21 04 Ce matin, encore le
même décor qu’hier, de la pluie, de la pluie et de la pluie.
Moi qui ait fuit
la Normandie autant pour laisser mon passé derrière que pour échapper à ce temps gris pourri, à l’humidité et la platitude du relief, je me
retrouve sous la pluie.
Et je ne suis pas la seule à avoir eu ce réflexe de
survie puisque le département est constitué autant d’autochtones que de
personnes ayant chois la région pour son ensoleillement. Qu’ils soient
retraités ou précaires, c’est le soleil qui les a attirés.
Je pourrais me dire
qu’étant donné le nombre d’assistés et de retraités, les épandages aériens sont
un moyen de faire des économies tout en jouant sur la valeur immobilière de la
région qui dégringole de plus en plus laissant aux promoteurs le loisirs de
faire pousser des stations balnéaires et autres résidences comme cela s’est
produit sur la côte d’azur mais ce point de vue même s’il peut sembler logique
ou probable me ramène à l’état de victime impuissante et au désespoir.
Je peux voir aussi cette
pluie comme la co-création de milliers d’enfant intérieurs qui veulent attirer
l’attention et l’expression de la tristesse généralisée par ce confinement.
C’est
sûr que si je pense être une victime impuissante face aux géants
multinationales, lobbies et autres spéculateurs, manipulateurs, ou à toutes les
injustices de ce monde, je peux vivre un véritable enfer.
Mais au-delà de ça,
je peux prendre de la hauteur puis voir les mécanismes internes en action et par les
lois de résonance, d’attraction, comprendre où se situe mon pouvoir personnel. Et constater que celui-ci se limite à mes propres mondes intérieures, mon environnement proche, ma vision, mon état d'être qui vont influencer ma façon d’interagir avec les autres. Et sur le plan vibratoire, par la loi d'attraction, de résonance, ce que je vibre entre en lien avec des égrégores correspondant sur lesquels je n'ai pas de pouvoir sauf celui de m'en détacher en changeant mon positionnement intérieur, ma propre vibration.
De
ce point de vue, la vision change et me ramène au pouvoir de focalisation du
mental et je peux en constater les effets directs sur mon état d’être.
Comme
je me laisse guider par le désir, l’enthousiasme et apprends à mieux
reconnaitre les vibrations, le langage du corps, l’écoute des besoins de
l’enfant en moi, j’ai écouté cette vidéo d’une chaine qui fêtait ses
100 000 abonnés avec Jean Pierre Petit.
Bien que je ne sois pas toujours
d’accord avec le discours de certains intervenants de cette chaine que je ne
regarde que rarement, selon l'inspiration du moment, j’ai apprécié d’être en compagnie de gens qui suivent leur
cœur, leur intuition et osent être eux-mêmes.
Un
scientifique avec un esprit aussi ouvert et aussi jeune, passionné par la
recherche, le désir de comprendre, aux multiples casquettes, est à mon sens un
exemple de manifestation concrète du potentiel humain.
Je n’adhère pas
forcément à tout ce qu’il dit mais j’aime sa vibration, celle de l’enfant
associé à l’adulte, ou de l’intuition et la raison qui marchent ensembles, se
complètent. Là encore, l'ouverture est la clef.
Je
pense à tous les individus qui ont innové et qui, depuis le siècle des lumières
en France, comment chacun a pu s’élever au-delà de sa condition sociale. Tout
ces gens de par le monde sont très souvent nés dans des conditions de pauvreté
matérielle.
Ne rien avoir peut rendre libre, ouvert et créatif parce qu’on n’a
pas peur de perdre, parce qu’on a appris à se débrouiller, à chercher comment
se faciliter la vie, comment l’embellir, parce qu’on s’autorise à rêver puisque
c'est à la portée de tous, ça ne coûte rien et ne demande aucun effort.
C’est
notre nature de créer, c’est notre état d’être permanent et ça commence dans le
mental intuitif, les deux sont associés et font émerger les idées.
Rêver est à la portée de tous mais réaliser ses rêves demande
de s’affranchir de la peur, des croyances et conditionnements. Chaque création,
chaque objet se conçoit d’abord dans l’imaginaire. Mais je laisse Jean Pierre
Petit nous en parler :
100000 Abonnés ! On fête ça avec
Jean-Pierre Petit
La
souveraineté s’appuie sur l’acceptation des différences. Reconnaitre que nous
sommes uniques nous amène naturellement à accepter que les autres aient un
point de vue subjectif.
