mardi 28 avril 2020

« Les objets, les choses et l’énergie sont neutres à la base »




24 04 « Les objets, les choses et l’énergie sont neutres à la base ». Voilà la phrase qui ressort comme une évidence ce matin. Tout dépend de l’intention que l’on projette dessus, tout dépend de ce qu’ils représentent pour nous, tout dépend du regard qu’on porte sur une situation, un objet, un être, un produit.
Je vérifie depuis pas mal de temps la force de focalisation et ses effets sur soi, sur les pensées, l’énergie, les émotions. Puis en comprenant que la neutralité permet de percevoir les choses en dehors des schémas de pensées conditionnées, basés sur la notion de bien et de mal, je prends l’habitude de ce recul nécessaire qui révèle bien des choses.

Il n’est pas question de nier "le bien" ni "le mal" ou de devenir insensible mais de changer son regard sur les choses et de revenir à un point d’équilibre énergétique, il s’agit de faire l’expérience directe du lâcher prise, de l’amour sans conditions, de l’acceptation ou de l’abandon de la lutte.

Non seulement pour cesser de se juger mais pour lâcher aussi les jugements envers les autres ; puis de se demander à chaque fois qu’on juge, qu’on accuse, qu’on condamne, est-ce que ça m’ouvre ou est-ce que je sens une tension, une fermeture ? 
Juste sentir l’effet de nos pensées pour en connaitre la portée, les réactions en chaine et constater la loi de résonance, d’attraction, par la descente vibratoire, les pensées de plus en plus sombres, dures, et leurs émotions associées.

Je ne prétends pas détenir la vérité d’autant plus que je peux constater comment la vision change selon le positionnement intérieur mais plutôt témoigner des errances, des éclairs de lucidité, des façons d’intégrer sa propre guidance, comment apprendre à s’écouter, à se faire confiance et comment la conscience est en mouvement. Comment apprendre à se connaitre, à se reconnaitre, à mieux s’accepter, à mieux s’aimer, à trouver la paix en soi…

Je bloque encore pas mal vis-à-vis de mes gestes compulsifs qui amènent de la culpabilité mais de moins en moins de peur. Je me contente pour le moment de porter un regard neutre sur ces gestes.
Pas question de cautionner ou de rejeter, juste porter un regard neuf justement en lâchant les croyances et conditionnements à ce sujet.


J’ai constaté plusieurs fois que le regard qu’on porte sur les choses leur donnent une certaine texture, une énergie particulière et lorsqu’on a une image positive que quelque chose, on va en voir les aspects positifs. Idem lorsqu’on porte un regard négatif sur quelque chose on ne verra que ses côtés négatifs.

On reste ainsi prisonnier de ces images qui forment les croyances et les conditionnements mais derrière cela ou à travers cela, on peut constater comment notre façon de voir influence notre vision et comment ça nous maintient dans un cercle fermé.

Notre regard en lui-même a donc un potentiel qui peut influencer notre état d’être, notre santé, nos états psychiques et émotionnels, notre physiologie. 
Puis en prenant du recul sur les choses, on va avoir une autre façon de voir, on aura une vision plus large et on verra autant les aspects négatifs que positifs. 
On constatera ainsi qu’en toutes choses il y a du bon et du mauvais ou que le bien et le mal sont associés, complémentaires. Qu’il y a une dynamique et qu’en revenant régulièrement au centre, peu à peu, les croyances se dissolvent, non seulement parce qu’on a une vision différente mais aussi parce que les pensées et les émotions qui s’associaient pour former la croyance vont se détacher les unes des autres.

Le genre d’association basique par exemple qui nourrit le racisme, le sexisme, mais aussi l’idée du bien, du beau, du juste…On constate aussi que les croyances et conditionnements sont bien plus proches des préjugés et des superstitions que de la réalité. Qu’ils se fondent sur une vision qui émane de la peur de l’inconnu, de l’autre, des mystères.

Un exemple de la neutralité des choses qui me vient d’un coup alors que je joue à un jeu de majong, c’est celle des chiffres. En eux-mêmes au-delà d’une valeur symbolique qu’on peut leur attribuer, leur état est neutre et c’est ce qu’on leur ajoute qui va en déterminer la quantité, la qualité, la valeur. 
Je m’explique mal, disons que le chiffre "un" tout seul ne veut rien dire mais c’est en y ajoutant une chose qu’il prend du sens. 
Quant à leur symbolique, une autre façon de leur attribué une valeur, elle varie selon les cultures, les individus même, puisque par exemple le chiffre 13 pour certains est synonyme de chance et pour d’autre, à l’inverse, il signifie malchance. 
On peut voir que la valeur d’une chose dépend de ce qu’on projette dessus, de l’image qu’on en a et de la fréquence sur laquelle on la situe.  




