mercredi 22 avril 2020

« Les croyances évoluent en fonction des besoins et des attentes du moment »




21 04 Ce matin, encore le même décor qu’hier, de la pluie, de la pluie et de la pluie. 
Moi qui ait fuit la Normandie autant pour laisser mon passé derrière que pour échapper à ce temps gris pourri, à l’humidité et la platitude du relief, je me retrouve sous la pluie. 
Et je ne suis pas la seule à avoir eu ce réflexe de survie puisque le département est constitué autant d’autochtones que de personnes ayant chois la région pour son ensoleillement. Qu’ils soient retraités ou précaires, c’est le soleil qui les a attirés. 

Je pourrais me dire qu’étant donné le nombre d’assistés et de retraités, les épandages aériens sont un moyen de faire des économies tout en jouant sur la valeur immobilière de la région qui dégringole de plus en plus laissant aux promoteurs le loisirs de faire pousser des stations balnéaires et autres résidences comme cela s’est produit sur la côte d’azur mais ce point de vue même s’il peut sembler logique ou probable me ramène à l’état de victime impuissante et au désespoir. 

Je peux voir aussi cette pluie comme la co-création de milliers d’enfant intérieurs qui veulent attirer l’attention et l’expression de la tristesse généralisée par ce confinement.
C’est sûr que si je pense être une victime impuissante face aux géants multinationales, lobbies et autres spéculateurs, manipulateurs, ou à toutes les injustices de ce monde, je peux vivre un véritable enfer. 

Mais au-delà de ça, je peux prendre de la hauteur puis voir les mécanismes internes en action et par les lois de résonance, d’attraction, comprendre où se situe mon pouvoir personnel. Et constater que celui-ci se limite à mes propres mondes intérieures, mon environnement proche, ma vision, mon état d'être qui vont influencer ma façon d’interagir avec les autres. Et sur le plan vibratoire, par la loi d'attraction, de résonance, ce que je vibre entre en lien avec des égrégores correspondant sur lesquels je n'ai pas de pouvoir sauf celui de m'en détacher en changeant mon positionnement intérieur, ma propre vibration.
De ce point de vue, la vision change et me ramène au pouvoir de focalisation du mental et je peux en constater les effets directs sur mon état d’être.


Comme je me laisse guider par le désir, l’enthousiasme et apprends à mieux reconnaitre les vibrations, le langage du corps, l’écoute des besoins de l’enfant en moi, j’ai écouté cette vidéo d’une chaine qui fêtait ses 100 000 abonnés avec Jean Pierre Petit. 

Bien que je ne sois pas toujours d’accord avec le discours de certains intervenants de cette chaine que je ne regarde que rarement, selon l'inspiration du moment, j’ai apprécié d’être en compagnie de gens qui suivent leur cœur, leur intuition et osent être eux-mêmes.
Un scientifique avec un esprit aussi ouvert et aussi jeune, passionné par la recherche, le désir de comprendre, aux multiples casquettes, est à mon sens un exemple de manifestation concrète du potentiel humain. 
Je n’adhère pas forcément à tout ce qu’il dit mais j’aime sa vibration, celle de l’enfant associé à l’adulte, ou de l’intuition et la raison qui marchent ensembles, se complètent. Là encore, l'ouverture est la clef.

Je pense à tous les individus qui ont innové et qui, depuis le siècle des lumières en France, comment chacun a pu s’élever au-delà de sa condition sociale. Tout ces gens de par le monde sont très souvent nés dans des conditions de pauvreté matérielle. 
Ne rien avoir peut rendre libre, ouvert et créatif parce qu’on n’a pas peur de perdre, parce qu’on a appris à se débrouiller, à chercher comment se faciliter la vie, comment l’embellir, parce qu’on s’autorise à rêver puisque c'est à la portée de tous, ça ne coûte rien et ne demande aucun effort. 
C’est notre nature de créer, c’est notre état d’être permanent et ça commence dans le mental intuitif, les deux sont associés et font émerger les idées. 
Rêver est à la portée de tous mais réaliser ses rêves demande de s’affranchir de la peur, des croyances et conditionnements. Chaque création, chaque objet se conçoit d’abord dans l’imaginaire. Mais je laisse Jean Pierre Petit nous en parler :
 100000 Abonnés ! On fête ça avec Jean-Pierre Petit





La souveraineté s’appuie sur l’acceptation des différences. Reconnaitre que nous sommes uniques nous amène naturellement à accepter que les autres aient un point de vue subjectif. 
La compagnie des animaux domestique est un contexte favorable puisqu’il est évident que de vouloir les changer ou penser à leur place est une aberration. Même si on leur attribue des intentions à l'image de nos propres façons de voir le monde...

