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04 « Les objets, les choses et l’énergie sont neutres à la base ».
Voilà la phrase qui ressort comme une évidence ce matin. Tout dépend de
l’intention que l’on projette dessus, tout dépend de ce qu’ils représentent
pour nous, tout dépend du regard qu’on porte sur une situation, un objet, un
être, un produit.
Je
vérifie depuis pas mal de temps la force de focalisation et ses effets sur soi,
sur les pensées, l’énergie, les émotions. Puis en comprenant que la neutralité
permet de percevoir les choses en dehors des schémas de pensées conditionnées,
basés sur la notion de bien et de mal, je prends l’habitude de ce recul
nécessaire qui révèle bien des choses.
Il
n’est pas question de nier "le bien" ni "le mal" ou de devenir insensible mais de
changer son regard sur les choses et de revenir à un point d’équilibre
énergétique, il s’agit de faire l’expérience directe du lâcher prise, de
l’amour sans conditions, de l’acceptation ou de l’abandon de la lutte.
Non
seulement pour cesser de se juger mais pour lâcher aussi les jugements envers
les autres ; puis de se demander à chaque fois qu’on juge, qu’on accuse,
qu’on condamne, est-ce que ça m’ouvre ou est-ce que je sens une tension, une
fermeture ?
Juste sentir l’effet de nos pensées pour en connaitre la
portée, les réactions en chaine et constater la loi de résonance, d’attraction,
par la descente vibratoire, les pensées de plus en plus sombres, dures, et leurs
émotions associées.
Je
ne prétends pas détenir la vérité d’autant plus que je peux constater comment
la vision change selon le positionnement intérieur mais plutôt témoigner des
errances, des éclairs de lucidité, des façons d’intégrer sa propre guidance,
comment apprendre à s’écouter, à se faire confiance et comment la conscience
est en mouvement. Comment apprendre à se connaitre, à se reconnaitre, à mieux
s’accepter, à mieux s’aimer, à trouver la paix en soi…
Je
bloque encore pas mal vis-à-vis de mes gestes compulsifs qui amènent de la
culpabilité mais de moins en moins de peur. Je me contente pour le moment de
porter un regard neutre sur ces gestes.
Pas
question de cautionner ou de rejeter, juste porter un regard neuf justement en
lâchant les croyances et conditionnements à ce sujet.
J’ai
constaté plusieurs fois que le regard qu’on porte sur les choses leur donnent
une certaine texture, une énergie particulière et lorsqu’on a une image
positive que quelque chose, on va en voir les aspects positifs. Idem lorsqu’on
porte un regard négatif sur quelque chose on ne verra que ses côtés négatifs.
On
reste ainsi prisonnier de ces images qui forment les croyances et les conditionnements
mais derrière cela ou à travers cela, on peut constater comment notre façon de
voir influence notre vision et comment ça nous maintient dans un cercle fermé.
Notre
regard en lui-même a donc un potentiel qui peut influencer notre état d’être,
notre santé, nos états psychiques et émotionnels, notre physiologie.
Puis en
prenant du recul sur les choses, on va avoir une autre façon de voir, on aura
une vision plus large et on verra autant les aspects négatifs que positifs.
On
constatera ainsi qu’en toutes choses il y a du bon et du mauvais ou que le bien
et le mal sont associés, complémentaires. Qu’il y a une dynamique et qu’en
revenant régulièrement au centre, peu à peu, les croyances se dissolvent, non
seulement parce qu’on a une vision différente mais aussi parce que les pensées
et les émotions qui s’associaient pour former la croyance vont se détacher les unes
des autres.
Le
genre d’association basique par exemple qui nourrit le racisme, le sexisme,
mais aussi l’idée du bien, du beau, du juste…On constate aussi que les
croyances et conditionnements sont bien plus proches des préjugés et des
superstitions que de la réalité. Qu’ils se fondent sur une vision qui émane de
la peur de l’inconnu, de l’autre, des mystères.
Un
exemple de la neutralité des choses qui me vient d’un coup alors que je joue à
un jeu de majong, c’est celle des chiffres. En eux-mêmes au-delà d’une valeur
symbolique qu’on peut leur attribuer, leur état est neutre et c’est ce qu’on
leur ajoute qui va en déterminer la quantité, la qualité, la valeur.
Je m’explique mal, disons que
le chiffre "un" tout seul ne veut rien dire mais c’est en y ajoutant une chose
qu’il prend du sens.
Quant à leur symbolique, une autre façon de leur attribué une valeur, elle varie selon les cultures,
les individus même, puisque par exemple le chiffre 13 pour certains est synonyme
de chance et pour d’autre, à l’inverse, il signifie malchance.
