22
04 Le détachement procède autant de la survie que d’une réalité maintenant
incontestable pour mon mental. Et tous les gestes compulsifs en sont
l’expression basique, comme un souvenir, une réminiscence, de cet état d’unité
intra-utérine et peut-être au-delà. Je dis "peut-être" parce qu’à mesure que
j’observe les modes de fonctionnement interne, je constate que la structure et
les fonctions de l’être sont très liés. Comme si nous projetions sur l’écran du
mental, ce que nous sommes intérieurement, autant par nature, c'est-à-dire
notre constitution ou structure et nos émotions, nos perceptions, nos
sensations, nos ressentis, pour mieux nous connaitre, nous reconnaitre. L'aspect sensoriel et psychologique étant ce que nous projetons sur notre environnement, nos croyances et conditionnements, nos jugements qui donnent une couleur, une fréquence à ce que nous observons. Cela active les connexions avec des lignes temporelles, des énergies, des égrégores, en résonance.
Les
rôles de victime, de bourreau et de sauveur semblent être l’expression même des
différents modes de traitement de notre cerveau. Et lorsque nous sommes centrés, ancrés dans l'être, lorsque nous observons avec neutralité, nous vibrons la pureté de ce que nous sommes essentiellement.
Dans cette perspective, la
victime c’est le côté intuitif, émotionnel; le bourreau: le mental qui juge et
condamne; le néocortex: la raison neutre, qui observe objectivement et qui
innove, qui fonctionne lorsque les deux lobes du cerveau sont en équilibre et
en association.
Mais ces trois parts de notre cerveau observé depuis la paix
intérieure montrent dans leur fonctionnement, le caractère dynamique et
initiatique de la dualité.
On peut aussi ressentir comment ils sont liés au
cœur, au ventre, comment tout cela fonctionne toujours dans l’harmonie et qu’il
est davantage question de degré de conscience que de hiérarchie.
Que le degré
de conscience dépend du positionnement intérieur, de l’alignement à la source: observation et énergie neutres ou d'un parti pris
et que cela suscite des réactions en chaine différentes jusque dans la matière.
Les
lois universelles de résonance et d’attraction, de projection ou de rayonnement
de notre vibration s’expriment dans notre quotidien, que nous en soyons
conscient ou pas. La vibration constituée autant de notre mode de
fonctionnement "ouverture" ou "fermeture" et ce qui en émane, plus ou moins
intense, plus ou moins pur dans le sens de proche de l’énergie source.
A
ce propos, les fréquences de la peur et de la culpabilité selon l’effet miroir,
nous ramènent à nos limites intérieures, à nos croyances et elles nous aident à
nous positionner. Nos croyances étant l’expression de nos incompréhensions, des
réponses sécurisantes à la peur de la mort, du manque, de la perte, de
l’inconnu, accueillir la peur et les émotions qui en découlent, nous enseigne.
Non
seulement elles nous montrent nos croyances limitantes, et les interprétations qui en découlent automatiquement, mais elles nous donnent l’énergie qui permet de passer à
l’action. Elles nous aident à nous aligner, à revenir à l’essentiel, à la
pureté de la vibration Source.
La
culpabilité accueillie nous ramène à une vision plus équilibrée de la notion de
responsabilité. Ainsi, on apprend à reconnaitre où se situe notre pouvoir,
notre champs d’action, nos limites. Il ne s’agit plus de chercher consciemment
ou non à changer les autres, le monde, pour aller mieux mais plutôt d’apprendre
à observer nos mondes intérieurs et à y faire régner la paix par la vision neutre et par l’accueil.
Dans ce positionnement au centre on sent par l’effet sur notre état d’être où est le réel pouvoir et comment influencer notre vie, la qualité de la relation aux autres.
Cela demande de la transparence et de l’honnêteté envers soi.
Et ça se
répercute automatiquement, naturellement dans la relation aux autres.
Quand
on est inconfortable intérieurement, le réflexe premier est de projeter ce
mal-être vers l’extérieur et là encore, ça n’est pas conscient, ce sont des
mécanismes internes qui s’activent.