Je dois aller au tabac parce que je n’en ai presque plus et ça soulève pas mal de trucs. 
Je suis fatiguée de continuer de payer pour détruire ce corps que j’apprécie de plus on plus et dont je reconnais les multiples intelligences. Mais ce geste compulsif passe par les mains ce qui revient à dire que le corps veut la clope et la tête s’y oppose et pourtant ça devrait être l’inverse puisque les mécanismes de la dépendance sont fondés sur l’idée de manque et le besoin de compensation. Des mécanismes psychologiques inconscients mais qui régissent aussi le mental ou qui existe aussi pour déterminer des choix conscients par attraction/répulsion.

Je me dis qu’en acceptant les faits tels qu’ils sont et en continuant de revenir au centre à la neutralité, en lâchant ce système binaire, ce geste compulsif n’aura plus sa raison d’être.
Je vois aussi que ce système régit l’estime de soi par la comparaison, la confiance et l’amour de soi basé sur l’idée de manque et le besoin de reconnaissance extérieure. 
Que ce système de compensation basé sur l’idée du manque, de besoin amène à vouloir remplir le vide intérieur ou l'incompréhension face au monde, à nous-mêmes justement dans ce genre de réaction compulsive. 

Mais dans une relation pacifiée avec les corps et la compréhension de la nature de l’énergie, la capacité du corps physique à harmoniser tous les systèmes, peu à peu ces systèmes se révèlent et d’autres images viennent. Par exemple celle de l’amour rayonnant dans l’abandon du jugement révèle sa puissance et m’invite à continuer d’observer sans juger puis à voir que ce geste me préserve de fonder ma valeur sur "le faire", de croire que le pouvoir viendrait de la volonté seule et donc dans une forme de contrôle. 

Je viens de visiter le blog d’une jeune femme qui décrit précisément ce que je pense, pressens, au sujet de l’eau et des émotions. J’ai des pensées non pas trop de jalousie mais plutôt comme un sentiment de ne pas être à la hauteur, de ne pas en faire assez, d’être larguée, trop vieille, encore trop marquée par les blessures. 
Puis, dans la confidence ou le dialogue intérieur, quelques paroles viennent me réconforter apportant une réponse à chacun de ces sentiments, comme si un équilibre se faisait naturellement au niveau psychique. 

C’est sur le mode ping-pong et je n’ai pas eu le temps de le noter puis comme certaines réponses apparaissant sous forme d’images symboliques ça rendraient la transcription difficile d’autant que ça perdrait son caractère vivant. 
Difficile en effet de reproduire le mouvement, la dynamique de l’échange puisque ça se passe à la vitesse du mental. 
On peut voir le grand nombre de pensées qui peuvent nous traverser en l’espace de quelques minutes ce qui me fait penser une fois de plus aux différentes dimensions de l’être et au fait que chacune d’elles ait son propre rythme. 

Finalement derrière ces interrogations qui d’ailleurs me traversent l’esprit depuis hier, il y a une difficulté à comprendre comment la nature fait pour que tant de règnes et d’espèces différentes puissent vivre en harmonie, dans un ordre parfait. Idem pour le corps physique qui harmonise autant de cellules, d’organes, de flux, de rythme d’une façon prodigieuse.
Comment tout cela peut être cohérent et même vivant, capable de se mouvoir, de penser et d’agir en même temps. Surtout quand un seul acte est régit par autant de systèmes. 




D’ailleurs la dépendance ou les gestes compulsifs montrent cette cohérence entre les systèmes profonds et le geste, indépendamment de la volonté. Le geste compulsif par lui-même trouve autant son origine dans les gènes ou l’hérédité, l’inconscient et les associations d’idées auquel l’imaginaire, le subconscient participent. 
L’idée d’appartenance au groupe, à la famille, le fait de se sentir inclus au groupe m’a été révélée (ou est apparue à ma conscience) quand j’ai repris le tabac pour « faire plaisir à ma mère ». 

