Cela
fait plusieurs jours que je suis en plein travail/renaissance ou observation
des processus internes liés à la conversation téléphonique avec mon père qui me
permet d’aller en profondeur afin de voir et lâcher les mécanismes psychiques, émotionnels,
liés aux croyances adoptées dans l’enfance. Je me décide à publier tout ça
seulement aujourd’hui 4 mai bien que je ne sois pas tout à fait au bout du
processus mais comme je prends l’habitude de suivre l’élan du moment, je le
fais.
29 04 Je suis contente ce
matin parce que je goûte la joie de la communion intérieure. La communion dans
le sens de paix intérieure entre les aspects de soi et reconnaissance de la
valeur de chacun. Une longue conversation téléphonique avec mon père m’a
laissée une impression mélangée, à la fois agréable du fait de pouvoir se
parler sereinement et dérangeante au niveau du ressenti.
Je n’ai pas cherché à
investiguer mais j’ai plutôt porté attention aux réactions qui ont suivi cet
échange. Des réactions liées à des choses du quotidien mais qui sont très
parlantes ou du moins qui invitent à être dans l’ouverture.
Puis comme j’ai pris
l’habitude de parler aux corps mental, émotionnel et physique, j’ai ouvert mon
cœur et demandé à la petite Lydia si elle avait des choses à me dire au sujet
de cette conversation. Sous forme de questions ouvertes, sans attendre de
réponses, quelques idées sont venues comme le sentiment d’avoir été manipulé et
de ne pas avoir rebondi sur certaines de ces affirmations. Mais je n’ai pas
cherché à argumenter, j’ai pris note mentalement et je me suis endormie
tranquille.
Au réveil, la vue des épandages m’a mise en colère comme d’habitude
mais ça n’a pas duré puisque je sais qu’à chaque fois je tourne en rond dans
les éclats de colère qui amènent des questions et des réponses sans fin et
surtout sans trouver de réelle solution.
Même si je sais que l’accueil est "la
solution" encore faut-il savoir quoi accueillir.
Et ça n’a pas tardé, dans un
geste brusque, j’ai perdu un bout de cachet qui a permis à la colère de
s’exprimer parce qu’évidemment, si je tourne en rond lorsque je vois les
épandages aériens c’est parce qu’ils me ramènent à ma propre façon de polluer
les cellules du corps physique avec la clope et les médicaments.
Ce qui me
laisse dans la culpabilité tout en sachant que c’est un poison.
Bref, je n’en
sors pas mais cet incident m’a rappelé le sens des choses et comment l’accueil
émotionnel permettait de transformer l’état d’être et les prises de conscience
qui en résultait.
J’ai suivi l’élan d’écrire à mon père sans savoir si j’allais
poster cette lettre d’ailleurs, je ne le sais toujours pas mais ça importe peu.
Ce qui compte ici, c’est d’avoir pu entendre le point de vue de la petite
Lydia, d’avoir accueillie cette colère et d’avoir suivi l’élan à écrire.
Je
sais que cet exercice permet de structurer le mental et de se vider la tête. Ce
qui permet de passer à autre chose tout en étant en paix avec soi-même. Puis d'être ouverte et de pouvoir accueillir l'émotion, les émotions refoulées.
C’est
clair que l’abandon des croyances, des conditionnements et la guérison des
blessures est un chemin initiatique de reconnaissance de soi, de connaissance
de soi. Une façon de retrouver le moi véritable, celui qui a été dissimulé
derrière les conditionnements et les rôles. Un chemin de compréhension des lois
universelles, des fonctions des corps et de la nature, de l’essence de l’être.
Les émotions nous indiquent lorsque nous sommes éloignés de nos valeurs, de
notre vraie nature, de notre essence primordiale. Elles nous ramènent au
centre, à la vision plus claire et à la paix.
Je sens que ma vibration s’est
considérablement allégée et que le mental commence à prendre l’habitude d’être
attentif et même silencieux parfois. Il adopte l’attitude de l’observateur de
plus en plus neutre. Les voix du critique et du juge sont moins présentes ou
insistantes et une forme de communication plus subtile se met en place.