Quand on observe cela, la notion de
culpabilité devient la responsabilisation.
Pas dans un sens lourd ou une façon
de s’autoriser à faire n’importe quoi ni à cautionner des gestes violents mais
c’est perçu comme un outil de connaissance. Un moyen de revenir à soi, au
centre et d’y trouver l’équilibre dans l’observation neutre.
C’est
tout un changement de conception de soi et des autres qui deviennent des
miroirs, des guides et plus des ennemis dont il faudrait se protéger.
On se demande
parfois comment les médiums peuvent voir ou ressentir ce que l’autre porte et
la loi de résonance est ici mise en évidence.
Déjà, nous le sommes tous mais nous n'en sommes juste pas conscient.
C’est comme s’ils avaient une
vision plus complète de l’autre parce qu’ils entrent en empathie mais sans être
submergé par les émotions de l’autre.
C’est plus facile de voir les choses de
l’extérieur parce qu’on n’est pas impliqué sentimentalement, parce que ce
détachement offre un certain recul.
Mais ça demande d’avoir purifié ces propres
filtres, de ne plus être identifié aux conditionnements ni aux croyances,
d’être capable d’avoir du recul sur soi et de ne plus être en lutte face aux
émotions. Ou simplement de savoir se poser au centre le temps de la séance médiumnique.
J’ai pu constater plusieurs fois combien ma vision devenait floue,
concrètement, physiquement, lorsque j’étais figée par la peur et comment ma vision s'élargissait à mesure que je retrouvais la paix.
Il
y a toutes sortes de médiums aussi et leur façon d’interpréter ce qu’ils voient
est intimement liée à leurs croyances, à leur façon de voir, de vivre, d'être. Être canal c'est voir au-delà des apparences, au-delà des masques, au-delà de la dualité. On réalise qu'on l'est naturellement quand on prend du recul sur ce qui est et qu'on comprend que le mental et l'émotionnel, le cœur, sont des récepteurs/émetteurs. Quand on sais écouter et entendre la voix juste en soi.
La plupart d’entre eux, se positionnent
au centre par différents rituels, de façon intuitive ou parce qu’on les a
initié à des pratiques qui permettent de s’aligner à la vibration du cœur.
Je
parle du cœur en tant qu’organe harmonisateur mais il s’aligne à la fréquence
des systèmes en activité. Il est toujours en harmonie mais selon le degré de
conscience de l’individu, selon sa capacité à s’extraire des conditionnements
humains, le message sera interprété différemment.
Selon la personne en demande, le
message sera interprété et reçu en fonction des attentes et selon les croyances
de cet individu. Par la loi de résonance, par l’attraction, justement selon les
croyances en vigueur des deux, un effet de syntonisation produira la réponse.
C’est une question de vibration et de langage.
Le
langage étant l’expression culturelle et commune d’un peuple, de ces croyances, en
lien avec son histoire, sa géographie, et le climat du lieu.
Plus on apprend à prendre du recul sur soi-même et plus notre vision s'élargit, plus on est dans la paix et plus l'évidence apparait.
Chaque rôle permet de développer des qualités, par exemple, la victime très méfiante, va douter des autres et d’elle-même, de son ressenti. Elle va avoir besoin d’abandonner progressivement les croyances, le fait de douter va l’aider à intégrer sa vision en s’appuyant sur des faits ce qui l’obligera à observer. Elle s’affirmera peu à peu parce que ses convictions auront été nourries par un goût de vérité.
Ce besoin de vérité
émane du dégoût du mensonge et la souffrance vécue à travers les mensonges des
adultes, les non-dites, les secrets, l’aidera à remettre en question toute forme d’autorité.
Tout cela va
l’amener à chercher la vérité puis finalement à se fier à sa propre vérité,
celle qui s’appuie autant sur le vécu, le ressenti, que sur ses convictions profondes.
Le fait de prendre l’habitude de se centrer dans la neutralité, va permettre de faire le tri, de se
débarrasser des croyances inutiles ou limitantes.
Les souffrances de l’enfance
sont synonymes d’incompréhension et chaque fois qu’elle se tourne vers l’enfant
intérieur, une prise de conscience se réalise. Aidant ainsi à prendre confiance
en soi.
