métier, si on n’a pas le désir, le goût d’apprendre, si on n’est pas inspiré, on ne fera rien de remarquable ou de spécial. Une chose est appréciable et remarquable quand on y met sa patte.

J’ai aussi parlé spontanément à un autre voisin et finalement je me dis que là encore, la perception que j’aie de moi-même, ce que je vibre, influence directement ma relation aux autres. D’ailleurs, c’est juste après le réveil que ça s’est passé et je n’avais pas encore pris le temps ni de m’ancrer dans le contact verbal avec les corps, avec la terre, ni de prendre les médocs. 
C’est vrai que longtemps le matin au réveil j’étais insupportable tant le mental ressassait mais maintenant que la mémoire traumatique liée à l’enfance se désactive peu à peu, je me réveille en étant moi-même. Celle que j’étais à l’adolescence remplie de désir de communiquer, d’aller vers les autres, en  toute simplicité, authenticité, mais cette fois ci avec une certaine sagesse acquise au fil du temps ou moins de naïveté et plus de détermination à vivre selon mes choix. J’ai encore besoin de temps pour lâcher le rôle de sauveur mais ça se met en place en ce moment. Enfin j'ai l'occasion de le percevoir dans ma façon de vouloir convaincre, conseiller.



3 04 Pas de sangliers ce matin mais enfin le retour du soleil ! Il était temps parce qu’au jardin, tout pousse mais je ne peux rien y faire tellement c’est imbibé. Les fraises grossissent mais ne mûrissent pas, par contre l'herbe les envahit. Du coup, ce matin je n’ai pas envie d’écrire mais plutôt de profiter du soleil, du ciel sans nuages et de cet élan à sortir pour aller en courses. 
Une autre idée me vient au sujet du rôle de sauveur, c'est le fait que pas mal d'entre ceux qui ont une vision un peu plus élargie de la réalité que ce soit par le lâcher prise, la quête spirituelle, par le fait de canaliser des messages "venus d'ailleurs", sont parfois à la limite de la condescendance, du mépris ou dans une posture d'indifférence vis à vis des autres humains ou de la condition humaine. 
J'ai déjà fait le tri dans ma lecture de ce genre de messages et éliminé d'office tous ceux qui prédisent l'avenir, jouent sur les peurs, la culpabilité, font des injonctions, et même ceux qui font des appels aux prières, aux médiations.

Je ne dis pas non plus que ça ne m'arrive pas d'avoir ce point de vue lorsque j'ai la sensation d'avoir évolué ou encore de penser que si nous en sommes là, c'est à cause de l’inconscience de la majorité ou la folie d'1 % des humains, mais la vie est bien faite parce qu'elle me ramène à la réalité d'une façon ou d'une autre. Déjà à travers le fait que je juge les autres et me rende compte que non seulement ça n'est pas juste mais en plus que ça me renvoie à l'auto-jugement. Alors, je reviens à plus d'humilité, de réalisme et au fait que je ne perçois qu'une infime partie de la réalité sans même parler d'égrégores ou des mondes invisibles, de l'astral... 

Déjà par le constat que ce qui se vit à l'intérieur, ce que je suis en tant qu'humain est hypercomplexe, sophistiqué, et en réalisant que les stratégies, l'inconscient, les réactions basées sur la survie ne sont pas si stupides que ça ou ont leur raison d'être. 
Plus je crois comprendre et plus je me rends compte que je n'ai pas de certitudes concernant l'avenir, l'invisible, si ce n'est que les croyances, la vision binaire et la lutte intérieure, limitent ma vision et influencent mon état d'être. 
Je sais aussi que je suis sincère, que je ne suis pas au-dessus des autres et que j'ai tout de même une meilleure estime de soi et confiance en la vie depuis que j'apprends à observer et à me détacher de ce que je perçois, autant des jugements que des sensations physiques, de ce qui se vit à l'intérieur que de ce que je perçois à l'extérieur. 

Quant à ce qui se passera demain, je n'ai pas envie de le savoir et ça n'a aucun intérêt. 
Ce qui compte pour moi, c'est de cultiver l'amour sans conditions, de ressentir cette vibration et de constater ses effets sur ma réalité intérieure et extérieure. 
La phase abandon de la lutte et des croyances, des conditionnements, est une période qui permet d'intégrer plus de compréhension, de tendresse, par l'effet contraste. Le basculement peut se vivre en douceur ou sans avoir besoin de souffrir, de plonger dans le néant pour s'élever ou encore de ressentir les blessures d'enfance. 
C'est juste devenir plus conscient de ce qui agit en nous et de s'en détacher, sans lutter.
Les processus d'équilibre se réalisent d'eux-mêmes, naturellement, quand on lâche prise alors je contemple et me laisse guider, être.

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr  Photos privées