On peut voir que
la valeur d’une chose dépend de ce qu’on projette dessus, de l’image qu’on en a
et de la fréquence sur laquelle on la situe.
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04 Je n’ai pas eu envie d’écrire depuis le 24 alors je n’ai rien forcé.
Quand
je dis que je n’aime pas les rituels c’est autant parce qu’ils enferment dans
des habitudes que parce qu’il nous prive de notre créativité, de notre
spontanéité, de notre puissance. C’est une perte de liberté et en ce moment, ce
thème revient en force en moi.
Et il vient étrangement selon la logique
humaine, par le biais des addictions puisqu’elles semblent indiquer l’absence
de liberté à cause de la dépendance.
Mais
en fait en prenant du recul sur cette situation, et donc en commençant par y
porter un regard neutre, les choses apparaissent dans la dynamique de la
dualité.
Cette dynamique initiatique qui permet de connaitre par l’effet
contraste, de savoir ce qui est juste "pour soi", à un moment donné, de reconnaitre ce qui nous
tient à cœur, ce qui nous porte et de redéfinir nos valeurs selon notre propre
conception des choses.
Je
parle ici de l’amour sans conditions et de ces effets, ou de l’abandon du
jugement, de la lutte, de la volonté de contrôle, qui amènent à être libre. Et à constater que la liberté est un sentiment intérieur avant tout.
Lâcher
les croyances, les étiquettes, se dépouiller de ces enfermements, c’est être
libre, c’est se définir non pas par notre apparence, nos croyances, mais plutôt
selon notre être, selon cet observateur neutre, silencieux et aussi selon ce
qui nous fait vibrer.
Envisager les choses en tenant compte de l’énergie, de la
puissance des différentes fréquences, de leur effet sur notre état d’être,
remet de l’ordre en soi.
On comprend déjà que la manifestation commence en soi
pour se terminer dans la matière. Euh, ça m’agace, j’ai du mal à trouver les
mots justes !
On voit que chaque
geste est le fruit d’un programme interne plus ou moins conscient, que chaque
choix est lié à notre état d’être, aux croyances qu’on nourrit, qu’on se
définit par des étiquettes tout autant que par nos croyances qui sont des
limitations et des projections de nos attentes, de nos espérances ou de nos
frustrations.
Observer
cela nous montre la force du mental associé à l’émotionnel puisque tout ce
qu’on manifeste dans la matière se forme d’abord dans le mental/émotionnel et
l’inconscient.
Les croyances et surtout les conditionnements sont des
références mentales qui nous maintiennent dans des schémas automatiques autant
sécurisants que limitants.
Ils nous donnent un sentiment d’appartenance, une
identité toute faite ou ‘prête à porter’ qui nous évite de faire face aux peurs
et angoisses existentielles. Ainsi on se contente d’adopter une identité qu’on
nous attribue dès l’enfance pour ne pas avoir à nous remettre en question, à
faire face à nos peurs, nos doutes.
Le phénomène des canaux qui adoptent le nom
d’un personnage du passé bien sûr héroïque et puissant ou dont la renommée est
positive aux yeux de l’humanité, ou important aux yeux des croyants, comme
Jésus, Marie ou les anges…, me semble être une interprétation conditionnée des
choses.
Je
vois cela comme une réponse au manque d’amour de soi, au rejet de l’image qu’on
a de soi mais aussi comme un souvenir de notre être, de ce que nous sommes en
tant qu’être de lumière, vibratoire, comme un soleil rayonnant.
Déjà je redonne
ma définition de ce qu’est un être de lumière, c’est la conscience neutre qui
observe en silence, la lumière par nature éclairant et embrassant tout, faisant
disparaitre l’ombre, l’ombre étant ce qui est caché mais aussi ce qui nait du
rayonnement solaire.
C’est clair que ça n’est pas évident à expliquer parce
qu’il y a deux positionnement qui donnent une vision différente des choses.
Qu’on soit identifié à un côté de la dualité ou qu’on s’identifie davantage à
ce point central neutre, la vision sera complètement différente.
De mon point
de vue, chaque humain est canal, chaque humain est lumière et amour ou
conscience neutre et ouverture, acceptation.
Quand les canaux parlent des
artisans de la lumière, déjà pour moi, c’est une vision limitée de la réalité,
limitée et dépourvue d’amour dans le sens où il est question implicitement de
distinguer les éveillés des non-éveillés ou de penser que les artisans de
lumière seraient supérieurs, privilégiés ou élus.
Le discours est élaboré sur le
verbe aimer mais déjà d’emblée, il y a division.