La compagnie des animaux domestique est un contexte
favorable puisqu’il est évident que de vouloir les changer ou penser à leur place
est une aberration. Même si on leur attribue des intentions à l'image de nos propres façons de voir le monde...
Je dois aller au tabac parce que je n’en ai presque plus et
ça soulève pas mal de trucs.
Je suis fatiguée de continuer de payer pour
détruire ce corps que j’apprécie de plus on plus et dont je reconnais les
multiples intelligences. Mais ce geste compulsif passe par les mains ce qui
revient à dire que le corps veut la clope et la tête s’y oppose et pourtant ça
devrait être l’inverse puisque les mécanismes de la dépendance sont fondés sur
l’idée de manque et le besoin de compensation. Des mécanismes psychologiques
inconscients mais qui régissent aussi le mental ou qui existe aussi pour
déterminer des choix conscients par attraction/répulsion.
Je
me dis qu’en acceptant les faits tels qu’ils sont et en continuant de revenir
au centre à la neutralité, en lâchant ce système binaire, ce geste compulsif
n’aura plus sa raison d’être.
Je vois aussi que ce système régit l’estime de
soi par la comparaison, la confiance et l’amour de soi basé sur l’idée de
manque et le besoin de reconnaissance extérieure.
Que ce système de
compensation basé sur l’idée du manque, de besoin amène à vouloir remplir le
vide intérieur ou l'incompréhension face au monde, à nous-mêmes justement dans ce genre de réaction compulsive.
Mais dans une relation pacifiée avec les corps et la
compréhension de la nature de l’énergie, la capacité du corps physique à harmoniser
tous les systèmes, peu à peu ces systèmes se révèlent et d’autres images
viennent. Par exemple celle de l’amour rayonnant dans l’abandon du jugement
révèle sa puissance et m’invite à continuer d’observer sans juger puis à voir
que ce geste me préserve de fonder ma valeur sur "le faire", de croire que le
pouvoir viendrait de la volonté seule et donc dans une forme de contrôle.
Je
viens de visiter le blog d’une jeune femme qui décrit précisément ce que je
pense, pressens, au sujet de l’eau et des émotions. J’ai des pensées non pas
trop de jalousie mais plutôt comme un sentiment de ne pas être à la hauteur, de
ne pas en faire assez, d’être larguée, trop vieille, encore trop marquée par
les blessures.
Puis, dans la confidence ou le dialogue intérieur, quelques
paroles viennent me réconforter apportant une réponse à chacun de ces
sentiments, comme si un équilibre se faisait naturellement au niveau psychique.
C’est sur le mode ping-pong et je n’ai pas eu le temps de le noter puis comme certaines
réponses apparaissant sous forme d’images symboliques ça rendraient la
transcription difficile d’autant que ça perdrait son caractère vivant.
Difficile en effet de reproduire le mouvement, la dynamique de l’échange
puisque ça se passe à la vitesse du mental.
On peut voir le grand nombre de
pensées qui peuvent nous traverser en l’espace de quelques minutes ce qui me
fait penser une fois de plus aux différentes dimensions de l’être et au fait
que chacune d’elles ait son propre rythme.
Finalement derrière ces
interrogations qui d’ailleurs me traversent l’esprit depuis hier, il y a une
difficulté à comprendre comment la nature fait pour que tant de règnes et
d’espèces différentes puissent vivre en harmonie, dans un ordre parfait. Idem
pour le corps physique qui harmonise autant de cellules, d’organes, de flux, de
rythme d’une façon prodigieuse.
Comment
tout cela peut être cohérent et même vivant, capable de se mouvoir, de penser
et d’agir en même temps. Surtout quand un seul acte est régit par autant de
systèmes.
D’ailleurs la dépendance ou les gestes compulsifs montrent cette
cohérence entre les systèmes profonds et le geste, indépendamment de la volonté.
Le geste compulsif par lui-même trouve autant son origine dans les gènes ou
l’hérédité, l’inconscient et les associations d’idées auquel l’imaginaire, le
subconscient participent.