Dans ce processus elle reconnaitra le caractère initiatique et
dynamique de la dualité ce qui lui permet de mieux appréhender les émotions, de
moins les craindre puisqu’elle sait que des révélations, des compréhensions
sont à la clef.
Elle comprendra aussi que l’ouverture sans attentes est
nécessaire, que les prises de conscience sont comme des éclairs de lucidité qui
ne laissent aucun doute quand à leur validité. Ceci dans l'instant et pour une situation précise.
Puis par cette habitude de
lâcher prise, de se détacher des croyances, des pensées automatiques, elle
comprendra mieux comment elle peut recevoir la guidance, écouter et entendre la
voix du cœur, de l’amour, de la sagesse intérieure.
Le
sauveur développe l’empathie, surmonte sa peur de l’inconnu, de l’autre et
ressens la force de l’offrande, du don, de l’échange, la puissance de l’amour.
Mais tant qu’on est identifié à ces rôles, il y a de la souffrance parce que
beaucoup trop d’attentes avec à la clef, la déception, les frustrations.
Cela
oblige à trouver des voies de sortie et à se tourner vers ces mondes
intérieurs.
Quand on apprend à se positionner en observateur, on prend
conscience de ce que nous sommes, des trésors que chaque situation, chaque
rôle, chaque reflet miroir, peut nous révéler.
On tâtonne, on cherche, on doute,
mais en même temps, on renforce la confiance et on développe la connaissance de
soi. Étant moins critique vis-à-vis de soi on l’est aussi beaucoup moins
vis-à-vis des autres.
L’empathie qui au départ donnait la sensation d’être
submergé par les émotions et les souffrances des autres devient un mode de
communication sincère, déjà à l'intérieur.
Puis peu à peu, la peur d’être rejeté, jugé, dans l'écoute de l'enfant en soi, de la victime en soi, devient connaissance de soi, de ses ressources internes parce que dans l'accueil, l'amour se déploie et nourrit. On sent notre vibration qui s'élève, notre corps qui se détend, avec la vision des potentiels qu'offrent cet accueil, écoute, ouverture.
23
04 Ce matin le soleil est enfin visible et même s’il y a encore des nuages, au
moins, on voit le bleu du ciel et c’est d’autant plus appréciable. Les idées fusent
depuis le réveil et je note un peu en vrac, ce qui vient.
Le parallèle entre les
réactions en chaine intérieures et les lignes temporelles ou dimensionnelles,
la relation entre réactions psychologiques, émotionnelles, endocriniennes et ce
que ça projette dans la matière, comment ça influe sur la vision, sur quelles
fréquences on vibre, quel état d’être nous relie à quelle dimension.
Les
histoires qu’on porte, celles de nos ancêtres, celle de nos parents, celle de
notre enfance, forment aussi des films, des scenarii qu’on projette dans l’astral
et auxquels on s’attache, qu’on nourrit, qu’on défend par nos choix, à chaque
instant.
On
fait revivre ces scènes en soi et dans l’astral, sur le plan énergétique,
vibratoire.
Je ne suis pas encore trop sûr de bien faire la différence entre
l’éther et l’astral mais selon mon point de vue actuel, l’éther serait la
vibration intrinsèque des choses, leur vibration liée à l’être et l’astral
serait la création de nos états d’être en mouvement, la projection
psycho-émotionnelle de ce qu’on vibre, de nos pensées et de nos émotions, de
nos intentions.
Casser
le cycle de la vengeance, de la
perpétuation des scenarii catastrophes grassement nourris par le cinéma qui ne
fait que projeter la convergence des scénari individuels. Les jeux vidéos ont
aussi cette fonction et nous ramènent au moyen-âge où nous sommes encore
d’ailleurs. Vouloir changer le monde sans changer nos propres schémas et scenari
interne, c’est lutter contre des fantômes, contre un film, en essayant de changer
le scénario et l’image juste par la volonté.
De
mon point de vue les dimensions sont autant structurelles que vibratoires.