C’est
pour cette raison que je parlais de communion parce que c’est plus proche de
ça. Tout comme ce que je peux vivre avec le chêne. Je ressens une circulation d'énergie entre
nous et je m’étonnais de ne pas sentir la limite ou de ne pas savoir si ce que
je ressentais à son contact était ma propre énergie ou la sienne mais
finalement j’ai la sensation que ce sont les mêmes. Je ne sais pas s’il y a un
phénomène de résonance ou si par cette proximité, l’énergie augmente et devient
perceptible ou si nous baignons dans un même champ. Juste ressentir sans
interpréter et être à l’écoute de ce qui émerge, c’est déjà une autre approche. Puis sa présence, le fait de m'en approcher, c'est aussi changer de point d'appui, se fier à une autorité plus proche de l'idée que je m'en fais parce qu'il représente la force et l'équilibre. La droiture et la flexibilité, l'équilibre entre les racines qui plongent dans les profondeurs et permettent aux branches de s'élever...
Jusqu’à présent je me disais que je ne savais pas écouter mais en fait le mode de
communication de la nature est vibratoire. Je ne sais pas si seuls les humains
disposent du langage verbal mais c’est clair que la conscience neutre est
silencieuse.
J’aime
bien l’idée de redécouvrir les choses, les événements, les êtres avec un regard
neuf, au-delà des interprétations passées. Et surtout au niveau sensoriel. Les
interprétations passent par le filtre des croyances mais en se dépouillant peu
à peu de toutes ces étiquettes, en changeant le positionnement du mental déjà,
la perception est différente, plus large.
Le cœur ou l’expression spontanée est
directe et peu filtrée mais comme ça passe par le langage, il y a
nécessairement des références.
Déjà en envisageant les choses en prenant en
compte l’énergie, l’aspect sensoriel, vibratoire, c’est une ouverture à l’inconnu
qui me porte sur des fréquences bien agréables.
Porter attention aux
sensations, reconnaitre les choses telles qu’elles sont, c’est élargir son
champ de perception, et donc le champ des possibles aussi. J’ai remarqué à
nouveau comment j’avais besoin de me remplir, d’avoir souvent quelque chose
dans la bouche et je me suis demandée si cela répondait à la peur du vide.
Mais
je ne cherche pas à répondre à ce genre de questions, je me contente de le
remarquer. Plus pour être dans la transparence, l’ouverture et l’observation
qu’autre chose.
Là encore, une façon de sentir comment le fait de porter
l’attention vers l’intérieur change les choses. Comment ça libère du besoin de
se tourner vers l’extérieur ou du moins comment je me soucie moins de ce qui se
passe dehors, comment le bruit des voisins ne m’affecte plus.
Cerise
sur le gâteau, le ciel s’est dégagé ! C’était plutôt mal parti puisqu’une
épaisse couche de nuage couvrait le ciel mais un petit vent les a poussés.
30
04 Mêmes bâtiments autour, même décor dans la maison et un ciel gris plombé.
Mais ce matin, je m’en fous. Je viens de faire le tour de quelques infos au
sujet de la situation générale et plusieurs idées me viennent et notamment le
fait que mon mental a vite fait de se lasser des situations qui tournent en
rond.
Dès le début de cette histoire, les discours contradictoires, les excès,
les stratégies de la peur, du choc, tout ça m’a vite gonflée.
Je ne peux
m’empêcher de penser à l’effet miroir, au fait que ce soit la projection de la
façon dont chaque individu appréhende sa vie à travers le contrôle mental.
En
quelque sorte, ce virus, qu’il soit naturel ou artificiel nous montre les
effets de ce contrôle mental et cette tentative de tuer le naturel en soi, ce
qui est spontané, les émotions, les élans à suivre son cœur, son intuition.
J’ai
vraiment la sensation de retrouver la souveraineté par le détachement mais
surtout par le fait de mieux savoir me situer vis-à-vis de mon père. La
cohérence intérieure, l’alignement des corps, la capacité à structurer la
pensée et à sortir des manipulations en tous genres, me ramènent à l’essentiel.
Reconnaitre en l’autre des attitudes conditionnées fondées sur le refoulement
de la culpabilité et de la peur, me ramène à accueillir ce qui se vit en moi.
Ce qui se traduit par la séduction, la prédation, la volonté de contrôler les
autres tout comme le corps physique.