L’idée d’appartenance au groupe, à la famille, le
fait de se sentir inclus au groupe m’a été révélée (ou est apparue à ma conscience) quand j’ai repris le tabac
pour « faire plaisir à ma mère ».
Les choses n’étaient pas aussi explicites
mais ça revenait à ça. Elle avait tellement eu peur de me voir entrer dans une
église et qu'elle assimilait à une secte, que le fait que je désobéisse à une des
recommandations de cette église l’avait rassurée. Elle voyait à travers cela
une forme de rébellion de ma part, envers cette institution, comme un gage
d’individualisme.
C’est marrant, je n’avais jamais remarqué la forme de ce
mot individu-dualisme ou l’émergence du moi par la dualité.
Bon il faut que je
me bouge ! Je vais "boire la peur du manque" histoire de m’immuniser
contre elle ou d’en annuler l’effet duel, réducteur ou encore d’amplifier de
libérer ou de fluidifier l’énergie d’amour, de la rendre plus puissante,
intense.
Euh ben, plus intense, pas sure finalement parce que les quelques
vertiges ressentis en "buvant la peur du manque" me suffisent à revenir à l’idée
que ces addictions sont des gestes inspirés qui ont leur sens, leur raison
d’être et pas seulement pour prendre conscience des mécanismes sous-jacents.
Tous
comme les croyances qui ont un double effet enfermant et sécurisant, les gestes
compulsifs inspirés par le corps même si l’inconscient les génère, ou les gère, sont
impulsés par le corps physique. Celui-ci ayant des connaissances plus étendues
que le mental autant continuer de lui faire confiance. Puis utiliser la situation
pour apprendre à revenir au centre, à la vision neutre, à l’accueil des
émotions.
Le rythme ou le temps d’intégration de nouvelles données au niveau
inconscient et physique n’est pas celui du mental.
Il se joue dans les
profondeurs des choses qui restent mystérieuses, un équilibre maintenu
constamment entre les différents aspects de l’être, des programmes et des
mouvements, des flux, des énergies autant au niveau de l’inconscient, du
subconscient que des dimensions en lien, les égrégores, l’âme, les âmes,
l’esprit.
Je retiens de ce retour à l'intérieur, quelques idées que je note en vrac:
Fonder
l’amour de soi "sur l’être" non sur "le faire". Humilité intérieure et vis à vis de
l’extérieur par les addictions considérées comme négatives, synonyme de manque
de volonté, tendance à se déprécier, qui m’aident à lâcher les jugements. Comme si cela me préservait justement de me valoriser par des actes.
C'est clair que l'état de victime engendre une mauvaise estime de soi et l'adoption du rôle de sauveur est une forme de volonté de réparation, une façon de rehausser l'estime de soi mais c'est très précaire, aléatoire.
22
04 Même décor, même pluie mais je n'y prête plus attention. Avec un peu de recul, je me dis que le mental lorsqu’il est face à quelque
chose qu’il ne comprend pas ou qui le dégoûte, qui heurte sa sensibilité, qui le déstabilise, il a
besoin de trouver du sens, de se faire une représentation des choses pour mieux
comprendre, mieux supporter ce qui est.
C’est comme s’il tentait de recoller les morceaux de ses diverses
expériences afin d’en constituer la trame. Les infos qui parlent de conflits en
tous genre, que ce soit à travers les technologies, les manipulations de masse, les abus
de toute espèce, sont tellement anxiogènes, éveillent tellement de blessures,
suscitent tellement de questions, que les mécanismes internes de défense vont s’enclencher.
Face à ce qui est incompréhensible, face à ce qui heurte l’innocence en soi, l’instinct
de survie et le besoin d’espérance, amènent à rassurer l’enfant en soi et à
vouloir aider ceux qu’on perçoit ou qu’on pense malheureux.
Mais en prenant du
recul en lâchant les systèmes de pensées, en n’adhérant à aucune croyance on se
rend compte que l’être est plus proche du silence qu’il est "un concept" ou un amalgame de concepts.
Je
parle souvent d’observateur neutre et de néocortex parce que ça me semble être
lié puisque lorsqu’on est sous l’emprise d’une remontée émotionnelle, le
réflexe sera de projeter vers l’extérieur ce qu’on porte afin de s’en libérer.
Puis dans ces moments là, on ne peut plus raisonner, on est vite identifié à
nos souffrances, à l’enfant perdu en soi qui cherche une aide, un sauveur.