Elles
sont la projection de la conscience humaine individuelle et collective, régie
par les lois d’attraction et de résonance, je devrais peut-être parler
d’attraction/répulsion qui à mon sens concerne autant le mode de fonctionnement
du cerveau selon les schémas psychologiques activés (mais aussi de par notre
être, ses fonctions comme la respiration, le battement de cœur) que les mondes
invisibles ou les projections vibratoires des humains et peut être aussi de
certains animaux.
L’humain
est un créateur par sa seule structure et les lois universelles. C’est encore
là que revient le thème éther/astral et l’idée que l’éther semble lié à l’être
fondamental, à sa vibration de base et l’astral au mouvement, projection de
l’état d’être en mouvement tout comme je considère l’âme comme le mouvement de
la conscience.
Plus
on en devient conscient de tout ce qu'on est et plus on va vouloir choisir notre état d’être, activer
des circuits neuronaux spécifiques et les déversements hormonaux générateurs de
bien-être. Et selon ces fréquences, nous nous connectons aux mondes invisibles
de même fréquence par la loi d’attraction et de résonance.
A ce stade, on fait de temps en temps, l'expérience de l'observation neutre de la dualité mais on veut choisir "le bien", on veut "vibrer" la joie, on associe la lumière "au bien", l'amour a une sensation intense, on apprécie la paix mais on pense qu'elle vient de nos choix ou de la connexion avec les sphères invisibles.
Ce qui n'est pas faux non plus parce qu'il faut vouloir être en paix pour la laisser émerger et la vibration, l'énergie, n'a pas de limites ni dans le temps ni dans l'espace. Et selon la loi d'attraction/répulsion, selon la résonance, tout est interconnecté en permanence.
On
peut aussi constater dans la matière que tout commence dans la sphère
individuelle que nous participons tous à ce système par nos choix, nos croyances,
nos actes et l’énergie, l’intention qui les porte.
On critique beaucoup les
gens à la tête de l’état mais on oublie que ces personnes ont été élues. On
s’étonne d’avoir des pantins au service des multinationales mais on vote pour
une image, un personnage, sans prêter attention à son discours ni à ce qu’il
dégage, ou sa façon de porter ses paroles.
Ce président n’avait pas de
programme précis, il scandait des slogans, se contentait de brosser dans le sens du poil tout ceux
qu’il rencontrait, se contentant de séduire, de plaire. Le nombre indécent
d’articles de journaux qui lui ont été consacré aurait pu être pris en compte
parce que ça montrait que nous étions dans le monde virtuel de l’image, du
paraitre, des idéaux fantaisistes.
Les beaux idéaux sont des leurres qui entrent
en résonance avec les idéaux de chacun mais ça ne colle jamais à la réalité, ça
ne tient pas compte du réel, des faits, ni de la nature. Chacun entretien des
rêves, espère en un avenir meilleur en pensant que ça va tomber du ciel.
Mais quand on prend du recul, quand on voit le processus duel qui nous permet de revenir au centre, à la paix, d'élargir notre vision, quand on constate le caractère initiatique et dynamique de la dualité et l'accueil des aspects refoulés en soi, on se dit qu'il fallait que les choses soient clairement vues pour qu'on se responsabilise.
Ou quand on observe avec neutralité ce qu'on porte en soi, quand on tombe les masques peu à peu, quand la lumière de la conscience se pose sur nos ombres, quand on les accueille, on comprend où est notre pouvoir, on devient plus responsable de ce qu'on vibre, on sait mieux qui on est et ce qu'on veut. On sait que tout se réalise en soi. On reconnait notre structure, nos potentiels et les processus à l’œuvre.
Le mouvement des gilets jaune a permis à des personnes de se regrouper pour réfléchir à la notion de citoyenneté, à la démocratie, puis on a vu que la lutte n'amenait que davantage de violence sans amener de changement. Ce confinement permet à chacun de se pauser, de faire face ou pas, à ses propres peurs, émotions, réactions et à mieux se connaitre.
C'est le même processus qui se passe au niveau individuel, il faut qu'on soit au bout du mal-être, au fond du fond, dans une impasse, pour qu'on lâche enfin prise, pour qu'on exprime tout ce qu'on porte et que la paix émerge enfin.