27 04 Je n’ai pas eu envie d’écrire depuis le 24 alors je n’ai rien forcé. 
Quand je dis que je n’aime pas les rituels c’est autant parce qu’ils enferment dans des habitudes que parce qu’il nous prive de notre créativité, de notre spontanéité, de notre puissance. C’est une perte de liberté et en ce moment, ce thème revient en force en moi. 

Et il vient étrangement selon la logique humaine, par le biais des addictions puisqu’elles semblent indiquer l’absence de liberté à cause de la dépendance.
Mais en fait en prenant du recul sur cette situation, et donc en commençant par y porter un regard neutre, les choses apparaissent dans la dynamique de la dualité. 

Cette dynamique initiatique qui permet de connaitre par l’effet contraste, de savoir ce qui est juste "pour soi", à un moment donné, de reconnaitre ce qui nous tient à cœur, ce qui nous porte et de redéfinir nos valeurs selon notre propre conception des choses.
Je parle ici de l’amour sans conditions et de ces effets, ou de l’abandon du jugement, de la lutte, de la volonté de contrôle, qui amènent à être libre. Et à constater que la liberté est un sentiment intérieur avant tout.

Lâcher les croyances, les étiquettes, se dépouiller de ces enfermements, c’est être libre, c’est se définir non pas par notre apparence, nos croyances, mais plutôt selon notre être, selon cet observateur neutre, silencieux et aussi selon ce qui nous fait vibrer. 

Envisager les choses en tenant compte de l’énergie, de la puissance des différentes fréquences, de leur effet sur notre état d’être, remet de l’ordre en soi. 
On comprend déjà que la manifestation commence en soi pour se terminer dans la matière. Euh, ça m’agace, j’ai du mal à trouver les mots justes !  

On voit que chaque geste est le fruit d’un programme interne plus ou moins conscient, que chaque choix est lié à notre état d’être, aux croyances qu’on nourrit, qu’on se définit par des étiquettes tout autant que par nos croyances qui sont des limitations et des projections de nos attentes, de nos espérances ou de nos frustrations.

Observer cela nous montre la force du mental associé à l’émotionnel puisque tout ce qu’on manifeste dans la matière se forme d’abord dans le mental/émotionnel et l’inconscient. 
Les croyances et surtout les conditionnements sont des références mentales qui nous maintiennent dans des schémas automatiques autant sécurisants que limitants. 

Ils nous donnent un sentiment d’appartenance, une identité toute faite ou ‘prête à porter’ qui nous évite de faire face aux peurs et angoisses existentielles. Ainsi on se contente d’adopter une identité qu’on nous attribue dès l’enfance pour ne pas avoir à nous remettre en question, à faire face à nos peurs, nos doutes. 

Le phénomène des canaux qui adoptent le nom d’un personnage du passé bien sûr héroïque et puissant ou dont la renommée est positive aux yeux de l’humanité, ou important aux yeux des croyants, comme Jésus, Marie ou les anges…, me semble être une interprétation conditionnée des choses.

Je vois cela comme une réponse au manque d’amour de soi, au rejet de l’image qu’on a de soi mais aussi comme un souvenir de notre être, de ce que nous sommes en tant qu’être de lumière, vibratoire, comme un soleil rayonnant. 
Déjà je redonne ma définition de ce qu’est un être de lumière, c’est la conscience neutre qui observe en silence, la lumière par nature éclairant et embrassant tout, faisant disparaitre l’ombre, l’ombre étant ce qui est caché mais aussi ce qui nait du rayonnement solaire. 

C’est clair que ça n’est pas évident à expliquer parce qu’il y a deux positionnement qui donnent une vision différente des choses. Qu’on soit identifié à un côté de la dualité ou qu’on s’identifie davantage à ce point central neutre, la vision sera complètement différente. 
De mon point de vue, chaque humain est canal, chaque humain est lumière et amour ou conscience neutre et ouverture, acceptation. 
Quand les canaux parlent des artisans de la lumière, déjà pour moi, c’est une vision limitée de la réalité, limitée et dépourvue d’amour dans le sens où il est question implicitement de distinguer les éveillés des non-éveillés ou de penser que les artisans de lumière seraient supérieurs, privilégiés ou élus. 
Le discours est élaboré sur le verbe aimer mais déjà d’emblée, il y a division. 
Puis dans ces discours, il est question d’aimer sans conditions, de rayonner l’amour comme si cela dépendait de la volonté, ou comme si l’amour devait se décréter, se mériter. 