Les choses n’étaient pas aussi explicites mais ça revenait à ça. Elle avait tellement eu peur de me voir entrer dans une église et qu'elle assimilait à une secte, que le fait que je désobéisse à une des recommandations de cette église l’avait rassurée. Elle voyait à travers cela une forme de rébellion de ma part, envers cette institution, comme un gage d’individualisme. 
C’est marrant, je n’avais jamais remarqué la forme de ce mot individu-dualisme ou l’émergence du moi par la dualité.

Bon il faut que je me bouge ! Je vais "boire la peur du manque" histoire de m’immuniser contre elle ou d’en annuler l’effet duel, réducteur ou encore d’amplifier de libérer ou de fluidifier l’énergie d’amour, de la rendre plus puissante, intense. 
Euh ben, plus intense, pas sure finalement parce que les quelques vertiges ressentis en "buvant la peur du manque" me suffisent à revenir à l’idée que ces addictions sont des gestes inspirés qui ont leur sens, leur raison d’être et pas seulement pour prendre conscience des mécanismes sous-jacents. 

Tous comme les croyances qui ont un double effet enfermant et sécurisant, les gestes compulsifs inspirés par le corps même si l’inconscient les génère, ou les gère, sont impulsés par le corps physique. Celui-ci ayant des connaissances plus étendues que le mental autant continuer de lui faire confiance. Puis utiliser la situation pour apprendre à revenir au centre, à la vision neutre, à l’accueil des émotions. 
Le rythme ou le temps d’intégration de nouvelles données au niveau inconscient et physique n’est pas celui du mental. 

Il se joue dans les profondeurs des choses qui restent mystérieuses, un équilibre maintenu constamment entre les différents aspects de l’être, des programmes et des mouvements, des flux, des énergies autant au niveau de l’inconscient, du subconscient que des dimensions en lien, les égrégores, l’âme, les âmes, l’esprit.

Je retiens de ce retour à l'intérieur, quelques idées que je note en vrac: 
Fonder l’amour de soi "sur l’être" non sur "le faire". Humilité intérieure et vis à vis de l’extérieur par les addictions considérées comme négatives, synonyme de manque de volonté, tendance à se déprécier, qui m’aident à lâcher les jugements. Comme si cela me préservait justement de me valoriser par des actes. 
C'est clair que l'état de victime engendre une mauvaise estime de soi et l'adoption du rôle de sauveur est une forme de volonté de réparation, une façon de rehausser l'estime de soi mais c'est très précaire, aléatoire. 




22 04 Même décor, même pluie mais je n'y prête plus attention. Avec un peu de recul, je me dis que le mental lorsqu’il est face à quelque chose qu’il ne comprend pas ou qui le dégoûte, qui heurte sa sensibilité, qui le déstabilise, il a besoin de trouver du sens, de se faire une représentation des choses pour mieux comprendre, mieux supporter ce qui est. 

C’est comme s’il tentait de recoller les morceaux de ses diverses expériences afin d’en constituer la trame. Les infos qui parlent de conflits en tous genre, que ce soit à travers les technologies, les manipulations de masse, les abus de toute espèce, sont tellement anxiogènes, éveillent tellement de blessures, suscitent tellement de questions, que les mécanismes internes de défense vont s’enclencher. 

Face à ce qui est incompréhensible, face à ce qui heurte l’innocence en soi, l’instinct de survie et le besoin d’espérance, amènent à rassurer l’enfant en soi et à vouloir aider ceux qu’on perçoit ou qu’on pense malheureux. 
Mais en prenant du recul en lâchant les systèmes de pensées, en n’adhérant à aucune croyance on se rend compte que l’être est plus proche du silence qu’il est "un concept" ou un amalgame de concepts. 

Je parle souvent d’observateur neutre et de néocortex parce que ça me semble être lié puisque lorsqu’on est sous l’emprise d’une remontée émotionnelle, le réflexe sera de projeter vers l’extérieur ce qu’on porte afin de s’en libérer. 
Puis dans ces moments là, on ne peut plus raisonner, on est vite identifié à nos souffrances, à l’enfant perdu en soi qui cherche une aide, un sauveur. 