Le
recul permet de voir que nous ne sommes pas vraiment nos pensées, nos émotions,
nos croyances mais que celles-ci se projettent sur l’écran du mental pour l’aider
à se stabiliser et à supporter la vague émotionnelle qui semble risquer de nous
engloutir.
Les croyances aident le mental à trouver un équilibre psychique et à
se construire une certaine image, représentation de soi et du monde.
Il y a un tel
besoin de justice, d’équilibre émotionnel et de paix que le mental va tout
faire pour tenter de limiter l’émergence des émotions.
La vision que j’aie eu
en 1996 et dont j’ai parlé dans le dernier texte a eu un effet puissant parce
qu’elle était accompagnée d’une sorte d’illumination psychique et physique. Je
trouvais des gens qui partageaient les mêmes valeurs et cette vision appuyée
par la sensation de joie, d’un retournement de cerveau qui avant était en mode
négatif et devenait d’un coup positif.
Le fait que j’adhère à la théorie du
sauveur a dû participer grandement à la guérison de deux hépatites et à l’abandon
de tout geste compulsif destructeur. La façon dont j’ai pu me débarrasser de
ces addictions en quelques jours, sans souffrir de manque, venait autant du fait que je voyais alors les
choses d’une façon positive, que de ma foi en la puissance de l’amour, vecteur
de guérison, de miracles, de transcendance.
La souffrance vécue dans l’enfance
était davantage liée à l’incompréhension, au fait de la vivre dans l’isolement,
au manque de reconnaissance, de soutien, qu’aux abus sexuels par eux-mêmes. A l’adolescence
j’ai compris que j’avais été victime et suis restée enfermée dans ce modèle
psychologique pendant très longtemps.
La foi au christ, à son message, m’a
libérée du rôle de victime psychologiquement et physiologiquement. Je suis alors
passée de l’identification à la victime à l’identification au rôle du sauveur.
Je témoignais de l’amour de dieu, j’allais de temps en temps faire du porte à
porte et chaque fois que je le pouvais, je partageais l’espoir que je
ressentais.
Et comme notre cœur est à la fois rayonnant et à pour fonction d’orchestrer
l’ensemble, comme l’énergie d’amour dans sa version raffinée est synonyme de
partage, de désir, de joie, de fusion, c’est surtout cette vibration qui m’a
permis de survivre durant ces 10 ans d’enfance difficile, grâce à la présence du chienne.
C’est très difficile
d’exprimer ce qu’on ressent, ce qu’on perçoit parce que si ça passe par le
langage, ça passe nécessairement par le filtre des croyances, des références
mentales et même quand on reçoit des images symboliques, même si sur le moment
cette vision est très parlante, vouloir l’interpréter reste subjectif. Les artistes, les peintres, les poètes, les auteurs de roman...touchent directement l'émotionnel. Perso, en ce moment et depuis la création de ce blog, ça passe principalement par la photo, les prises de vue de la nature, des fleurs et bien sûr, la musique à jouer ou à écouter. Là encore, question d'ouverture
D’ailleurs,
on peut constater avec le recul comment la façon de concevoir certaines
expériences peut être interprétée différemment selon nos croyances qui évoluent
aussi au fil du temps et même si ça laisse un goût de vérité, c’est juste parce
que c’est en cohérence à l’intérieur.
Cohérence entre l’interprétation et les
croyances du moment ce qui crée une sensation de bien-être. Pendant l’écoute de
la conférence avec Jean Pierre Petit, j’ai été parfois en désaccord avec ce qu’il
disait ou disons que son cadre de références ne collait pas avec le mien. Et c’est
tout à fait normal puisque nous n’avons ni le même âge ni le même vécu. Pour
cette raison lorsqu’il parle de paradis et d’enfer, de ces références qui pour
moi n’ont jamais fait écho puisque mes parents n’étaient pas croyants, je n’ai
pas adhéré totalement à sa vision, son modèle.
Ces paramètres forment comme le
paysage de notre enfance où les croyances et conditionnements de notre époque
tout comme ce que nous portons au niveau de la mémoire génétique, vont être le
terreau qui va nous aider à nous individualiser, à croitre.
Par le
phénomène d’attraction et de répulsion qui nous aidera à former une
représentation du monde et à forger notre personnalité, on va faire un tri dans tout ces bagages, ces croyances et conditionnements.