Et
il y a plusieurs façons de le faire, ça se traduit généralement par la
culpabilisation, que ce soit dans les milieux spirituels, les milieux écolos,
les gouvernements. C’est le titre d’une vidéo au sujet de l’usage de drogues et
de tabac qui abaisserait le taux vibratoire qui m'a fait réagir.
Ma première réaction c’est de penser que cette vision est bien basique,
limitée, moralisatrice à la limite de la culpabilisation. Il semble que la culpabilité soit mise en évidence ici, ma propre culpabilité. Mais c'est encore flou.
Ce
n’est pas par hasard si j’ai écris un texte justement au sujet de la neutralité
des choses et du fait que c’est l’intention qu’on porte sur un objet qui lui
donne sa valeur.
J’aurais pu prendre l’exemple de l’argent puisque c’est un
moyen qui peut tout autant apporter la joie qu’il peu servir à asservir des peuples, les individus.
Ou encore un marteau avec lequel on peut détruire ou bâtir. Il y a la façon
dont on s’en sert et donc la fréquence qui porte le geste.
Par expérience, j’ai
constaté qu’on ne se libère jamais durablement d’une addiction, d’un geste
compulsif, par la force ou le contrôle. On peut se passer un temps d’un
produit, d’une habitude boulimique en faisant un sevrage, un régime, mais si on
n’agit pas à la racine, si le désir est motivé par le besoin de répondre aux
attentes extérieures ou d’être aimé, ça va foirer.
De
plus chacun étant unique, le message ou la prise de conscience qui amènera à
abandonner naturellement ce genre de comportement, ne sera pas le même.
On peut
tracer des grandes lignes et comprendre aussi que l’amour est la force de
guérison, que c’est seulement en le cultivant en soi, en ayant une vision
objective sur la situation qu’on pourra s’en défaire durablement parce qu’alors
ce sera une évidence.
Aborder la question de la dépendance par le mode
binaire n’a jamais aidé quelqu’un a avoir une meilleure estime de soi or c’est
un point essentiel. La prise de produit est un réflexe conditionné basé sur
l’idée du manque d’amour, le besoin de justice, autant recherche de plaisir que besoin de
se punir. Là encore, la culpabilité pointe son nez.
C’est une question assez complexe et subjective. D’ailleurs le grand
nombre de régime alimentaires le démontre. Le tempérament de la personne, ces
bagages héréditaires, son âge, son genre, tous ces éléments vont influencer à
la fois la prise d’un produit en particulier mais aussi la façon de s’en
libérer. Plus le régime est violent et plus la réussite est limitée dans le
temps.
J’ai
commencé à écrire un papier sur l’usage de drogues sans aller au bout
certainement parce qu’il me manque encore des éléments mais en fait je constate
que ces gestes sont liés à la mémoire. Autant à la mémoire in-utéro qu’à celle
de la conscience Une. Et là encore, ça s'adresse d'abord à moi-même. Je copie colle ce début de réflexion :
« Toi
qui fumes, bois, te défonces la tête, snif, prend des médocs…tu n’es pas
mauvais, méchant, fou ou suicidaire, et encore moins pêcheur, tu as juste de la
mémoire. Tu peux te libérer de ce que tu
crois être des chaines en faisant appel à cette mémoire des plans originels,
retrouver qui tu es vraiment au-delà de toutes ces couches superficielles, te
reconnaitre à travers elles. Déjà, en commençant par procéder au déshabillage
de ces couches superficielles afin d’accéder au cœur de l’être. Je ne te parle
pas ici de ce symbole qu’on relie aux sentiments entre un homme et une femme
bien qu’ils en soient une expression, je te parle de la vibration, de l’énergie
source, de la conscience neutre que tu es.
Non
seulement tu as de la mémoire mais tu es aussi hypersensible. Cette
hypersensibilité est autant une chance qu’un danger qui te pousses à te
blinder, à vouloir te protéger, t’insensibiliser, fuir la réalité physique,
sensorielle, émotionnelle.
Les avantages que tu trouves dans les drogues en
général, ce sont autant le lâcher prise mental que la distanciation de tes
émotions refoulées et le plaisir que procurent ces substances.
Pouvoir
bénéficier des sensations positives liées au déversement de substances et les
amplifier par le fait de ne pas rester bloqué sur des pensées, est aussi
appréciable que le produit lui-même.