De mon point de vue, nous sommes amour et lumière, c’est ce que nous vibrons en essence mais notre rayonnement est plus ou moins puissant selon la façon de canaliser l’énergie, selon notre capacité à nous aligner à cette vibration de l’être. Plus on est identifié aux croyances et conditionnements, plus on restreint l’énergie de vie, plus on a une vision limitée de ce que nous sommes.

Bien sur qu’on peut choisir de cultiver l’amour mais selon la dynamique de la dualité, plus on veut rayonner l’amour et plus la lumière va nous montrer ce qui en nous ne l’est pas. C’est parce que je réfléchis à cela en ce moment que je n’ai pas encore republié la page des rayons sacrés.
Si j’associe la lumière à l’observateur neutre en soi c’est justement parce que depuis ce point de vue neutre, on voit autant la dynamique de la dualité, ses aspects initiatiques que sont caractère limitant. 
Et plus simplement cet espace de paix en soi est le point zéro dans le sens où il y règne le silence et notre regard est totalement neuf. De ce point de vue, tout est amour à la base ou en essence. Tout apparait comme faisant partie d’un tout cohérent. 

Dans la dynamique duelle on apprend à reconnaitre cette essence, ses effets sur nous et dans la matière, dans la relation aux autres. L’amour est perçu depuis l’espace neutre comme l’élan vital et la substance qui relie, l’élan qui pousse à aller vers l’autre. Il est aussi ouverture, non jugement, facteur d’épanouissement, de guérison, parce que celle-ci est considérée comme la reconnaissance de la faculté du corps physique à réaliser l’homéostasie, l’harmonie. 
Il ne force rien ne limite pas, n’enferme pas, il est synonyme de liberté, il embrasse tout ce qui est ; il reconnait derrière le geste morbide, violent, la croyance en l’idée de manque et en même temps la connaissance de l’amour. 

Pour croire qu’on manque d’amour, il faut y avoir goûté, en connaitre l’existence, la substance, en avoir fait l’expérience. La croyance se fonde sur la mémoire au plan mental et vibratoire. Ne serait-ce parce que nous sommes tous nés d’une fusion entre deux êtres, lors d’un orgasme, nous avons la mémoire de ce vécu. Même si cet orgasme s'est limité à quelques fractions de secondes et a été vécu juste par l'éjaculation, ça reste imprimé dans la mémoire par la multiplication cellulaire. 
Ensuite dans le ventre de la mère, dans ce bain où nous sommes en communion avec elle, avec les éléments qui nous entourent, qui nous nourrissent, cette mémoire perdure. Le souvenir de cet état d'unité, de communion et celui de l'orgasme fruit de l'union de deux êtres nourrit la mémoire inconsciente de ce qu'est l'amour.
Sans parler des nombreuses expériences de nos ancêtres que nous portons en nos gènes et qui ont imprimés les événements marquants et intenses de leur vécu. L’orgasme qui nous a permis de nous incarner est aussi la répétition du big bang ou a une mémoire de cet événement cosmique.

La mémoire est autant constituée de nos bagages génétiques que de l’essence de l’être et elle se perpétue, se nourrit aussi des conditionnements, des croyances, des blessures qui les ont activés.

En ce sens ce qu’on appelle vies antérieures est une réalité au niveau de la mémoire ancestrale et elle trouve écho dans les mondes de l’astral où la trace énergétique de certains être se perpétue. 
Quand on prie un ange, un être spirituel, ils existent en tant que vibration, énergie et on se relie à ce niveau de conscience tout comme à leur mémoire entretenue par les croyants au fil des siècles. 

Lorsqu’on reconnait le caractère emprisonnant des croyances et des conditionnements, on s’en libère en accueillant les émotions associées aux pensées qui les forment. 
De cette façon, on cesse de nourrir ou de croire les pensées de jugement, d’accusation non pas parce qu’on pense que c’est illusoire mais parce qu’on voit, on perçoit que c’est une sphère superficielle dans le sens où elle n’est pas ce que nous sommes en tant qu’être, elle n’en est qu’un aspect, une dynamique. Bien qu’elle soit superficielle, elle existe ou perdure par le phénomène de projection psycho-émotionnel et se nourrit par le maintient des croyances en chaque individu qui s’y accroche.