Le recul permet de voir que nous ne sommes pas vraiment nos pensées, nos émotions, nos croyances mais que celles-ci se projettent sur l’écran du mental pour l’aider à se stabiliser et à supporter la vague émotionnelle qui semble risquer de nous engloutir. 
Les croyances aident le mental à trouver un équilibre psychique et à se construire une certaine image, représentation de soi et du monde. 
Il y a un tel besoin de justice, d’équilibre émotionnel et de paix que le mental va tout faire pour tenter de limiter l’émergence des émotions. 

La vision que j’aie eu en 1996 et dont j’ai parlé dans le dernier texte a eu un effet puissant parce qu’elle était accompagnée d’une sorte d’illumination psychique et physique. Je trouvais des gens qui partageaient les mêmes valeurs et cette vision appuyée par la sensation de joie, d’un retournement de cerveau qui avant était en mode négatif et devenait d’un coup positif. 
Le fait que j’adhère à la théorie du sauveur a dû participer grandement à la guérison de deux hépatites et à l’abandon de tout geste compulsif destructeur. La façon dont j’ai pu me débarrasser de ces addictions en quelques jours, sans souffrir de manque, venait autant du fait que je voyais alors les choses d’une façon positive, que de ma foi en la puissance de l’amour, vecteur de guérison, de miracles, de transcendance. 

La souffrance vécue dans l’enfance était davantage liée à l’incompréhension, au fait de la vivre dans l’isolement, au manque de reconnaissance, de soutien, qu’aux abus sexuels par eux-mêmes. A l’adolescence j’ai compris que j’avais été victime et suis restée enfermée dans ce modèle psychologique pendant très longtemps. 
La foi au christ, à son message, m’a libérée du rôle de victime psychologiquement et physiologiquement. Je suis alors passée de l’identification à la victime à l’identification au rôle du sauveur. Je témoignais de l’amour de dieu, j’allais de temps en temps faire du porte à porte et chaque fois que je le pouvais, je partageais l’espoir que je ressentais. 

Et comme notre cœur est à la fois rayonnant et à pour fonction d’orchestrer l’ensemble, comme l’énergie d’amour dans sa version raffinée est synonyme de partage, de désir, de joie, de fusion, c’est surtout cette vibration qui m’a permis de survivre durant ces 10 ans d’enfance difficile, grâce à la présence du chienne. 

C’est très difficile d’exprimer ce qu’on ressent, ce qu’on perçoit parce que si ça passe par le langage, ça passe nécessairement par le filtre des croyances, des références mentales et même quand on reçoit des images symboliques, même si sur le moment cette vision est très parlante, vouloir l’interpréter reste subjectif.  Les artistes, les peintres, les poètes, les auteurs de roman...touchent directement l'émotionnel. Perso, en ce moment et depuis la création de ce blog, ça passe principalement par la photo, les prises de vue de la nature, des fleurs et bien sûr, la musique à jouer ou à écouter. Là encore, question d'ouverture




D’ailleurs, on peut constater avec le recul comment la façon de concevoir certaines expériences peut être interprétée différemment selon nos croyances qui évoluent aussi au fil du temps et même si ça laisse un goût de vérité, c’est juste parce que c’est en cohérence à l’intérieur. 
Cohérence entre l’interprétation et les croyances du moment ce qui crée une sensation de bien-être. Pendant l’écoute de la conférence avec Jean Pierre Petit, j’ai été parfois en désaccord avec ce qu’il disait ou disons que son cadre de références ne collait pas avec le mien. Et c’est tout à fait normal puisque nous n’avons ni le même âge ni le même vécu. Pour cette raison lorsqu’il parle de paradis et d’enfer, de ces références qui pour moi n’ont jamais fait écho puisque mes parents n’étaient pas croyants, je n’ai pas adhéré totalement à sa vision, son modèle. 
Ces paramètres forment comme le paysage de notre enfance où les croyances et conditionnements de notre époque tout comme ce que nous portons au niveau de la mémoire génétique, vont être le terreau qui va nous aider à nous individualiser, à croitre. 
Par le phénomène d’attraction et de répulsion qui nous aidera à former une représentation du monde et à forger notre personnalité, on va faire un tri dans tout ces bagages, ces croyances et conditionnements. 