Puis dans ces discours, il est
question d’aimer sans conditions, de rayonner l’amour comme si cela dépendait
de la volonté, ou comme si l’amour devait se décréter, se mériter.
De
mon point de vue, nous sommes amour et lumière, c’est ce que nous vibrons en
essence mais notre rayonnement est plus ou moins puissant selon la façon de
canaliser l’énergie, selon notre capacité à nous aligner à cette vibration de
l’être. Plus on est identifié aux croyances et conditionnements, plus on
restreint l’énergie de vie, plus on a une vision limitée de ce que nous sommes.
Bien
sur qu’on peut choisir de cultiver l’amour mais selon la dynamique de la
dualité, plus on veut rayonner l’amour et plus la lumière va nous montrer ce
qui en nous ne l’est pas. C’est parce que je réfléchis à cela en ce moment que
je n’ai pas encore republié la page des rayons sacrés.
Si
j’associe la lumière à l’observateur neutre en soi c’est justement parce que
depuis ce point de vue neutre, on voit autant la dynamique de la dualité, ses
aspects initiatiques que sont caractère limitant.
Et plus simplement cet espace
de paix en soi est le point zéro dans le sens où il y règne le silence et notre
regard est totalement neuf. De ce point de vue, tout est amour à la base ou en
essence. Tout apparait comme faisant partie d’un tout cohérent.
Dans la
dynamique duelle on apprend à reconnaitre cette essence, ses effets sur nous et
dans la matière, dans la relation aux autres. L’amour est perçu depuis l’espace
neutre comme l’élan vital et la substance qui relie, l’élan qui pousse à aller
vers l’autre. Il est aussi ouverture, non jugement, facteur d’épanouissement,
de guérison, parce que celle-ci est considérée comme la reconnaissance de la
faculté du corps physique à réaliser l’homéostasie, l’harmonie.
Il ne force
rien ne limite pas, n’enferme pas, il est synonyme de liberté, il embrasse tout
ce qui est ; il reconnait derrière le geste morbide, violent, la croyance
en l’idée de manque et en même temps la connaissance de l’amour.
Pour croire
qu’on manque d’amour, il faut y avoir goûté, en connaitre l’existence, la
substance, en avoir fait l’expérience. La croyance se fonde sur la mémoire au
plan mental et vibratoire. Ne serait-ce parce que nous sommes tous nés d’une fusion
entre deux êtres, lors d’un orgasme, nous avons la mémoire de ce vécu. Même si cet orgasme s'est limité à quelques fractions de secondes et a été vécu juste par l'éjaculation, ça reste imprimé dans la mémoire par
la multiplication cellulaire.
Ensuite dans le ventre de
la mère, dans ce bain où nous sommes en communion avec elle, avec les éléments
qui nous entourent, qui nous nourrissent, cette mémoire perdure. Le souvenir de cet état d'unité, de communion et celui de l'orgasme fruit de l'union de deux êtres nourrit la mémoire inconsciente de ce qu'est l'amour.
Sans parler des
nombreuses expériences de nos ancêtres que nous portons en nos gènes et qui ont
imprimés les événements marquants et intenses de leur vécu. L’orgasme qui nous a permis de
nous incarner est aussi la répétition du big bang ou a une mémoire de cet
événement cosmique.
La
mémoire est autant constituée de nos bagages génétiques que de l’essence de
l’être et elle se perpétue, se nourrit aussi des conditionnements, des
croyances, des blessures qui les ont activés.
En
ce sens ce qu’on appelle vies antérieures est une réalité au niveau de la
mémoire ancestrale et elle trouve écho dans les mondes de l’astral où la trace
énergétique de certains être se perpétue.
Quand on prie un ange, un être
spirituel, ils existent en tant que vibration, énergie et on se relie à ce
niveau de conscience tout comme à leur mémoire entretenue par les croyants au fil des siècles.
Lorsqu’on reconnait le
caractère emprisonnant des croyances et des conditionnements, on s’en libère en
accueillant les émotions associées aux pensées qui les forment.
De cette façon,
on cesse de nourrir ou de croire les pensées de jugement, d’accusation non pas
parce qu’on pense que c’est illusoire mais parce qu’on voit, on perçoit que
c’est une sphère superficielle dans le sens où elle n’est pas ce que nous
sommes en tant qu’être, elle n’en est qu’un aspect, une dynamique. Bien qu’elle
soit superficielle, elle existe ou perdure par le phénomène de projection
psycho-émotionnel et se nourrit par le maintient des croyances en chaque
individu qui s’y accroche.