J’ai beaucoup publié de messages canalisés en prenant soin de ne mettre que ceux qui résonnaient avec ma vision, mon ressenti du moment mais à mesure que j’aie pris conscience des lois de manifestations, du fait que tout commence en soi sur le plan vibratoire, que les réponses, les outils de création sont à l’intérieur et que les corps mental, émotionnel et physique sont des guides, je n’ai plus eu besoin de me référer autant à des êtres extérieurs. 
Ceci dit, ça s’est fait progressivement et à mesure que je lâchais les jugements, que je me familiarisais avec les mondes intérieurs et que je me positionnais en observatrice neutre. 

Ma vision de la liberté, de la puissance vibratoire, créatrice, de l’humain sont devenues plus concrètes, plus affinées et bénéfiques. La notion d’autorité, par l’abandon des croyances, l’accueil et l’écoute de la voix innocente en moi, a été ramenée à l’intérieur. 




Juste dans ce positionnement interne au centre où les choses sont vues dans leur globalité et dans le détachement, sans attentes. Cela montre aussi la puissance de l’amour en tant qu’ouverture à l’inconnu, acceptation de ce qui est dans l’instant et perception des transformations intérieures aux nombreuses conséquences bénéfiques. 

L’idée intuitive selon laquelle tout est en soi, devient une réalité concrète. Lorsqu’on peut voir l’aspect initiatique de la dualité, l’effet que ça produit lorsqu’on s’identifie aux rôles de victime, bourreau, sauveur, leurs aspects autant positifs que négatifs, on est de fait détaché à la fois de ces rôles et de l’effet yoyo, le mouvement d’un extrême à l’autre. 
On comprend que plus on veut cultiver l’amour et plus nos zones de conflit, nos jugements, nos limitations, sont mis en évidence. 

Idem pour la lumière qui montre les choses telles qu’elles sont. 
Ainsi l’ego n’est pas perçu comme un mauvais personnage comme le voient la plupart des gens qui se disent spirituel mais comme un aspect important de soi, une part de l’individualité, l’individu-dualité, qui se situe par le principe de la dualité et qui par l’observation neutre, prend conscience de l’ordre des choses. 
L’ordre dans le sens de priorité, ce qui compte le plus pour soi et comment l’être se compose de multiples corps, dimensions, qui sont autant de point de vue particulier, de centre de réception/émission d’infos. 

On voit que ce sont juste nos attachements, nos croyances et le manque d’amour inconditionnel de soi qui influencent et manipulent notre vision, nos pensées, nos actes. Ce sont des mécanismes qui par effet contraste nous montrent l’effet des croyances et donc la force du mental, de l’émotionnel. 
Plus on s’accepte tel qu’on est, plus on porte un regard neutre sur ce qui est et plus on comprend ce qu’est l’amour, plus on le ressent à l’intérieur moins on va le chercher à l’extérieur. 
Plus on le reconnait, plus on le cultive en soi et plus on peut le voir à l’extérieur, plus on reconnait qu’il est le moteur de chacun, que ce soit par l’idée du manque ou sa reconnaissance en soi.

Voilà une belle illustration de la façon dont l'expérience est directement influencée par notre façon d'appréhender les choses, par l'intention qui porte ce regard. 
Ceci dit cette vidéo a fait ressortir la tristesse que la vue des épandages aériens récurrents a suscité en moi mais ça m'a aussi ramenée à la force de focalisation et comment cela change la vibration. 
D'ailleurs quand on passe de la colère à la tristesse, on peut sentir comment la douceur s'installe. 
Là encore ça me ramène à l'idée que l'énergie de base c'est l'amour/lumière(et tout ce qu'il porte, harmonie, paix, entente, ouverture, vision neutre...) et que celle-ci est rayonnée plus ou moins intensément, en différentes fréquences, selon le mode de traitement de l'info. L'info qui parvient autant par les photons que par des impulsions électriques, magnétiques.  J'ai pu m'endormir dans une vibration plus légère.
Sa rencontre avec les loups est très significatives aussi, il est autant enthousiaste que prudent parce qu'il connait bien ces animaux et respecte leur nature. Là encore cela montre que chacun a un parcours précis qui lui correspond et l'amène à se connaitre en profondeur. Que l'être et lié à ce que l'on aime ou que c'est notre vraie nature et que chacun est guidé. Qu'il n'y a pas de privilégié, d'élu mais juste des individus plus ou moins conscients, en chemin vers leur être, vrai moi, essence. Et que chacun est important en ce jeu de miroir, de connexion, de reconnaissance de soi...
L’extraordinaire photographe animalier Vincent Munier



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