Finalement, la sensation un peu limitante de vivre dans le même décor, sous la pluie, depuis trois jours est l’expression de mes emprisonnements intérieurs, ou des croyances encore actives en moi tout comme les paramètres qui les ont définis. 
Même si les croyances évoluent et si à chaque fois on est de bonne foi, on y croit, le fait que ce soit en mouvement en montre l’intempérance, le caractère illusoire et amène à davantage de détachement. 
Puis il y a aussi un côté provocateur chez moi qui vient autant de la répulsion envers les conditionnements sociétaux que du besoin d’aider, du rôle de sauveur.

Tous ces schémas psychologiques sont des béquilles tout comme les gestes compulsifs et en apprenant à observer avec un peu de recul, on va peu à peu pouvoir marcher sans elles. Les images symboliques sont subjectives et utiles sur le moment et celle qui se rapproche le plus de ma conception intuitive des choses est l’image du mandala. Mandala qui met en évidence les multiples dimensions de soi, l'équilibre, le point central et les lignes du temps, l'importance du contexte, la complémentarité, l'équilibre...

Plus que double, il est question pour moi, de multiplicité. Déjà par le fait que nous disposions d’un mental, d’un système émotionnel et d’un corps physique dont les rythmes, les temps sont différents. 
Le souvenir de cette vision m’a ramené à l’idée que le sauveur est intérieur et qu’il est cet observateur neutre, ou la capacité à prendre du recul et à écouter, ressentir ce qui se vit en soi. 
L’accueil reste la meilleure façon de revenir à la paix, l’unité et l’équilibre en ayant au passage appris sur soi-même. Les croyances façonnent notre quotidien autant parce qu’elles ont un effet rassurant pour le mental, parce qu’elles offrent une représentation de soi et du monde qui influence notre vision des choses que par leur portée vibratoire. 
Évidemment quand elles sont optimistes. 

Finalement, je me demandais comment changer les croyances, ne plus être sous l’emprise de celles qui ont été adoptées dans l’enfance et le constat est que c’est en les remplaçant progressivement par l’écoute et l’accueil de l’enfant en soi. 
C’est frustrant pour le mental parce qu’il n’est pas l’acteur principal et le rythme de ce changement ne correspond pas au sien ce qui engendre des frustrations légitimes de son point de vue. 
D’où l’intérêt aussi de prendre du recul sur le mental, de constater qu’il est un partenaire qui a besoin de notre écoute et de notre empathie, ce qui revient à cultiver la patience. 



 

Puis le bon fonctionnement du corps physique vient confirmer les changements qui s’effectuent tant au niveau des croyances que des vibrations qui changent selon l’état d’être. 
A contrario, lorsque me mental est frustré, contrarié, le corps est tendu. 
Quelques signes qui permettent de se tourner vers l’intérieur et de revenir à la détente générale. 
Les croyances aident à retrouver le goût d’aimer et d’aller vers les autres tout comme le rôle de sauveur restaure l'image qu'on a de soi. Mais nous ne sommes pas uniquement une image et tant qu'on n'accueille pas l'enfant, l'innocence, les incompréhensions intérieures, ça reste trop superficiel pour nourrir l'individu. 

L’amour est vital, c'est l'énergie de vie et quand on en est privé, quelque chose en nous se brise, se ferme, s’étiole déjà sur le plan mental. La représentation du monde devient très négative tout comme l’image qu’on a de soi ; le bourreau tout comme le sauveur vont tenter de retrouver une image de soi positive. 
Quand je parle de manquer d’amour, je parle de déséquilibre affectif, de manque d’amour inconditionnel et un excès d’amour apparenté à la possessivité où l’enfant est un objet affectif, celui qui a pour rôle de nourrir sa mère d’amour, est tout aussi perturbant pour l’enfant que la maltraitance. 
Dans les deux cas l’enfant est traité en objet ou considéré comme la cause du malheur ou du bonheur des parents. La parentalité est autant chargée de responsabilité, du poids du devoir, de la peur de mal faire, qu’elle est génératrice d’amour inconditionnel.
Là encore, ça appelle à trouver l'équilibre. 


Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr  Photos privées ©Lydia Féliz