J’ai
beaucoup publié de messages canalisés en prenant soin de ne mettre que ceux qui
résonnaient avec ma vision, mon ressenti du moment mais à mesure que j’aie pris
conscience des lois de manifestations, du fait que tout commence en soi sur le
plan vibratoire, que les réponses, les outils de création sont à l’intérieur et
que les corps mental, émotionnel et physique sont des guides, je n’ai plus eu
besoin de me référer autant à des êtres extérieurs.
Ceci dit, ça s’est fait
progressivement et à mesure que je lâchais les jugements, que je me familiarisais
avec les mondes intérieurs et que je me positionnais en observatrice neutre.
Ma
vision de la liberté, de la puissance vibratoire, créatrice, de l’humain sont
devenues plus concrètes, plus affinées et bénéfiques. La notion d’autorité, par
l’abandon des croyances, l’accueil et l’écoute de la voix innocente en moi, a
été ramenée à l’intérieur.
Juste dans ce positionnement interne au centre où
les choses sont vues dans leur globalité et dans le détachement, sans attentes.
Cela montre aussi la puissance de l’amour en tant qu’ouverture à l’inconnu,
acceptation de ce qui est dans l’instant et perception des transformations
intérieures aux nombreuses conséquences bénéfiques.
L’idée intuitive selon
laquelle tout est en soi, devient une réalité concrète. Lorsqu’on peut voir
l’aspect initiatique de la dualité, l’effet que ça produit lorsqu’on
s’identifie aux rôles de victime, bourreau, sauveur, leurs aspects autant
positifs que négatifs, on est de fait détaché à la fois de ces rôles et de
l’effet yoyo, le mouvement d’un extrême à l’autre.
On comprend que plus on veut
cultiver l’amour et plus nos zones de conflit, nos jugements, nos limitations,
sont mis en évidence.
Idem pour la lumière qui montre les choses telles
qu’elles sont.
Ainsi l’ego n’est pas perçu comme un mauvais personnage comme le
voient la plupart des gens qui se disent spirituel mais comme un aspect
important de soi, une part de l’individualité, l’individu-dualité, qui se situe
par le principe de la dualité et qui par l’observation neutre, prend conscience
de l’ordre des choses.
L’ordre dans le sens de priorité, ce qui compte le plus
pour soi et comment l’être se compose de multiples corps, dimensions, qui sont
autant de point de vue particulier, de centre de réception/émission d’infos.
On
voit que ce sont juste nos attachements, nos croyances et le manque d’amour
inconditionnel de soi qui influencent et manipulent notre vision, nos pensées,
nos actes. Ce sont des mécanismes qui par effet contraste nous montrent l’effet
des croyances et donc la force du mental, de l’émotionnel.
Plus on s’accepte
tel qu’on est, plus on porte un regard neutre sur ce qui est et plus on
comprend ce qu’est l’amour, plus on le ressent à l’intérieur moins on va le
chercher à l’extérieur.
Plus on le reconnait, plus on le cultive en soi et plus
on peut le voir à l’extérieur, plus on reconnait qu’il est le moteur de chacun,
que ce soit par l’idée du manque ou sa reconnaissance en soi.
Voilà une belle illustration de la façon dont l'expérience est directement influencée par notre façon d'appréhender les choses, par l'intention qui porte ce regard.
Ceci dit cette vidéo a fait ressortir la tristesse que la vue des épandages aériens récurrents a suscité en moi mais ça m'a aussi ramenée à la force de focalisation et comment cela change la vibration.
D'ailleurs quand on passe de la colère à la tristesse, on peut sentir comment la douceur s'installe.
Là encore ça me ramène à l'idée que l'énergie de base c'est l'amour/lumière(et tout ce qu'il porte, harmonie, paix, entente, ouverture, vision neutre...) et que celle-ci est rayonnée plus ou moins intensément, en différentes fréquences, selon le mode de traitement de l'info. L'info qui parvient autant par les photons que par des impulsions électriques, magnétiques. J'ai pu m'endormir dans une vibration plus légère.
Sa rencontre avec les loups est très significatives aussi, il est autant enthousiaste que prudent parce qu'il connait bien ces animaux et respecte leur nature. Là encore cela montre que chacun a un parcours précis qui lui correspond et l'amène à se connaitre en profondeur. Que l'être et lié à ce que l'on aime ou que c'est notre vraie nature et que chacun est guidé. Qu'il n'y a pas de privilégié, d'élu mais juste des individus plus ou moins conscients, en chemin vers leur être, vrai moi, essence. Et que chacun est important en ce jeu de miroir, de connexion, de reconnaissance de soi...
L’extraordinaire
photographe animalier Vincent Munier
Si
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et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain
divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr Photos Gilles Desnos