C’est aussi une façon de t’affirmer
vis-à-vis des autres, de suivre ton ressenti et de répondre aux impulsions
générées par le corps physique. Ce corps qui sait exactement ce dont il a
besoin pour être dans l’équilibre à chaque instant.
En
apprenant à porter un regard neutre sur les choses, on élargit sa vision, on
apprend à se connaitre, à se reconnaitre, on comprend que la vie est une
succession d’expériences qui nous donnent l’occasion de savoir qui on est, par
la dynamique de la dualité, la force des contrastes. Tu affirmes ce qui compte
le plus pour toi : « être bien dans sa peau ». En apprenant à te
détacher de ce mode binaire, tu vas comprendre que tu as toutes les clefs en
toi pour vivre libre et heureux. Tu vas voir que tu es composé de différents
corps et qu’en cessant de lutter, en apprenant à accueillir tout ce que tu es,
tes peurs, tes doutes, tes critiques envers toi, tu vas connaitre et cultiver
l’amour pur. Cette addiction ne sera plus perçue comme un problème mais plutôt
comme un moyen, une façon de savoir par toi-même qui tu es, au-delà de ces
mécanismes compulsifs.
J’ai
déjà testé l’arrêt des drogues par l’amour qui grandit en soi et comment au fil
du temps, par le fait d’être attachée à la vision bien/mal, j’avais tendance à
regarder les autres de haut, à juger ceux qui restaient addicts.
Si on aborde
les choses par cet angle, toutes les frustrations vont être projetées vers
l’extérieur. Un peu comme les convertis qui ont besoin de prêcher, de
convaincre les autres, pour nourrir leur foi.
D’ailleurs
un aspect positif de la science, c’est de montrer qu’on connait mieux quelque
chose lorsqu’on porte un regard objectif sur cet objet. Je ne te dis pas non
plus que tu as raison de t’intoxiquer mais juste de commencer par porter un
regard neutre sur les faits. Parce que selon la vision binaire, on trouve
autant de côté négatifs que positifs et chaque argument faisant écho aux
croyances, semblera juste.
Les outils de libération sont la conscience neutre
et l’ouverture.
C’est la seule certitude que j’aie à ce jour et c’est celle sur
laquelle je m’appuie bien que ce ne soit pas toujours facile.
Porter un regard
neutre sur soi et savoir que ce qui en nous est mouvement, spontanéité,
impulsivité, est à la fois l’enfant intérieur et les pensées récurrentes, les
émotions explosives, c’est comprendre que nous sommes à la fois cette
conscience silencieuse et cet enfant innocent qui veut connaitre, explorer le
monde.
C’est
prendre conscience que nous sommes avant tout cette conscience neutre et
aimante parce qu’elle ne juge pas, elle montre les choses telles qu’elles sont.
L’accueil des émotions permet de trouver la paix en soi et de pouvoir entendre
la voix de la sagesse, de l’amour.
Cette voix que tu connais et que tu as déjà
entendue plusieurs fois. Cette voix dont tu ne doutes pas qu’elle dise vrai
parce que tu en reconnais la vibration, parce qu’elle te guide sans jamais te
juger ni te forcer.
Elle te montre l’évidence. Tout comme celle de l’enfant en
toi, elles te parlent sincèrement, au-delà des jugements, parce qu’elles reconnaissent en toi l’être de lumière et d’amour.
Elles connaissent ta valeur, ton potentiel, tes préférences et ton chemin de
vie ou ce que tu aimes le plus.
Une
douleur ou plutôt une sensation désagréable au pied droit me pose question et
en même temps, je pensais à mon grand père tout à l’heure, à ses qualités que
j’aimais. Puis en demandant à cette douleur de me raconter son histoire,
l’image de mon grand père qui boitait, qui avait une jambe paralysée par une
balle reçue près de la colonne vertébrale est venue spontanément en tête. Je ne
cherche pas à faire de lien mais déjà, ça se précise.
Le fait que je sois
focalisée sur cette sensation qui attire mon attention a été perçu au début
comme un problème de circulation sanguine dont Lise Bourbeau dit qu’elle est
liée au manque de joie.