Finalement, ce président n'a pas menti quand il parlait de révolution et son attitude extrémiste, radicale, violente, a amené chacun a remettre en cause la notion d'autorité, de souveraineté, le système...
Tout
comme l’abandon des croyances limitantes et des conditionnements demande un
engagement personnel, cocréer une société « idéale » demande déjà de
vivre cet idéal en soi, avec ses proches. Michel Onfray parle de micro-fascisme
parce que c’est clair que la société est le reflet de ce qui se vit en soi, la
somme des modes de fonctionnements individuels.
L’hyperconsommation, le besoin
d’évasion, la tendance à tricher, à dominer l’autre, à gruger l’état, à
spéculer, les désirs compulsifs, les achats compulsifs, la vie à crédit, les
rêves des parents projetés sur les enfants, l’amour de soi lié « au
faire » plutôt qu’à « l’être », génèrent et nourrissent le type
de société dans laquelle nous vivons.
L’esprit de compétition, les jeux de
séduction et les manipulations en tous genres sont le reflet de notre propre
mode de fonctionnement interne basé sur la lutte et le contrôle.
Il
ne s’agit pas pour moi de nourrir la culpabilité mais juste de
partager ma vision des choses. Une vision objective qui consiste à observer les choses au-delà du jugement, d'abord en soi, à se regarder
faire, à s’écouter penser, sans juger, en toute transparence et honnêteté.
L’amour
de soi fondé sur l’apparence, l’image, la domination par la ruse, la séduction,
les frustrations que ça génère, tout cela se retrouve sur les écrans de
télévisions où les héros sont des jeunes, beaux naturellement ou grâce
à la chirurgie, gagnants ou winners, ou des gens dont la richesse est à la
limite de l’indécence, du non sens et qui reflète la vacuité de cet idéal fondé sur ce
qui est superficiel.
Mais dans cette situation de confinement et de pandémie, nous sommes tous égaux et souvent impuissants face aux peurs. Cela aussi est mis en évidence et ramène chacun sur un pied d'égalité. Dans cette période où on ne peut rien faire, on peut se tourner vers l'intérieur et constater que ça fourmille de pensées, de sensations, qu'il y a des mouvements perpétuels et cyclique en dedans. Et qu'au-delà de ce chaos apparent, il y a un espace serein, immobile, silencieux.
Selon
la vibration que nous rayonnons dans l'instant parce que c’est à chaque
expiration que celle-ci se propage, nous sommes connectés à un monde virtuel et
matériel spécifique, en résonance. Une même situation sera perçue et donc vécue
différemment selon notre état d’être intérieur du moment. C'est ce qu'offre cette période spéciale et générale, le retour à soi, à ses mondes intérieurs et la découverte de ces espaces, états...
Nous pouvons ainsi
nous promener selon la vibration qu’on porte dans l’instant, sur différentes
lignes temporelles, être connectés à différentes strates des mondes invisibles.
Et en apprenant à revenir au centre, à la stabilité, à l'équilibre interne, les mouvements, les secousses, les vagues émotionnelles s'estompent. On ne reste plus enfermé dans des sphères difficiles, on se détache des égrégores, on vibre depuis l'être.
On comprend alors la valeur de la dualité qui révèle par effet contraste, on ressent la force de la neutralité, la puissance de l'observation détachée. Cette conscience égale au soleil qui rayonne sur tout ce qui est, révèle ce que la nuit a dissimulé, crée des ombres, nourrit la vie.
En effet, comment comprendre et parler de cet espace intérieur si on n'en fait pas l'expérience directe, si l'extrême, l'excès, ne nous amènent pas à rechercher la paix. Comment comprendre ce que nous sommes en essence, les lois universelles, la valeur des fréquences, la force de l'intention, de la focalisation, si ces projections vibratoires n'existaient pas ? Comment comprendre l'unité si on n'en fait pas l'expérience autant à l'intérieur que par l'empathie, l'effet miroir, l'interconnexion...
Si
vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure
et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain
divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr Photos: Ariane Werres