Finalement, la
sensation un peu limitante de vivre dans le même décor, sous la pluie, depuis
trois jours est l’expression de mes emprisonnements intérieurs, ou des
croyances encore actives en moi tout comme les paramètres qui les ont définis.
Même si les croyances évoluent et si à chaque fois on est de bonne foi, on y
croit, le fait que ce soit en mouvement en montre l’intempérance, le caractère
illusoire et amène à davantage de détachement.
Puis il y a aussi un côté
provocateur chez moi qui vient autant de la répulsion envers les
conditionnements sociétaux que du besoin d’aider, du rôle de sauveur.
Tous
ces schémas psychologiques sont des béquilles tout comme les gestes compulsifs et en apprenant à observer avec
un peu de recul, on va peu à peu pouvoir marcher sans elles. Les images
symboliques sont subjectives et utiles sur le moment et celle qui se rapproche le
plus de ma conception intuitive des choses est l’image du mandala. Mandala qui met en évidence les multiples dimensions de soi, l'équilibre, le point central et les lignes du temps, l'importance du contexte, la complémentarité, l'équilibre...
Plus que
double, il est question pour moi, de multiplicité. Déjà par le fait que nous
disposions d’un mental, d’un système émotionnel et d’un corps physique dont les
rythmes, les temps sont différents.
Le souvenir de cette vision m’a ramené à l’idée
que le sauveur est intérieur et qu’il est cet observateur neutre, ou la capacité à prendre du recul
et à écouter, ressentir ce qui se vit en soi.
L’accueil reste la meilleure
façon de revenir à la paix, l’unité et l’équilibre en ayant au passage appris
sur soi-même. Les croyances façonnent notre quotidien autant parce qu’elles ont
un effet rassurant pour le mental, parce qu’elles offrent une représentation de
soi et du monde qui influence notre vision des choses que par leur portée
vibratoire.
Évidemment quand elles sont optimistes.
Finalement, je me demandais
comment changer les croyances, ne plus être sous l’emprise de celles qui ont
été adoptées dans l’enfance et le constat est que c’est en les remplaçant
progressivement par l’écoute et l’accueil de l’enfant en soi.
C’est frustrant
pour le mental parce qu’il n’est pas l’acteur principal et le rythme de ce
changement ne correspond pas au sien ce qui engendre des frustrations légitimes
de son point de vue.
D’où l’intérêt aussi de prendre du recul sur le mental, de
constater qu’il est un partenaire qui a besoin de notre écoute et de notre
empathie, ce qui revient à cultiver la patience.
Puis le bon fonctionnement du
corps physique vient confirmer les changements qui s’effectuent tant au niveau
des croyances que des vibrations qui changent selon l’état d’être.
A contrario,
lorsque me mental est frustré, contrarié, le corps est tendu.
Quelques signes
qui permettent de se tourner vers l’intérieur et de revenir à la détente
générale.
Les croyances aident à retrouver le goût d’aimer et d’aller vers les
autres tout comme le rôle de sauveur restaure l'image qu'on a de soi. Mais nous ne sommes pas uniquement une image et tant qu'on n'accueille pas l'enfant, l'innocence, les incompréhensions intérieures, ça reste trop superficiel pour nourrir l'individu.
L’amour est vital, c'est l'énergie de vie et quand on en est
privé, quelque chose en nous se brise, se ferme, s’étiole déjà sur
le plan mental. La représentation du monde devient très négative tout comme l’image
qu’on a de soi ; le bourreau tout comme le sauveur vont tenter de retrouver
une image de soi positive.
Quand je parle de manquer d’amour, je parle de déséquilibre affectif, de manque d’amour inconditionnel et un excès d’amour apparenté à la possessivité où l’enfant est
un objet affectif, celui qui a pour rôle de nourrir sa mère d’amour, est tout aussi perturbant pour l’enfant que
la maltraitance.
Dans les deux cas l’enfant est traité en objet ou considéré
comme la cause du malheur ou du bonheur des parents. La parentalité est autant
chargée de responsabilité, du poids du devoir, de la peur de mal faire, qu’elle
est génératrice d’amour inconditionnel.
Là encore, ça appelle à trouver l'équilibre.
Si
vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure
et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain
divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr Photos privées ©Lydia Féliz