Je ne m’arrête pas non plus sur ça puisque chacun est
unique pour différentes raisons. Autant par rapport au patrimoine génétique,
aux affinités, au vécu, au contexte géographique et historique du lieu, à son
histoire collective tout autant qu’au climat et à la façon de canaliser les
énergies, de trier les pensées, les émotions…d’y réagir.
J’essaie donc
d’observer dans la neutralité, de porter un regard innocent sur cette chose
d’autant que plus je comprends ce que nous sommes et plus ça parait
évident que tous ces facteurs qui participent à ce qui advient au présent sont
trop nombreux pour y trouver un sens, à ce stade, c’est ingérable. Il apparait
donc que le plus utile que je puisse faire c’est de faire confiance à
l’intelligence du corps physique et être dans la gratitude pour le seul fait
d’être en vie.
Après
cette mise au point au niveau mental, cette autorisation accordée au mental, à
l’enfant intérieur d’exprimer leurs points de vue, c’est au tour du corps
physique. Je précise que l'enfant en moi demandait à clarifier les choses au sujet de la culpabilité, celle que l'agresseur projette sur sa victime. C'est dans ce sens que je parle de mise au point.
La douleur au pied droit m’a amenée à me poser des questions puis à
exprimer la peur liée à un épisode passé où c’est un problème de circulation
sanguine qui en avait été à l’origine. Bien que j’aie su rétrospectivement ce
qu’il s’était passé, la peur persistait et je l’ai laissée
s’exprimer. La raison des vertiges semblait provenir d'un effort du corps physique pour créer une nouvelle voie de circulation du sang qui a été repérée par le médecin lors d'un examen. Du coup la mémoire de ces incidents ravive la peur mais l'idée que le corps ait été capable de s'en sortir vient un peu calmer le jeu.
Lors d’une méditation, j’en suis venue à parler à mon corps et
à lui dire qu’il avait le droit d’exprimer son ressenti du moment tout comme
celui qu’il n’a pas pu exprimer enfant. Des larmes ont commencé à sortir de façon saccadée mais avec peine, je n'ai rien forcé. En
même temps j'éprouvais un sentiment de gratitude pour le fait qu’il y ait eu entente.
C’est clair que j’aie passé ma vie à ne pas vouloir ressentir ces souffrances
que le corps n’avait pas le droit d’exprimer alors et lui donner l’autorisation
de le faire, de toujours oser dire ce qu’il ressent dans l’instant, a apporté
un grand soulagement intérieur, une sensation de liberté. Est-ce que ça n’est
pas ça finalement, être libre ?
J’avais dis au corps mental que je comprenais qu’il craigne d’être
submergé par la tristesse, la colère, la peur, tandis que je l‘autorisais à
lâcher toute forme de contrôle.
Mais
je m’étais contentée de le noter sans chercher à changer quoi que ce soit parce
que je suis convaincue que seul l’amour, l’ouverture, l’écoute, l’accueil
peuvent libérer, guérir, ramener la libre circulation de l’énergie vitale,
l’essence de vie.
Quand j’ai dis au corps physique qu’il était libre d’exprimer
son ressenti du moment et les souffrances du passé, je n’attendais pas à ce que
cela règle la douleur au pied. D’autant plus que ça n’est pas si douloureux
sauf si je focalise dessus et y ajoute la peur.
La douleur ou sensation
désagréable est toujours là mais je n’interviens pas, je ne cherche pas à
l’éliminer. J’ai juste confié au corps physique que je ne savais pas trop quoi
faire pour l’aider et que je lui fais confiance pour apprendre, pour suivre
sa guidance.
Le rêve que j’ai fait me ramenait aux mauvais traitements envers
le corps physique, ceux que j’aie subit à l’adolescence par naïveté et ceux que je lui ai infligé. Il n’y a
pas de jugement à cet égard, juste le désir de mieux en prendre soin, de
protéger consciemment l’enfant intérieur, d’être à son écoute et de ne plus
laisser le corps physique dans les faux semblants. Même si les cachets amènent
de la culpabilité puisque leur but était de ne pas sentir ses souffrances, le
fait d’autoriser le corps physique et le corps émotionnel à exprimer leurs
ressenti à chaque instant, crée déjà un sentiment de communion, une détente
générale.
Si
vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure
et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain
divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr Photos privées ©Lydia Féliz